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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 25 juillet 2020

La cote des médecins au plus haut... même s'ils en doutent

PAR 
SOPHIE MARTOS
-  
PUBLIÉ LE 21/07/2020


Crédit photo : Phanie
La popularité des médecins n'a jamais été aussi forte depuis la crise sanitaire, relève une enquête* Odoxa pour le groupe NEHS, la chaire santé de Sciences Po, France Info et Le Figaro rendue publique ce mardi.
En cinq ans, les bonnes opinions à l'égard des médecins et des infirmiers se sont envolées, notamment ces derniers mois en pleine crise du Covid-19. En 2015, 13 % des Français avaient une « très bonne opinion » des médecins. Désormais, en juillet 2020, c'est 42 % de la population (57 % pendant le confinement). Du côté des infirmiers, ce chiffre atteignait 43 % en 2015 contre 50 % en juillet 2020 avec un pic à 70 % en plein confinement.

vendredi 24 juillet 2020

« Les soignants ont besoin des psychologues hospitaliers, parce que le soin les expose au réel de la maladie et de la mort »

Dans une tribune au « Monde », les coordonnateurs de la cellule d’appui psychologique au personnel du centre hospitalier de Saint-Denis, estiment que, même si la crise est passée, les soignants ont toujours besoin des équipes des services de psychiatrie.
Publié le 22 juillet 2020
Tribune. Le 16 mars, au moment du confinement, tous les regards se sont focalisés sur l’hôpital public. Déjà victime d’une situation dégradée, la crise sanitaire risquait de lui porter un coup fatal. On ne peut pas reprocher aux soignants de ne pas avoir prévenu. Ces derniers mois, des collectifs ont cherché à porter plus haut sa voix, le collectif Inter-Urgences et le collectif Inter-Hôpitaux ont soutenu la mobilisation.
La manifestation du 14 novembre 2019 a vu descendre un nombre inhabituel de soignants dans la rue et, au mois de février, plus de mille chefs de service démissionnaient de leurs fonctions administratives. L’hôpital ne peut pas guérir les maux du capitalisme. Le penseur et essayiste Ivan Illich (1926-2002) le rappelait : « reporter sur le système de soins la gestion des contradictions économiques et des tensions sociales propres au capitalisme est voué à l’échec ».

Le volet psychiatrie du Ségur de la santé soulève de nombreuses interrogations

Publié le 24/07/20 

Outre les enveloppes rémunérations et investissements censées profiter à l'ensemble du monde hospitalier, quelques annonces véritablement spécifiques à la psychiatrie et santé mentale figurent dans le Ségur de la santé. Elles soulèvent cependant à ce stade plus d'interrogations que d'enthousiasme au sein de la discipline.
La psychiatrie et la santé mentale ne sont pas absentes des conclusions du Ségur de la santé, dévoilées le 21 juillet (lire notre article). Pour autant, que ce soit dans le discours du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, ou dans le dossier du ministère, les éléments disponibles à ce stade pour la discipline soulèvent beaucoup d'interrogations. Outre les mesures censées bénéficier à tous les hôpitaux (hausse des rémunérations, aides aux investissements, etc.), donc aux EPSM, certaines des annonces spécifiques (lire encadré) sont saluées. Pour autant, elles sont souvent trop parcellaires ou imprécises pour comprendre véritablement à ce stade les intentions de l'exécutif sur la politique qui sera menée en la matière.

"Nouvelle ambition" pour la feuille de route

Parmi les enjeux "qui sont apparus avec une acuité nouvelle" au ministère, il y a le besoin d'un "renforcement de l’offre de soutien psychiatrique et psychologique de la population". La crise sanitaire a révélé "de manière criante la vulnérabilité psychique de nombreux Français et il est indispensable d’insuffler une nouvelle ambition à la feuille de route santé mentale et psychiatrie", a déclaré Olivier Véran. Au-delà des accords sur les rémunérations, "la psychiatrie sera un pilier de notre politique d’investissement", a-t-il assuré, afin de renforcer l’offre "en fonction des besoins de santé des différents territoires".
"La psychiatrie doit surtout bénéficier d’une politique globale cohérente"
La FHF

La psychiatrie ne veut pas être l’oubliée de la nouvelle ère hospitalière





Paris, le jeudi 23 juillet 2020 – Les difficultés spécifiques de la psychiatrie en France n’ont pas été à l’ordre du jour du Ségur de la santé qui s’est achevé ce mardi par des promesses encourageantes du ministre de la Santé, Olivier Véran. Cependant, la prise en charge de la santé mentale n’a pas été totalement oubliée. Ainsi, le ministre a confirmé que la réforme du financement de la psychiatrie, déjà entérinée, serait bien engagée en 2021. Par ailleurs, la mesure 31 du Ségur s’intéresse à « l’offre de soutien psychiatrique et psychologique de la population », en se promettant de « renforcer "l’aller vers" au travers des cellules d’urgences médico-psychologiques ». Alors qu’une telle formulation devra nécessairement être clarifiée, les psychiatres et l’ensemble des intervenants en psychiatrie attendent, au-delà, l’entrée dans une nouvelle ère.

