blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 14 avril 2019

Delphine et Carole, insoumuses

Disponible du 10/04/2019 au 15/06/2019
Résultat de recherche d'images pour "Delphine et Carole, insoumuses"

À travers l'amitié entre l'actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos, leurs luttes et leurs images subversives, un hommage vibrant au féminisme "enchanté" des années 1970, joyeuses et foutraques.

Quelques mois avant sa mort, en 2009, la vidéaste Carole Roussopoulos a souhaité faire le portrait documentaire de son amie et compañera féministe Delphine Seyrig. Un projet inachevé, repris par ses enfants Alexandra et Géronimo, et sa petite-fille Callisto, réalisatrice de ce documentaire. Carole Roussopoulos fut la deuxième personne à acquérir une caméra vidéo en France après Jean-Luc Godard. Elle initie les femmes à ce média lors de stages auxquels s'inscrit Delphine Seyrig. "Inculte comme j'étais, je ne savais pas qui c'était", s'amuse Carole. "Très vite, Delphine a compris l'utilisation subversive de la vidéo. On est devenues copines et on a commencé à travailler ensemble." Habituée à jouer sous la direction des hommes, la comédienne voit dans cet outil la possibilité "d'avoir une expression à soi". Il permet aussi à ce duo frondeur de raconter les luttes des femmes et de leur donner la parole dans de nombreux documentaires.


Pourquoi lire Position du psychiatre, séance 5 des actes du GTPSI chez d'Une

Les Editions d'Une publient le 5ème volume des Actes du GTPSI, qui a rassemblé dans des débats passionnés et passionnants certaines parmi les personnalités les plus importantes de l'histoire de la psychiatrie émancipatrice de la seconde moitié du 20ème siècle. Cette publication intervient en effet dans un contexte de luttes en psychiatrie dont les revendications portent sur le sens des pratiques.
[...] Le Groupe de Travail de Psychothérapie et de Sociothérapie Institutionnelles (GTPSI), est un groupe de travail qui a rassemblé certaines parmi les plus importantes personnalités de la psychiatrie émancipatrice de l'après-guerre de 1960 à 1966 : J. Ayme, H. Chaigneau, R. Gentis, F. Guattari, P. Koechlin, J. Oury, G. Pankow, J.-C. Polack, J. Schotte, H. Torrubia, F. Tosquelles, H. Vermorel… dans des débats passionnants et passionnés et a fondé ainsi tout un pan de la révolution psychiatrique française émancipatrice de la seconde moitié du 20ème siècle.
Dans le contexte actuel de fortes mobilisations de la part d 'équipes en psychiatrie à travers toute la France (les perchés du Havre, Pinel en lutte, la Psychiatrie Parisienne Unifiée, les Blouses Noires,...) d'une part contre la destruction de la psychiatrie par les pouvoirs publics et contre une tentative de trusts par des intérêts privés d’autre part, il me semble qu'il existe au minimum trois bonnes raisons de se précipiter sur cette nouvelle parution.

Actes du GTPSI

groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles

C1 gtpsi 5
couv GTPSI 3
couv GTPSI 4
Couverture Actes du GTPSI volume 1
Couverture Actes du GTPSI volume 2
Actes du GTPSI  
5 volumes sont déjà parus :
14 rencontres du Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) ont eu lieu entre 1960 et 1966.
Parmi les participants : Jean Ayme, Michel Baudry, Brivette Buchanan, Hélène Chaigneau, Jean Colmin, Roger Gentis, Félix Guattari, Nicole Guillet, Philippe Koechlin, Josée Manenti, Ginette Michaud, Robert Millon, Jean Oury, Gisela Pankow, Maurice Paillot, Jean Perrin, Jean-Claude Polack, Claude Poncin, Yves Racine, Philippe Rappard, Denise Rothberg, Jacques Schotte, Horace Torrubia, François Tosquelles, Henri Vermorel…







