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lundi 20 juillet 2020

Des besoins de renfort dans les EHPAD du Gard et de la Lozère cet été

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Par    Lundi 20 juillet 2020

Les professionnels de santé des EHPAD ont besoin de renfort cet été. Une tension qui se manifeste dans le Gard mais aussi dans toute l'Occitanie. Le secteur a besoin de médecins, infirmier.e.s ou aide-soignant.e.s. Une cinquantaine de postes sont à pourvoir.
"On est dans l'humain" à la résidence Indigo de la Croix Rouge de Nîmes.
"On est dans l'humain" à la résidence Indigo de la Croix Rouge de Nîmes. © Radio France - Ludovic Labastrou
Les professionnels qui s'occupent de nos aînés ont besoin de renfort cet été ! Les EHPAD mais aussi les services de soins à domicile recrutent tout l'été en Occitanie. Et les besoins sont importants. Ce secteur essentiel (on se souvient de l'engagement sans faille des personnels durant le confinement ) manque cruellement d'infirmiers, d'aides-soignants, d'assistants de vie.  Une cinquantaine d'offres d'emplois sont à pourvoir dans le Gard et la Lozère. Des offres sur le site de Pole emploi.

Un secteur sous tension encore plus que de coutume

L'été est continûment une période de tension pour les personnels des EHPAD. Cette année, "cette tension est encore plus vive" dit le directeur territorial Pole emploi (30-48) à cause de la crise Covid. Des professionnels qui ont été beaucoup sollicités et qui doivent pouvoir "se reposer" explique Philippe Blachère.

En Espagne, le coronavirus « preuve de la fragilité humaine »

Reportage 

Un aumônier d’hôpital et le directeur d’un établissement de l’ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu reviennent sur leur expérience pendant l’épidémie de Covid-19 en Espagne.


  • Pierre Cochez (à Barcelone et Valence)

En Espagne, le coronavirus « preuve de la fragilité humaine »
Il sort d’une expérience qui l’a « fait grandir en tant que prêtre », résume le P. Oscar Diaz Ruiz avec des mots précis, un regard profond, des joues qui s’empourprent à chaque souvenir de ces trois derniers mois.
Ce curé de Notre-Dame de Terramelar a remplacé au pied levé un aumônier de l’un des hôpitaux de Valence, atteint du Covid-19 : « on m’a nommé, sans doute, car j’étais jeune et donc moins exposé à la maladie. Aussi, peut-être, parce que je suis professeur à la faculté de médecine. J’y enseigne la bioéthique ».

« Quatre-vingts malades sont morts pendant que j’étais aumônier »

Ce trentenaire, originaire de Catalogne, décrit l’expérience qu’il vient de traverser : « je m’habillais de plastique et je portais cinq paires de gants superposées, tellement l’équipement que l’on nous donnait était de mauvaise qualité », raconte-t-il en montrant sa photo dans l’hôpital.
« Habillé comme ça, je pouvais voir la peur dans les yeux des malades, quand j’entrais dans leur chambre. Les patients atteints d’Alzheimer ou de maladie mentale ne comprenaient pas ce qui se passait. » Un silence, et il reprend : « quatre-vingts décès dus au Covid ont eu lieu pendant mon ministère dans cet hôpital ».

Mise en relation par caméra du malade et de sa famille

La peur d’une vague qui submerge : c’est aussi ce que redoutait José Luis Argudo, le directeur des services sociaux sanitaires à Esplugues de Llobregat, près de Barcelone. « J’ai pris conscience de l’ampleur de la tragédie, quand, après les deux premières semaines de l’état d’urgence, fin mars, tous les patients qui m’étaient envoyés par l’hôpital central arrivaient avec le Covid-19. Nous avions une cinquantaine de patients atteints. Où cela allait-il s’arrêter ? » s’est-il interrogé.


« Prisons : il faut prendre acte de l’échec des politiques répressives »

Publié le 20 juillet 2020






La crise sanitaire peut être l’occasion de réfléchir à l’utilité des incarcérations liées à des délits mineurs, estiment, dans une tribune au « Monde », quatre membres de la Commission globale de politique en matière de drogues.
Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti (au centre), en visite à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), le 7 juillet.
Tribune. L’irruption du Covid-19 dans les lieux de détention a souligné une fois de plus ce que tous les spécialistes savaient déjà : la surpopulation carcérale est un drame.
Face à l’urgence, de nombreux pays ont laissé sortir des détenus incarcérés pour des délits de peu de gravité. En France, près de 10 000 personnes ont ainsi recouvré la liberté. Partout dans le monde, le débat s’est ouvert sur la question de savoir si ces mesures ne devraient pas durer – en d’autres termes, si ces incarcérations liées à des délits mineurs associés aux drogues étaient bien utiles.
Passé l’urgence, l’heure de la réflexion a sonné. L’heure du choix, aussi. Faut-il poursuivre une politique répressive centrée sur les « proies faciles », petits délinquants de rue ? Ou dépasser l’incarcération de masse pour aller dans le sens d’une réelle proportionnalité des sentences ?

