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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 octobre 2021

Temporiser n’est pas neutre

DOMINIQUE HARTMANN   EUDI 21 OCTOBRE 2021

Temporiser n'est pas neutre
Pride de Zurich 2019. KEYSTONE/IMAGE D'ILLUSTRATION

TRANSIDENTITÉ 


Que penser de l’augmentation des demandes de transition de genre parmi les jeunes et en particulier parmi les jeunes filles? Ne faudrait-il pas temporiser et repousser à la majorité cette possibilité? L’accompagnement psychothérapeutique serait-il plus adapté pour y répondre? Ces questions, une jeune et modeste association de parents les pose désormais sur la place publique, à Genève. Elles ont toutes leur légitimité, en particulier face à l’inquiétude qu’ont pu susciter les demandes de leurs ados.

L’association a pourtant suscité le courroux de sept structures accompagnant des jeunes trans, qui jugent ses réponses inadéquates et de nature à dissuader les professionnel·les de la santé d’accompagner celles et ceux qui en ont besoin. Deux médecins dénoncés sont en effet sous le coup d’une enquête de la Commission de surveillance des professions de la santé et du droit des patients – qui ne s’est pas encore prononcée. Les associations invitent aussi à ne pas déformer le résultat des recherches scientifiques, à respecter les standards de soins élaborés depuis quarante ans par l’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, et à respecter le droit à l’autodétermination des jeunes. En Suisse, celle-ci est liée à la capacité de discernement, non à l’âge.

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S.O.S. en santé mentale

ALEXANDRE SIROIS   Publié le 21 octobre 2021

QUEBEC

C’était il y a un an presque jour pour jour : après l’attaque au sabre le soir de l’Halloween dans le Vieux-Québec. Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, annonçait l’injection de 100 millions de dollars pour la santé mentale.

L’idée était de faciliter l’accès aux services dans ce secteur, qui prenait déjà trop souvent l’allure d’une course à obstacles avant même la pandémie. Et qui, on le sait, est devenu encore plus difficile depuis. 

Et alors ? 

Hum… 

Le Devoir révélait récemment qu’il y a encore quelque 19 000 personnes en attente de services en psychothérapie au Québec à l’heure actuelle. 

Or, en décembre dernier, le nombre de personnes sur cette liste était d’environ… 19 000 ! 

Tout ça pour ça ?

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Les accompagnants d'élèves en situation de handicap en grève : "C'est un superbe métier mais on est mal considérés"

Agathe Mahuet   Publié 

Ils réclament des hausses de salaire et un vrai statut de fonctionnaire.

Les AESH avait déjà manifesté en avril 2021 pour une meilleure reconnaissance de leur métier, comme ici à Avignon (Vaucluse). (ISABELLE GAUDIN / FRANCE-BLEU VAUCLUSE)

Les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), chargés d'assister en classe les enfants handicapés, sont en grève ce mardi 19 octobre, à l'appel de l'intersyndicale. Ils dénoncent la précarité de leurs conditions de travail et réclament des hausses de salaire et un vrai statut de fonctionnaire.

Dans l'école élémentaire Victor Hugo de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Chaker Brahmi s'asseoit une quinzaine d'heures par semaine, auprès d'un petit garçon autiste, en classe de CM2. Ce garçon s'exprime de mieux en mieux, ce qui fait la fierté de son AESH.

"Six ans de suivi, et il parle maintenant. L'autre jour, il a parlé, j'en avais les larmes aux yeux".

Chaker Brahmi, AESH d'un garçon de CM2 

à franceinfo

En tant qu'AESH, son rôle est de le rassurer et de reformuler pour lui les consignes de l'enseignant. Et petit à petit, il lui laisse trouver ses propres marques. "Par moments, il me dit 'tu sors de la classe', poursuit Chaker. Alors je sors de la classe, je reste dans le couloir. C'est un plaisir car il envie de travailler seul ! Pour moi, c'est un exploit".

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Éric Zemmour pense que l'hôpital est "assiégé" par les étrangers, ces médecins répondent

18/10/2021 

Par Pierre Tremblay  

"Ou bien c'est le siège le plus light de l'histoire des sièges", s'amuse notamment un médecin habitué des urgences pédiatriques sur Facebook.


