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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 3 novembre 2021

Pourquoi les Néerlandais rapetissent ?

LE 05/11/2021

À retrouver dans l'émission

LA TRANSITION

par Quentin Lafay

Les hommes nés en 2001 sont en moyenne 1 cm plus petits que ceux de la génération née en 1980. Ils mesurent désormais 182,9 centimètres, contre 183,9 cm à l’époque. Quant aux femmes : elles mesurent 1,4 cm de moins ; 169,3 contre 170,7 cm.

Costume trop grand
Costume trop grand Crédits :  C.J. Burton - Getty

Cette Transition a la saveur et le goût sucré des revanches. Pour tous les nabots, les minus, les avortons, les microbes, pour tous ceux, toujours à tort, qui s’estiment trop petits, une nouvelle : les Néerlandais, peuple le plus grand du monde… rapetissent. Certes, ils demeurent les plus grands de la planète, une place qu’ils conservent depuis 6 décennies. Mais une étude menée par l’Office central néerlandais des statistiques établit l’indubitable conclusion suivante.

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Étienne Klein : “Comme Nietzsche, je me méfie de toute idée qui n’est pas née dans un contexte musculaire”

Étienne Klein, propos recueillis par Arthur Hannoun publié le  

Dans son dernier livre, L’Esprit du corps (Robert Laffont, 2021), le scientifique et philosophe Étienne Klein s’intéresse à un domaine de recherche assez inattendu pour ce spécialiste d’astrophysique, à savoir les rapports entre la pensée et le corps. Il se demande, à travers une série d’exemples très bien choisis, ce que peut vraiment faire un corps et à quelles conditions. Et se dit plus proche du monisme de Spinoza que du dualisme cartésien. Entretien. 

Quel sens donnez-vous au titre de ce livre, L’Esprit du corps ?

Étienne Klein : Le corps est à la fois mystérieux et ambivalent. Et notre rapport à lui l’est davantage encore : notre corps peut être notre ennemi, comme dans la maladie, notre complice, comme lorsque nous courons après un ballon ou un bus, ou encore vecteur d’extases. « Que peut un corps ? », se demandait Spinoza. Et il a eu raison de dire que nul ne le sait précisément… Car le corps parvient à accomplir davantage que ce qu’il peut en tant que corps. Voyez les prouesses qu’accomplissent aux Jeux paralympiques les athlètes dont les corps sont mutilés ou handicapés : certains tirent à l’arc uniquement avec leurs pieds, d’autres franchissent une hauteur de 1,78 mètre sans prendre d’élan, en se propulsant sur leur unique jambe ! Au-delà des performances mêmes, ce qui est le plus incroyable, c’est leur détermination à accomplir de tels exploits, en dépit du mur physique et symbolique qui semble les en séparer, des obstacles qu’ils rencontrent, de la dureté des entraînements. Tout cela me rend admiratif. Bref, pour en revenir à votre question, ce que j’appelle « l’esprit du corps », c’est tout ce qui permet au corps de pouvoir plus qu’il n’est, plus qu’il ne semble pouvoir.

Vienne, pionnière des villes sensibles au genre

Par   Publié le 3 novembre 2021

Depuis les années 1990, la capitale autrichienne multiplie les projets de développement urbain pour que femmes et hommes puissent profiter équitablement de l’espace public. Une démarche plus inclusive qui, certes, suscite encore des réticences, mais fait des émules au niveau européen.

Des immeubles d’habitation dans le quartier d’Aspern Seestadt, à la périphérie de Vienne (Autriche), le 8 juin 2021.

Les mots sont écrits sur d’immenses panneaux gris, surplombant le lac : Frauen bauen Stadt, « les femmes construisent la ville ». Erica et Lucas Hofer, un couple de trentenaires, y jettent un œil distrait depuis la promenade Janis-Joplin, où ils sont en repérage. « Ici, toutes les rues portent des noms de femmes », remarque Lucas, ingénieur de profession. « Mais ce n’est pas pour cela que nous aimerions nous installer à Aspern Seestadt », ajoute sa compagne, elle aussi ingénieure. Un peu plus loin, ils remontent la rue Maria-Tusch, large et lumineuse, sans différence de niveau entre le trottoir et la chaussée. Près des halls d’entrée, des espaces sont conçus pour accueillir vélos, poussettes, chaises roulantes et jouets. « Et attendez de voir la suite », s’enthousiasme Lucas, imaginant déjà poser ses valises ici.

