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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 26 novembre 2019

Ralentir, enfants !

ÊTRE ET SAVOIR par Louise Tourret
24/11/2019
58 MIN

A l'occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil en Seine-Saint-Denis (du 27 novembre au 02 décembre), consacré cette année à la thématique "Eloge de la lenteur", Etre et savoir se penche sur la lecture comme acte de résistance, la résistance par la décélération.
prendre le temps de lire : un éloge de la lenteur
prendre le temps de lire : un éloge de la lenteur Crédits : Malte Mueller - Getty
Ralentir enfants !
Le rythme que le monde, le monde du travail en particulier, imprime à la vie des adultes est-il adapté aux enfants ? Tous les spécialistes, pédiatres, pédopsychologues, nous appellent à ralentir et ce dans l’intérêt de tous… 
Mais le temps des enfants est aussi une contrainte pour les parents, des premiers jours sans sommeil, aux infinies grasses matinées des adolescents en passant par les couchers à 20 heures "parce qu’il y a école demain", et soumettre notre progéniture à nos horloges semble faire pleinement partie du travail éducatif.
C’est pour ces raisons, entre autres, que le sujet du prochain Salon du livre et de la presse jeunesse qui s’ouvre mercredi à Montreuil nous a beaucoup intéressé et ce sujet c’est l’éloge de la lenteur… Cela mérite qu'on s'y arrête non ?  

MUSÉE DE LA CRÉATION FRANCHE ART BRUT ET APPARENTÉS



VISIONS ET CREATIONS DISSIDENTES

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Donnons aux aides-soignantes les moyens de s'occuper des personnes âgées

Par Monique PELLETIER, ancienne ministre, ancienne membre du Conseil constitutionnel — 
Dans un Ehpad à Limoges, en juin 2015.
Dans un Ehpad à Limoges, en juin 2015. Photo Pascal Lachenaud. AFP

Mal rémunérés, pénibles et peu attractifs, les métiers du grand âge doivent être réformés d'urgence puisqu'en 2050 la France comptera cinq millions de seniors de plus de 85 ans.

Tribune. Les «vieux», qu’ils soient plus ou moins âgés, plus ou moins autonomes, conservent un droit imprescriptible à décider eux-mêmes des modalités de leur fin de vie. Ils demeurent des citoyens à part entière. Il est utile de le rappeler.
Leur nombre ne cesse d’augmenter du fait de la longévité qui s’accroît. En 2050, 5 millions de Français auront plus de 85 ans. Ils finiront leur vie soit en leur domicile, soit en EHPAD, soit alternativement à l’un ou à l’autre.
Actuellement, le sort qui leur est réservé n’est pas acceptable. Ils sont victimes de «maltraitance» en raison de l’insuffisance du nombre d’aides-soignantes. Le temps qu’elles peuvent consacrer à un résident en perte d’autonomie est de moins d’une heure par jour. Dans de nombreux pays, la norme est d’une aide-soignante pour un résident, en France elle a en charge 10 résidents.
Pénible pour ces «vieux» privés des soins nécessaires au confort de leur vie, cette situation l’est aussi pour les aides-soignantes qui souffrent d’une «sinistralité» trois fois supérieure à la moyenne nationale tant leur charge est lourde. Enfin, leur faible rémunération sans espoir de promotion, pendant plus de 12 ans, ajoutée à la pénibilité de leur travail les dissuade de s’engager dans cette profession.
Le gouvernement a, enfin, pris conscience de cette situation. Mme El Khomri, chargée par la ministre de la Santé de proposer des progrès destinés à rendre les métiers du grand âge attractifs, a remis un rapport qui, s’il était appliqué à bref délai, restaurerait une profession sinistrée.

A lire - Infirmiers en psychiatrie et passeurs de savoirs à destination de la jeune génération

 

Deux infirmiers en psychiatrie, deux cliniciens, deux figures de la psychiatrie de secteur, publient chacun un ouvrage qui retrace leur parcours de soignants, d’hommes engagés pour une psychiatrie qu’ils ont toujours voulu exercer dignement, autant pour leurs patients que pour eux-mêmes. Témoins et acteurs d’une histoire de la psychiatrie moderne, passeurs de savoirs à destination de la jeune génération de soignants, leurs témoignages s’inscrit dans la genèse plus globale des soins infirmiers où la reconnaissance de l’expertise clinique passe aussi par l’écrit. Qu’ils en soient ici remerciés.

