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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 29 mars 2021

Qui fera le bonheur des « exclus » du sexe ?

Publié le 27 mars 2021

CHRONIQUE

80 % des hommes ne susciteraient pas ou peu l’intérêt des femmes… Ce constat terrible questionne la société tout entière, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

LE SEXE SELON MAÏA

Selon la biologiste allemande Meike Stoverock, 80 % des femmes sont sexuellement attirées par 20 % des hommes. Vous étiez en train de passer un dimanche empli de joie et de sérénité ? Toutes mes condoléances. Car depuis la parution de son essai Female Choice aux éditions Tropen (février 2021, 352 pages, en allemand seulement), la chercheuse fait feu de tout bois : elle défend sa thèse dans les pages de la presse d’outre-Rhin (Die ZeitDer TagesspiegelDer Standard, la radio Deutschlandfunk Kultur), répond aux questions des lecteurs sur son site, et commence à faire parler d’elle en anglais (For Better Science).

Semaine nationale de la schizophrénie à Cahors : une maladie qui se traite mais ne se guérit pas



Toute l’équipe du Daris prête à accueillir et à informer sur la schizophrénie afin de réhabiliter patients, familles et proches.

Toute l’équipe du Daris prête à accueillir et à informer sur la schizophrénie afin de réhabiliter patients, familles et proches.

Chaque année depuis 18 ans a lieu la Semaine nationale de la schizophrénie. Le but de cette action est de faire mieux connaître cette maladie et les différentes prises en charge qui existent. En 2021 elle a eu lieu du 13 au 20 mars.
 

Pour la première fois, l’Institut Camille Miret participait en faisant une journée portes ouvertes du centre hospitalier Jean-Pierre Falret à Cahors. La schizophrénie est une maladie taboue, mal connue du public, son nom même est galvaudé et prend un sens péjoratif. C’est une maladie mentale chronique qui se traite mais ne se guérit pas, une maladie au long cours qui peut être stabilisée. Elle se manifeste souvent au début de l’âge adulte.

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L’association Javann devient SCHIzo’Jeun’S, pour les enfants schizophrènes : interview

 Jennifer Bunnens, mère de famille, fait partie d’une association dans le but mieux vivre avec un enfant atteint de schizophrénie précoce, l’association SCHIzo’Jeun’S (auparavant, association Javann).

Quelques questions à Jennifer Bunnens

  • Pourquoi changer le nom de l’association ?

Notre association Javann ayant évoluée, nous accueillons maintenant un dizaine d’enfants et de familles sans parler de ceux que nous aidons par l’intermédiaire de facebook et du téléphone. En Juillet, nous intégrerons certainement un collectif national. Pour ces raisons, nous changeons son nom (représentant 2 enfants) pour lui en donner un qui représenteras l’ensemble des enfants.

  • Qu’est ce que l’association SCHIzo’Jeun’S, quel est le but de l’association ?

Cette maladie est très mal connu chez les enfants pourtant elle existe. Nous nous battons pour nos enfants car comme chez les adultes, la vie sociale est tellement difficile. Il parait si important que la famille ai un mot sur le mal être de leur enfant. La famille se trouve si souvent isolée et elle est tellement culpabilisé par les psy. Notre association est là pour que l’enfant retrouve une enfance et la famille la confiance. Nous avons aussi besoin d’être connue pour que d’autres parents en France fassent la même chose que nous, se réunir, se soutenir et aussi réapprendre à rire. Malheureusement nous sommes la seul association pour les enfants schizophrènes en France.

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Ensemble, on aboie en silence

Gringe

Résumé :
« Il y avait cet énorme chêne près des toilettes des garçons, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t’auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t’arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands, qui maîtrisait en théorie les rudiments du karaté et qui veillait sur toi. En théorie. Dans la pratique, ta garde rapprochée laissait parfois à désirer » 
Deux frères L'un, candide, l'autre, rageur. Leurs parents ont mis au monde la parfaite antithèse. 

Quand Thibault fonce, Guillaume calcule. 

Si Thibault tombe, Guillaume dissimule.

Prise de risque contre principe de précaution. L’amour du risque face à l’art de ne jamais perdre .

En 2001 Thibault est diagnostiqué schizophrène 


Gringe vous présente son ouvrage "Ensemble, on aboie en silence". Parution le 09 septembre aux éditions HarperCollins.


