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vendredi 16 octobre 2020

Pauvreté dans le monde : le compte n’y est pas

Aix - Marseille - Publications et documents ressources - Mathématiques  Cycle 4 à Lycée

14.10.2020, par Michel Lubrano et Aurore Basiuk
Estimer la pauvreté dans le monde n’est pas chose aisée. En effet, la définition même du seuil de pauvreté tout comme les méthodes de calcul diffèrent selon les pays ou les organismes internationaux. Deux économistes proposent donc une nouvelle méthode d’évaluation, présentée dans cet article du blog Dialogues économiques.

Cet article est issu de la revue Dialogues économiques éditée par AMSE.

Combien y a-t-il de personnes pauvres dans le monde ? Si la question semble modeste, sa réponse est riche en difficultés. Il est ardu de savoir qui vit en situation de pauvreté et les moyens utilisés pour dénombrer ces personnes peuvent donner des valeurs très différentes. C’est ce que montrent les économistes Zhou Xun et Michel Lubrano dans un article proposant une nouvelle méthode pour évaluer la pauvreté dans les pays en développement1.

Entre 1,698 et 1,846 milliard de personnes vivaient dans la pauvreté dans le monde en 2001. Ces chiffres précis à la virgule près sont issus des estimations de Zhou Xun et Michel Lubrano. Et les quelque 200 millions de différence entre ces deux nombres ont leur importance : plus que des chiffres, il s’agit de 200 millions de personnes. Mais qui sont les personnes derrière ces nombres ?

Zhou Xun et Michel Lubrano recensent trois définitions de la pauvreté. D’une part, la pauvreté absolue qui se réfère au manque des moyens essentiels à la survie. Elle est définie par le revenu minimum pour pouvoir se procurer un « panier de biens » qui correspondrait à 2100 calories par jour et par personne (ce qui doit permettre à un adulte de survivre), au logement et autres nécessités vitales. Elle est surtout utilisée par les pays dits en développement où la subsistance même de la population n’est pas assurée (famine, malnutrition….). 

Par opposition à la pauvreté absolue, ils mettent en avant la notion de pauvreté relative qui prend en compte l’inclusion sociale, faisant référence à un article d’Atkinson-Bourguignon (2001). Depuis la Grèce antique où la pauvreté était associée à l’exclusion de la vie de la cité, jusqu’au lien actuel entre non-emploi et pauvreté, le « pauvre » est défini comme un individu en marge de la société. 

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BBoy Haiper, le breakdancer qui va vous bluffer

Fichier:LogoAleteia.png — Wikipédia

Agnès Pinard Legry - Publié le 16/10/20

WEB2-BREAKDANCE-CAPTURE-INSTAGRAM

Danseur de breakdance, BBoy Haiper a époustouflé le jury de l’émission "la France a un incroyable talent" qui reprend le 20 octobre. Une prestation d’autant plus exceptionnelle que le jeune homme est handicapé des jambes.

C’est un tonnerre d’applaudissements qui a suivi la prestation de BBoy Haiper, de son vrai nom Youcef, breakdancer de 27 ans. Pendant près de trois minutes, il s’est produit devant le jury de l’émission « La France a un incroyable talent », dont la nouvelle saison démarre mardi 20 octobre. Un exercice d’autant plus périlleux pour le jeune homme qu’il est porteur d’un handicap physique, ses deux jambes ne peuvent le porter et l’obligent à se déplacer avec des béquilles.

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Au procès de Michel, 88 ans, accusé d'avoir tué son épouse atteinte d'Alzheimer : «Je ne voyais pas d'issue»

 Le Figaro passe au payant - Actualité Societe.com

Par  le 15 octobre 2020

L'octogénaire a raconté à la cour son épuisement physique et psychique face à la maladie neuro-dégénérative dont souffrait sa femme.

Michel G. comparaît ces 15 et 16 octobre devant la cour d'assises de Paris, qui siège au palais de justice de l'île de la Cité.
Michel G. comparaît ces 15 et 16 octobre devant la cour d'assises de Paris, qui siège au palais de justice de l'île de la Cité. Aude Bariéty - Le Figaro

«Vous savez pourquoi vous êtes là ?» «Parce que j'ai tué ma femme.» La réponse claque comme un coup de tonnerre dans la salle Myriam Ezratty du palais de justice de l'île de la Cité. Pendant deux jours, Michel G., 88 ans, est jugé pour le meurtre de son épouse, tuée à coups de couteau en avril 2017 dans le 20e arrondissement de Paris. Avec l'octogénaire, pantalon gris, doudoune noire, masque jetable, lunettes souvent ôtées et rares cheveux blancs peignés sur le côté, c'est toute une époque qui est convoquée à la barre.

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Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive


 




Porté par le charisme de Carlo Brandt, ce court thriller psychologique interactif a le charme des premières fois.