ECO-ANXIÉTÉ : ANALYSE D’UNE ANGOISSE CONTEMPORAINE


 




EDDY FOUGIER  

 02/11/2021

La Conférence sur les changements climatiques (COP26), qui se déroule à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021, se situe à mi-chemin dans le temps entre la parution en août dernier du premier volet du sixième Rapport d’évaluation du GIEC et les deux autres volets qui seront rendus publics au premier trimestre 2022. Dans un tel contexte, il est désormais beaucoup question d’éco-anxiété dans la presse. Celle-ci est même souvent considérée comme le nouveau « mal du siècle ». Mais qu’entend-on au juste par ce terme ? Est-ce la même chose que la solastalgie ou encore la collapsologie ? Peut-on parler d’une véritable maladie mentale à son propos ?

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Cholet. Fermeture du service de psychiatrie : les élus de gauche soutiennent les soignants

Publié le 

​Le centre hospitalier de Cholet (Maine-et-Loire) s’apprête à fermer l’un de ses services d’admission en psychiatrie, courant novembre, faute de personnel. Les élus du rassemblement de gauche appellent à soutenir les soignants en difficulté.

Avec la fermeture progressive de l’unité d’admission Pinel, ce sont dix-huit lits qui vont disparaître.

vont disparaître. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Depuis plusieurs semaines, l’équipe soignante de psychiatrie du centre hospitalier de Cholet (Maine-et-Loire), tire la sonnette d’alarme. Courant novembre, une unité d’admission va être contrainte de fermer ses portes, faute d’effectifs suffisants. Ce sont dix-huit lits qui vont disparaître.


Maladies mentales : 160 milliards d'euros, un coût "dément"


 


Par 1 novembre 2021

Les maladies mentales, un fléau social et économique? C'est ce que révèle une étude qui chiffre leur coût total à 160 milliards d'euros. Si près d'un quart des dépenses sont liées à la prise en charge, la perte de productivité est également en cause.

160 milliards d'euros, c'est le coût des maladies mentales en France, en 2018, révèle une étude URCEco pour la Fondation FondaMental. Environ 12 millions de personnes sont touchées par l'anorexie, la dépression sévère, la bipolarité, les troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), les troubles anxieux ou de l'humeur et autres affections psychiques. Si 38 milliards d'euros sont dépensés uniquement pour leur prise en charge, l'impact social et économique est bien plus vaste : manque de productivité, désengagement professionnel, arrêts de travail, mortalité prématurée... Ce fléau social entraîne des coûts exorbitants liés à la perte de productivité et de la qualité de vie. A titre d'exemple, les fonds alloués à la compensation des revenus (chômage, inactivité et invalidité imputable à la maladie mentale) s'élèvent à 5,3 milliards d'euros. « Un coût de plus en plus insupportable », s'alarme la Fondation, qui ne devrait pas faiblir compte-tenu de l'impact « catastrophique » de la pandémie sur l'état de santé mentale des Français...

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Se faire greffer des souvenirs : rêve ou cauchemar ?

Octave Larmagnac-Matheron publié le 

C’est fou tout ce qu’on peut faire dans un lit

par Lucas Sarafian   publié le 2 novembre 2021 à 17h58

Dans un voyage historique et anthropologique autour du lit, les chercheurs Brian Fagan et Nadia Durrani expliquent les évolutions des pratiques culturelles de l’homme dans sa chambre à coucher.

Churchill y a combattu Hitler. Shakespeare y recevait du monde. Et même Bowie l’utilisait dans ses clips. Dormir n’est pas la seule fonctionnalité d’un lit : on mange, on rêve, on fait l’amour, on naît… Un tiers d’une existence humaine se passe dans sa chambre, rappellent Brian Fagan et Nadia Durrani dans leur livre Une histoire horizontale de l’humanité (Albin Michel). Petit panorama des pratiques de l’être humain autour du lit, avec ces deux spécialistes de l’archéologie

L’infertilité, un défi de société majeur qui commence à être pris au sérieux

Par   Publié le 01 novembre 2021 

Une « task force » pour prévenir et mieux traiter l’infertilité ? C’est ce que réclame depuis des années René Frydman, spécialiste de la reproduction et du développement de l’assistance médicale à la procréation. Le ministère de la santé vient de mettre en place un groupe de travail sur le sujet.