ERIC GAILLARD VIA REUTERS
Le polémiste Éric Zemmour lors d'un rassemblement aux côté de Robert Ménard à Béziers, le 16 octobre.. REUTERS/Eric Gaillard

POLITIQUE - Pour lui, les maux de l’hôpital public tiennent aux étrangers et à trois lettres: AME. Lors d’un rassemblement à Béziers, samedi 16 octobre, le polémiste Éric Zemmour a appelé à la suppression de l’aide médicale de l’État (AME), un dispositif qui offre aux étrangers en situation irrégulière un accès aux soins et qui constitue depuis longtemps l’une des cibles politiques favorites de l’extrême droite.

“L’hôpital est assiégé par une population venue du monde entier. Nous devons supprimer l’AME”, a tweeté le presque candidat à la présidentielle, en marge de ce rassemblement en compagnie du maire biterrois Robert Ménard.

Si la proposition n’est pas une surprise venant d’un représentant de ce camp, par ailleurs condamné deux fois pour provocation à la haine, l’idée d’un hôpital public “assiégé” en raison de ce dispositif d’aide a provoqué les rectifications et suscité quelques moqueries de soignants travaillant sur le terrain.

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De l'extraordinaire diversité de la vie

 par   Brigitte Perucca   18.10.2021

On les compte par millions... sur terre, dans les océans ou les sols, visibles ou invisibles, la diversité des espèces est en constante évolution comme l'explique le biologiste Éric Karsenti, médaille d'or du CNRS en 2015, à l'occasion du lancement de l'Année de la biologie.

Comment décrit-on aujourd’hui la diversité du vivant ? Cette notion est-elle en train d’évoluer ?

Éric Karsenti1Les définitions sont importantes, car je crois que beaucoup d’entre nous ignorent ce que « diversité » veut dire. La première des diversités, c’est celle qui distingue les organismes entre eux : les virus, les bactéries, les protistes, les vertébrés, les invertébrés, les plantes, etc. Ces catégories regroupent chacune des espèces. Chaque espèce, même s’il est curieux d’utiliser le terme d’espèce pour un virus, peut – comme nous l’avons vu avec le Covid 19 – produire des variants.

Prenons le cas de la diversité humaine. L’histoire humaine est une histoire de migrants. Elle est le fruit d’un mélange. Sapiens est apparu en Afrique à la suite de migrations successives de ses prédécesseurs. Il doit son existence à des échanges génomiques entre groupes qui se sont diversifiés en circulant d’un site à l’autre sur de longues périodes de temps, entre 300 000 et 70 000 av. J.-C. Hors d’Afrique, des mélanges se sont également opérés et nous avons hérité de 2 % de l’ADN de Néandertal. Ces échanges et ces mélanges ne doivent pas nous faire perdre de vue que nous parlons de différences presque marginales : notre génome est identique à 98,8 % à celui des chimpanzés.

Représentation 3D de 29 populations humaines, modernes et éteintes, étudiées pour modéliser le crâne du dernier ancêtre commun possible aux membres de notre espèce "Homo sapiens". 

Vous évoquez les espèces. Combien en a-t-on identifié à ce jour ? 


E. K. Le nombre d’espèces connues s’établit à environ 7,2 millions, parmi lesquelles on recense 6,7 millions d’invertébrés, 80 500 vertébrés et 390 800 plantes. À cela, nous devons ajouter les micro-organismes qui forment la vie invisible de notre planète : il existe plus de 6 millions d’espèces de bactéries, qui s’apparentent plutôt à des catégories génomiques. Dans les océans, nous avons également identifié 150 000 genres de protistes, ce qui veut dire que les mers abritent probablement plus d’un million d’espèces de protistes. En effet, un genre (genus) regroupe plusieurs espèces assez proches. Enfin, toujours dans les océans, environ 500 000 virus ont été répertoriés.



Personnes âgées Amour à l’Ehpad : mourir d’aînés

par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux  publié le 17 octobre 2021

Le suicide d’une octogénaire, qui refusait d’être séparée de l’homme dont elle était tombée amoureuse en Ehpad, soulève l’épineuse question de l’intimité dans les structures pour personnes âgées.

«J’aime comme je n’ai jamais aimé. En nous séparant, je ne sais pas si vous réalisez votre acte.» Dans la petite chambre d’une résidence pour seniors, à La Rochelle, Anne, 83 ans, s’est donné la mort en juillet. Près de son corps, plusieurs dizaines de lettres manuscrites, noircies d’une fine écriture, ont été retrouvées. L’octogénaire avait pris l’habitude de coucher ses pensées sur le papier. Pour se souvenir. Elle y a finalement expliqué son dernier geste, dicté par le «désespoir».

