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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 1 mai 2019

Art-thérapie : La vogue des patients-artistes qui exposent leur créativité

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Le malade-artiste parle ainsi "en son nom à lui. Et ça, c'est bénéfique, oui ! C'est même 50 % de la réussite." Ces ateliers participent aussi de la "lutte contre l'exclusion de jeunes touchés par une maladie mentale", selon Franck Saintrap, art-thérapeute et psychanalyste. Photos des oeuvres des patients visibles le 23 mai à l'hôpital de Sète. Photos : DR.
Cette discipline connaît un engouement sans précédent. De Toulouse à Sète en passant par Albi et Paris, les expositions de patients-artistes se multiplient. Plongée dans une discipline à la mode qui montre son efficacité.
En ce jour de juin 1983, à l’hôpital Montfavet, près d’Avignon, l’art de la comédie se déploie sur scène grâce à la compagnie montpelliéraine du Passe-Temps de François Sayad. Dans la salle aussi, c’était de l’art. Différent. Comme le disait André Breton en 1948 quand il évoque « Les mécanismes de la création (qui) sont ici libérés de toute entrave (…) et garants de l’authenticité totale... »

Ami du metteur en scène, Michel Galabru était venu assister à la représentation. Un jeune homme suivi pour un trouble du comportement n’a eu de cesse de lui répéter « haut les mains » ! Véridique, on y était ! Objet de cette scène surréaliste, l’immense comédien le prend très bien. Cela ne l’empêche d’ailleurs pas de remarquer la performance d’un jeune Sétois prometteur, Philippe Sablayrolles, qu’il enrôlera dans sa compagnie. « Il n’y avait pas de distinction, de différences entre les deux publics qui assistaient à la pièce. C’est ça qui lui a plu », témoigne Philippe Sablayrolles. L’art qui unit. L’art brut, comme le définissait Jean Debuffet. L’art comme point de départ d’une association d’idées, comme Freud l’a théorisé. Et les surréalistes qui, comme André Breton, ont promu le même genre d’émotion pure.

mardi 30 avril 2019

Médecins, hôpitaux : le plan d'attaque de l'Institut Montaigne pour évaluer les bonnes pratiques et la qualité

Sophie Martos
| 30.04.2019
Le choix d'un praticien libéral ou d'un établissement s'apparente souvent à un parcours d'obstacles pour les Français, illustre un sondage* réalisé par Kantar pour l'Institut Montaigne, think tank libéral. Ainsi, 59 % des sondés jugent difficile de choisir un généraliste ou spécialiste pour une consultation et 44 % estiment compliqué d'opter pour tel ou tel établissement avant une prise en charge. 
La question de la transparence des indicateurs de résultats se révèle centrale. La très grande majorité des Français (89 %) considèrent que la publication d'indicateurs fiables sur la qualité des soins dispensés à l'hôpital serait pertinente (et 85 % la jugent pertinente pour les praticiens libéraux). « Il existe de nombreux indicateurs mais rares sont ceux qui présentent un véritable intérêt pour les patients, l'information reste très fragmentée, centrée sur l'hôpital et l'information produite est diffusée au sein d'un seul établissement, sans publication des résultats », argumente l'Institut Montaigne.

Médecines complémentaires : 500 thérapeutes se mobilisent contre « les charlatans »

Sophie Martos
| 30.04.2019



  • ostéopathe
Crédit Photo : Phanie

Ils proposent des séances d'ostéopathie, d'acupuncture, de chiropractie, de naturopathie, de réflexologie, d'aromathérapie, d'ayurvéda, d'EMDR ou d'hypnose humaniste et se réclament d'une pratique sérieuse, bien loin du charlatanisme. À l'heure où les tensions se sont cristallisées sur le déremboursement de l'homéopathie et la pratique des médecines alternatives décriées plusieurs fois par les Fakemed, Medoucine, un réseau de 500 thérapeutes pour la quasi-totalité non-médecins, se façonne une légitimité en signant une charte de déontologie présentée comme un outil pour contrer les pratiques frauduleuses et rappeler les règles de bonnes pratiques autour des médecines complémentaires. 
La trentaine de « médecines douces » présentée sur le site sont non remboursées par la Sécurité sociale. L'homéopathie, elle, n'est donc pas proposée sur le site.