Les pédopsychiatres et psychiatres exigent des excuses de Madame Cluzel

Dans la droite ligne du texte du Printemps de la psychiatrie(dont nous sommes partie prenante) paru sur ce blog, voici une lettre ouverte écrite par Nathalie Batardière, pédopsychiatre, que l'Union syndicale de la psychiatrie adresse à la secrétaire d'Etat, Madame Cluzel.
Madame la secrétaire d’État au Handicap,
Copie à Monsieur le président de la République
à Madame la ministre de la Santé et des Solidarités
Madame la secrétaire d’Etat au Handicap,
Psychiatres et pédopsychiatres du service public, nous sommes atterrés par votre sortie médiatique sur les ondes de RMC. Vous y avez affirmé votre volonté «de ne plus placer les enfants autistes devant un psychiatre», en dénonçant une «prise en charge inadéquate dans les hôpitaux psychiatriques où ils n’ont rien à faire». Vous avez même souhaité « que l’on arrête de parler de psychiatrie». Nous vous demandons des excuses. Nous ne pouvons accepter la violence de vos propos et nous nous interrogeons sur les enjeux de votre intervention.
Il ne peut s’agir d’erreurs à répétition. Après Marie-Arlette Carlotti, Ségolène de Neuville, les gouvernements se suivent,mais les secrétaires d’État au handicap lancent leurs bombes les unes après les autres à l’encontre du travail effectué par les psychiatres et les équipes hospitalières. Ils annulent ainsi les constats de notre ministre de tutelle réaffirmant la nécessité d’allouer plus de moyens à l’hôpital public.
Tout d’abord nous tenons à vous rassurer : nous, psychiatres ou pédopsychiatres, ne sommes pas contagieux et notre contact ne peut induire les troubles du développement. Face à ce qui est un diagnostic médical, nous rencontrons des enfants porteurs de troubles du spectre autistique (TSA) au même titre que nos confrères pédiatres (neuro).«Le passage devant un psychiatre»ne peut être la cause du trouble du développement.Tout comme vous avouerez qu'il serait simpliste d’attribuer à nos confrères cardiologues ou oncologues la responsabilité d’un infarctus du myocarde ou d’un cancer qu’ils viennent de diagnostiquer.
Nous ne pouvons croire que vous méconnaissiez, Madame,à ce point la nature des handicaps des personnes présentant des troubles du spectre autistique (TSA) dont vous avez la responsabilité. Tous ces enfants n’ont pas la chance d’être de haut niveau (Asperger). Nous ne rencontrons d’ailleurs que très rarement ces enfants Asperger pour lesquels le plan de stratégie nationale contre l’autisme a d’ailleurs été fait, et donc ne s’adressant pas aux problématiques de la grande majorité des enfants et adultes «TSA».

Aussi nous ne pouvons accepter vos propos aussi grotesques que calomnieux.

Nous tenons encore et encore à réaffirmer nos positions éthiques:
Non, l’annonce dudiagnostic TSA ne peut le plus souvent se suffire à lui-même. Il s’agit de penser «l’après»et donc l’aide à apporter face aux conséquences des troubles. Si,en tant que médecins, nous sommes engagés dans le diagnostic le plus précoce possible au côté de nos confrères (neuro) pédiatres, il nous est par contre impensable de laisser les enfants et les parents sans prise en charge après l’annonce de cette mauvaise nouvelle. Que penseraient le patient et sa famille d’un rééducateur fonctionnel qui,après le bilan diagnostique d’une paraplégie,ne proposerait aucune prise en charge? L’annonce diagnostique est suivie d’une lutte pour que les troubles et les fonctionnements spécifiques ne soient pas un handicap. C’est d’ailleurs au prix de ce combat sans relâche, grâce à la pertinence des outils utilisés, que nombres d’enfants «TSA»accueillis en pédopsychiatrie ne deviendront pas des adultes relevant de votre secrétariat au handicap.

samedi 13 avril 2019

Douze propositions pour une autre psychiatrie

LE 13/04/2019

Suite au second colloque international sur la psychiatrie citoyenne, qui a eu lieu les 1er  et 2 avril à Besançon, une liste de douze propositions a été établie pour sortir de la culture de l’enfermement. Elles sont sur le bureau de la ministre Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.

