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PUBLIÉ LE 07/09/2020
Crédit photo : AFP
Alors que le Conseil d’État a entériné hier les arrêtés préfectoraux imposant le port généralisé du masque, une partie de la population reste hostile à la généralisation de cette mesure. Une première étude, publiée ce 7 septembre par la Fondation Jean-Jaurès, s’est penchée le profil de ces Françaises et Français « anti-masques », dont quelques centaines avaient manifesté fin août à Paris.
Actifs sur les réseaux sociaux, ces « anti-masques » appuient leur position sur plusieurs arguments. Le masque serait d’abord inutile. Il serait même dangereux, ne permettant pas une oxygénation suffisante et constituant un nid à bactéries. L’épidémie serait ensuite terminée, et pour certains, elle n’aurait jamais eu de réalité. Enfin, le port obligatoire du masque viserait l’asservissement de la population.