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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 septembre 2020

Défiants à l’égard des institutions, complotistes et « pro-Raoult » : portrait des « anti-masques »

PAR 
PUBLIÉ LE 07/09/2020

Crédit photo : AFP
Alors que le Conseil d’État a entériné hier les arrêtés préfectoraux imposant le port généralisé du masque, une partie de la population reste hostile à la généralisation de cette mesure. Une première étude, publiée ce 7 septembre par la Fondation Jean-Jaurès, s’est penchée le profil de ces Françaises et Français « anti-masques », dont quelques centaines avaient manifesté fin août à Paris.
Actifs sur les réseaux sociaux, ces « anti-masques » appuient leur position sur plusieurs arguments. Le masque serait d’abord inutile. Il serait même dangereux, ne permettant pas une oxygénation suffisante et constituant un nid à bactéries. L’épidémie serait ensuite terminée, et pour certains, elle n’aurait jamais eu de réalité. Enfin, le port obligatoire du masque viserait l’asservissement de la population.

«L’anti-esclavagisme est à la racine de la pensée féministe»

Par Cécile Daumas — 


Simone de Beauvoir, en 1971.
Simone de Beauvoir, en 1971. Photo Pierre Blouzard. 
Gamma-Rapho. Getty

Avec «Ne nous libérez pas, on s’en charge», Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel signent une histoire inédite des féminismes de 1789 à nos jours. Un récit salutaire qui montre la connexion des luttes contre toutes les dominations et fait ressurgir des figures oubliées de la lutte pour l’égalité entre les sexes. Entretien.

« La prétendue crise de l’autorité masque une véritable crise d’autoritarisme »

La sévérité ou non des peines prononcées n’a en réalité pas d’incidence sur les violences, ce qui contredit le discours sur « l’ensauvagement », assure, dans une tribune au « Monde », Jean-Baptiste Perrier, spécialiste des questions pénales.
Publié le 7 septembre 2020
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, en déplacement avec les forces de police, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le 1er septembre.
Tribune. Après certains faits violents commis à l’occasion de diverses manifestations ou d’actes de délinquance, des voix, dont celle du ministre de l’intérieur, appellent à réaffirmer l’autorité de l’Etat face à ce qui est présenté comme un « ensauvagement » d’une partie de la société [« Il faut stopper l’ensauvagement d’une partie de la société », déclarait le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans une interview publiée le 24 juillet par Le Figaro].

Check de cartable et battles de masques, les nouveaux rituels des écolier

Fichier:Le Monde magazine 2009 logo.png — Wikipédia

Publié le 7 septembre 2020


En cette rentrée extraordinaire, comment les enfants allaient-ils vivre la distanciation physique ? Entre embarras et embrassades, les fils de Nicolas Santolaria ont vite bricolé de nouvelles habitudes.

P
our tout un tas de raisons, au rang desquelles on peut sans doute compter un infantilisme latent, j’appréhendais un peu la rentrée. Non seulement pour moi, mais surtout pour ma progéniture. Comme mes enfants n’étaient pas revenus en classe fin juin après le déconfinement, ils sont restés éloignés au total presque six mois de l’institution scolaire (et du hachis parmentier de la cantine). Après cette période d’inédite prise de distance, je me demandais donc, avec une pointe d’angoisse, si ces deux Robinson allaient vraiment vouloir retourner à l’école, eux qui étaient devenus d’ardents défenseurs de l’apprentissage à distance (« Rester assis toute la journée, non merci ! », martelait mon fils aîné, avec la fièvre d’un représentant du CHSCT menant campagne contre la sédentarité).

A Jérusalem, après la mort d’un Palestinien autiste : « Il n’a pas attaqué ou fait quoi que ce soit »

Par     Publié le 7 septembre 2020







LETTRE DE JÉRUSALEM
La scène a fait le tour du pays, même s’il n’y en a pas d’image. Le 30 mai, un jeune Palestinien, Iyad Al-Hallaq, autiste qui se rendait dans un centre spécialisé de la Vieille Ville de Jérusalem, suscite la suspicion de gardes-frontières israéliens. Poursuivi, il se réfugie dans un local à poubelles et y est abattu.

Coronavirus. Handicap, maladie mentale... Y a-t-il des dérogations au port du masque obligatoire ?

Élodie LONGÉPÉ   Publié le 
Si pour certains le masque est gênant, pour d’autre il est insupportable à porter. Pour certaines personnes en situation de handicap, il est un obstacle réel à la communication. Est-il possible de déroger au port du masque obligatoire ? On vous répond.