Rémunération des médecins : un répit pour les intérimaires «mercenaires» ?

par Nathalie Raulin  publié le 15 octobre 2021

Alerté d’un risque généralisé de fermeture d’unités hospitalières, le ministre de la Santé, Olivier Véran, envisage de repousser de quelques semaines la régulation stricte des rémunérations des médecins intérimaires à l’hôpital public, censée entrer en vigueur le 27 octobre.

Le gouvernement va-t-il accorder un sursis aux «médecins mercenaires» de l’hôpital public ? Depuis quelques jours, les échanges du cabinet du ministre de la Santé, Olivier Véran, avec les syndicats et les directions hospitalières s’intensifient. A tel point que ces derniers s’attendent à un «bougé imminent» du ministre, ce que confirme son cabinet : une décision devrait être annoncée en milieu de semaine. Au centre des discussions, un possible report de l’entrée en vigueur d’une disposition de la loi Rist aux allures de révolution pour l’hôpital. Laquelle prévoit qu’à compter du 27 octobre, tout établissement public de santé qui acceptera de verser aux médecins intérimaires des rémunérations supérieures au plafond légal ne sera plus remboursé par le comptable public. De quoi mettre un coup d’arrêt aux dérives ruineuses pour les hôpitaux et la Sécu. Il y a six mois, les praticiens hospitaliers avaient applaudi cette disposition des deux mains.

Croire en qui et à quoi ?

15/10/2021 

Croire aux vaccins, aux gouvernants, aux médias, aux scientifiques... la crise du Covid-19 a fragilisé le verbe croire. Chacun semble être devenu à ses yeux si savant qu’il peut décider de croire selon ses seuls référents, ses seules croyances. Débat entre Jean-François Delfraissy et Etienne Klein.

Croire en qui et à quoi ?
Croire en qui et à quoi ? Crédits :  Flashpop - Getty

Il est des verbes que la crise pandémique a particulièrement fragilisés au sein de l’opinion publique. Croire est l’un des plus éprouvés. Croire en : la médecine, l’innovation, les laboratoires pharmaceutiques, les vaccins. Croire en : la parole des gouvernants, celle des opposants politiques, celle des experts (avérés ou usurpateurs), celle des médias. Croire en : la plume des journalistes ou l’ivresse complotiste et irrationnelle propagée via les réseaux sociaux. Croire en : les certitudes des scientifiques ou les promesses de hiérarques religieux. Finalement, croire en qui et à quoi ? Chacun semble être devenu à ses yeux si savant qu’il peut décider de croire selon ses seuls référents, ses seules… croyances. Toutefois, à l’aune d’une éthique des promesses et des débats (publics, politiques, médiatiques, au sein de l’entreprise) anémique, cette éruption n’est-elle pas compréhensible ? La crise du Covid-19 est venue embraser une crise de croyance qui cristallise une autre crise, celle-ci plus ancienne et protéiforme, de confiance et de légitimité. Mais peut-être cette crise de croyance scientifique, politique, institutionnelle, réverbère-t-elle une autre crise de croyance, autrement plus critique : en l’avenir ? 

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Chili : les enfants volés «en un coup de fil» à la recherche de leurs origines

par Justine Fontaine, correspondante au Chili   publié le 18 octobre 2021 

Entre les années 60 et 90, principalement sous Pinochet, jusqu’à 20 000 enfants chiliens ont été arrachés de force à leur mère pour être adoptés à l’étranger. Des familles déchirées racontent leur combat pour retrouver leurs proches et obtenir des réponses.

«Ma fille est née le 25 novembre 1975 à l’hôpital. On me l’a donnée pour que je l’allaite. Je me souviens de son visage, de ses yeux»,raconte Elena Vargas, 60 ans, au milieu de sa cuisine, dans un quartier pauvre de la banlieue ouest de Santiago. Elle se remémore l’ambiance pesante dans cet hôpital public de la capitale, au début de la dictature du général Pinochet (1973-1990).

Ligne d’écoute : les victimes d’inceste se font entendre

par Virginie Ballet et photos Denis Allard  publié le 18 octobre 2021 

Lancée le 21 septembre, la plateforme téléphonique a reçu plusieurs centaines de témoignages. A Paris, des professionnelles se relaient pour recueillir les signalements, guider les appelants et prêter une oreille attentive.