Cris et chuchotements chez les cellules embryonnaires

Un nouveau type de communication a été mis au jour au premier stade de développement d’un organisme d’ascidie, un animal marin : les cellules se spécialisent en fonction des contacts qu’elles ont avec leurs voisines.
Par  Publié le 22 juillet 2020
Six stades de l’évolution d’un embryon d’ascidie formé de cellules aux fonctions différentes : en rouge la future queue ; en violet, le tronc.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, se moquaient les célèbres Shadoks. La nature montre que, parfois, elle sait faire simple, même pour faire du compliqué.
Par exemple, pour engendrer les organismes les plus complexes à partir d’une seule cellule, petit sac mou d’une centaine de micromètres de diamètre contenant quantité de molécules. Par divisions successives de cette cellule, une enveloppe grossit, se plisse, se creuse, laissant émerger des centaines de milliers de cellules prenant des formes bien connues, dos, tête, pattes, et des fonctions spécifiques, neurones, peau, muscles.
Longtemps, les biologistes ont pensé que les plans d’attribution des positions et fonctions de toutes ces cellules étaient prélocalisés au sein de l’œuf. Mais ils ont vite réalisé que cette complexité nécessite une communication entre cellules pour se coordonner.
Des « cris », sous forme de signaux biochimiques plus ou moins concentrés, font réagir les cellules en fonction de cette concentration : sur l’axe « tête »/« queue », toutes les cellules ne réagissent pas de la même façon.

jeudi 23 juillet 2020

Quels enjeux pour réformer la psychiatrie d'aujourd'hui ?

Le dernier rapport d’information sur l’organisation de la santé mentale dresse le constat d’une psychiatrie au bord de l’implosion. En effet, la psychiatrie est en souffrance! En revanche, nous réagissons vivement aux propositions faites pour la soigner. La psychiatrie publique de secteur garde toute sa pertinence et peut encore être efficiente, à condition de lui en donner les moyens.
Quels enjeux pour réformer la psychiatrie d’aujourd’hui ?
Un collectif de soignants réagit au rapport établi par deux parlementaires en septembre dernier

« On juge du degré de civilisation d’une société à la manière dont elle traite ses marges, ses fous et ses déviants »
Lucien Bonnafé, Désaliéner ? Folie(s) et société(s), 1991.

Le rapport d’information sur l’organisation de la santé mentale (Septembre 2019), présidé par M. Brahim Hammouche et réalisé par Mme. Caroline Fiat (aide-soignante de métier et député de La France Insoumise, LFI, Meurthe-et-Moselle) et Mme. Martine Wonner (médecin psychiatre et députée La République en Marche, LREM, Bas-Rhin) dresse le constat sans appel d’une psychiatrie au bord de l’implosion.
Les causes de cette crise, nous disent les rapporteurs, sont multifactorielles et largement partagées avec celles de tout le système de santé : inégale répartition des moyens, désertification médicale, difficultés d’assurer la continuité et la gradation des soins, engorgement des urgences, cloisonnement entre la ville et l’hôpital, cloisonnement entre les disciplines (le somatique et la psychiatrie). À ces éléments s’ajoute une « … organisation territoriale peu efficiente, extrêmement complexe, illisible et à bien des égards peu cohérents et peu ou mal coordonnée par la puissance publique » (p.7).
Nous, professionnels du secteur psychiatrique rejoignons pour beaucoup le constat des parlementaires: la psychiatrie est en souffrance. En revanche, nous réagissons vivement aux propositions faites pour la soigner et aux causes incriminées. Les propositions sont à l’opposé de ce qu’il faudrait faire, car OUI ! La psychiatrie publique de secteur garde toute sa place et peut encore être efficiente quand on lui donne suffisamment de moyens.

Trafic d'enfants

Arte fait une plongée dans l'art contemporain - 5 août 2018 ...

Trafic d'enfants

Exploités par leurs parents, des mineurs roumains volent quotidiennement dans le métro parisien. Au plus près des policiers et des magistrats des deux pays, Olivier Ballande a suivi l’enquête visant à démanteler ce réseau.


La pédopsychiatrie lance un cri d’alarme

  • Valentin Scholz

La crise du Covid-19 a creusé les difficultés en termes d’accueil et de prise en charge des jeunes patients atteints de troubles psychiques. Le problème dure depuis plusieurs années et les acteurs du domaine appellent à une refonte du système psychiatrique en France.

