Résistant, combattant ou collabo en 39-45
Dès l’été 1940, de nombreux médecins sont victimes de la traque visant les francs-maçons et les juifs, organisée par les autorités de Vichy. Une douzaine d’entre eux, répertoriés par « Le Quotidien », sont morts en déportation, d’autres sont entrés en résistance. Cet été, « le Quotidien » retrace l'histoire de médecins qui se sont illustrés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Loi du 16 août 1940 excluant de l’exercice médical les praticiens n’étant pas « né de père français »
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« Nos lecteurs remarqueront l’effroyable proportion de juifs parmi les francs-maçons, qui dirigeaient le noyautage des professions médicales en France. » Extraite de « La médecine et les Juifs » – torchon éditorial publié fin 1940 et qui vaudra à son auteur, le Dr Fernand Querrioux de parader à l’exposition antisémite du Palais Berlitz en 1941 – la phrase ne vaut que pour l’anecdote, incidente dans un chapitre consacré à la « Collaboration judéo-maçonnique », figure de rhétorique obligée pour le champion de l’antisémitisme médical hystérique des débuts de l’Occupation.