Il règne dans la petite pièce un calme inattendu. Les appels ont beau être incessants, aucune sonnerie ne retentit. Tout juste perçoit-on de discrètes vibrations, recouvertes par deux voix douces et enveloppantes d’écoutantes, placées comme dans une bulle et que rien ne semble déconcentrer. Trois semaines après le lancement de la plateforme d’écoute de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) (1), les coups de fil affluent. Ils peuvent durer dix minutes ou près d’une heure, selon les besoins. Sur les murs presque nus sont punaisées les affiches de la campagne d’appels à témoignages, qui martèlent ce chiffre glaçant : «Chaque année en France, 160 000 enfants subissent des violences sexuelles.» Plusieurs centaines de personnes se sont déjà manifestées auprès de la plateforme, sans qu’il soit possible de les dénombrer avec précision : «Pour l’instant, l’outil technique ne le permet pas. Les trois premiers jours, on était vraiment sous l’eau. Maintenant, un peu moins : on arrive à absorber le flux d’appels, mais ça n’arrête pas…» explique Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), qui gère la ligne. Installée dans une tour du XIIIe arrondissement de Paris, son association gère depuis plus de trente-cinq ans une permanence téléphonique destinée aux victimes de violences sexuelles.

Droit à l'oubli Marie Dosé : «Vouloir que la justice poursuive éternellement les criminels est le signe d’une société en souffrance»

par Sonya Faure et Anastasia Vécrin  publié le 18 octobre 2021

L’avocate plaide pour la prescription et le droit à l’oubli. Il ne s’agit pas de nier la réalité du crime mais de prendre acte qu’à un moment donné, la justice ne peut plus le poursuivre sans risquer de tomber dans l’émotion et l’arbitraire. 

Parce que les plaies n’ont pas été refermées, les crimes du passé hantent encore l’actualité. On découvre, avec le rapport Sauvé, que 330 000 enfants ont été victimes de violences sexuelles commises par des prêtres, des religieux ou des laïques, en France, depuis 1950. On sait aussi, depuis #MeToo, l’ampleur des agressions sexuelles commises, au sein des familles ou sur les lieux de travail. Pourtant dans l’affaire Olivier Duhamel, révélée par le livre de Camille Kouchner, la Familia grande, comme dans le cas des accusations lancées par plusieurs femmes contre l’ex-animateur de TF1 Patrick Poivre d’Arvor, les poursuites ont été classées sans suite pour cause de prescription. Face au douloureux sentiment d’injustice des victimes, face à l’incompréhension d’une large partie de l’opinion publique, des lois récentes ont progressivement allongé les délais de prescription (en 2008, en 2018 ou encore en 2021). Pas encore suffisant aux yeux de certaines associations de victimes, qui réclament l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs, qui ne concerne aujourd’hui que les crimes contre l’humanité. Mais cela est-il vraiment souhaitable ? Comment trouver le juste équilibre entre la nécessaire réparation d’une infraction et le temps de l’oubli ?

lundi 18 octobre 2021

Education sexuelle : les codes ont changé

Par     Publié le 17 octobre 2021

En dire trop, pas assez, pas au bon moment… beaucoup de parents redoutent de parler de sexualité avec leurs enfants. La chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette leur donne des idées d’ouvrages actualisés, de vidéos instructives et drôles, et leur explique comment donner les bonnes clés.


LE SEXE SELON MAÏA

Parler de sexualité aux enfants : cette conversation, beaucoup de parents et d’adultes la redoutent. Certains ont peur de mal faire (d’en dire trop, ou pas assez, ou pas au bon moment). D’autres y projettent leurs mauvais souvenirs (des confessions forcées, des explications à côté de la plaque, des métaphores douteuses). D’autres encore se disent que l’éducation à la sexualité n’a rien à faire dans la relation parent-enfant (ça se discute), que quelqu’un d’autre se chargera de ce fardeau (ça se discute aussi), qu’il ne faut pas égratigner l’innocence des bouts de chou (innocence ou ignorance ? ça se discute également)…

Pourtant, le code a changé. Les enfants sont différents : Internet leur donne accès à toute l’information du monde, et non, désolée, vous ne pourrez pas contrôler leur consommation. Les adultes sont différents : moins attachés aux hiérarchies familiales strictes que par le passé, ils peuvent apporter leur touche d’empathie et d’humour (même le malaise peut être marrant, non ?). Enfin, l’éducation sexuelle est différente : le miel et les abeilles ont laissé place à un programme scolaire solide − peu ou pas suivi certes, mais disponible en ligne pour les parents les plus curieux.