A Cateau-Cambrésis, les femmes victimes de violences conjugales peuvent porter plainte à l’hôpital

Stéphanie Lavaud  2 novembre 2021

France – Au centre hospitalier de Cateau-Cambrésis, dans le Nord, le service des urgences a mis en place un protocole renforcé de prise en charge des victimes de violences conjugales, piloté par le Dr Benjamin Paule, urgentiste du CH et référent sur cette thématique. Cette prise en charge comprend un volet social, ainsi qu’une dimension santé mentale. Sur le volet judiciaire, le protocole inclut, depuis le printemps 2020, le déplacement des forces de l'ordre à l'hôpital pour permettre aux victimes de porter plainte plus facilement, en cas de violences avérées. Le Dr Benjamin Paule livre les détails d’une initiative qui pourrait se généraliser à l’échelle du territoire national.



« Dans le discours, on est parfait. Dans les actions, ça tarde un peu »

Christophe Gattuso  1er novembre 2021

Dr Gilles Lazimi

France – Acteur très engagé au sein de plusieurs associations (SOS Femmes 93, Collectif féministe contre le viol, Stop violences éducatives ordinaires…), le Dr Gilles Lazimi salue, la prise de conscience collective mais critique la lenteur d’application des mesures contre les violences faites aux femmes et aux enfants. L’accompagnement des victimes ne passera, selon le médecin généraliste de Romainville (Seine-Saint-Denis), que par une meilleure formation des professionnels de santé, des magistrats et de la police.


Levée du secret médical: qu'en est-il en pratique ?

Dr Benjamin Davido, Me David-Emmanuel Picard  28 janvier 2020

Dans le cadre du projet de loi sur la levée du secret médical en cas de violences conjugales, la relation de confiance entre patient et soignant fait l’actualité, et soulève de nombreuses interrogations. Quelles seront, en pratique, les responsabilités du médecin si le projet de loi est adopté ? Quelles sont, actuellement, les conditions de levée du secret médical en France ? Comment le secret est-il préservé dans le contexte hospitalier ? La désignation de la personne de confiance constitue-t-elle une avancée ? Le point avec Me Picard et le Dr Davido.


mardi 2 novembre 2021

Helvetica, une police de caractères pour les gouverner tous

Joan Le Goff — 5 novembre 2021

Lorsqu'un message apparaît en Helvetica, le passant sait qu'il doit s'y soumettre. Il le sent, sans même réfléchir.

Certains choix typographiques contiennent la consigne à laquelle le destinataire va obéir. | Rémi Müller via Unsplash
Certains choix typographiques contiennent la consigne à laquelle le destinataire va obéir. | Rémi Müller via Unsplash

Dans leur essai Mille plateaux publié en 1980, les philosophes français Gilles Deleuze et Félix Guattari montrent, de façon didactique, comment un langage apparemment creux peut, s'il s'insère dans des agencements complexes où les signes font sens, transformer les êtres.

L'appareillage conceptuel qu'ils élaborent offre ainsi une clé de compréhension de la manière dont la normalisation managériale se diffuse. Leurs «mots d'ordre» forment le fil théorique qui permet d'échapper au labyrinthe qu'arpentent quotidiennement consommateurs fidèles et managers disciplinés, dédale hanté d'injonctions contradictoires, de simulacres, d'incitations hors d'atteinte et de discours soumis à un savant cryptage technique.

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Appel aux dons PMA pour toutes : gamètes over ?

par Marlène Thomas  publié le 1er novembre 2021 

Depuis l’extension de la PMA aux lesbiennes et aux femmes célibataires, le nombre de demandes a explosé. Face aux délais d’attente rallongés et aux craintes de pénuries, une campagne de mobilisation a été lancée pour encourager les dons de spermatozoïdes et d’ovocytes. 

«Dans tous les centres, on fait face à un tsunami.» Vice-présidente de la fédération des centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos), Nathalie Rives est formelle : après l’adoption de la loi ouvrant la PMA aux lesbiennes et aux célibataires, entrée en vigueur fin septembre, la vague de demandes ne faiblit pas et les centres ont absorbé en quelques semaines l’équivalent de trois à quatre fois leur activité annuelle. Egalement cheffe de service du laboratoire de biologie de la reproduction Cecos du CHU de Rouen, Nathalie Rives a recensé 130 demandes de dons de spermatozoïdes de la part de couples de femmes ou de célibataires, contre 30 à 40 en un an habituellement. Forcément, vu la demande, il manque des donneurs, de spermatozoïdes comme d’ovocytes.

Témoignages Donneurs de spermatozoïdes : «C’est un don de cellules, je ne donne pas la paternité»

par Marlène Thomas  publié le 1er novembre 2021

Un mois après l’entrée en vigueur de la loi dite «PMA pour toutes» et alors qu’une campagne nationale d’appel aux dons a été lancée, quatre hommes témoignent de leur démarche auprès de «Libération».