Avec l’épidémie de Covid-19, le masque s’est imposé dans nos vies. À la boulangerie, au supermarché, dans les transports en commun, dans certains lieux publics ouverts, et désormais en entreprise en open space… Et si certaines personnes peuvent éprouver quelques gênes à le porter (lunettes embuées par la condensation, oreilles tirées par l’élastique, problèmes dermatologiques), il y en a d’autres pour qui cet équipement de protection est bien trop difficile à porter, comme les personnes handicapées. Est-il possible de déroger au port du masque obligatoire ? Ouest-France vous répond.

dimanche 6 septembre 2020

Eure. Le contrecoup psychologique de la crise sanitaire

actu.fr

Publié le 6 Septembre 2020

Les professionnels de la psychiatrie s'attendent à encaisser « l'après-coup » d'une crise sanitaire « anxiogène », à Vernon (Eure), mais pas seulement. Précisions et témoignage.

Après une première vague du Covid-19, une vague psychiatrique ? Les professionnels s’y attendent, après la baisse du recours aux soins pendant le confinement.
Amina Semmak est psychiatre et cheffe de pôle Eure-Est de l’Hôpital de Navarre d’Évreux (Eure), dont dépendent les Centres Médico-Psychologiques (CMP) pour adultes et pour enfants et adolescents de Vernon. Elle déclare :
Nous, psychologues, on a peur de l’après. On pense que l’année prochaine, on va avoir plus de patients avec des troubles liés à l’épidémie de Covid.
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samedi 5 septembre 2020

Réouverture du Musée Sigmund Freud

WIEN – Jetzt. Für immer


19 Berggasse, Vienne, Alsergrund. Pour tous ceux qui veulent marcher dans les traces de Sigmund Freud, ce berceau de la psychanalyse est un lieu incontournable. Et tout comme ses patients il y a plus de 100 ans, on sonne aujourd'hui encore à la porte du grand professeur. Dès qu'on passe le pas de la porte, il est évident que le Musée Sigmund Freud n'est pas un lieu de mémoire ordinaire. L'esprit de Freud y est encore omniprésent. Mais le musée commémore également la perte de culture et d'humanité sous le régime totalitaire du national-socialisme.

Le fameux divan dans le bureau de Freud
Cliché mondialement célèbre du divan de Freud au 19 Berggasse – photographié par Edmund Engelman en mai 1938 avant son exil

 – © Thomas Engelman Photo: Edmund Engelman

Sigmund Freud dans son bureau avec son chow-chow, 1937
Sigmund Freud dans son bureau avec son chien (1937)

 – © Sigmund Freud Copyrights

Pendant presque un demi-siècle, de 1891 à 1938, Sigmund Freud a habité et travaillé dans cet immeuble classique du Hochgründerzeit viennois. Au fil de ces années, sa famille a vécu à différents étages. C'est ici qu'il a écrit ses plus grandes œuvres (L'Interprétation du rêve, Cinq leçons sur la psychanalyse, Le Moi et le Ça, etc.). Sa célèbre Société psychologique du mercredi (le premier cercle psychanalytique de l'histoire) se retrouvait ici, dans la salle d'attente du cabinet. La demeure de Sigmund Freud, au 19 Berggasse, reste aujourd'hui une pièce majeure de son héritage. Après l'annexion de l'Autriche à l'Allemagne nazie, Freud a été contraint de fuir en juin 1938 et a passé la dernière année de sa vie à Londres. Amoindri par un cancer avancé, il met fin à ses jours en s'injectant une dose létale de morphine avec l'aide de son médecin. Il avait 83 ans.



La flemme au foyer

Par Clara Hage — 

Illustration Terreur Graphique

L'art masculin d'éviter les tâches ménagères à la maison relève de puissantes stratégies. Une doctorante au centre de recherches internationales de Sciences-Po Paris les a étudiées et répertoriées.

Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix

Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons
Par Yassine Bnou Marzouk Publié le 4 septembre 2020

La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie, vendredi 4 septembre, une étude sur la santé mentale des élèves de 3e, qui montre que plus d’un élève sur dix affiche une détresse psychique.
Un questionnaire auto-administré a été distribué à ces collégiens pour évaluer la qualité de leur sommeil, leur comportement alimentaire, les blessures cutanées auto-infligées, leur comportement suicidaire… Ce travail a été réalisé en marge de l’enquête nationale de santé scolaire de 2016-2017, mené avec l’éducation nationale. Les données sont « axées sur les comportements plutôt que sur les seules humeurs, trop fluctuantes à cet âge »« L’enquête se veut plus descriptive qu’explicative », précise Valérie Carrasco, chargée de l’étude avec Nathalie Guignon.