Schizophrénie: "J'entendais des voix dans ma tête, je pensais que c'était Dieu et les anges qui me parlaient"

Garance Fitch Boribon   24 mars 2021 

BELGIQUE

© Tous droits réservés

On a souvent tendance à dire aux personnes qui souffrent d’une maladie mentale " secoue-toi, c’est dans ta tête ! ". Or, les maladies mentales, moins visibles sans doute, ont un impact énorme sur la vie de ceux et celles qui en souffrent et sur leur entourage. Pour ce podcast, Marie Vancutsem est allée à Renouée, l’hôpital de jour de la Clinique de la Forêt de Soignes, à la rencontre de personnes touchées par une maladie mentale, et de leur psychologue ou psychiatre. Dans ce quatrième épisode de "C’est dans la tête", focus sur la schizophrénie, une pathologie méconnue, qui charrie beaucoup de clichés.

Pour cet épisode, c'est Thierry qui a accepté de témoigner sa maladie. A 48 ans, il souffre de schizophrénie depuis presque vingt ans. Sa schizophrénie a été détectée tard, vers ses 30 ans : "J’ai travaillé, j’étais marié, j’ai vécu avec quelqu’un pendant 10 ans, vers mes 30 ans j’ai eu des problèmes d’argent et là… les voix sont apparues."

Après un long parcours médical, entre traitements, hospitalisations et rechutes, il fréquente maintenant la Renouée, l’hôpital psychiatrique de jour de la Clinique de la forêt de Soignes.

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Gard rhodanien : ils racontent en BD leur maladie psychique

Publié le 

L’équipe a enfin pu livrer dans de nombreuses structures le fruit de son travail qui était abouti depuis un an.

L’équipe a enfin pu livrer dans de nombreuses structures le fruit de son travail qui était abouti depuis un an.

Le Gem Cèzâme et l’UPSR Coulorgues ont conçu un livret pédagogique tout public.

Il était prêt depuis presque un an ! Le livret pédagogique Maladies psychiques et handicap créé par les adhérents du Gem Cèzâme et des patients de l’UPSR (*) Coulorgues sur trois maladies psychiques a été édité par l’Agglo du Gard rhodanien à 2 000 exemplaires. Il vient d’être déposé dans un certain nombre de points-relais.

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samedi 27 mars 2021

Covid-19 : « Darwin nous l’assure : le mutant qui s’adapte le mieux sera obligatoirement le vainqueur »

TRIBUNE

La théorie de la sélection naturelle ne permet pas de faire de prévision, rappelle l’exobiologiste Louis d’Hendecourt, mais elle enseigne qu’il n’existe qu’une seule réponse à la pandémie : empêcher au maximum le virus de circuler. Autrement dit, confiner strictement et vacciner simultanément.

Dans un centre de vaccination à Strasbourg, le 18 mars 2021.

Tribune. L’expérience que nous subissons depuis un an en matière de Covid-19 est une illustration parfaite et implacable, une quasi-leçon de choses, de ce qui est connu de la théorie de Darwin dont on oublie trop souvent les bases et leurs implications universelles.

Si l’évolution d’une espèce animale comme la nôtre peut paraître lente et Darwin, à tort, « hors sujet » à beaucoup, un virus se réplique à très grande vitesse et met en valeur le phénomène de la sélection naturelle darwinienne à l’échelle de quelques semaines seulement.

Pop & cannabis






31 min

Disponible du 25/03/2021 au 23/06/2021

Substance illicite la plus consommée au monde, le cannabis devient de plus en plus "mainstream" à mesure que sa légalisation progresse. Omniprésente depuis des décennies dans la pop culture, son apologie ne fait plus scandale.


Maladies, tweets et bulles financières : comment fonctionne la viralité. Avec Adam Kucharski.

LE 25/03/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Peut-on prévoir l'évolution d'une épidémie de coronavirus, la viralité d'une fake news ou une contagion de la violence avec des outils comme le désormais fameux taux de reproduction ? 

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. Crédits :  d3sign - Getty

Adam Kucharski s’était fait connaître online en décembre 2020, avec un  thread sur Twitter débutant par une question directe mais épineuse pour qui n’a pas la bosse des maths : « Pourquoi un variant du Sras-Cov-2  50 % plus transmissible poserait un bien plus grand problème qu'un variant à 50 % plus mortel. » Une illustration du rôle des mathématiques et des modèles pour comprendre la mécanique de la viralité.  

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Vaccin Covid : éviter l’effet cigogne !

Publié le 26/03/2021


Par le Pr Dominique Baudon (Professeur du Val-De-Grâce)

Connaissez-vous l’origine de la légende selon laquelle les cigognes apportent les bébés. Selon cette légende alsacienne, les taux de natalité dans les villages où les cigognes faisaient leurs nids étaient plus élevés que dans les villages où les cigognes ne nichaient pas.