Covid 19 : le personnel de la santé, entre obligation morale et instinct de survie

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Par Mekioussa Chekir  Publié Le : Dimanche, 19 Juillet 2020

ALGERIE

Covid 19 : le personnel de la santé, entre obligation morale et instinct de survie

ALGER- En prenant, à bras le corps, la lutte contre la pandémie du Coronavirus, les professionnels de la santé font montre d'une abnégation et d'une bravoure méritoires, tant leur mission s'apparente au sacrifice suprême. Cela est d’autant plus vrai qu’en sus d’exercer dans un contexte extrêmement délicat, ils sont la cible d'agressivité injustifiée.

"Nous avons abandonné familles et foyers et risquons nos vies pour sauver les vôtres, restez chez vous ! ». Ce message, sans cesse relayé sur les réseaux sociaux et autres supports par des professionnels de la santé, a bouleversé plus d'un. Et pour cause: il exprime le désarroi des médecins, infirmiers et autres personnels du secteur qui, se trouvant sur la ligne de front contre la Covid-19, n'en sont pas moins exposés.

Ceux qu'on a gratifiés de l'expression "les soldats blancs" se sentent, en effet, tenaillés entre l’appel du devoir, leur serment d’exercer en toutes circonstances et l’instinct de survie. Un sentiment inné qui cède souvent le pas à une hantise autrement plus pressante : celle d’épargner la vie de leurs proches. Et quel que soit l’établissement de santé public dans lequel ils exercent, ils sont unanimes à évoquer "des conditions pénibles, sur fond de stress permanent", mais auxquelles ils ne peuvent et ne veulent se défaire.


Peaux Noires, Masques Blancs


LA  DIAGONALE  DE  L’ART

 
Certaines expositions bouleversantes​, entraînent vers de nouveaux lieux​. Ce sont des rencontres qui marquent,​ transforment et ​«​ Peaux noires, masques blancs ​» est de celles-ci.​ La première exposition personnelle de Roméo Mivekannin​, ​à la Galerie Eric Dupont à Paris jusqu’au 31 juillet, est à ne pas manquer.
Il y a des rencontres bouleversantes, qui marquent, et l’exposition Peaux noires, masques blancs est de celles-ci. Les oeuvres magistrales de Romeo Mivekannin profitent du puit de lumière et de l’espace qu’offre la galerie Eric Dupont. Ce titre fait référence au livre éponyme paru en 1952 de Frantz Fanon, psychiatre martiniquais, auteur et figure de l’anticolonialisme. Ce livre souvent présenté comme une charge violente, renferme l’idée de la possibilité d’un vivre-ensemble, d’un universalisme et d’un humanisme autres. Fanon s’intéresse notamment aux blessures et aux stigmates psychologiques de la colonisation. « Peau noire, masques blancs » évoque donc les violences du colonialisme, l’aliénation, l’humiliation, l’exploitation et la marchandisation, et dit le désir profond comme la nécessité de la désaliénation des noirs, ou encore l’importance de la lutte anticoloniale.
Choix pertinent que ce titre pour une oeuvre plastique qui pose un regard neuf sur ces questions, les réactualise.
Roméo Mivekannin - vue d’exposition, juin 2020 © galerie Eric Dupont, Paris
Dès la première oeuvre, à l’entrée de la galerie, l’émotion et la puissance du propos comme de l’image s’emparent du regardeur. Un homme de dos, assis sur un siège le corps marqué, dont jaillit du sang. Bien que de dos, il nous regarde, sans l’expression de souffrance que l’on pourrait s’attendre à voir. Non, les yeux, l’expression du visage, la pose nous disent autre chose.

Il s’agit d’un esclave qui s’est fait fouetter. La photo de ses cicatrices a été prise à Baton Rouge dans le Mississippi le 2 avril 1863. Roméo Mivekannin nous dit-il que la blessure n’a jamais vraiment cicatrisée, ou s’est-elle rouverte ? Un héritage lourd auquel il faut pourtant se confronter.

Comment les microagressions instillent en France un racisme inconscient, mais ravageur

Théorisé aux Etats-Unis à la fin des années 1960, le concept est encore tabou dans l’Hexagone. Pour les chercheurs, il faut sensibiliser l’opinion à cet « imperceptible ».
Par  Publié le 20 juillet 2020
Un homme, couvert de faux tatouages d’insultes racistes, lors d’une manifestation, sur la place de la République, à Paris, le 24 avril 2017.
« Vous venez de quel pays ? » « Tu dois aimer quand il fait chaud ! », « Comme vous parlez bien français ! » Ces petites remarques anodines se veulent souvent bienveillantes. En réalité, elles pétrifient les Français des Antilles ou d’origine africaine à qui elles s’adressent. Signe d’ethnocentrisme blanc, ignorance ou racisme euphémisé, ces expressions assénées « sans penser à mal » mais ressenties douloureusement sont partie intégrante d’une expérience de vie que seules connaissent les personnes appartenant aux minorités visibles, mais qu’il n’est pas interdit aux autres de chercher à comprendre, voire à combattre.
« Ce sont des microagressions, si petites que les auteurs ne les perçoivent jamais, mais qui blessent », témoigne l’historien Pap Ndiaye. Professeur à Sciences Po, il raconte s’être fait proposer l’adhésion à un club de perfectionnement en lecture lors de son inscription dans une bibliothèque municipale. « C’est comme le supplice de la goutte d’eau. Une fois, cela n’a rien de grave, mais un million de fois, c’est insupportable », constate-t-il.