"J’aime les fous"

Livre - J'aime les fous
Les soins ambulatoires en psychiatrie sont toujours plus amenés à se développer, mais cerne-t-on suffisamment les multiples possibilités d’accompagnement qui s’offrent aux professionnels de la santé mentale ?
Cet ouvrage en dessine les contours sous la forme d’un recueil de récits qui explorent ce qui se passe dans la tête d’un infirmier psychiatrique engagé. Chaque texte raconte avec style une histoire vécue par le soignant. En partageant ainsi ses émotions et réflexions, il interpelle le lecteur, conduit à se demander ce qu’il aurait lui-même fait dans la situation présentée. Si la théorie n’envahit pas le propos, elle sous-tend chacun des textes où la clinique est toujours au premier plan.

[...] 

Mon métier d’infirmier. Eloge de la psychiatrie de secteur

Livre - Mon métier d'infirmier - Eloge de la psychiatrie de secteur
C’est d’un élan émancipateur par rapport à la psychiatrie asilaire que le secteur est né ; et c’est à coups de burin portés contre ses inventions les plus humanisantes et vivifiantes que le secteur s’effacera... Ou pas. Pour parler de son métier d’infirmier psychiatrique, Yves Gigou part de son expérience aux agités pour détailler la façon dont il a travaillé ensuite, avec d’autres, à la sectorisation.
Lucien Bonnafé - psychiatre désaliéniste français qui a élaboré et mis en place la politique de secteur - nous a appris ce qu’il appelait "l’art de l’écoute et de l’écho", c’est-à-dire, au fond, ce qu’est la psychiatrie, c’est-à-dire cette capacité à écouter l’autre, à l’entendre et pour cela découvrir ce qui fait écho en nous dans ce que nous entendons en lui - exercice difficile.
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1 000 euros par an de reste à charge « invisible » pour les patients chroniques ou en situation de handicap

Crédit photo : PHANIE
PAR 
SOPHIE MARTOS -  
PUBLIÉ LE 25/11/2019

Seringues, solutions hydroalcooliques, sérum physiologique, séances de psychologue, frais de déplacement, frais annexes... Le reste à charge qui échappe aux statistiques habituelles s'élèverait à 1 000 euros en moyenne par personne et par an pour les patients atteints d'une pathologie chronique et/ou d'un handicap, révèle France Assos Santé (usagers du système de santé), dans une enquête* publiée ce lundi à partir des réponses de 351 personnes.
La structure présidée par Gérard Raymond, qui fédère plus de 80 associations, s'est intéressée pour la première fois aux restes à charge « invisibles » qui ne sont pas comptabilisés dans les calculs des pouvoirs publics. La dernière étude de la DREES (ministère de la Santé) avait évalué le reste à charge (RAC) moyen déclaré à 214 euros de frais de santé par Français sur l'année, loin de ces calculs de France Assos Santé. 

lundi 25 novembre 2019

Prescriptions des généralistes et avantages reçus de l’industrie du médicament

Univadis

Serge Cannasse    19 nov. 2019

La presse nationale d’information générale et la presse professionnelle se sont faits largement l’écho d’une étude française, publiée dans le BMJ ( British Medical Journal ), montrant une association entre d’une part, le montant des « avantages » que les médecins français ont reçu de la part de l’industrie pharmaceutique et d’autre part, le montant et la qualité de leurs prescriptions. Les guillemets s’imposent car c’est le terme « gift » qui est utilisé dans la publication britannique, traduit par « avantage » dans le communiqué de presse de l’Université de Rennes, à laquelle appartiennent les auteurs de l’étude, mais par « cadeaux » dans certains journaux et surtout par un des auteurs commentant l’étude dans le communiqué de presse. Or, comme le rappelle le communiqué du LEEM en réponse à cette étude, les cadeaux sont interdits par la loi depuis 1993 alors que « les avantages sont autorisés, mais strictement encadrés par cette même loi et largement soumis à l’avis des ordres professionnels. »

Mortalité par cause médicale : quels sont les chiffres en France ?