Des neuroscientifiques lyonnais auscultent la méditation

Par   Publié le 11 octobre 2021 

Une équipe de l’Inserm conduit une expérience ambitieuse d’analyse du fonctionnement cérébral de méditants expérimentés, afin de tenter de cerner ce processus mental.

Un des membres de l’équipe de recherche teste son dispositif d’évaluation de la perception tactile en posture de méditation.

Une équipe lyonnaise de scientifiques de l’Inserm mène une expérience consacrée aux effets de la méditation sur le cerveau, à partir d’un protocole aux proportions inédites. Nommée Longimed, simplification d’« évolution longitudinale de la perception et de la cognition lors d’une retraite de méditation », cette étude neuroscientifique vise à identifier les changements comportementaux et cérébraux intervenant lors de la pratique intensive de la méditation, plus précisément dans une phase maximale d’expérience méditative.

La première start-up islamique dans le domaine de la santé mentale

Agence Internationale de Presse Coranique

Téhéran(IQNA)-Le domaine de la santé est un des secteurs qui concerne les start-ups compte tenu des besoins des personnes et du dynamisme économique du secteur de la santé.

Les services de l'application Shezlong sont fournis dans le contexte de la psychothérapie en ligne, et peuvent être utilisés par toute personne du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, par le biais de vidéoconférences et de discussions en ligne.

Bien que certaines personnes pensent que le domaine de la santé est un domaine trop spécialisé pour les startups, des startups ont essayé d'aider les patients et les médecins du secteur de la santé à entrer sur le marché de la santé, dans le cadre de leurs services.

Arogga est une startup qui travaille dans le domaine de la médecine et de la santé. Fondée en 2011 par une entrepreneuse anglo-bangladaise nommée Rosina Mazumder, cette startup donne des conseils sur les médicaments, l’achat de médicaments, la recherche d’une pharmacie et les médicaments rares. Arogga peut aussi porter au laboratoire, les échantillons nécessaires depuis le domicile des patients. L’achat des médicaments et la livraison aux clients ne sont qu'un des services des startups actives dans le domaine de la santé.

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LA VOIE ROYALE VERS LE BONHEUR : CONSEILS ET LIVRES POUR Y ACCÉDER


Paresser, rêvasser, alléger ses pensées... Les chemins qui mènent à la félicité sont pavés de douces intentions. Et les ouvrages pour y arriver fourmillent. Nous les avons testés.

LES 12 ÉTAPES SUR LA VOIE DU BONHEUR

1. ÉCOUTER 

Encore des conseils de coach en méditation ? Non ! Avec « Écoute » (éd. Le Courrier du livre), le journaliste et réalisateur Stéphane Haskell, dont le yoga a sauvé la vie il y a quelques années. Cloué dans un fauteuil par une maladie due au stress, il a retrouvé l’usage de ses jambes après une quête initiatique à travers le monde. Il explique comment le son peut nous faire du bien. Pas besoin de se contorsionner en faisant des « om » dans une salle chauffée à 42 °C. Écouter, écouter vraiment les vibrations sonores, bruits et musiques qui nous entourent aide à se recentrer, voire à guérir de ses angoisses. C’est scientifiquement prouvé, assure-t-il. Convaincant. (Et pas fatigant !) 

2. RELATIVISER 

« Je m’en tape et j’assume »... Le programme très « cash » de la journaliste Alexandra Reinwarth (éd. Marabout) a été vendu à plus 500.000 exemplaires en Allemagne et on comprend pourquoi. Halte aux injonctions contradictoires dont on nous bombarde, halte aux conseils qui ne servent qu’à nous culpabiliser, halte à la pollution mentale ! Et pour se libérer de ces amis, enfants, collègues, amoureux qui grignotent notre énergie, la meilleure façon, c’est de pratiquer le tri : déterminer ce qui nous plombe, ne plus se soucier de l’avis des autres et assumer ses décisions. Voilà le triptyque gagnant d’une méthode joyeusement badass. Après avoir lu ce livre, vous ne regarderez plus votre copine éternellement geignarde ni votre belle-mère de la même façon. Et ce sera tant mieux.

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