« Nous allons parler de la vie au travail. » Rassemblant les hôpitaux de Landerneau, Brest, Morlaix, Lesneven, Lanmeur et Crozon, le Groupement hospitalier de territoire de Bretagne occidentale (GHTBO) s’apprête à organiser son premier séminaire, jeudi 7 novembre, à Océanopolis, à Brest. C’est ce qu’ont annoncé Jean-Michel Seymour, directeur des ressources humaines du Centre hospitalier de Landerneau, et Aude Baillet-Hérault, directrice adjointe des ressources humaines au Centre hospitalier régional et universitaire de Brest, vendredi 25 octobre 2019, lors d’un point presse au CH de Landerneau.
ENQUÊTEAu moment de la mort, les organes s’éteignent à des rythmes différents. Comment, dans ces conditions, définir l’instant précis où la vie s’arrête ? En explorant plusieurs pistes, dont l’activité du cerveau, des chercheurs tentent de donner une réponse à cette question hautement symbolique.
Mystérieuse, universelle et taboue, la mort fascine. Mais la relation que les hommes entretiennent avec elle diffère selon les cultures ou les religions. Suivant la tradition catholique, les vivants rendront hommage à leurs défunts samedi 2 novembre. En France et plus généralement en Europe, ils fleuriront leurs tombes ou se recueilleront chez eux, parfois en allumant une bougie. Au Guatemala ou ailleurs en Amérique latine, les célébrations seront plus festives, et c’est au rythme des mariachis que les croyants entreront dans les cimetières.
A travers le monde, de nombreuses personnes disent avoir vécu une « expérience de mort imminente » lors d’un coma, ou d’une situation de danger physique ou émotionnel intense. Des chercheurs de l’université de Liège ont rassemblé près de 1 700 témoignages concernant l’EMI.
Victime d’un grave accident de moto en 1993 en Belgique, Eric Schouffier a été transporté dans un service de soins intensifs où il est resté plusieurs mois plongé dans le coma. « Un jour, j’ai vu, au-dessus de moi, une immense colonne dont les parois étaient faites de voiles blancs. Ils ondulaient légèrement sous l’effet d’une brise. Je me sentais magnifiquement bien, dans une atmosphère calme et sereine, raconte-t-il aujourd’hui. Progressivement, je suis entré à l’intérieur de cette colonne et j’ai aperçu des personnes que j’avais connues et qui étaient décédées. Certaines jouaient aux cartes comme lorsque j’étais enfant,d’autres ne me montraient que leur visage. J’ai continué à monter dans cette colonne très paisible. Puis, face à une lumière intense, le visage de ma belle-mère, l’une des personnes que j’estimais le plus de son vivant, m’est apparu. Elle m’a dit : “Retourne… Redescends… Ce n’est pas pour toi maintenant.” J’ai alors fait demi-tour et je suis revenu dans mon corps. » N’était-ce pas simplement un rêve ? « Non, c’est impossible, répond cet ancien chauffeur routier. Un rêve finit par s’oublier totalement ou partiellement. Dans cette vision, tout était clair, parfaitement net. Cette scène est ancrée dans ma mémoire depuis vingt-six ans. »
Les perdants de la réforme portée par Jean-Paul Delevoye sont tout désignés : les travailleurs affiliés à un régime spécial et les agents publics non régaliens émargeant dans une catégorie active.
Pour indisposer Emmanuel Macron, il suffit de prononcer trois mots : pénibilité au travail. Le président de la République n’« adore pas » que l’on présente les choses ainsi « parce que ça donne le sentiment que le travail, ça serait pénible », comme il l’a déclaré, le 3 octobre, lors du débat sur les retraites à Rodez.
Cette opinion, M. Macron l’avait déjà défendue, en mars 2017 durant la campagne présidentielle, sur un ton encore plus direct, devant le Medef : « Le terme pénibilité (…) induit que le travail est une douleur et ne correspond pas à ce dont nous avons besoin, car le travail, c’est l’émancipation qui vous donne une place. »
La reconnaissance de l’usure professionnelle représente pourtant l’un des enjeux de la réforme des retraites. Si le président de la République a tenté de rassurer, lundi 28 octobre, en évoquant sur RTL l’idée que la future réforme ne s’applique qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ce n’est pas l’option que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire en charge du dossier, a développée dans son rapport en juillet.