Univadis


Fanny Le Brun    19 nov. 2019

Un nouveau Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) vient d’être publié : il concerne la surveillance de la mortalité par cause médicale en France à l’aide des données du volet médical du certificat de décès et du bulletin d’état civil de décès. Un de ses articles présente une description des données de mortalité par cause en 2016 et leur évolution entre 2000 et 2016.

En 2016, 579.230 personnes domiciliées en France métropolitaine sont décédées, avec une proportion quasiment identique d’hommes et de femmes :

Les tumeurs représentaient 29,0% des décès avec une surmortalité masculine retrouvée pour tous les cancers, à l’exception du cancer du sein. La surmortalité masculine par cancer était la plus forte pour les cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS), avec un sex-ratio de 4,6, et la plus faible pour le cancer du pancréas (ratio 1,3). Les cancers du poumon, des bronches et de la trachée représentaient 18,8% des décès par tumeurs.

Enrique Pichon-RivièreLa psychiatrie, une nouvelle problématique. De la psychanalyse à la psychologie sociale


Enrique Pichon-Rivière (1907-1977) est une figure emblématique de la psychiatrie et de la psychanalyse argentines. Psychiatre, il a œuvré toute sa vie professionnelle pour la désaliénation du sujet malade en empruntant utilement de toutes les notions dynamiques de son époque leur principale force transformatrice. Psychanalyste, fondateur à Buenos Aires (en 1942) de la première société psychanalytique latino-américaine, il a su synthétiser les idées freudiennes avec les nouvelles conceptions mondiales du tournant des années 50.


Thérapies de conversion : « J’ai développé une haine de mon corps »

  • Propos recueillis par Malo Tresca

  • Entretien 

    Jean-Michel Dunand, prieur de la communion Béthanie (2), témoigne. Dans sa jeunesse, il a subi de douloureuses sessions de réorientation afin de « traiter » son homosexualité.

Thérapies de conversion : « J’ai développé une haine de mon corps »

La Croix Votre jeunesse a été tiraillée entre votre homosexualité et votre foi catholique profondément enracinée. Comment avez-vous vécu ce « dilemme » ?
Jean-Michel Dunand : J’ai grandi dans une famille chrétienne de Savoie, et aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attiré par la beauté du corps des garçons. Je sentais bien à l’époque qu’il ne fallait pas que j’exprime ce domaine de mon cœur. Dans ma petite ville de province – Albertville –, on ne parlait pas de cela dans les années 1970 et 1980. Cela a commencé à être très difficile au collège : j’y ai vécu ce qu’on appellerait aujourd’hui du harcèlement scolaire, car les autres ont perçu ma différence. Je n’avais aucun moyen de me défendre, parce que je savais bien au fond de moi que ce qui se disait était vrai. Cela a généré en moi un « parcours de la honte », un sentiment d’être emmuré vivant.

L'amour disséqué par les scientifiques

LE RÉVEIL CULTUREL par Tewfik Hakem
26/11/2019
26 MIN

Rencontre avec Maud Gouy, commissaire de l'exposition "De l'Amour" au Palais de la Découverte
Exposition De l'Amour - Palais de de la Découverte
Exposition De l'Amour - Palais de de la Découverte Crédits : François Escriva

ardi-expo

Tewfik Hakem s'entretient avec Maud Gouy, muséographe, commissaire, avec Astrid Aron, de l'exposition De l'Amour, à voir au Palais de la Découverte jusqu'au 30 août 2020. Un mot énigmatique, mystérieux, une attention universelle : à son propos, la question n'en finit pas de se poser. Qu’est-ce que l’amour ? De l’empathie ? Un attachement ? Ou encore ...? Alors qu'on s'est toujours intéressé à l'amour, en littérature, en art, en philosophie, ici en associant amour et sciences, l'exposition vient questionner ce sentiment sous un angle et un matériau nouveaux ; celui de la science et des outils scientifiques qui permettent de l'ausculter. 
C'est une grande exposition qui s'articule autour de deux grandes galeries. La première galerie est la Galerie des Attachements, moins attendue dans un musée de sciences puisqu'elle met en valeur tout ce qui est autour de la culture de l'amour. On invite le visiteur à déambuler dans un parcours fait de saynètes, de dioramas. 