Nous avons là un « sophisme », raisonnement qui partant d’une observation réelle (les cigognes nichent dans certains villages) aboutit à une conclusion fausse. L'effet cigogne consiste à confondre liaison et causalité. Pour résumer, ce n'est pas parce deux évènements se succèdent qu’il y a forcément une relation de cause à effet entre les deux.

Nous avons eu un exemple récent d’un effet cigogne avec l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans la Covid-19. Une observation juste, la présence de cas de thromboses constatées dans les suites de la vaccination, a abouti à une conclusion non démontrée, « cela est dû au vaccin » ; il y avait la liaison, mais pas la causalité. A partir d’une observation vraie, on fait une mauvaise interprétation. La conséquence a été une suspension de la vaccination pendant trois jours, du 15 au 18 mars dans plusieurs pays de l’Union Européenne, puis la limitation de la vaccination aux sujets de plus de 55 ans (seulement en France). 


Témoignages Covid long : «C’est à devenir fou»


 


par Nathalie Raulin  publié le 24 mars 2021

Matthieu, Marjorie et Bénédicte ont tous trois eu le Covid-19. Des mois plus tard, ils peinent à récupérer le contrôle de leur corps, de leur souffle et de leur vie, démunis face à une communauté médicale souvent impuissante.

Ils sont directeur d’un magasin d’articles de pêche, chargée d’insertion professionnelle à la fac ou formatrice en sophrologie et ont un point commun : le Covid-19 ne les a pas lâchés. Six mois ou un an après avoir contracté la maladie, Matthieu, Marjorie et Bénédicte peinent à récupérer le contrôle de leur corps, de leur souffle et de leur vie, démunis face à une communauté médicale souvent impuissante.

Témoignages «Quand l’hôpital va-t-il craquer ? Il a déjà craqué»

par Olivier Monod  publié le 26 mars 2021

Après un an de lutte contre le Covid-19, trois professionnels de santé aux prises avec des établissements en crise ont fait part de leur mal-être à «Libération». Ils se disent épuisés et déçus par la gestion de la pandémie.

Il y a la lassitude, la colère, mais aussi la perspective de voir le secteur de la santé déserté par des personnels à bout. En pleine troisième vague, tour d’horizon des questionnements amers de trois professionnels désabusés : Marie (1), 37 ans, qui travaille dans un hôpital parisien, Jérémy, 41 ans, du centre hospitalier d’Arles, et Romain, 44 ans, au service de médecine intensive-réanimation de l’hôpital Bichat.

Olivier Falorni : «Le droit à mourir, c’est la conquête de l’ultime liberté»

par Laure Equy et photo Théophile Trossat   publié le 26 mars 2021 

Marqué par la fin de vie de sa mère et militant de toujours du droit à mourir, le député auteur d’une proposition de loi sur l’euthanasie est convaincu que les Français y sont prêts.

Et si le moment était venu ? Olivier Falorni veut croire qu’une «majorité de conscience» peut se dessiner à l’Assemblée nationale pour adopter sa proposition de loi «pour une fin de vie libre et choisie». Le débat doit avoir lieu le 8 avril dans l’hémicycle et divise les députés LREM, nombreux à annoncer qu’ils voteront le texte malgré la réticence du gouvernement à avancer maintenant sur le sujet (lien Victor). Son auteur, élu du groupe Libertés et territoires, scrute de près leurs prises de position et se fait raconter par le menu leurs échanges à huis clos. Les yeux clairs, que plisse toujours son imperturbable sourire caché sous le masque, il s’efforce de ne pas s’emballer. Lui qui a «quitté il y a longtemps le camp des naïfs» a l’endurance tranquille des combattants de longue haleine.

vendredi 26 mars 2021

Bonne nuit les petits Dormir d’une traite : histoire d’une fausse idée

 




par Sonya Faure  publié le 26 mars 2021

Selon l’historien Roger Ekirch, les nuits de nos ancêtres étaient divisées en deux phases, avant que la révolution industrielle et la lumière artificielle n’imposent un nouveau modèle de sommeil : la nuit d’une traite que nous connaissons aujourd’hui. Ses travaux pionniers sont traduits ces jours-ci en français. Insomniaques, réjouissez-vous : se réveiller au beau milieu de la nuit est plus normal qu’il n’y paraît.

