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vendredi 29 mars 2019

Photos, selfies… Le mémorial d’Auschwitz appelle à la décence

Des selfies et autres photos d’internautes, se mettant en scène en équilibre sur les rails de l’ancien camp de concentration, ont suscité l’indignation.
Par Morgane Tual Publié le 29 mars 2019
Ce sont de beaux clichés comme on en voit tant sur Instagram et autres réseaux sociaux. De jeunes gens posent en équilibre sur des rails abandonnés, le ciel s’ouvre largement, des filtres ont sans doute été appliqués pour rendre les images plus esthétiques. Le problème est que ces photos ont été prises dans l’ancien de camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne. Le 20 mars, le mémorial d’Auschwitz, qui gère ce lieu de mémoire, les a relayées sur Twitter, accompagnées d’un texte cinglant :
« Quand vous venez à Auschwitz, souvenez-vous que vous êtes sur un site où un million de personnes ont été tuées. Respectez leur mémoire. Il y a de meilleurs endroits pour apprendre à marcher en équilibre sur des rails que sur le site qui symbolise la déportation de centaines de milliers de personnes vers leur mort. »

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When you come to @AuschwitzMuseum remember you are at the site where over 1 million people were killed. Respect their memory. There are better places to learn how to walk on a balance beam than the site which symbolizes deportation of hundreds of thousands to their deaths.
46 k personnes parlent à ce sujet

« Egocentrisme obscène »

Le mémorial a tenu à préciser qu’il n’était ni contre les photos du lieu, ni contre les selfies sur le site. « Les selfies font partie du langage visuel d’aujourd’hui, et les gens l’utilisent souvent sans vouloir manquer de respect », a-t-il expliqué sur Twitter. « Mais parfois cela peut être offensant et blessant. Toutefois, dans ce cas précis, nous ne parlons que des personnes qui marchent sur les rails comme ça. »
Pour l’institution, « prendre des photos est important »« C’est comme cela que les gens documentent leurs visites, se souviennent des endroits. Ils montrent les images à d’autres et racontent leur expérience. » Le mémorial renvoie d’ailleurs à son propre compte Instagram, sur lequel il partage des images du lieu et des photos d’archive.

Hausse «sensible» du nombre de suicides dans les prisons françaises en 2018

28.03.19

Au rapport.
Un total de 131 personnes se sont donné la mort dans les prisons françaises en 2018, ce qui représente une hausse «sensible» par rapport à l'année précédente marquée par 117 suicides, a-t-on appris jeudi dans un rapport de la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP). Parmi ces 131 détenus, 119 se sont donné la mort en détention et 12 hors détention, par exemple lors d'un séjour à l'hôpital ou d'une permission de sortie. Au 1er décembre, 82 634 personnes étaient placées sous écrou, dont 71 061 incarcérées pour 60 000 places, ce qui marquait un nouveau record. C'est dans les maisons d'arrêt ou les quartiers maison d'arrêt, qui hébergent des prévenus et des condamnés dont la peine ou le reliquat de peine n'excède pas deux ans, qu'il y a eu le plus de suicides (81%). Dans 95% des cas, les détenus se sont donné la mort par pendaison.

Vingt ans avant Freud, la naissance de l’hypnose

Publié le 29/03/2019




« Les travaux du Dr Tuckey ont ouvert la voie à l’augmentation récente de la pratique de la psychothérapie, une branche de la médecine qui, après avoir longtemps été négligée dans ce pays, est généralement reconnue comme étant de première importance et destinée à un grand développement dans un proche avenir ».

Les nouvelles formes du désir d'enfant

Mars - avril

ACF-IdF


Coming Soon

Après-midi d'études de l'ACF-IdF




Un an après la crise, « rien n’a changé » à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen



Publié le 29 Mar 2019

En mars 2018, les syndicats de l'hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) tiraient la sonnette d'alarme sur les conditions de travail et d'accueil.

En mars 2018, les syndicats de l'hôpital psychiatrique du Rouvray s'alarmaient de la surpopulation dans l'hôpital. En mars 2019, "rien n'a changé" dans l'hôpital de Rouen (Seine-Maritime).
En mars 2018, les syndicats de l’hôpital psychiatrique du Rouvray s’alarmaient de la surpopulation dans l’hôpital. En mars 2019, « rien n’a changé » dans l’hôpital de Rouen (Seine-Maritime). (©SL/76actu/Archives)

