- Par Le Figaro avec AFP
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- Un couple new-yorkais a attaqué en justice une clinique de fertilité, après que la femme a accouché de deux bébés n'ayant aucun lien de parenté entre eux ni avec leur génitrice.Un couple new-yorkais a attaqué en justice une clinique de fertilité, après que la femme a accouché de deux bébés n'ayant aucun lien de parenté avec le couple ni même entre eux.
- Les médecins sont parvenus à créer huit embryons avec leurs dons de sperme et d'ovules. Une première implantation d'embryon en juillet 2018 échoue. Le couple fait une seconde tentative avec deux embryons en août et, cette fois, se réjouit: la femme est enceinte de jumeaux.
Les embryons de deux autres couples
Mais les doutes apparaissent dès les premières échographies qui montrent que les bébés sont deux garçons. Or il n'y avait qu'un seul embryon masculin sur les huit créés et il n'avait pas été implanté. Les médecins de la clinique assurent alors que les examens à ce stade de grossesse ne sont pas fiables.Fin mars 2019, A.P. accouche par césarienne. Plus de discussion possible : les bébés sont des garçons, qui ne présentent par ailleurs aucun trait asiatique, contrairement à leurs parents supposés. Des analyses génétiques ont confirmé qu'ils n'avaient aucun lien de parenté avec A.P. et Y.Z., ni même aucun lien de parenté entre eux.Il a été établi qu'ils étaient issus d'embryons de deux autres couples clients de la clinique. Ces derniers ont chacun récupéré "leur" bébé.
La privation de libertés est-elle une privation de dignité ? C'est une question qui concerne aujourd’hui 69 000 personnes détenus dans des établissements pénitentiaires…
La magistrate Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté a publié son rapport « La nuit dans les lieux de privation de liberté ». Et les nuits sont longues en prison. De 19h à 7h, un détenu reste plus de 12h enfermé dans une cellule, sans autorisation de sortie. Promiscuité, insalubrité, manque de lits, prolifération des petites bêtes (des punaises de lit aux rongeurs), cellule trop chaude en été ou trop froide en hiver, les conditions de vie des détenus sont très difficiles voire inhumaines. Le rapport pointe que les droits les plus fondamentaux ne sont pas respectés, notamment le manque d'intimité. La nuit, thème central du rapport, c’est moins de surveillants, peu ou pas d’équipes médicales, des lumières allumées tout le temps qui empêchent de dormir.
La deuxième invitée Delphine Boesel, avocate au barreau de Paris, présidente de l'Observatoire international des prisons (OIP), section française, veille au respect des droits fondamentaux en prison.