Par  Publié le 15 octobre 2020 


« Ordesa », de Nicolas Pelloille-Oudart et Nicolas Peufaillit (2020).

Arte.tv -
À la demande -
Film interactif

« Ordesa », contraction de « hors de ça », fait référence au Horla, la nouvelle de Guy de Maupassant (1850-1893), dont il a écrit deux versions. C’est l’édition de 1887 qui a inspiré le film hybride Ordesa, celle où le narrateur conte la lente possession de l’esprit du protagoniste par une entité mystérieuse.

Le texte offre plusieurs interprétations. Le lecteur peut choisir de se placer en témoin de la dérive mentale du narrateur, de celle de l’écrivain, en confident ou encore comme la cause de sa folie. Le réalisateur Nicolas Pelloille-Oudart reproduit ce procédé dans Ordesa, en proposant au spectateur de participer à une expérience interactive inédite, qui mêle les codes de la fiction à ceux du jeu vidéo.

Comme pour tout « game », mieux vaut consulter le tutoriel avant de se lancer. A priori, l’usage est simple. Le spectateur se « déplace » en inclinant son écran (smartphone ou tablette) à l’intérieur de longues scènes grâce à une vision à 360 degrés – en forêt, dans une clairière, devant une maison blanche, à l’intérieur des pièces. Et, selon où se porte son regard – l’embrasure d’une porte, une fleur, une fenêtre –, il ouvre une des deux ou trois scènes suivantes possibles. Plusieurs versions d’Ordesa existent donc, mais elles mènent toutes au même final. Ce qui fait que, sans cet avertissement préalable, le spectateur ne s’en rendrait pas compte.

« Miser sur l’atmosphère et les silences »

On est loin du spectaculaire de l’immersion 3D. Pour autant, le procédé est sophistiqué. « Il fallait permettre au spectateur de “bouger” la caméra. Trois grandes phases de test ont amené à réécrire l’histoire à chaque fois », indique Nicolas Pelloille-Oudart en introduction. Le coscénariste, Nicolas Peufaillit, s’est chargé des adaptations : « Nous avons choisi de réaliser une expérience peu dialoguée. Et de miser sur l’atmosphère et les silences. »

Il faut effectivement attendre de longues minutes avant d’entendre autre chose que le tic-tac d’une horloge ou le grincement des gonds d’une porte. Et de voir apparaître une jeune femme, Lise (mystérieuse Melissa Guers), déposée en voiture par un ami (Lorenzo Lefebvre). Tout est fait – musique, brume… – pour que le spectateur comprenne qu’il doit s’inquiéter.

« Ordesa », de Nicolas Pelloille-Oudart et Nicolas Peufaillit (2020).

Les plans panoramiques se succèdent, lentement, jusqu’à la découverte d’une belle demeure un peu délabrée. Dans le hall, les pièces aux tonalités de rose ou de gris, l’esthétique oscille entre tableau d’artiste et décors de jeux vidéo. Le bruit d’un rabot précède l’apparition de Carlo Brandt, acteur charismatique (Déjà mort, en 1998, Kaamelot, à partir de 2007, Le jour attendra, en 2013…) dans le rôle du père de Lise.

La maison semble hantée. On retrouve là la patte de Nicolas Peufaillit, créateur de la série Les Revenants [également coscénariste primé aux Césars pour Un prophète (2009), de Jacques Audiard]. A moins qu’il ne s’agisse de « signes » d’un drame familial. La tension, la violence contenue, entre le père et sa fille, montent par paliers. Le « jeu » consiste à observer les acteurs tâtonner pour faire ressurgir le passé.

Enfin de la supraconductivité à température ambiante !

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Laurent Sacco  Publié le 15/10/2020

À haute pression, l'hydrogène devient métallique. L'ajout d'atomes de soufre peut alors le transformer en matériau supraconducteur. On le savait déjà mais ce qui est nouveau est que des chercheurs ont réussi à obtenir aujourd'hui cet état à température presque ambiante, 15 °C, en lui ajoutant aussi du carbone. Seul bémol pour ce succès sans précédent avec un supraconducteur, le sulfure d'hydrogène carboné doit être maintenu à une pression de plusieurs millions d'atmosphères.

jeudi 15 octobre 2020

Le Parlement valide la nomination de Dominique Simonnot comme Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté

PAR 
PUBLIÉ LE 14/10/2020

Crédit photo : DR

Le Parlement a approuvé ce 13 octobre, la nomination de Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », spécialiste des affaires judiciaires, au poste de Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Proposée par Emmanuel Macron, sur les conseils d'Éric Dupond-Moretti (selon un article du « Monde »), sa candidature à ce mandat de six ans a été validée d'une courte majorité : sur 43 votants, 40 députés et sénateurs se sont exprimés, 22 pour sa nomination et 18 contre, selon une source parlementaire.