Arnaud, 38 ans : «Je donne mon sang, pourquoi pas mes spermatozoïdes ?»

Il nous reçoit par une journée ensoleillée dans sa maison de Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines. Geek assumé, ce chargé d’études médias de 38 ans a terminé son don de spermatozoïdes cette année, un processus entamé il y a trois ans, retardé notamment par la crise sanitaire. Le déclic est venu de son travail pour l’Agence de biomédecine, pour qui il a étudié pas moins de 2 000 articles en cinq ans sur le don de gamètes. Alors que son chat Glados gravite autour de la table, il détaille : «Je connaissais les tenants et les aboutissants, ça m’a permis de me dire : “Je donne mon sang, pourquoi pas mes spermatozoïdes ?”» Père de deux enfants, âgés de 6 ans et 15 mois, ce Franco-Italien a pris cette décision en concertation avec sa compagne. «Elle voulait donner ses ovocytes aussi, on a le même âge mais la limite étant plus basse pour les femmes, elle n’a pas pu.» Un sujet qu’il a aussi abordé avec son aînée il y a deux ans. «Je lui ai dit tout bêtement : “Papa a donné ses graines pour que d’autres puissent être parents”. Elle était petite, je ne suis pas sûre qu’elle ait tout imprimé.»

Glossaire humoristique de la mort : l’art d’avoir le dernier mot

LE 01/11/2021

À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE IDÉES
par Olivia Gesbert

Il traite du sujet le plus universel qui soit - la mort - et d’un exercice littéraire pour le moins singulier : le faire-part de décès. L’auteur et journaliste obituarophile Denis Cosnard nous parle de son ouvrage satirique de la Toussaint, "L'Annonce de ma mort est très exagérée" (Cherche-Midi).

Mort, Artisan et mendiant du cycle de la Danse de la Mort d'Albrecht Kauw (cimetière dominicain de Berne, 1649)
Mort, Artisan et mendiant du cycle de la Danse de la Mort d'Albrecht Kauw (cimetière dominicain de Berne, 1649) Crédits :  DEA / A. DAGLI ORTI / Contributeur - Getty

Il nous montre que, s’il faut apprendre à mourir, il faut aussi savoir l'annoncer, d’où l’objet faire-part de décès au centre de ce livre.  Dans L'annonce de ma mort est très exagérée (Cherche-Midi, 2021), le journaliste au Monde Denis Cosnard se penche sur ce phénomène littéraire qui aujourd'hui se retrouve sur les réseaux sociaux, fait l'objet de canulars et peut s''écrire avec créativité et poésie.

Quand quelqu'un vient de mourir, on a besoin d'un récit, qui souvent passe par une médiation : un curé, un rabbin, ce moment où on écrit un avis de décès et où on résume la vie de quelqu'un... (Denis Cosnard)

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Mort du psychothérapeute Aaron Beck, père de la thérapie cognitive

Le Monde avec AFP  Publié le 2 novembre 2021

Son approche, développée à partir des années 1960, est désormais largement utilisée dans le monde pour traiter la dépression mais aussi l’anxiété, les troubles alimentaires, de la personnalité ou d’autres problèmes psychiatriques. L’Américain est mort, lundi, à l’âge de 100 ans.

Aaron T. Beck en avril 2016.

lundi 1 novembre 2021

Les douleurs chroniques : une nouvelle épidémie

Accueil

Dirk Tuypens  2 Novembre 2021

BELGIQUE

Leen Vermeulen, médecin généraliste à Médecine pour le Peuple Hoboken (Anvers), a vu pendant de nombreuses années des patients victimes de douleurs chroniques être redirigés sans succès d’un service à l’autre. Elle a suivi une formation de psychothérapeute et étudié de façon approfondie le phénomène de la douleur. Aujourd’hui, elle accompagne des patients souffrant de douleurs chroniques et donne des cours collectifs pour les aider à progresser. Elle a rassemblé ses expériences et ses idées dans le livre intitulé Je pijn te lijf.

Leen Vermeulen est médecin généraliste à Médecine pour le Peuple depuis
25 ans. Elle a suivi une formation en psychothérapie intégrative et en thérapie de groupe, et a étudié en profondeur le phénomène de la douleur. Elle accompagne des patients souffrant de douleurs chroniques. Son livre « Je pijn te lijf » peut se traduire par « Surmontez
votre douleur ».