Violences éducatives ordinaires : une campagne de sensibilisation en attendant la loi

lsa Bellanger
| 30.04.2019



  • Violence éducative

    Violences éducatives ordinaires : une campagne de sensibilisation en attendant la loi


Fessées, petites humiliations, cris : ces méthodes éducatives, que l’on désigne comme des violences éducatives ordinaires (VEO), sont néfastes, trop souvent banalisées et peuvent avoir une incidence sur le développement et le futur de l’enfant. À l’occasion de la Journée internationale de la non-violence éducative, ce 30 avril, l’association Stop VEO lance une campagne afin de sensibiliser, notamment, les professionnels de santé à ces enjeux.

Affaire Vincent Lambert : la Cour européenne des droits de l’homme rejette la requête des parents

La famille de cet ancien infirmier de 42 ans, qui est dans un état végétatif depuis 2008, se déchire autour de la question de l’arrêt des traitements depuis six ans.
Le Monde avec AFP Publié le 30 avril 2019
Viviane et Pierre Lambert, parents de Vincent Lambert, arrivent à l’hôpital Sébastopol, à Reims, dans l’est de la France, le 23 juillet 2015.
Viviane et Pierre Lambert, parents de Vincent Lambert, arrivent à l’hôpital Sébastopol, à Reims, dans l’est de la France, le 23 juillet 2015. THIBAULT CAMUS / AP
C’est probablement la dernière étape dans un feuilleton judiciaire qui dure depuis près de six ans. Appelée à se prononcer pour la seconde fois sur le cas de Vincent Lambert, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté mardi 30 avril la requête des parents de Vincent Lambert contre l’arrêt du Conseil d’Etat.

Journée AdESM « Droits et libertés des patients »

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Publié -Mis à jour 

Rendez-vous le

17 mai 2019

de 10h à 16h30

au CH Maison Blanche – Salle Van Gogh

(6-10 rue Pierre Bayle 75020 Paris)

La journée est consacrée aux droits et libertés des patients avec un focus une partie de la journée sur l’isolement et la contention.

Classement des meilleurs hôpitaux du monde, 11 établissements Français dans le top 100




Le magazine américain Newsweek a publié en fin de semaine dernière un classement des meilleurs hôpitaux du monde. Un millier d’établissements a été passé en revue parmi 11 pays : les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie, Singapour et Israël. Les pays ont été sélectionnés en fonction de l’espérance de vie, de la taille de la population, du nombre d’hôpitaux et des données disponibles.

Âge et dépendance : que font les autres pays ?

Univadis

Serge Cannasse  26 avril 2019

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, rattaché au Premier Ministre, vient de publier un document comparant les politiques de soutien à l’autonomie des personnes âgées dans 9 pays : Allemagne, Danemark, Espagne, Italie, Suède, Québec, Belgique, Pays-Bas et Japon. Tous sont confrontés aux enjeux du vieillissement et de la perte d’autonomie. Cependant, ils diffèrent sur de nombreux points : proportion de personnes âgées de plus de 65 ans, espérance de vie sans incapacité, nombre de bénéficiaires de soins de longue durée (qui englobent les services sanitaires et sociaux fournis aux personnes qui ont besoin de soins en continu), part du PIB (Produit intérieur brut) consacré aux dépenses de soins de longue durée et cadre législatif, et notamment précocité ou non de sa mise en place.

Malgré cette diversité, ces pays se retrouvent sur des orientations communes :

- La priorité donnée au soutien à domicile,

- Le développement et la diversification de l’offre de services (services de soins et du « care »),

- Le renforcement de l’échelon local dans la mise en œuvre des aides et dans l’appui à l’innovation,

- Une monétisation plus importante des aides pour favoriser le libre choix des personnes,

- La recherche d’une meilleure qualité de soins,

- L’importance accordée à la coordination et à l’intégration entre professionnels et entre sanitaire et social,

- L’utilisation des nouvelles technologies, comme outil d’intégration, de coordination des services ou encore de suivi et d’aide aux personnes et aux professionnels.


Les handicapés psychiatriques cherchent un espoir à la Chesnaie à Chailles

Publié le 


Le secteur de la psychiatrie est en forte tension. L’hôpital ne peut soigner seul les malades, livrés trop vite à eux-mêmes. L’espoir se trouve à la Chesnaie.