Elle succède à la magistrate Adeline Hazan qui a terminé son mandat mi-juillet, après une vacance de trois mois qui n'a pas laissé le monde de la psychiatrie indifférent.

Pour des recommandations plus contraignantes

Lors de son audition devant les parlementaires, Dominique Simonnot, 68 ans, a expliqué qu'elle « n'avait pas l'intention de diriger une institution qui servirait d'alibi »« C'est un énorme problème » que les recommandations du Contrôleur général ne soient pas contraignantes, a estimé la chroniqueuse judiciaire, qui a également écrit pour « Libération », après avoir travaillé au sein de l'administration pénitentiaire comme éducatrice. « Je ferai tout ce que je peux pour que ces recommandations soient appliquées avec la plus grande fermeté », a-t-elle déclaré.

GISÈLE SAPIRO : «DES "JE" PROVOCATEURS SE PROTÈGENT DERRIÈRE LA DISTINCTION ENTRE AUTEUR ET NARRATEUR»

Par Frédérique Roussel — 

De Flaubert à Céline, de Houellebecq à Matzneff ou Peter Handke, la sociologue explore, dans «Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?», les processus d’identification entre les écrivains et leurs écrits, à travers les époques.

Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Photo Rémy Artiges pour Libération

La question des rapports entre morale de l’auteur et morale de l’œuvre nourrit des polémiques régulières et passionnelles. Faut-il rééditer Maurras ? Faut-il couronner du Nobel Peter Handke ou d’un césar Roman Polanski ? Le débat s’enflamme davantage avec le mouvement #MeToo et avec la «cancel culture», qui vise à supprimer des œuvres jugées racistes ou sexistes. Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur réalise un état des lieux historique, juridique et sociologique. Entretien avec Gisèle Sapiro, sociologue et directrice de recherche au CNRS, qui vient aussi de boucler un Dictionnaire international Bourdieu à paraître le 5 novembre (CNRS Editions).

Déterminisme de l’autisme, des interprétations étonnamment différentes

Publié le 01/10/2020

Connu pour ses expériences (très décriées par les défenseurs des animaux) sur un modèle animal de l’autisme consistant à séparer de jeunes singes de leur mère et de leurs congénères, le psychologue universitaire américain Harry Harlow[1] (1905–1981) a reçu en 1958 la visite du psychiatre britannique John Bowlby[2] (1907–1990), promoteur de la théorie de l’attachement[3] et du psychologue austro-américain Bruno Bettelheim[4] (1903–1990), célèbre (mais désormais contesté) pour ses conceptions sur l’autisme, mettant notamment en exergue le concept de Léo Kanner[5] (1894–1981) de « mère-frigidaire » (refrigerator mother) dans le déterminisme de l’autisme.

Difficile de suivre un traitement psychiatrique en temps de pandémie

Publié le 11/10/2020

Dans un contexte sanitaire largement dominé par la pandémie de Covid-19, des éditorialistes du British Journal of Psychiatry rappellent que les traitements psychotropes de nombreux patients sont parfois compromis, suite aux difficultés pratiques (comme la fermeture de certaines structures) et aux réticences des intéressés pour retourner consulter, par crainte d’une contagion. Les auteurs estiment que nous devons garder ces considérations à l’esprit et ne pas négliger l’intérêt des stratégies alternatives (par exemple, la psychothérapie en ligne) pour limiter l’impact négatif de cette situation sur la continuité des soins.

«LES EQUILIBRISTES», SUR LE FIL DE LA FIN

Par Jérémy Piette — 

Un essai documentaire tourné aux soins palliatifs des Diaconesses, à Paris, aborde avec grâce les dures questions de la maladie et de la mort.

Photo Les Alchimistes

Paris, 14 heures. Le personnel soignant du service de soins palliatifs de l’hôpital des Diaconesses se rassemble autour d’une table afin d’échanger sur les états de santé de leurs patients. «Il faut être très douce avec lui. Ce monsieur vendait de la porcelaine.» La boutade tendre est lancée à une infirmière qui s’est occupée de la toilette d’un homme souillant son lit. Triste à l’idée de ne plus être autonome, le patient a laissé voir sa colère. Mais nous, sa colère, nous ne la verrons pas, elle restera hors-champ. Perrine Michel va plutôt nous faire graviter autour des paroles des soignants, de ce qu’ils se racontent, et donc nous racontent à la faveur du documentaire les Equilibristes. La cinéaste française a façonné cette autofiction, fondée sur son expérience auprès des services de soins palliatifs, lieux où l’on ne vient pas tant pour guérir que pour attendre au mieux le soulagement de la douleur et la mort inéluctable. Pendant la mise en place du projet, la mère de la cinéaste tombe malade, d’un cancer «agressif». Perrine Michel décide alors dans son documentaire d’ajouter des bribes de conversations où l’on entend sa voix, pas celles de ces interlocuteurs (une sœur, des médecins, la mère en question) qui resteront, tout comme les patients, hors-champ également. Ces bribes dans le documentaire viennent émailler des scènes où quatre danseurs dans un carré lumineux, dont la cinéaste, effectuent des protocoles de mouvements, comme celui de se laisser tomber à terre.