Nous avons interrogé la directrice du premier musée du vagin au monde

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Par Katie Goh  26 Novembre 2019

Entretien exclusif avec Florence Schechter, à la tête de la première exposition, sur les foufounes, les idées reçues et pourquoi il faut rendre l’histoire vaginale trans-inclusive.

The Vagina Museum photograph by Angus Young
Répétez après moi : vagin. Va-gin. Si vous vous sentez mal à l'aise en disant le mot v****, vous n'êtes pas le seul. L’association contre le cancer gynécologique Eve Appeal a récemment révélé que, pour 65% des jeunes femmes, les mots vagin et vulve étaient tabous, et que près de 40% des 16-25 ans préféraient utiliser les périphrases employées par mamie comme « sexe féminin » ou « parties féminines. » Laissez tomber les problèmes de santé gynécologique, il nous reste un long chemin avant même de pouvoir prononcer le mot vagin.
Pour vous aider à en parler, voici le musée du vagin, le premier du genre au monde. Ce sont Florence Schechter (directrice) aux côtés de Sarah Creed (conservatrice) et Zoe Williams (développement et marketing) qui sont à l’origine de sa création. L’aventure du musée du vagin a commencé il y a trois ans comme exposition itinérante. Ce fut un franc succès, surtout grâce au financement participatif. Aujourd’hui, il s’installe enfin dans un espace permanent, à Londres.

Epuisement professionnel : les psychiatres sont des médecins (presque) comme les autres







Paris, le mardi 26 novembre 2019 – A la faveur de la médiatisation de cas dramatiques de suicides, suggérant le poids du harcèlement au travail dans les établissements hospitaliers et au-delà de la dégradation des conditions professionnelles et d’accueil des patients, l’épuisement des soignants est devenu un sujet de préoccupation. De nombreuses études et enquêtes ont ainsi été menées qui ont permis de mieux préciser la prévalence de ce phénomène. Différentes questions demeurent cependant en suspens, qui concernent notamment les spécialités les plus à risque. La situation particulière de la psychiatrie, dont la déshérence serait plus marquée encore que celle de l’hôpital, a-t-elle des conséquences significatives sur la santé psychique de ses médecins ?

Deux fois plus de mineurs vont consulter un psy

20 Minuten Online Logo

27 novembre 2019

SUISSE

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(Photo: Katarzynabialasiewicz)

En près de dix ans, la proportion de jeunes de moins de 18 ans à avoir recours à une aide psychologique ou psychiatrique a presque doublé en Suisse.


Les problèmes psychologiques sont si graves que seule une prise en charge professionnelle peut y remédier. C'est une réalité de plus en plus fréquente pour les jeunes en Suisse. Selon les derniers chiffres de l'Observatoire suisse de la santé, en 2017, environ 48'300 enfants et adolescents ont été admis en consultation dans un cabinet de psychiatrie ou de psychothérapie. C'est presque le double qu'en 2006, lorsque leur nombre s'élevait à 27'480.


Un bon indicateur de la puberté, c’est le pied !

Publié le 25/11/2019




La croissance rapide du pied à la puberté est bien connue des parents, qui doivent acheter de façon rapprochée des chaussures de plus en plus grandes et de plus en plus chères à leur progéniture. Elle a été récemment étudiée par des médecins australiens, qui en font un indicateur anthropométrique du début de la puberté.

Bien dans ma peau/mal dans ma peau: image et estime de soi (Rediffusion)

Par Diffusion le 27 novembre 2019
Bien dans ma peau/mal dans ma peau: image et estime de soi (Rediffusion)











Définie par le psychologue américain William James, dès 1890, l’estime de soi est la valeur positive qu’une personne se donne. Avoir une bonne estime de soi est le fondement de notre équilibre personnel, mais aussi social. S’aimer soi-même permettrait de mieux apprécier sa vie.

  • Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteur de Mais qu'est-ce qui se passe dans ma tête ? aux éditions Marabout
  • Pr Prosper Gandaho, professeur de Psychiatrie d’adultes à l’Université de Parakou Bénin. Chef du service de Psychiatrie du Centre hospitalier Départemental et Universitaire du Borgou à Parakou, Bénin.