La pédopsychiatrie lance un cri d’alarme

La pédopsychiatrie souffre. Ce n’est pas nouveau mais la crise sanitaire et sociale liée au coronavirus a encore accentué la pression sur des services exsangues. En France, et surtout à Paris, les délais d’attente pour un premier rendez-vous en pédopsychiatrie s’étendent sur de longs mois. Et en Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes, les urgences psychiatriques, dans l’ensemble, sont saturées.
Une situation de tension « connue depuis quelques années mais qui a empiré depuis l’été dernier, puis avec la crise sanitaire », selon le Professeur Richard Delorme, le chef de ce service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Robert-Debré, qui a signé une tribune dans Le Monde pour dénoncer le manque de moyens. Son service accueille en moyenne chaque jour trois jeunes de moins de 15 ans après une tentative de suicide.

L’adolescent qui bouscule ses parents

Publié le 21/07/2020



A. ROUÉ, R. DE TOURNEMIRE
Unité de médecine pour adolescents, CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye

Winnicott écrit qu’il faut beaucoup de courage pour être adolescent, mais il faut aussi du courage pour être parents d’adolescent ! Adolescents qui revendiquent leur différence, qui s’opposent, qui ne répondent pas à nos projections, mais aussi parfois adolescents violents, mutiques, tristes, douloureux. Comment nous soignants, pouvons-nous aider ces parents d’adolescents et plus largement être nous-même adultes face aux adolescents qui nous sont confiés ? Nous répondrons à cette question, en nous appuyant sur un guide rédigé par des professionnels belges de l’enfance : Manuel de survie pour parents d’ado qui pètent les plombs. Les phrases entre guillemets sont tirées de ce guide.

Les parents (les soignants) bousculés

« Ce dont j’ai besoin est ce qui me menace », écrit Philippe Jeammet. « Être adolescent implique de grandir, de chercher sa propre voie, de se séparer. Le refus, l’opposition voire l’hostilité peuvent en être la manifestation.» Il s’agit d’un temps plus ou moins long, plus ou moins « bruyant », en n’oubliant pas que ce qui est difficile pour les parents l’est aussi pour l’adolescent.

Accepter d’être désemparé

Il est utile d’accepter d’être dérouté et perdu, de ne pas avoir honte de se renseigner sur l’adolescence et de laisser traîner les livres ou revues consultés. Il n’y a pas un mode d’emploi, ni une seule manière de faire face à son enfant qui devient adolescent et il y a autant de manières de se comporter que d’adolescents et de parents. La perfection n’existe pas et les hésitations et maladresses des parents peuvent être un support pour aider l’adolescent à grandir. Il est compliqué de se démarquer et de se construire face à des parents parfaits et sans faille.

Exception au secret médical pour violences conjugales : ce qui va changer pour les médecins

PAR 
ELSA BELLANGER -  
PUBLIÉ LE 22/07/2020

Crédit photo : Phanie
C’est une mesure qui a suscité de nombreux débats, notamment dans les pages du « Quotidien ». L’instauration d’une dérogation au secret médical dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales a été définitivement adoptée le 21 juillet par le Parlement, suite au vote à l’unanimité du Sénat.
Inscrit dans la suite du Grenelle des violences conjugales de l’automne 2019, ce deuxième volet de mesures législatives stipule notamment qu’un médecin ou tout autre professionnel de santé est autorisé à déroger au secret professionnel lorsqu'il « estime en conscience » que les violences mettent la vie de la victime « en danger immédiat » et qu’il y a situation d’emprise.

Les gauchers, contrariés par les neurosciences

Par Pierre Ropert   21/07/2020


Dans leurs recherches sur le cerveau, les spécialistes des neurosciences tendent à préférer les droitiers aux gauchers, qui se retrouvent exclus des protocoles de recherches. Le but ? Eviter de fausser les données. Une injustice de plus, dans un monde pensé pour les droitiers ?

La latéralisation du cerveau caractérise le fait que l'hémisphère droit ou gauche est plus sollicité dans une fonction donnée.
La latéralisation du cerveau caractérise le fait que l'hémisphère droit ou gauche est plus sollicité dans une fonction donnée. Crédits : piranka - Getty

"Si l'on parle souvent de déficients mentaux, de névrosés même chez les gauchers, il ne faut pas manquer de rappeler que certains d'entre eux sont naturellement doués, voire géniaux..." concédait, sur France Culture en 1978, le producteur Frédéric Christian dans l'émission "Ne quittez pas l'écoute" consacrée aux gauchers. "L'organisation cérébrale du gaucher ne peut pas se réduire à une formule inverse de celle du droitier. C'est ainsi que certains n'ont pas hésité à dire que les gauchers sont mal latéralisés", poursuivait-il.
Dans leurs recherches sur le cerveau, les spécialistes des neurosciences tendent à préférer les droitiers aux gauchers, qui se retrouvent exclus des protocoles de recherches. Le but ? Eviter de fausser les données. Une injustice de plus, dans un monde pensé pour les droitiers ?