Mettre un coup de pied dans la fourmilière et alerter le ministère de la Santé : tel était l’objectif de la journée de visite et de tables rondes, organisée la semaine passée à la clinique de la Chesnaie à Chailles. Par des acteurs du milieu psychiatrique venant de Paris qui voulaient montrer combien la psychiatrie institutionnelle reste importante pour les malades, à l’heure même où elle est en voie de disparition ; on ne la pratique plus que dans quatre établissements en France. Membre du conseil d’administration du Conseil national handicap, Claude Gandillon est à l’origine d’un collectif “ 100.000 handicapés psychiatriques à l’abandon ” qui cherche urgemment des solutions : « On pourrait même dire 150.000 personnes qui sortent des urgences psychiatriques, arrêtent leur traitement et se trouvent livrées à elles-mêmes. De là, la désocialisation, puis la rue, voire la prison. Il existe des lieux complémentaires aux urgences psychiatriques, comme la clinique de la Chesnaie, où les malades peuvent réapprendre à être heureux. »

« LA CULTURE DES SOINS PALLIATIFS PEINE À S’IMPLANTER EN PÉDIATRIE »

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Premier site d'actualité bioéthique

29 avril 2019

« La culture des soins palliatifs peine à s’implanter en pédiatrie ». C’est le constat mis en évidence par une étude menée par l’équipe du Dr Garbriel Revon-Rivère, médecin de l’équipe ressource régionale en soins palliatifs pédiatriques (ERRSPP) en PACA, à Marseille.

L’étude rétrospective s’est penchée sur 1899 dossiers d’enfants et d’adolescents décédés des suites d’un cancer. Elle montre que 80% des « jeunes patients en cancérologie sont décédés à l’hôpital ». Pour 61,4% d’entre eux, ils ont reçu des soins intensifs (chimiothérapie, hospitalisation en unité de soins intensifs ou un passage aux urgences) dans les 30 derniers jours, quand « 28,8 % ont subi des soins invasifs (intubation, ventilation mécanique, réanimation cardio-pulmonaire ou encore hémodialyse) ».


Laïcité : risques de maladie mentale

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30 avril 2019

Sara Hanifi et Salam El-Malouf, résidents en psychiatrie à McGill, se sont joints à 198 professionnels de la santé, dont une grande majorité issue de minorités religieuses, pour faire paraître un texte dans La Presse vendredi dernier.
Ces spécialistes de la santé s’oppo­sent à la loi sur la laïcité, car « cette loi exacerbera la discrimination systémique du Québec ».
Leur analyse s’appuie sur des études récentes qui prouveraient, selon eux, que « le projet de loi promeut, directement ou indirectement, la discrimination systémique et interpersonnelle ».
Les signataires ne reculent devant aucune outrance. Ils se réfèrent à une méta-analyse de 2015 qui démontrerait que « le racisme doublerait les risques de problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et le stress psychologique. Le racisme serait aussi associé à une hausse de problèmes de santé tels que l’obésité, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires ».
Ces professionnels anti-laïques n’en démordent pas. Ils font même référence à une étude plus récente publiée en 2018 par Samari et al corroborant « ces trouvailles spécialement pour les victimes d’islamophobie » !

lundi 29 avril 2019

Morts violentes d’enfants : des pistes pour mieux les prévenir et former les professionnels

Elsa Bellanger
| 29.04.2019




  • Ours enfant battu secoué
Crédit Photo : Phanie
Un enfant décède tous les 5 jours en France à la suite de violences au sein de sa famille. Ce constat alarmant est posé dans un rapport conjoint (1) des inspections générales des Affaires sociales, de la Justice et de l’Éducation, remis le 25 avril au gouvernement. Suivie d’une série de 32 recommandations, cette enquête a recensé 363 décès en milieu intrafamilial entre 2012 et 2016. En moyenne, 72 morts d’enfants sont ainsi comptabilisés chaque année.

Fin de la tutelle des médecins: les super infirmières obtiennent leur autonomie

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Fin de la tutelle des médecins: les super infirmières obtiennent leur autonomie
PHOTO D’ARCHIVES

Les super infirmières pourront bientôt poser une grande panoplie de diagnostics et débuter un plan de traitement sans l’approbation ou la supervision d’un médecin.
Réticent jusqu’ici, le Collège des médecins a accepté que les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) fonctionnent à l’extérieur de la Loi médicale. L’annonce a été faite à l’Assemblée nationale, en compagnie de la ministre de la Santé, Danielle McCann, aux côtés du président de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).
«Les IPS vont pouvoir diagnostiquer les problèmes de santé courants, des maladies chroniques également», a résumé la ministre McCann au cours d’un point de presse.
Ces «super infirmières» étaient jusqu’ici limitées à six maladies chroniques. «On élargit complètement le champ de pratique en lien avec la formation, évidemment, qu'elles ont, première ligne, et même au niveau des services spécialisés», ajoute Mme McCann.