Certains livres donnent le vertige. Surtout quand ils viennent remettre en cause ce qui paraissait évident, au cœur même de notre routine. La Grande Transformation du sommeil, de l’historien américain Roger Ekirch est de ceux-là : en analysant comment nos nuits ont évolué au cours des siècles, il vient ébranler ce qui semblait si naturel qu’on n’y réfléchissait même pas (1). Quoi de plus normal que de dormir d’une traite, la nuit ? En accumulant les archives - tableaux et gravures, romans, procès-verbaux policiers et judiciaires, Ekirch a eu une intuition : longtemps, le sommeil des Européens a été scindé en deux temps. «Premier sommeil» et «second sommeil», d’une durée à peu près égale, étaient séparés par une période de veille. Aux alentours de minuit, pendant une heure ou un peu plus, «les membres de chaque foyer quittaient le lit pour uriner, fumer un peu de tabac ou encore rendre visite à leurs voisins, écrit l’historien dans son article «A la recherche du sommeil perdu», publié en anglais pour la première fois en 2001 et reproduit dans le livre sorti ces jours-ci en France. De nombreuses personnes restaient au lit et faisaient l’amour, priaient ou, plus important encore, méditaient au contenu des rêves de leur “premier sommeil”». Le poète George Wither (1588-1667) écrivait ainsi : «A minuit quand tu t’éveilles du sommeil…», et quelques années plus tard, John Locke (1632-1704) assurait : «Tous les hommes dorment par intervalles.» «L’immense majorité des témoignages qui nous sont parvenus, assure Ekirch, indique que se réveiller spontanément était habituel, qu’il ne s’agissait pas de la conséquence d’un sommeil perturbé ou agité. Les livres de médecine, du XVe au XVIIIe siècle, recommandaient bien souvent, afin de faciliter la digestion, de se coucher sur le côté droit au cours du “premier sommeil” et “après le premier sommeil” de se tourner sur le côté gauche.»

Que sait-on des effets secondaires rapportés pour les vaccins en France?





par Florian Gouthière  publié le 25 mars 2021 

Sur des millions d’injections déjà réalisées pour les différents vaccins autorisés en France, plusieurs milliers ont donné lieu à des signalements d’effets secondaires. Certains de ces événements sont suspectés d’avoir été causés par l’injection. D’autres auraient vraisemblablement pu advenir en l’absence de geste vaccinal. 

Avec les inquiétudes nourries autour d’une élévation du risque de thrombose chez les personnes vaccinées par AstraZeneca (une trentaine de cas sur cinq millions de vaccinés en Europe), vous êtes nombreux à nous avoir interrogé sur l’état général des connaissances sur les effets secondaires liés aux vaccins autorisés en France.

Interview Cannabis thérapeutique : «On vante la "start-up nation", mais là on est plutôt à l’époque des dinosaures»

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 26 janvier 2021

Pour le spécialiste du droit de la drogue Yann Bisiou, la France reste frileuse quant aux expérimentations sur les usages thérapeutiques.

Yann Bisiou est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université Paul-Valéry de Montpellier. Spécialiste du droit de la drogue pour l’association L630, il analyse le récent déclassement du cannabis des substances les plus dangereuses et évoque le rôle à jouer par la France dans l’accès au cannabis thérapeutique.

Les crèches ne seraient pas responsables d’un sur risque pour les enfants et le personnel


 



Mercredi, 24/03/2021 

Des équipes des services de pédiatrie de l’hôpital Jean-Verdier AP-HP, de l’unité de recherche clinique et du service de microbiologie de l’hôpital Avicenne AP-HP, des universités de Sorbonne Paris Nord et Sorbonne Université ainsi que de l’Inserm, ont analysé dans une étude multicentrique le rôle des très jeunes enfants dans la transmission du SARS-CoV-2 au sein de crèches restées ouvertes pour accueillir les enfants des travailleurs essentiels, principalement des soignants, pendant la période du 1er confinement.

Ces travaux montrent que le virus circulait peu en crèche dans les conditions particulières appliquées lors du premier confinement (confinement strict du reste de la population, possibilité de petits groupes d’enfants et de renforcement des mesures barrières), y compris dans un groupe d’enfants considéré comme plus à risque (nourrissons dépendant du personnel, parents à risque d’infection car soignants continuant à se déplacer). Le mode de garde en crèche, dans ces conditions, ne semble pas être responsable d’un sur risque pour les enfants et le personnel qui les a en charge.

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Les psychologues sont libérés des psychiatres

 LFM la radio

De  

Simone Honegger  

Publié

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e

 

SUISSE

Le Conseil fédéral a amélioré l'accès à la psychothérapie. Une demande de longue date des psys. On en parle avec Stephan Wenger, co-président de la Fédération Suisse des Psychologues. Rendez-vous ce vendredi 26 mars à 7h20.

