- Par Eric Biétry-Rivierre
- Publié
- «Les Baigneuses» (vers 1923), d’André Bauchant. André Bauchant Collection particulière© Adagp, Paris, 2019
- On les dit naïfs, faute de mieux. Sept peintres français de l’Entre-deux-guerres ont porté un regard singulier et enchanté sur le monde.Peintre? Voilà un qualificatif qu’ils devaient juger impressionnant. Au quotidien, ils étaient d’abord gabelou, postier, pépiniériste, imprimeur, lutteur de foire ou bonne à tout faire. Aucun n’avait poussé très loin les études. Le savoir académique leur manquait à peu près à tous. Mais cela ne les empêchait pas de lire, de voir, de vivre avec leur temps. Cela avec avidité, absorbant comme des éponges mode du japonisme, goût moderne de l’épure, du présent, du rêve... Et, au fond d’eux, ils avaient ce noyau d’énergie particulier qui fait la différence d’avec les peintres du dimanche. Celui qui pousse à s’exprimer coûte que coûte et jusqu’au bout.Du douanier Rousseau (1844 - 1910) qui fascina Picasso à Séraphine (1864 - 1942), ravivée en 2008 par Yolande Moreau dans le biopic de Martin Provost, le Musée Maillol met en scène non pas une école ou un mouvement mais une constellation de neuf regards autodidactes parmi les plus singuliers de l’entre-deux-guerres.
Le vélo permet de renforcer la confiance, le respect et la cohésion sociale dans notre société. Les danois l’ont bien compris avec la création de l’association « Cycling Without Age » qui veille sur nos aînés en leur donnant le droit de profiter de l’air frais et des paysages qui les entourent.