Guillemette Jeannot Publié
Les fêtes de fin d'année se dérouleront encore sous le signe de la pandémie. Une pression sanitaire qui pèse de plus en plus sur le moral des Français.
"Depuis pratiquement deux ans, je suis dans un ascenseur émotionnel et c'est usant." Marie, 35 ans, a ressenti cette usure la semaine dernière quand elle a appris qu'elle était cas contact après avoir déjeuné avec un de ses collègues sur son lieu de travail. "Je suis lasse, fatiguée de devoir suivre sans cesse ces mesures sanitaires", reconnaît la jeune femme, prestataire dans une administration parisienne. "On se précipite pour faire des restos et voir des expositions en attendant que l'épée de Damoclès au-dessus de nos têtes tombe", déplore-t-elle, redoutant un éventuel couvre-feu ou confinement.