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Psychothérapie Quatre séances remboursées

Publié le : 25/03/2021 

Quelques consultations de psychothérapie vont pouvoir être remboursées par les assureurs santé et les mutuelles, même si cette prise en charge n’est pas encore prévue dans les contrats. À condition de disposer d’une prescription médicale.

Bernard Lahire : je rêve, donc je suis...

LE 25/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

De quoi parlent nos rêves et que disent-ils de nous? Bernard Lahire, sociologue et professeur à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, publiait "L’interprétation sociologique des rêves (volume 2) : La part rêvée" à La Découverte en janvier 2021. Il est notre invité aujourd'hui.

Femme rêvant d'une chute
Femme rêvant d'une chute Crédits :  Lauren Bates - Getty

Face aux nombreuses critiques qui ont suivi le premier tome de cette entreprise, tant du côté de la psychanalyse que de la sociologie, Bernard Lahire s'emploie à prouver qu’il est possible d’interpréter scientifiquement des rêves. Il ne s'agit pas de « construire une population » ou une quelconque « représentativité » des cas étudiés ni d'expliquer les structures sociales par les rêves. L'enjeux est d'abord, à travers une sociologie des rêves, d'explorer les possibles d'une sociologie des soucis ; en outre, nos inquiétudes et nos préoccupations (emploi, scolarité, vie familiale...) hantent nos rêves, lesquels portent en eux la « problématique existentielle » de tout un chacun. 

Il s'agit de comprendre comment se fabrique un rêve et quelle signification il a. C'est une tâche difficile car la sociologie n'était pas du tout prête à ça. (Bernard Lahire)

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En thérapie

LE 25/03/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund

Sandrine, mère d’enfants en bas âge est en burn out parental. Elle décide de voir un psy. Les séances deviennent sa bulle d'oxygène, mais elle tombe amoureuse de son thérapeute. Anne, elle, noue une relation de confiance avec son psy. Mais un jour, tout s'écroule : son thérapeute disparaît. 

Illustration du film "Sex and the Single Girl", avec Natalie Wood, Tony Curtis, Lauren Bacall et Henry Fonda (1964).
Illustration du film "Sex and the Single Girl", avec Natalie Wood, Tony Curtis, Lauren Bacall et Henry Fonda (1964). Crédits :  LMPC - Getty

Il y a une dizaine d’années, à la naissance de son petit dernier, Sandrine devait composer avec un mari très occupé par son travail. Submergée par la fatigue et les tâches domestiques, elle a décidé d’arrêter de travailler. Elle s'est peu à peu isolée, et le vide l'a envahie. 

Je n’avais plus de projets personnels, je n’existais qu’à travers mes enfants. Je me sentais un peu inexistante, je cherchais du sens à ma vie.

Un matin, au réveil, Sandrine décide de se faire aider. Elle exhume les coordonnées d'un psychiatre notées sur un post-it jaune. Les consultations commencent, et Sandrine remarque que son thérapeute a toujours le même pull noir quand il la reçoit.

Peu à peu, les séances deviennent une bulle d’oxygène, une balise salvatrice pour la mère de famille.

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«Il faut considérer que le bébé est une personne pour qu’il le devienne»

par Virginie Bloch-Lainé  publié le 25 mars 2021

Le pédopsychiatre et psychanalyste Bernard Golse, qui publie «le Fœtus/bébé au regard de la psychanalyse» avec Sylvain Missonnier, insiste sur la distinction entre «sentiment d’être» et «sentiment d’exister» dans l’analyse de la vie prénatale et périnatale.

Que se passe-t-il dans la nuit utérine, dans «l’antique terre natale du petit d’homme», ce lieu «où chacun a séjourné une fois et d’abord», écrivait Freud ? La religion et la mythologie se sont emparées de l’énigme de l’origine et les progrès de la médecine périnatale permettent de l’approcher davantage. Mais nos fantasmes demeurent. Sylvain Missonnier, psychanalyste, et Bernard Golse, pédopsychiatre et psychanalyste, sont deux spécialistes reconnus de la petite enfance. Dans un livre ardu et passionnant, ils expliquent ce que sont le bébé et le fœtus «au regard de la psychanalyse». Ils se font les avocats d’un «archaïque revisité» qui inclue les traces de «l’Atlantide intime que chacun de nous porte en lui», c’est-à-dire de la vie prénatale et périnatale. Ils défendent l’idée selon laquelle la biographie du sujet débute le jour de l’accouchement. Nourri de citations littéraires et psychanalytiques, le texte rapporte aussi des études de cas. Les auteurs reçoivent de jeunes enfants, et des parents qui ont plus ou moins du mal à accueillir leur enfant. Entretien avec Bernard Golse.