Handicap : 25 millions d’euros en 2021 pour améliorer le service public des maisons départementales des personnes handicapées

PAR 
PUBLIÉ LE 15/10/2020

Crédit photo : PHANIE

Les 104 maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont désormais au cœur d’un vaste chantier d’« amélioration du service public fourni », prenant la forme d’une feuille de route, « MDPH 2022 ».

Lancée à La Rochelle (1) par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, et Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), cette feuille de route vise notamment à réduire les délais de traitement de dossiers et les disparités entre départements.

Plus de 60 députés européens appellent à une interdiction européenne de la thérapie de conversion

45 Secondes.fr

14 octobre 2020

Plus de 60 membres du Parlement européen se sont joints aux appels lancés à la Commission européenne pour imposer une interdiction à l’échelle européenne de la thérapie de conversion.

La soi-disant «thérapie de conversion» fait référence à la pratique dangereuse et discréditée d’essayer de changer la sexualité ou l’identité de genre d’une personne. Il est souvent comparée à la torture et a été associée à des risques plus élevés de dépression, de suicide et de toxicomanie.

Toutes les grandes organisations médicales et de psychothérapie ont rejeté cette pratique pendant des décennies et l’ONU a longtemps appelé à une interdiction. Cependant, seuls trois pays européens – l’Albanie, Malte et l’Allemagne – l’ont fait.

Aujourd’hui, plus de 60 députés ont signé une lettre ouverte exhortant les commissaires Věra Jourová, Helena Dalli et Stella Kyriakides à prendre des mesures pour y mettre fin une fois pour toutes en Europe.

Rédigée par l’intergroupe du Parlement sur les droits LGBTI, la lettre commence par la simple proclamation: «Les pratiques de thérapie de conversion sont de la torture.»

Les eurodéputés poursuivent en expliquant qu’il n’y a aucun moyen de classer la pratique de la thérapie de conversion autre que «un traitement cruel, inhumain et dégradant qui cherche à corriger quelque chose qui ne justifie aucune réparation – l’orientation sexuelle, l’identité de genre et / ou l’expression d’une personne».

«Ils constituent une pratique hautement discriminatoire qui viole les droits humains des personnes LGBT + et qui cause de graves souffrances physiques et psychologiques à ses victimes.»

Ils notent que la pratique est utilisée dans plus de 69 pays dans le monde, dont plusieurs États membres de l’UE. L’utilisation de médicaments a été signalée en France, tandis que la psychothérapie aurait été utilisée en Autriche, en Italie et en Pologne.

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Les carabins à haut risque de consommation de produits psychoactifs, le dopage intellectuel reste marginal

PAR 
PUBLIÉ LE 15/10/2020

Illustration faculté

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Crédit photo : S.Toubon

Le dopage intellectuel est marginal chez les étudiants, mais les conduites dopantes sont fréquentes, surtout chez les étudiants en PACES et dans la filière santé. Tels sont les résultats de l'enquête COSYS, le premier observatoire français des usages actuels de substances psychoactives (SPA) chez les étudiants portés par le centre d'addictovigilance de Paris.

La conduite dopante consiste à utiliser des produits psychoactifs pour « passer un obstacle » comme le stress ou le manque de sommeil. Quelque 21,91 % des participants sont dans ce cas. Il peut s'agir de la prise de benzodiazépine ou de cannabis pour dormir, ou de propranolol avant un oral pour que la voix ne tremble pas avant un oral.

Excès de zèle.Dans les écoles italiennes, des mesures anti-Covid à la limite du grotesque

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Une enseignante devant sa classe à Santo Stefano Lodigiano, en Italie, le 14 septembre 2020.  PHOTO / REUTERS/ Marzio Toniolo

Afin de garantir la continuité de l’enseignement tout en veillant à ne pas propager le coronavirus, certaines écoles appliquent des règles draconiennes, à la limite de l’absurde. Le quotidien romain La Repubblica a recueilli des témoignages sur les mesures les plus singulières appliquées dans les classes de la région de la capitale.

Entre prudence et obsession, la frontière est parfois ténue. Respecter les gestes barrières dans les écoles, prendre des mesures sanitaires strictes, voilà qui est nécessaire, convient La Repubblica : “Mais dans certains cas, un excès de scrupules a involontairement produit des résultats grotesques et des comportements improbables.”