Un an après, le mal dominant persiste au Centre hospitalier du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen. C’est celui de la sur-occupationdénoncée par les syndicats du principal hôpital psychiatrique de Seine-Maritime en mars 2018. De ce signal d’alarme avait découlé une grève entamée le 22 mars, des actions, puis une grève de la faim de 18 jours, en juin. Cette action ultime avait conduit à la signature d’un protocole de sortie de crise entre syndicats, direction et Agence régionale de santé, entérinant l’embauche de 30 soignants.
Cette crise profonde a laissé des marques, dans les services de l’hôpital psychiatrique. Mais aussi un goût amer. « Rien n’a changé », s’accordent mardi 26 mars 2019 syndicats et direction. Lucien Vicenzutti, nouveau directeur arrivé fin janvier, déplore « un taux anormalement élevé » d’occupation des lits. Il se prépare à une concertation pour enfin remédier à « ce problème de fond ». Et pour remettre l’hôpital sur les rails.

Vingt lits supplémentaires et le décès d’une patiente

La question des lits supplémentaires avait été centrale dans le conflit social de 2018. Il y avait alors « 20 lits supplémentaires et 14 d’urgence », comptait la CFDT. Au 25 mars, « il y a 554 lits occupés sur 534 existants », ne cache pas Lucien Vicenzutti. « C’est pire qu’avant », dit la CGT, partie prenante de l’intersyndicale soudée par le conflit social et la grève de la faim. « C’est un taux anormalement élevé », concède le directeur, et c’est le premier souci des personnels, évoqué « trois fois sur quatre » quand il visite les services. 

Débat - « Comment prendre en charge les malades psychiatriques sévères en dehors de l’hôpital »

 par      28.03.19

A ne pas rater ce soir : l'émission "Les jeudis des professions de santé", s'intéressera à un sujet médical complexe et sensible, mais également sociétal : la prise en charge, en dehors de l'hôpital, des personnes souffrant de maladie psychiatrique sévère. Médecin, psychologue, infirmier... en débattront. Nous serons particulièrement attentifs au point de vue infirmier défendu par Corinne Boespflug, cadre de santé en psychiatrie au CHU Henri Mondor, de Créteil.
psychiatrie
La soirée en direct sur Fréquence Médicale, animée par Jean-François Lemoine (médecin Journaliste) et Nicolas Leblanc (médecin de santé publique), s’intéressera à la thématique suivante : Comment prendre en charge les malades psychiatriques sévères en dehors de l'hôpital. En effet le sujet est aussi sensible que complexe, à l'heure où le secteur de la psychiatrie ne cesse de réclamer des moyens tant financiers qu'humains pour assurer dignement ses missions de santé publique auprès des personnes les plus vulnérables. La semaine dernière, à l'occasion du Printemps de la Psychiatrie, soignants, familles, patients, faisaient entendre leur colère, lors d'un grand rassemblement parisien, réclamant des soins "humanistes".

Psychiatrie. Des portes ouvertes à l’hôpital de jour Saint-Exupéry

Le Télégramme     Publié le 28 mars 2019

Les jeunes patients sont pris en charge par groupe de six maximum, par journée ou demi-journée
Les jeunes patients sont pris en charge par groupe de six maximum, par journée 
ou demi-journée (Photo d’archives AnneBurel/Le Télégramme)

La bâtisse est située sur les hauteurs de Châteaulin, dans un quartier résidentiel tout ce qu’il y a de plus classique. L’hôpital de jour Saint-Exupéry, spécialisé dans la psychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, ouvre ses portes, ce samedi 30 mars, de 9 h 30 à 12 h.

Comment sortir de l’alcoolisme ?

Par vendredi 29 mars 2019




Comment sortir de l’alcoolisme? (Rediffusion)

Selon l’OMS, l’excès d’alcool entraînerait 3,3 millions de décès chaque année. À partir de quand peut-on considérer la consommation d’alcool comme nocive ? Quelles sont les conséquences d’une consommation excessive d’alcool sur la santé ? Comment vaincre une dépendance à l’alcool ?


« Se faire défoncer la gueule et le cerveau de fatigue pendant des heures » : le coup de colère d'un jeune médecin de l'AP-HP