Le colloque international de psychiatrie citoyenne s’est tenu à Besançon les 1 er et 2 avril.  Photo DR /Gabriel VIEILLE
Photo HDLe colloque international de psychiatrie citoyenne s’est tenu à Besançon les 1 er et 2 avril.  Photo DR /Gabriel VIEILLE

Quelque 400 participants, 55 intervenants deux jours durant. Le second colloque international de psychiatrie citoyenne qui s’est tenu les 1er et 2 avril a permis aux acteurs d’affirmer, une fois encore, la nécessité de sortie de la culture de l’enfermement. Et la prise en compte de la psychiatrie citoyenne.
« La France est à la traîne », annonce Marie-Noëlle Besançon, présidente de la fondation Les Invités au festin. « Durant le colloque, nous avons pu prendre connaissance des pratiques à l’étranger. La Finlande est à la pointe avec la mise en place de psychiatrie communautaire avec l’investissement d’infirmiers référents et une implication des familles et même des voisins autour de la personne souffrant de maladie psychique. »
« Le principe de psychiatrie citoyenne est aujourd’hui acquis », reprend Marie-Noëlle Besançon. « Et pourtant, 85 % des budgets sont encore destinés aux hôpitaux. » Difficile dans ces conditions de faire sortir la psychiatrie du cadre purement hospitalier.


CARLO ZINELLI, RECTO VERSO - DU 19 SEPTEMBRE 2019 AU 2 FÉVRIER 2020



Carlo Zinelli

La Collection de l’Art Brut est l’institution publique qui possède le plus grand nombre d’œuvres de Carlo Zinelli (1916-1974), l’une des figures majeures de l’Art Brut, comme Aloïse et Adolf Wölfli. Le corpus compte au total quatre-vingt-dix-neuf pièces. Toutefois, le créateur italien ayant peint et dessiné parfois sur le recto et le verso de ses feuilles de papier, de manière systématique à partir de 1962, l’ensemble représente plus de cent-soixante gouaches et comprend en particulier ses rares collages. Collectionnées au départ par Jean Dubuffet, les œuvres de Carlo appartiennent au noyau de la collection d’origine du musée lausannois, et ont été acquises par l’intermédiaire de son psychiatre Vittorino Andreoli. Le médecin noua une relation privilégiée avec Carlo et fut le premier à s’intéresser à son travail artistique, à le défendre et à l’étudier, en publiant notamment à son sujet.

La Finlande, pays du suicide devenu champion du bonheur

Résultat de recherche d'images pour "tendance ouest"

Publié le 


Les territoires "les plus heureux" au monde © [AFP]

En 1990, la Finlande enregistrait le deuxième taux de suicide le plus élevé du monde, juste derrière la Hongrie, selon des comparaisons internationales par nature imparfaites.
A l'étranger, la Finlande conserve parfois l'image d'un pays déprimant et mortifère mais le taux de suicide a depuis été divisé par deux, grâce à une campagne de santé publique qui a amélioré le traitement et le soutien des personnes à risque.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) place la Finlande en 22e position des pays au taux de suicide le plus élevé, derrière les Etat-Unis (19e) et devant la France (27e). Mais seuls une soixantaine de pays présentent des données fiables. Eurostat la place dans la moyenne européenne.
Certains chercheurs en santé mentale mettent cependant en garde contre l'idée d'associer le problème à des facteurs tels que le climat ou la luminosité.
"Si vous êtes déprimé n'importe où dans le monde, vous courez le même risque de vous suicider", explique à l'AFP le professeur Timo Partonen. "Les liens sociaux ainsi que la façon dont vous êtes prêt à demander de l'aide et à en recevoir sont les choses les plus importantes ici", ajoute-t-il.
Il est aujourd'hui socialement plus acceptable pour les Finlandais, notamment les hommes, de se confier, indique le professeur Partonen: "Il est maintenant plus facile d'en parler si vous êtes déprimé par exemple, c'est aussi plus facile d'être traité et d'avoir un traitement adéquat.