A l’heure actuelle, la pénibilité est prise en considération de diverses manières – que ce soit au travers des différents plans santé au travail, de référentiels de branche professionnels ou d’accords d’entreprise spécifiques.
Selon une enquête, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres refusent, sous certaines conditions, de donner un rendez-vous.
Des médecins spécialistes qui refusent un rendez-vous au motif que le patient est bénéficiaire d’une aide à la complémentaire santé : le phénomène est bien présent et d’ampleur. C’est ce que montre le testing mené début 2019 par le Défenseur des droits et le Fonds CMU-C auprès de 1 500 cabinets médicaux. Selon cette enquête publiée mardi 29 octobre – la première d’une telle ampleur depuis près de quinze ans –, 9 % des chirurgiens-dentistes, 11 % des gynécologues et 15 % des psychiatres libéraux discriminent les patients bénéficiaires d’une aide sociale à la complémentaire santé en refusant de leur donner un rendez-vous qu’ils accordent dans le même temps à un patient « lambda ».
Au total, en moyenne, 12 % des cabinets contactés se montrent discriminants. Et il ne s’agit que d’une moyenne nationale. Les refus de soins discriminatoires sont très variables selon les régions, « ce qui n’avait pas pu être montré jusqu’ici ». A Paris, ce sont près de quatre dentistes sur dix (38,2 %), d’un gynécologue sur quatre (26,2 %) et d’un psychiatre sur trois (31 %) qui refusent des patients en situation de précarité économique. Si Paris est particulièrement mauvaise élève, toute l’Ile-de-France est concernée. Le taux de refus de soins n’est par ailleurs pas lié à la densité de médecins dans la commune : les patients habitant un désert médical ne s’exposent pas à davantage de refus.
Quatre unités de psychiatrie légales ont été créées pour traiter les personnes qui sont déclarées criminellement non responsables en raison de maladie mentale, après avoir commis des crimes non violents. La plus récente de ces unités, qui préparent les détenus les moins dangereux à la réinsertion, a été inaugurée cette année dans l'est de Montréal.
Il s’agit d’un petit département, à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSM), où se retrouvent 18 personnes déclarées criminellement non responsables. À mi-chemin entre une prison et un hôpital, le lieu héberge une majorité des patients psychotiques.
L'objectif est de permettre à ces personnes sérieusement malades de réintégrer la société. Un concept qui garantirait de meilleurs résultats que les prisons.
Plusieurs fois par semaine, Georges-Alexandre cogne sur un sac d'entraînement. Il n'est pas un boxeur, mais un patient dans la nouvelle unité de psychiatrie légale de l'IUSM.
Georges-Alexandre Malette Jules
PHOTO : RADIO-CANADA
Une salle de défoulement a été aménagée pour les 18 patients, dont plusieurs sont, comme lui, schizophrènes.
San Francisco, Etats-Unis – Deux doses seulement de psilocybine, un médicament psychédélique administré sur une période de 8 semaines, ont permis de réduire de manière significative la consommation d’alcool et les envies irrépressibles de boire chez les patients alcoolodépendants, selon des résultats préliminaires présentés lors du congrès annuel de l'American Psychiatric Association (APA) 2019[1].
FranceTVSlash lance ce vendredi « Mental », une série aussi drôle que touchante, qui suit les aventures d’une bande d’adolescents dans une clinique pédopsychiatrique
Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une clinique pédopsychiatrique.
Alors que Skam était tiré d’un format norvégien, Mental est librement adapté d’une série finlandaise intitulée « Sekasin ».
La dramédie Mental ambitionne de libérer la parole autour des troubles psychiques des adolescents.
Bienvenue à la clinique pédopsychiatrique des Primevères pour une dramédie parfaitement barrée ! Après Skam, qui suit les tribulations d’une bande de lycéens, Mental, disponible ce vendredi sur le site FranceTVSlash, raconte les aventures d’une bande d’adolescents au sein d’une institution, perturbée par l’arrivée d’un nouveau patient, un jeune garçon de 17 ans nommé Marvin (Constantin Vidal), interné à la suite d’une décision de justice et plein d’agressivité à l’encontre du personnel et de ses nouveaux compagnons : Mélodie (Alicia Hava), Estelle (Lauréna Thellier) et Simon (Louis Peres). A l’instar des Bracelets rouges sur TF1 qui parvient à chroniquer la vie des enfants malades dans un hôpital sans sombrer dans le pathos, Mental, sacrée meilleure série 26’, au dernier Festival de la fiction TV de la Rochelle, réussit à aborder un thème épineux, les troubles psychiques chez les adolescents, avec délicatesse, émotion et surtout, beaucoup d’humour. Explications.