Martin Dumas Primbault
| 29.03.2019

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Crédit Photo : S. Toubon

C'est un témoignage qui a fait le buzz ces dernières semaines dans la communauté médicale active sur Facebook. Il est l'œuvre d'un jeune psychiatre de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) révolté par ses conditions de travail et celles de sa compagne, interne.
L'élément déclencheur de sa colère remonte au dimanche 17 mars. Ce matin-là, 8 h 30, le Dr Joachim Müllner, praticien hospitalier en psychiatrie à l'Hôtel-Dieu, part en garde. Il croise sa compagne, épuisée, qui rentre d'une garde harassante aux urgences de la Pitié-Salpêtrière. Pendant presque vingt heures, l'étudiante n'a pas fermé l'œil « ne serait-ce qu'une seule petite seconde ».
Sans langue de bois, avec une écriture parfois grossière mais visiblement sincère, le Dr Müllner dénonce le manque de moyens qu'il constate à l'hôpital et les conséquences pour les médecins comme pour les patients. « La nuit à la Pitié-Salpêtrière… Et c'est malheureusement un truc de fou mais putain de partout pareil… Pour gérer toutes les urgences de toute la nuit… Il y a… 4 médecins », écrit le praticien.
Une situation qui pèse sur les professionnels : « Ces médecins arrivent au travail et savent qu'ils vont se faire défoncer la gueule et le cerveau de fatigue pendant des heures, des heures et des heures à soigner des gens. » Mais aussi sur les patients : « Et vous ? Vous patients ? Vous faites la queue pendant des heures, des heures et des heures. »
Tout cela sans compter le « salaire de merde » dont bénéficient les internes. « 100 euros pour 14 heures… 7 euros de l'heure », annonce le psychiatre. « Pour rappel, le SMIC horaire net est à environ 8 euros de l'heure », poursuit-il à titre de comparaison.
Être un bon soldat
Passé le temps des constats, c'est tout le système hospitalier que le Dr Müllner vilipende. « Et alors pourquoi n'y a-t-il pas des grèves en pagaille ? Des luttes sans fin pour enfin travailler dans des conditions décentes ? », s'interroge-t-il.
Il critique vertement l'omerta qui peut exister dans la « culture de la médecine à papa » et qui empêche les jeunes médecins d'exprimer leur malaise. « Dans ces institutions, il faut être juste un bon petit soldat qui fait au moins semblant d'aimer obéir aux ordres et fermer sa gueule. »
En cause selon lui, une hiérarchie aveugle aux souffrances des soignants qui ne fait qu'appliquer des ordres venus du haut. « Le ministre fout la pression aux hauts fonctionnaires qui en bons soldats foutent la pression aux directeurs d'hôpitaux qui, en bons soldats, appliquent leurs calculs marchands de chefs d'entreprise de merde à tout le monde… » Non content de cette charge, il développe un réquisitoire piquant contre les « couards » de la hiérarchie, « tout juste bons à appliquer les ordres pour conserver leurs postes pathétiques ».
Cette situation, le Dr Müllner ne la comprend pas et il le fait savoir. « D'un côté il y a 100 milliards d'euros d'évasion fiscale par an… 100 milliards que les riches volent à la France et donc aux services publics… Et de l'autre il y a le déficit de l'AP-HP… 200 pauvres millions… Mais c'est bien aux soignants et aux patients qu'on brise menu les parties », conclut le psychiatre.

Une concertation pour une « égalité de destin » des enfants relevant de l’aide sociale à l’enfance

Elsa Bellanger
| 28.03.2019
Majoritairement exposés aux violences dans leur environnement familial, les enfants relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE), qui étaient 341 000 en 2018, subissent parfois un parcours chaotique au sein des institutions qui impactent leur vie future. Un quart des personnes sans domicile nées en France est un ancien enfant passé par l’ASE. C’est pour améliorer leur sort qu’une concertation était lancée hier sur la protection de l’enfance par le secrétaire d’État en chargé du dossier, Adrien Taquet. Son ambition ? « Renforcer l’égalité des chances de ces enfants très vulnérables et de rétablir une véritable égalité de destin », explique-t-il dans un communiqué.

Grand âge : la dépendance moins pénible à domicile

Par Eric Favereau — 
Huguette est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Aimé, son compagnon, est devenu son aidant. Photo tirée de la série «les Bijoux ou l’aidant et l’aidé», d’Antoine Merlet.
Huguette est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Aimé, son compagnon, est devenu son aidant. Photo tirée de la série «les Bijoux ou l’aidant et l’aidé», d’Antoine Merlet. Photo Antoine Merlet


Un an après le mouvement de grève dans les Ehpad, le rapport commandé par le ministère de la Santé a été rendu public jeudi. Trois défis se dégagent : faire rester les personnes âgées le plus longtemps possible chez eux, améliorer les conditions de travail des soignants et développer la prévention.