Depuis 2001, Suzy souffre de douleurs chroniques résultant d’une opération du dos qui a mal tourné. L’impact sur sa vie est énorme. « Au cours des premières années surtout, je me suis sentie terriblement limitée dans tous mes faits et gestes. J’ai perdu la plupart de mes contacts sociaux. Sorties, au restaurant, au cinéma... tout cela n’était plus possible. Les visites de membres de ma famille et de mes amis ne devaient pas durer trop longtemps. J’ai dû déménager aussi, parce que j’ai besoin d’un ascenseur. »

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La thérapie a-t-elle sa place dans l'entreprise ?

Journaldunet.com

Chronique de 
PISHIKI MIKANA


Mis à jour le 02/11/21

Selon le dernier baromètre OpinionWay, 44% des salariés seraient en détresse psychologique, dont 17% en détresse élevée et 15% des salariés déclarent avoir été absents pour des raisons de santé psychologique. Le taux de burn-out, quant à lui, aurait doublé en un an, aggravé par la crise de la COVID. Face à ces chiffres inquiétants, aux répercussions humaines, organisationnelles et économiques, la question se pose : la thérapie a-t-elle sa place dans l'entreprise ? 

La psychothérapie, une démarche personnelle

Les sondages en témoignent, de plus en plus de salariés souffrent psychologiquement au travail. Il pourrait alors sembler évident et pratique de vouloir mettre en place un soutien de psychothérapeutes en entreprise, et hop, le tour serait joué! Mais ce serait méconnaître fondamentalement les ressorts essentiels de la psychothérapie. 

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Nouvelle communication du service de psychothérapie Centre St-Pierre

Le jeudi 4 novembre 2021

QUEBEC

Le service de psychothérapie du Centre St-Pierre doit prendre la décision de fermer provisoirement une nouvelle fois sa liste d’attente en raison du nombre de personnes sur la liste avoisinant dorénavant la centaine de personnes.

Cette décision a été prise malgré le travail acharné produit par les psychothérapeutes de notre service pour rencontrer le maximum de personnes et tout cela a une rémunération bien loin des 100$/séance offerts par le gouvernement aux psychothérapeutes du secteur privé pour désengorger la liste d’attente du secteur public. Nous avons dû prendre cette décision de fermer provisoirement notre liste plus de trois fois depuis janvier 2021. 

Cette nouvelle fermeture fait écho à la situation exposée par le Regroupement des organismes communautaires en psychothérapie (RQOCP), dont le Centre St-Pierre fait partie, dans l’article Les organismes communautaires de psychothérapie se sentent « oubliés » paru le 27 octobre dans La Presse. 

À la suite de l’article, le gouvernement a continué d’ignorer nos enjeux et déclare, à l’Assemblée Nationale, prendre en considération le travail des organismes communautaires et offrir de nouveaux financements, tout en valorisant l’existence du PSOC (Programme de soutien aux organismes communautaires). Cependant, aujourd’hui encore, et malgré les différentes tentatives de communication avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), nombre d’organismes communautaires de psychothérapie ne reçoit aucune reconnaissance de leur mission et de leur expertise, et donc aucun financement, par le gouvernement.  

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"La psychiatrie m’a sauvée" : Valérie Lemercier révèle avoir été internée à 23 ans

CONFIDENCE POUR CONFIDENCE – Alors que s’apprête enfin à sortir son faux biopic sur Céline Dion "Aline", l’actrice et réalisatrice s’est livrée comme rarement dans un documentaire diffusé sur TMC mercredi 3 novembre.

Elle est l’une des humoristes préférées des Français. Une étiquette que Valérie Lemercier a parfois du mal à assumer. "Être aimée n’est pas ce que je recherche, je préfère être comprise", assure-t-elle dans Singulière, un documentaire qui lui est consacré et que TMC a diffusé ce mercredi 3 novembre.

Alors pour inviter le public à la saisir davantage, elle a fait le choix de dévoiler ses failles les plus intimes. "La fille parisienne et heureuse, c’est peut-être ce que j’ai voulu montrer mais pas forcément ce que je suis", insiste-t-elle.

 Je suis allée à l’hôpital Sainte-Anne toute seule, avec ma valise, pour qu’on me prenne. Je tombais et on m’a prise
- Valérie Lemercier
[...]  "Je suis une personne que la psychanalyse, que la psychiatrie a sauvée. Enfin, on m’a prise au sérieux dans ma détresse. Ça n’allait pas parce que je ne m’exprimais pas. J’allais partir dans une vie qui n’était pas celle que je voulais. L’air de rien, ça m’a sauvé la vie."
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