Psychiatrie : le nouveau délégué interministériel dénonce "une insuffisance d'offre par rapport aux besoins"

le 12 avril 2019





Résultat de recherche d'images pour "Frank Bellivier europe 1"

Invité sur Europe 1 vendredi, le nouveau délégué ministériel à la Santé mentale et psychiatrie, Frank Bellivier, vante des moyens "assez inédits dans la refonte du système de financement et dans les enveloppes complémentaires" à destination d'un secteur sinistré.
INTERVIEW
La psychiatrie va mal et il est (en partie) chargé de la guérir. Lui, c'est Frank Bellivier, le nouveau délégué ministériel à la Santé mentale et psychiatrie, nommé mercredi par Agnès Buzyn. La tâche que lui a confiée la ministre de la Santé et des Solidarités n'est pas mince : il s'agit de redresser le secteur, considéré comme le "parent pauvre" de la médecine française, avec deux millions de patients soignés chaque année mais 60% de lits en moins sur quarante ans. "Le bilan maintes fois fait de cette discipline montre qu'il y a une insuffisance d'offre par rapport aux besoins", déplore-t-il au micro Europe 1 de Matthieu Belliard, vendredi.

Une prévention de la maladie d'Alzheimer est-elle possible ?

Dr Irène Drogou
| 12.04.2019




  • alzheimer
Crédit Photo : S. Toubon

« Prévenir la maladie d'Alzheimer : est-ce possible ? » Cette question brûlante au regard de « l'épidémie » touchant les pays développés depuis quelques décennies a fait l'objet d'une conférence-débat organisée par le groupe d'assurance Alptis en partenariat avec la Fondation Vaincre Alzheimer au sein de l'Académie nationale de médecine.
Comme l'a rappelé le Dr Pierre-Jean Ousset, neurologue et responsable du Centre de recherche clinique du gérontopôle au CHU de Toulouse, « en termes de traitement, on est démunis, après beaucoup de déceptions, il n'y en a pas à ce jour », a-t-il expliqué. En termes de prévention, les interventions multidomaines, combinant activité physique modérée (30 minutes de marche/jour), stimulations cognitives, lien social et supplémentation alimentaire, sont les plus prometteuses.

DANS L’OREILLE DES SOURDS

Par Lucas Minisini Photo Mathieu Génon— 

On commence à les croiser sur les scènes, traduisant les paroles en langue des signes. Mais les «chansigneurs» font bien plus que ça : par les mouvements de leur corps, ils permettent aux personnes sourdes de réellement appréhender la musique. Reste à convaincre l’industrie de rendre les concerts accessibles à tous.

Les chansigneurs Perrine Diot et Florian Gautrin avec les Wriggles à Paris en  février.
Les chansigneurs Perrine Diot et Florian Gautrin avec les Wriggles à Paris en février. Photo Mathieu Génon pour Libération

