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A Lavau-sur-Loire près de Nantes, le 28 mars. Photo Loïc Venance. AFP
Selon le psychiatre Stephan Eliez, le confinement exacerbe les tensions émotionnelles comme l'angoisse liée au virus ou le stress généré par le télétravail. Et toutes les familles ne sont pas égales face à la promiscuité.
«Et toi, tu survis ?» c’est ainsi que se prennent les nouvelles sous le règne du Covid-19. Avec les enfants et parfois le télétravail, la vie familiale peut devenir champ de bataille, ou plutôt guerre de positions. D’autant que les problèmes qui existaient auparavant ne se sont pas volatilisés, ils sont eux aussi assignés à résidence : conflits dans le couple, soucis d’argent, enfants souffrant de trouble du comportement… Pour Stephan Eliez, professeur en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, à la faculté de médecine de l’université de Genève, toutes les familles ne sont pas égales dans ce confinement. Dans Etre Parent et s’aimer comme avant (Odile Jacob, 2020), il propose des techniques pour rester en contact avec nos émotions et celles des autres.