Santé, travail, la Nouvelle-Zélande est elle un réservoir à bonnes idées? Après une gestion de la crise du covid-19 saluée dans le monde entier, la Première ministre appelait le 20 mai les entreprises de son pays à passer aux 32 heures, au lieu de 40.
32 heures, en quatre jours, peu d'entreprises en France s'y sont risqué. C'est pourtant le pari de LDLC, qui d'ici six mois, va faire travailler ses 1000 salariés un jour de moins, pour le même salaire :
"L'avantage pour le salarié, en travaillant un jour de moins dans la semaine c'est qu'il va pouvoir faire tout ce qu'il n'a pas le temps de faire. qu'il fait parfois au travail , ses courses sur internet, les courses, le coiffeur, le ménage, un rendez-vous, et quand arrive le week-end, il va avoir un vrai week-end, les quatre jours de travail effectifs dans l'entreprise vont être plus efficaces" indique Laurent De La Clergerie, PDG et fondateur de l'entreprise
Alors qu'après le confinement l'avenir de l'économie est bien sombre, ce spécialiste de la vente de matériel informatique va embaucher.
"Ces embauches je les ai estimées, il y en aura une trentaine, pour un coût de 1 million d'euros, mais la masse salariale de LDLC c'est 40 millions, alors un million de plus... Oui c'est un peu moins de bénéfices pour les actionnaires, mais je ne suis même pas sûr, parce qu'en échange je vais avoir des salariés qui se portent bien, des sourires, et on sait tous qu'un sourire face à un client c'est un client de gagné" poursuit le dirigeant de LDLC.