Les lumières ne fonctionnent pas. Pourtant, le concert a déjà commencé. Amber Galloway-Gallego tente d’attirer l’attention du staff, mais rien n’y fait. Personne ne bouge. Elle reste dans le noir. Nous sommes le 8 octobre 2016 et Kendrick Lamar vient d’entamer le show devant les dizaines de milliers de spectateurs du Austin City Limits Festival, l’événement phare de l’automne dans la capitale texane du cool. Amber Galloway-Gallego connaît les titres de l’album To Pimp a Butterfly sur le bout des doigts. Les paroles, les punchlines désormais mythiques, et même les moindres inflexions de voix de cet artiste avec qui elle a déjà «collaboré» à plusieurs reprises depuis 2013. Kendrick Lamar s’approche alors de la zone dédiée à Amber Galloway-Gallego, et lève la main. «Hey ! Mettez-moi de la lumière sur cette personne, tout de suite. Je veux de la lumière sur elle parce que la communauté qu’elle représente doit participer au concert elle aussi.» Cette «communauté» dont parle Kendrick Lamar, c’est celle des personnes sourdes. Et Amber Galloway-Gallego, elle, est interprète de musique en langue des signes. Ou «chansigneuse» comme le veut le terme officieux que s’est inventé cette poignée d’interprètes.

Gloria Origgi: «Dans une société où les inégalités augmentent, les passions augmentent aussi»

Par Thibaut Sardier — 


Dessin Jeanne Macaigne

Réunis autour de la philosophe italienne, des chercheurs ont élaboré un dictionnaire des sentiments. Les notions de xénophobie ou d’indignation, de mépris ou d’orgueil, de patriotisme ou de nostalgie, sont des «sociomètres» qui permettent d’évaluer les crises et les ruptures des modèles sociaux dans lesquels nous évoluons.

Dr Mauril Gaudreault (Collège des médecins du Québec) : « Chez nous, un médecin qui prescrirait de l’homéopathie s’exposerait à des sanctions »

Stéphane Long
| 13.04.2019
Comment les médecins québécois abordent-ils la pratique de l’homéopathie ? « Le Quotidien » a posé la question au Dr Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins du Québec depuis six mois, l’équivalent du Conseil national de l’Ordre français.
Le Dr Gaudreault est très clair sur l'exclusion de cette pratique par ses confrères, pour des raisons déontologiques. Pour autant, le médecin de famille qu’il a été pendant 40 ans souligne l’importance de la pédagogie auprès des patients, en évitant tout paternalisme médical.
LE QUOTIDIEN - Quelle est la position du Collège des médecins du Québec vis-à-vis de l’homéopathie ?
Dr MAURIL GAUDREAULT. Le Collège des médecins ne reconnaît pas l’homéopathie comme un traitement valide. De notre point de vue, les traitements homéopathiques ne sont pas reconnus par la science. En d’autres termes, aucune étude scientifique ne permet de valider l’efficacité des produits homéopathiques sur la santé. Tout au plus peut-on leur reconnaître un effet placebo. Notre code de déontologie est assez strict à ce sujet.

Après 340 jours dans l’espace, Scott Kelly et son jumeau resté sur Terre ne sont plus les mêmes

La NASA a comparé Scott Kelly, qui a séjourné à bord de la Station spatiale internationale, à son frère Mark. Des observations qui confirment les risques liés à l’exploration spatiale.
Par Fabien Goubet Publié le 13 avril 2019
L’astronaute Scott Kelly (à droite), avec son jumeau Mark (à gauche), le 19 janvier 2015.
L’astronaute Scott Kelly (à droite), avec son jumeau Mark (à gauche), le 19 janvier 2015. ROBERT MARKOWITZ / NASA
Un homme sur Terre, et son frère jumeau dans la Station spatiale internationale (ISS) : deux cobayes, un protocole expérimental idéal pour étudier les conséquences sur l’organisme d’un séjour prolongé de près d’un an dans l’espace.
L’expérience, baptisée « Twins Study », a débuté en 2015 sous l’égide de la NASA. Les résultats ont fait l’objet, jeudi 11 avril, d’une publication cosignée par dix équipes et plus de 80 chercheurs dans la revue Science.
Elle constitue une occasion unique d’étudier deux personnes qui ont les mêmes gènes, mais dans des environnements différents. Scott Kelly, alors âgé de 50 ans, a vécu trois cent quarante jours à bord de l’ISS, tandis que son frère, Mark, qui fait office de « patient contrôle », est resté sur le plancher des vaches.