Climat : l’ire aux enfants

Par Marie Desplechin, écrivaine — 

Dessin Benjamin Lacombe

A l’opposé des idées reçues l’imaginant inculte et indifférente, la jeunesse exhorte les adultes à ne plus ignorer la réalité du bouleversement climatique et défilera une nouvelle fois vendredi.

Parmi les bouleversements inouïs qu’impose à nos sociétés le désastre écologique en cours, il y a le rapport entre les générations. Il était possible jusque-là de vouloir former les enfants à notre image, de nous prévaloir de l’expérience, de la connaissance, de la raison, qui leur permettraient de poursuivre le trajet glorieux de l’espèce vers l’horizon lumineux du progrès. C’est fini. Les quarante dernières années ont vu se potentialiser des menaces pourtant largement annoncées. En l’espace d’une vie d’adulte, non seulement l’espèce n’a rien fait, mais elle a tragiquement accéléré sa course à l’abîme. L’horizon est en feu. Quelle gratitude pouvons-nous demander aux enfants pour les avoir mis au monde ? Quelle confiance ? Quel respect leur demander envers leurs aînés, quand Donald Trump ou Jair Bolsonaro - qui ont été élus - se chargent de préparer leur futur ?



Réduire le surmenage des élèves chinois, une réforme controversée

Contre l’avis de nombreux parents, les autorités chinoises s’efforcent d’alléger la pression scolaire que subissent les enfants dès le primaire.
Par   Publié le 27 novembre 2019
Une jeune fille dans une école de Zhujiajiao, dans la banlieue de Shanghaï, en 2016.
Une jeune fille dans une école de Zhujiajiao, dans la banlieue de Shanghaï, en 2016. FRED DUFOUR / AFP
LETTRE DE PÉKIN

Organe du Parti communiste chinois, le China Daily offre rarement à ses lecteurs des débats contradictoires, notamment lorsqu’il s’agit de décisions prises par le parti lui-même. L’édition du 31 octobre a fait exception. On y trouvait à la fois en première page une réforme envisagée par les autorités du Zhejiang (province où se trouve Shanghaï) et une critique de celle-ci dans les pages Commentaires. C’est que ladite réforme divise le pays. Il s’agit ni plus ni moins d’autoriser les enfants des écoles primaires à cesser de faire leurs devoirs à 21 heures et de faire preuve de la même tolérance pour les collégiens à partir de 22 heures.

« L’intelligence artificielle est bien aujourd’hui une escroquerie ! »

Dans une tribune au « Monde », le consultant Robert Bentz s’insurge contre les effets marketing qui entourent l’IA, car tous les progrès « survendus » sont liés à la rapidité d’exécution que permettent les algorithmes.


« La première erreur a été de faire faire une étude sur l’intelligence (artificielle ou non) par un mathématicien. »
« La première erreur a été de faire faire une étude sur l’intelligence (artificielle ou non) par un mathématicien. » INGRAM / PHOTONONSTOP
Tribune. L’intelligence artificielle (IA) est omniprésente dans notre vie. Vie professionnelle, où l’IA permet de faire mieux que nous ou nous promet de nous aider dans nos décisions, nos analyses et interprétations. Dans notre vie quotidienne avec des outils qui nous écoutent et nous répondent « intelligemment ». En allant jusqu’à la voiture ou l’engin volant autonome qui est la solution de demain.
Qu’en est-il vraiment ? Peut-on parler d’intelligence et de réelles avancées pour l’humanité ? Prenons quelques exemples. Grace au deep learning (« apprentissage profond ») un système dit intelligent actuel peut après avoir vu 100 000 photos de chats, être capable de reconnaître un chat avec 95 % de réussite. Génial ! Un enfant de 2 ans a besoin de deux photos de chat pour reconnaître un chat sur n’importe quelle photo avec un taux de réussite de 100 %.

Les acteurs adorent se faire plaisir

Nous parlons beaucoup de la voiture autonome, qui est technologiquement une très belle réalisation. Avec quelques ratés il est vrai pour la Google Car qui a « malencontreusement » écrasé un piéton. Il était inscrit dans les hypothèses qu’un piéton ne traverse que sur un passage réservé. Combien de morts aurions-nous eu si les tests avaient eu lieu en France ?