«Les religions, comme la société, cherchent à contrôler le corps féminin»

Par Virginie Ballet — 
Dans «Female pleasure», la réalisatrice Barbara Miller met à l'honneur le combat de cinq militantes féministes à travers le monde.
Dans «Female pleasure», la réalisatrice Barbara Miller met à l'honneur le combat de cinq militantes féministes à travers le monde.Photo Jason Ashwood

Dans le documentaire «Female pleasure», qui sort ce mercredi en France, la réalisatrice suisse Barbara Miller a suivi cinq militantes féministes d'horizons différents qui luttent pour libérer le corps des femmes des stigmates qui lui sont associés.

Dans une rivière japonaise, l’artiste Rokudenashiko vogue, hilare et fière, dans un drôle de canoë. De son vrai nom Megumi Igarashi, cette quadragénaire est partie en croisade contre le tabou qui entoure les organes génitaux féminins dans son pays. Alors, c’est dans une embarcation en forme de vulve, réalisée à partir d’un moulage de son propre sexe, qu’elle a choisi de ramer, à contre-courant d’une société capable de vénérer le phallus, symbole de fertilité, mais ne peut supporter de prononcer le mot «manko», qui signifie vulve.
Ainsi, à Kawasaki, se tient chaque printemps le «Kanamara Matsuri», ou «fête du pénis de fer», au cours de laquelle paradent des vits de toutes tailles et de toutes formes. Mais Rokudenashiko, elle, est poursuivie en justice pour «obscénité»en raison de ses créations autour de la vulve. Dans le documentaire Female Pleasure, qui sort en France ce mercredi (1), la réalisatrice suisse Barbara Miller a choisi de conter l’histoire de Rokudenashiko et de quatre autres femmes qui, comme elle, militent pour défaire le corps féminin des stigmates qui lui sont associés.
Pendant deux ans, la documentariste a suivi les combats de l’Allemande Doris Wagner, ex-sœur abusée par un prêtre catholique lorsqu’elle était au couvent ; de l’Américaine Deborah Feldman, qui a fui la communauté juive ultra-orthodoxe du quartier new-yorkais de Williamsburg (Etats-Unis) dans laquelle elle a grandi et été mariée de force ; de la Somalienne Leyla Hussein, excisée à l’âge de 7 ans et qui milite contre les mutilations génitales féminines ; ainsi que de l’Indienne Vithika Yadav, qui a créé une plateforme d’éducation sexuelle baptisée «Love matters» pour promouvoir davantage d’égalité dans les rapports hommes-femmes et lutter contre les agressions sexuelles.

Une histoire des enfers (1/4) Brasier, démons et supplices : dans l'enfer médiéval

LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE par Emmanuel Laurentin

Parmi les idées reçues sur l'enfer, la plus répandue est sans doute que la première crainte de l'homme du Moyen Age était d'être condamné à brûler dans ses flammes. Nourri des terrifiantes représentations dont raffole son iconographie, le Moyen Age craignait-il pour autant l'enfer à ce point ?
Jerome Bosch (1450-1516), Triptyque Le Jugement dernier (détail), circa 1504, Musée de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne
Jerome Bosch (1450-1516), Triptyque Le Jugement dernier (détail), circa 1504, Musée de l'Académie des Beaux-Arts de VienneCrédits : Leemage / Corbis Historical - Getty
Au XIVe siècle, Dante dresse une géographie de l'enfer en neuf cercles. Si représenter le paysage infernal et dresser l'inventaire des châtiments est une préoccupation largement partagée à son époque, le poète italien est pourtant l'un des premiers à en dévoiler tous les mystères. Mais avant lui, à quoi ressemblait le royaume souterrain de Lucifer ? Que pouvaient en connaître les hommes du Moyen Age ? Les souffrances inouïes des damnés étaient-elles représentables ?
Emmanuel Laurentin s'entretient avec Jean-Claude Schmitt, directeur d'études émérite à l'EHESS et ensemble ils passent en revue les conceptions et les représentations de l'enfer qui traversent le Moyen Age.

Lutte contre l'alcool : pour l'Académie de médecine, les pouvoirs publics n'en font pas assez !

Nicolas Evrard
| 29.04.2019


Dans un communiqué, l'Académie nationale de médecine demande aux pouvoirs publics d'agir de manière plus forte dans la lutte contre l'alcool. En plus d'avancer des arguments de santé publique, nos académiciens s'appuient sur les résutats d'un sondage de 2018 (LNC-Ominion Way) rappelant qu'une majorité de Français est favorable à la mise en oeuvre d'une politique de santé ferme contre l'alcool (comme  l'interdiction totale de la publicité approuvée par 70% des sondés).