La latéralisation du cerveau caractérise le fait que l'hémisphère droit ou gauche est plus sollicité dans une fonction donnée.
La latéralisation du cerveau caractérise le fait que l'hémisphère droit ou gauche est plus sollicité dans une fonction donnée. Crédits : piranka - Getty

"Si l'on parle souvent de déficients mentaux, de névrosés même chez les gauchers, il ne faut pas manquer de rappeler que certains d'entre eux sont naturellement doués, voire géniaux..." concédait, sur France Culture en 1978, le producteur Frédéric Christian dans l'émission "Ne quittez pas l'écoute" consacrée aux gauchers. "L'organisation cérébrale du gaucher ne peut pas se réduire à une formule inverse de celle du droitier. C'est ainsi que certains n'ont pas hésité à dire que les gauchers sont mal latéralisés", poursuivait-il.

LUCIA JOYCE, LA DÉRAISON DES PLUS FORTS

Par Olivier Lamm — 

Internée à de multiples reprises, sacrifiée au nom de l’art de son père, cette danseuse libre et brillante mourra dans l’anonymat, à l’asile, en 1982. Un sort semblable à celui de nombreuses artistes ignorées par la société d’alors.

James Joyce, sa femme, Nora Barnacle, et leurs enfants, Lucia et Giorgio, à Paris en 1925.
James Joyce, sa femme, Nora Barnacle, et leurs enfants, Lucia et Giorgio, à Paris en 1925. Photo Getty Images

«C’era una volta»… Lucia. Fille lumière. Fille de son père. Surtout femme de l’ombre, dans l’ombre portée de deux œuvres parmi les plus révolutionnaires et écrasantes de la littérature du XXe siècle, qu’elle aura influencées de mille façons, sans qu’aucun exégète ne puisse déterminer avec certitude où, ni de quelle manière exactement. Comment exister quand on est la fille de James Joyce, auteur d’Ulysse et Finnegans Wake ? Aux yeux de l’histoire des arts, on n’existe pas ; ou si peu, quitte peut-être à ne plus exister à soi-même.

Antipsychotiques chez le sujet âgé : la prudence s’impose

Publié le 15/07/2020


Les antipsychotiques sont largement utilisés chez le sujet âgé pour contrôler des symptômes neuropsychiatriques qui deviennent préoccupants autant pour l’intéressé que pour son entourage. Cette tendance concerne les patients ambulatoires et ceux qui sont admis dans les lieux de long séjour. Certaines études ont pu suggérer que l’exposition à ces médicaments était associée à une augmentation du risque de mort subite. Une étude de cohorte rétrospective a évalué plus précisément ce risque (en y incluant les arrêts cardiorespiratoires récupérés) chez des patients adultes hospitalisés.

Le « binge drinking » : un comportement à repérer

Publié le 21/07/2020


D.R.
M. NAASSILA
Unité Inserm UMR1247,
Université de Picardie Jules-Verne, Amiens

Le « binge drinking », boire beaucoup et rapidement, commence à être connu de tous, même des professionnels de santé. Mais qui est capable d’en donner une définition précise, de le repérer et d’intervenir ?

La pédiatrie est concernée à plusieurs titres. D’abord parce que le binge drinking (BD) pendant la grossesse peut avoir des conséquences néfastes sur le fœtus et ensuite parce que des adolescents, voire des préadolescents peuvent s’adonner à cette pratique et finir aux urgences avec des alcoolémies qui dépassent l’entendement.

Dans ce contexte, si on rappelle souvent le rôle pivot des médecins généralistes dans le repérage et la prévention des dommages liés à l’alcool, on oublie un peu vite celui des pédiatres. Pourtant ils sont eux aussi en première ligne, d’abord pour repérer les enfants touchés par l’exposition fœtale à l’alcool et ensuite pour repérer et prendre en charge les adolescents qui s’adonnent au BD. Cet article vise à donner une définition actuelle de ce comportement et à définir ses conséquences.

COVID-19 : le désarroi psychique des médecins

Publié le 17/07/2020


Comme toute pandémie, la vague mondiale de la COVID-19 fait peser une menace sur la santé physique et mentale des médecins soumis à rude épreuve, parfois au péril de leur propre vie. Pour documenter ce thème peu évoqué dans la littérature médicale, une enquête en ligne a été réalisée auprès de 152 praticiens du Bengale-Occidental (Nord-Est de l’Inde), avec l’objectif d’évaluer les connaissances, l’attitude et le comportement des médecins vis-à-vis de cette pandémie et son influence sur leurs niveaux de dépression, d’anxiété et de stress. Cette évaluation s’est basée sur les réponses de ces médecins à un entretien semi-structuré, réponses qui ont servi à calculer des scores à des échelles d’évaluation dédiées.