Face aux risques liés à la méthadone, l'ANSM encourage la délivrance de naloxone

PAR 
BÉNÉDICTE GATIN
PUBLIÉ LE 20/07/2020

Crédit photo : GARO/PHANIE
« L’utilisation de la méthadone ne doit pas être banalisée en raison de sa toxicité propre, induisant un risque important de dépression respiratoire pouvant conduire au décès. » Alors que la prescription de ce traitement de la dépendance aux opioïdes est en hausse, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les risques du produit et encourage la délivrance de kit de naloxone au patient sous méthadone.
8 fois plus de décès qu’avec la buprénorphine
Depuis plusieurs années, la méthadone est la première substance impliquée dans les décès d’usagers de drogues. En 2018, elle était directement impliquée dans 35 % des 464 décès rapportés dans l’étude DRAMES (Décès en Relation avec l’Abus de Médicaments Et de Substances), avec un taux de décès 8 fois plus élevé que pour la buprénorphine et 4,5 fois plus élevé qu’avec l’héroïne.

L'homme qui a assassiné Pascal Darmon en 2017 jugé irresponsable de ses actes

franceinfo:  Publié le 17/07/2020

Le 16 mai 2017, l'ancien président du Football club de Rouen était poignardé dans son commerce du centre ville de Rouen. Les magistrats ont jugé que son agresseur était irresponsable à cause d'une maladie mentale. La famille de la victime reste sans réponse face à l'horreur de ce crime.

Le 16 mai 2017, la police devant le restaurant de la victime rue Alsace-Lorraine à Rouen
Le 16 mai 2017, la police devant le restaurant de la victime rue Alsace-Lorraine à Rouen • © France Télévisions


 Ange-Marie G. n'ira pas en prison. Il vivra à l'hôpital psychiatrique en unité pour malades difficiles. Cet homme de 35 ans titulaire du baccalauréat, avait exercé le métier de commercial.

La chambre d'instruction de la cour d'appel de Rouen a examiné le 1er juillet les expertises médicales et entendu l'accusé par visioconférence. Les juges concluent à l'irresponsabilité pénale complète. L'assassin de Pascal Darmon est schizophrène paranoideIl aurait été guidé par un délire paranoiaque et des hallucinations au moment des faits, le 16 mai 2017.

 La difficulté pour la famille, c'est d'admettre de rester avec un questionnement permanent. L'audience devant la chambre de l'instruction n'a pas permis de lever cette incompréhension. Ce crime est une effraction terrible dans leurs existences. 


Maitre Muriel Gilette, avocate de la partie civile


Ces messieurs qui éprouvent de l’attirance pour les malades mentales

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Par: Abdel Aziz Nabaloum Virgile Ahissou Adeline Tchouakak  20/07/20

Lecture rapide

  • Des femmes malades mentales sont parfois victimes d’abus sexuels de la part d’hommes bien portants
  • Il arrive souvent que ces femmes contractent des grossesses, puis font des accouchements sans assistance
  • Les experts préconisent aux Etats africains une réelle politique de prise en charge des déficients mentaux
  • Il arrive quelquefois de croiser dans les rues des villes africaines des femmes malades mentales portant une grossesse contractée dans cet état ou portant un bébé conçu et né dans la rue.
     
    Beaucoup de ces grossesses seraient le fruit de rapports sexuels avec des hommes bien portants qui, dans certains cas, n’hésitent même pas à les violer.
     
    Au Burkina Faso, Adama Ouédraogo, le président de « Sauvons le reste », une association de prise en charge des malades mentaux, se souvient comme si c’était hier, d’une expérience vécue en 2019 quand, lors d’une sortie nocturne sur le terrain, ses collègues et lui-même ont surpris un monsieur en pleins ébats sexuels avec une malade mentale.
     
    « C’était quelqu’un que je connais bien. Il m’avait alors supplié de ne rien dire à sa femme, sinon, ce serait son exil ou son suicide. Je lui avais répondu qu’il devait assumer une éventuelle grossesse ; ce qu’il avait accepté. Mais, après plusieurs mois d’observation, la malade n’était pas tombée enceinte », relate-t-il. 

    “S’il y avait des centres psychiatriques dans tous les départements par exemple, ces femmes ne se retrouveraient plus dans la rue pour subir les assauts des hommes bien portants”

    Raoul Diop, directeur exécutif Action EMS, Bénin

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Son fils de 35 ans est atteint de schizophrénie

14 juillet 2020




La libre antenne - Olivier Delacroix - Replay | podCloud

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