« Il faudrait augmenter et protéger les budgets en santé mentale pour éviter un transfert vers la santé physique », suggère l’auteur.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’intégration des soins de santé mentale à la première ligne est la façon la plus viable de s’assurer que le plus grand nombre de personnes atteintes de troubles mentaux puissent avoir accès rapidement aux soins et services de santé mentale dont ils ont besoin.
Sylvie Kopp et le Père Alphonse Fisher sont tous deux envoyés en mission pour l'aumônerie catholique du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Sarreguemines.
Nouvelle direction encore en septembre, avec la parution de Cité irréelle, premier livre de l’Américain D. J. Bryant sorti outre-Atlantique en 2017. Il n’est plus question ici de pédagogie ni même d’histoire, mais de jeux sur les apparences et de troubles - nous ne nous en éloignons pas ! - psychologiques voire psychiatriques. Rassemblant cinq récits assez courts, Cité irréelle met en scène des personnages dont le rapport à l’identité, à la sexualité ou à la société tangue quelque peu.
Des enfants malades ont soigné les maux imaginaires de leur peluche pour vaincre une peur bien réelle, celle de l’hôpital et de la «blouse blanche», dimanche matin.
PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Au Centre mère-enfant Soleil de Québec, la quinzaine d’apprentis médecins, âgés de cinq à sept ans, ont expérimenté «l’hôpital des nounours», une initiative d’étudiants dans différentes disciplines à l’Université Laval née en 2018.
PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Imagerie médicale, pharmacie, chirurgie, traumatologie... les petits oursons et autres compagnons poilus ont subi toute une gamme de traitements, en espérant que cela puisse rendre le prochain rendez-vous médical de leur jeune propriétaire plus facile et moins angoissant.
PHOTO DIDIER DEBUSSCHERE
Le projet pilote servait à vérifier dans quelle mesure il est possible de réaliser cette activité en milieu hospitalier, avec du vrai matériel médical.
Le masculin l’emporte accord et encorePhoto Marie Rouge
La grammaire n’est pas apolitique. Notre langue reste un lieu où l’on assigne l’autre à la subordination. Où les femmes ne sont pas légitimes.
Je ne suis pas chez moi dans la langue où j’écris, la langue de mon pays, la langue qui m’a faite, dont j’ai fait mon métier, moi, qui suis enseignante, chercheure et écrivain. Ecrivain. Pas écrivaine. Parce qu’un jour un homme (un parmi beaucoup d’autres) a dit à la radio d’un ton très légitime qu’«écrivaine», ça n’est pas un mot de langue française, et que ce serait idiot de se dire écrivaine, car ça rime avec «vaine» (comme si «écrivain» ne rimait pas avec «vain»).
Ma langue me dit que «femme», ça n’est pas légitime. Que le masculin noble l’emportera toujours, même en minorité. Qu’il faut donc accorder 100 femmes à un seul homme, s’ils sont dans la même phrase. Allez faire l’expérience de grandir dans cette langue qui subordonne tout au masculin régnant, et revenez débattre ensuite de l’héritage, de la littérature, de la culture même. Voyez si vous trouvez vos phrases légitimes, autant que celles deceux qui peuvent tout accorder au genre qui est le leur.
«L’absence de pleurs d’un enfant blessé doit toujours nous alerter»Dessin Cat O'Neil
Protection de l’enfance (3/5). Alors qu’une «stratégie nationale» est en projet pour repenser le secteur sinistré, «Libération» est allé à la rencontre des premiers concernés et des acteurs de terrain. Cette semaine, Nathalie Vabres, coordinatrice de l’unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique du CHU de Nantes.
Depuis une vingtaine d’années, le CHU de Nantes est considéré comme un modèle de suivi médical des enfants maltraités. Le centre hospitalier dispose d’une unité d’accueil médico-judiciaire pédiatrique (UAMJP) composée de dix personnes - des médecins, une puéricultrice, des psychologues et des assistantes sociales. Créée sous l’impulsion de l’association La voix de l’enfant et financée par le CHU, le conseil départemental et l’Agence régionale de santé (ARS), l’équipe spécialisée accueille chaque année près de 800 enfants victimes de violences.