10 gestes barrières pour ne pas finir paranoïaque face au coronavirus

huffpost-logo - Le Cercle des économistes
Eddy FougierPolitologue, consultant  05/09/2020 

Chaque jour, nous sommes exposés à un bombardement d’infos anxiogènes qui nous renvoient le même message: voici comment nous risquons de mourir, soit brutalement soit à petit feu.


SERHII YAKOVLIEV VIA GETTY IMAGES
"Comment ne pas être affecté par le virus de la négativité?" (Illustration Serhii Yakovliev via Getty Images)
Certes, ce n’est pas nouveau, mais on voit bien que l’on assiste à une montée aux extrêmes en la matière ces derniers mois avec la crise de la Covid-19. Dans un tel contexte, comment ne pas être affecté par le virus de la négativité et conserver un esprit positif et optimiste, alors même que les études scientifiques nous disent qu’avoir un tel esprit est bon pour notre santé mentale et physique?
Il convient en premier lieu de prendre conscience de ce qui se joue. Nous sommes, en effet, victimes de différents “conspirateurs du malheur”. Le premier est tout simplement notre cerveau, dont le mode de fonctionnement contribue souvent à fausser notre perception de la réalité. Celui-ci a un biais négatif qui nous rend plus sensible aux mauvaises nouvelles que l’on va mieux retenir parce qu’elles vont provoquer en nous de fortes émotions et du stress. Il est programmé de la sorte pour des raisons de survie biologique. C’est en interprétant différentes informations sur un danger potentiel que les humains ont, en effet, pu échapper à la mort et perpétuer ainsi l’espèce.
Notre cerveau déforme également notre perception de la réalité par le biais de distorsions cognitives. Elles désignent un mode de traitement erroné de l’information par notre cerveau qui conduit à une perception faussée de nous-même et du monde entretenant des pensées et des émotions négatives. Or, parmi ces distorsions cognitives, nous retrouvons le catastrophisme (s’attendre quoi qu’il en soit à une catastrophe), la dramatisation (amplifier l’importance d’une erreur ou d’un fait désagréable, mais anodin) ou le filtre mental (ne voir que les aspects négatifs en minimisant les aspects positifs).
Enfin, parmi les conspirateurs internes du malheur, on peut mentionner ce que le conférencier suédois Hans Rosling appelait les “instincts dramatiques”, à savoir une vision dramatique du monde qui est largement le résultat de notre ignorance. Dans son ouvrage Factfulness (Flammarion, 2019), il en dénombrait dix, avec notamment l’instinct négatif (le sentiment selon lequel le monde va de plus en plus mal), l’instinct de la perspective unique (le besoin de rechercher une cause unique à un problème et une solution simple) ou l’instinct du blâme (le fait de considérer que lorsque cela se passe mal, c’est lié à un “individu mauvais animé de mauvaises intentions”).




Alzheimer. La molécule découverte dans un laboratoire normand bientôt testée sur l’humain ?

Stéphanie SÉJOURNÉ  

Stopper les effets de la maladie d’Alzheimer : c’est l’espoir de l’équipe du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, basé à Caen. Après dix années de recherches, les chercheurs espèrent démarrer la phase clinique de leurs travaux dans un an.

Patrick Dallemagne dirige le Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, une unité de l’université de Caen-Normandie.

« Des familles de malades entrent en contact directement avec nous pour savoir si leur proche pourrait tester notre molécule… » Les travaux de recherches que mène l’équipe du professeur Dallemagne, directeur du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, une unité de l’université de Caen, sont suivis avec espoir par tous ceux qui luttent contre la maladie d’Alzheimer.


Les artistes de l’ESAT ARC EN CIEL de Cholet



Oeuvres par artiste

Tout
Abéllard Cécile
Allain Vanessa
Allard Severine
Artiste Inconnu
Babarit Béatrice
Baffreau Robert
Barbot Charly
Barbeau Nelly
Savoy Benoit
Besson Michèle
Billaud Eric
Biteau Simon
Bonnin Christine
Bouyer Marie Bernadette
Bouyer Marie-Christine
Brault Yann
Campfort Dominique
Bideau Cécile

Cléon Elisabeth







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