Dépendance : des pistes pour améliorer la prise en charge des personnes âgées

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Grand âge : quand l’Ehpad s'installe à la maison

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publié le 
« Il a besoin de me savoir là, et moi j’ai besoin de l’entendre lui.» « On est toujours ensemble ! » Etre séparés ? Impossible pour Elise et Maurice, âgés tous les deux de 82 ans. Malgré la maladie de Parkinson, Maurice vit toujours chez lui. C’est l’un des premiers bénéficiaires du programme Diapason, une organisation expérimentale financée par l’Agence Régionale de Santé et le département des Hauts-de-Seine. Une équipe s’occupe de coordonner la prise en charge des patients à domicile.
Doris Rios, référente Parcours à Diapason 92 de la Fondation Aulagnier, explique : « On a des personnes qui sont tout juste en perte d’autonomie et d’autres qui sont vraiment très dépendantes voire en fin de vie. Ça va de l’aide à domicile jusqu’au médecin de soins palliatifs, en passant par les infirmières, les aides-soignants, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les orthophonistes , les équipes spécialisées Alzheimer… ».  

LES NOUVELLES APPROCHES EN PSYCHIATRIE

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Des figures connues comme Dickens, Lincoln, Churchill, ont tous souffert d’hallucinations auditives. En effet, entre 4 % et 10 % de la population à travers le monde entendent des voix. 10 % et 39 % de la population ont entendu des voix au moins une fois dans sa vie selon les études de Shergill, McGuire et Murray de 1988. Face à l’inefficacité de la médication sur certains patients, des méthodes parallèles et de nouvelles approches en psychiatrie ont fait leur apparition.

LES ENTENDEURS DE VOIX
En raison de l’inefficacité du traitement par médicamentation sur certaines personnes souffrant de troubles auditifs hallucinatoires, des approches alternatives « hors de la psychiatrie » ont fait leur apparition comme les entendeurs de voix.


La télémédecine, un outil de consultation efficace dans les troubles du comportement liés à la maladie d’Alzheimer

Univadis

Par Agnès Lara  26 mars 2019

À retenir


L’unité de télémédecine pluridisciplinaire (GERIATRIX), mise en place au sein du service de gériatrie ambulatoire d’un hôpital du Val-de-Marne, montre qu’une téléconsultation pluridisciplinaire est possible et efficace dans la prise en charge des troubles du comportement associés à la maladie d’Alzheimer ou des syndromes apparentés. Elle permet une prise en charge plus précoce et conduit à un faible taux d’hospitalisations (13,4%). Le patient maintenu dans son milieu de vie habituel est plus sécurisé et entouré par les soignants et la personne de confiance le connaissant le mieux. Les auteurs soulignent l’intérêt de limiter les déplacements et d’éviter un passage aux urgences totalement inadapté dans ce type de situation. Le gain est également appréciable en termes de coûts de transport et de d’hospitalisations évitées.


Vieillesse : 80 000 postes de plus en Ehpad d'ici à 2024

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Par E.B. | Publié le 28/03/2019

Le rapport Libault, remis ce jeudi à Agnès Buzyn, préconise d’augmenter le nombre de personnels en Ehpad, et d’offrir une aide financière aux familles pour payer la place de leur proche en maison de retraite.


L’infection par le VIH ne recule plus en France

6 400 personnes ont découvert leur séropositivité en 2017 et la moitié n’avait jamais fait de test de dépistage auparavant.
Par Paul Benkimoun Publié le 28 mars 2019
Environ 6 400 personnes ont découvert qu’elles étaient infectées par le VIH en 2017 et, pour la moitié d’entre elles, à l’occasion de leur premier test de dépistage, indiquent les données de surveillance françaises parues, jeudi 28 mars, dans le bulletin de Santé publique France. Malgré une prévention qui s’est diversifiée ces dernières années, l’infection par le VIH – qui fait l’objet d’une déclaration obligatoire depuis 2003 – ne recule plus depuis des années.
Le nombre de découvertes de séropositivité VIH en France est « stable entre 2010 et 2017 », précise l’agence de santé publique. En 2008, un total de 6 940 nouvelles infections avait été recensé par les autorités, ce qui marquait une nette diminution par rapport à 2003, où l’on en dénombrait 9 000.

Des propositions pour ne plus faire rimer handicap et exclusion

Elsa Bellanger
| 27.03.2019

handicape
Crédit Photo : S. Toubon
« Un tiers des personnes handicapées vivent dans la pauvreté », rappelle le Dr Philippe Denormandie, membre du conseil d’administration de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie). Des dispositifs existent pour les soutenir et les accompagner dans leur parcours de santé, mais leur complexité et le manque de liens entre les structures médicales et celles du monde médico-social les rendent parfois inaccessibles à ces patients. Malgré l’enjeu en termes d’accès aux soins, « ce n’est pas considéré comme un sujet », déplore le Dr Philippe Denormandie.