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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 1 novembre 2018

Amiens: fin du campement devant l'hôpital psychiatrique Pinel

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Le grand retour des sorcières

Les manifestantes du Witch Bloc, vues le 12 septembre dans le cortège parisien contre la réforme du code du travail, sont les héritières de mouvements des années 1960 qui ont réhabilité cette figure maléfique comme un modèle de femme libre.
LE MONDE |  |  Par 

A Paris, lors de la manifestation contre la réforme du code du travail, le 12 septembre. L’acronyme ACAB (« All cops are bastards », « Tous les flics sont des bâtards ») est ici détourné en « All capitalists are bastards ».
A Paris, lors de la manifestation contre la réforme du code du travail, le 12 septembre. L’acronyme ACAB (« All cops are bastards », « Tous les flics sont des bâtards ») est ici détourné en « All capitalists are bastards ». AURELIEN MEUNIER/GETTY IMAGES
Elles ont participé, en robe noire et chapeau pointu, à la manifestation du 12 septembre, à Paris, contre la réforme du code du travail. « Macron au chaudron ! », clamait leur banderole. Elles s’appellent le Witch Bloc Paname, un nouveau collectif de « sorcières » féministes. Quoique peu nombreuses, une quinzaine, elles furent très remarquées lors du défilé. Depuis, leur page Facebook communautaire s’étoffe, plus de 600 personnes les suivent. Elles ont prévenu : lorsqu’elles seront 666 (le chiffre du diable), elles invoqueront Lilith, figure biblique rétive à l’autorité d’Adam, la première femme libre. Elles préparent d’autres manifestations contre l’« hétérocis­patriarcapitalisme », se disent « militantes, féministes et émeutières », refusent toute mixité – et de nouveaux Witch Bloc viennent de se former à Toulouse et à Rennes.

mercredi 31 octobre 2018

#metoo : « Jamais une explosion de rage, fût-elle nécessaire, ne doit devenir un modèle de lutte »

Si le mouvement a permis à des femmes de sortir de la honte et du silence, les réseaux sociaux ne peuvent pour autant se substituer aux magistrats, estime, dans une tribune au « Monde », l’historienne de la psychanalyse Elisabeth Roudinesco.
LE MONDE  | Par 

Tribune. Si l’expression « Me too » a été employée dès 2006 aux Etats-Unis par la militante afro-américaine Tarana Burke, le mouvement #metoo, visant à rendre publiques les agressions sexuelles, a pris, en octobre 2017, un essor planétaire, permettant à des femmes violées, lapidées, torturées sous diverses dictatures de sortir de la honte et du silence.

Repères annuels : Sylvie Plane : Blanquer, le ministre démiurge

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Des évaluations de Cp et CE1 aux "repères annuels", JM Blanquer a imposé des outils permettant de sélectionner les plus précoces. Partout il pousse à anticiper les apprentissages. Les repères annuels, qui deviennent parfois des repères mensuels, permettent d'imposer ces nouveaux rythmes aux enseignants et aux élèves. Les performances exceptionnelles deviennent la référence, comme si l’espèce humaine avait évolué, rejetant ainsi de fait la majorité des élèves dans le marais. Car cette volonté démiurgique porte préjudice dès maintenant aux élève de l'école élémentaire, demain à ceux de maternelle.

Course à la précocité

Il est possible actuellement de produire en 38 jours des poulets adultes et consommables. Pourra-t-on hâter également le développement des jeunes enfants pour répondre à des objectifs politiques et idéologiques ? Telle est la question à laquelle le ministre de l’éducation nationale a choisi de répondre positivement. Officiellement, le ministère affirme que sa volonté est d’aider les élèves les plus démunis et que pour cela il lui faut repérer au plus vite ceux qui ont besoin d’un soutien, afin de leur permettre de rattraper le niveau de leurs condisciples. Mais ce n’est là que du discours.

Une nouvelle expertise au centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers

30/10/2018 

Depuis trois ans, le centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers vit une désorganisation profonde du travail et subit, sous l’impulsion de la direction, des remaniements délétères qui mettent à mal le personnel et le travail d’équipe. » Dans un communiqué, Éric Plat, secrétaire général de la CGT Laborit, revient sur la situation de l’établissement. 


Critiques dans la presse du film documentaire "Les habilleuses"

Le Monde


« Les Habilleuses » : des vêtements pour les sans-abri, un défi à relever

Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato ont filmé six apprenties stylistes et les quatre sans-abri qu’elles doivent habiller.
LE MONDE |  |  Par 
« Les Habilleuses », documentaire français de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato.
« Les Habilleuses », documentaire français de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato. CATHERINE CARTERET / CINÉMA SAINT-ANDRÉ-DES-ARTS
L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Les Habilleuses est l’histoire d’un défi à relever : six jeunes femmes en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts) doivent confectionner des vêtements sur mesure pour quatre sans-abri. La caméra de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato capte toutes les étapes de cette rencontre : la prise en note des besoins particuliers des sans-abri, les tâtonnements de la confection, l’essayage. On plonge également au cœur de ces deux mondes, celui de ces apprenties sensibles, intelligentes et passionnées, et de ces quatre sans-abri qui, malgré la brutalité de leur situation, font preuve d’une bouleversante jovialité et d’une résilience à toute épreuve.

Sans misérabilisme

Documentaire pragmatique, et en cela formellement peu ambitieux, Les Habilleuses réussit pourtant à soutenir l’intérêt : on découvre l’épreuve quotidienne de la marginalité et, pour autant, le regard des deux documentaristes est dépourvu de toute trace de misérabilisme.
En recueillant leurs exigences vestimentaires, Les Habilleuses rendent à ces hommes et femmes une chose précieuse : leur capacité à avoir des besoins et des envies qui n’appartiennent qu’à eux et qui ne dépendent plus d’une charité qui agit de manière indistincte. Le vêtement est, quant à lui, un trait d’union entre ces deux mondes, mais se pare également d’une évidente dimension métaphorique puisqu’il est au fond le premier des abris.
Documentaire français de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato (1 h 25). Sur le Web : cinesaintandre.fr/fr/prochainement

 Le choix de "l'Obs"

♥♥♥♥ "Les Habilleuses", par Jean-Louis Mahe et Gill Sgambato. Documentaire français (1h25).
Les habilleuses sont ces rayonnantes filles de 20 ans du lycée Paul-Poiret, à Paris, en train d'apprendre le beau métier de costumière de théâtre. Un temps, elles ont couru la ville pour comprendre la vie des sans-abri, à qui elles ont posé cette question : quel vêtement inventer qui rendrait le quotidien meilleur ? La caméra suit les conversations, puis la fabrique, dans les ateliers, d'ingénieux prototypes : un manteau amovible se transforme en sac de couchage, une veste se déplie en tente, le pantalon est capitonné sur les fesses, de grandes poches antivol sont cousues, et des baleines sont fixées sur une capuche grande comme une capote de poussette. C'est l'intelligence au service d'autre chose que soi-même dans un film d'une poésie renversante.

Anne Crignon



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"Les Habilleuses", le film d'une génération engagée auprès des plus démunis à Paris


© LesHabilleuses
Les SDF aussi ont besoin de vêtements... Sur l'affiche du documentaire de Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato, Les Habilleuses, les personnes démunies sont visibles, elles sont même les protagonistes de cet ovni filmique. Les SDF partagent ainsi l'écran avec 6 jeunes créatrices. Pour une fois, ces habilleuses ont conçu une collection pour et avec eux, suivant leurs désirs et besoins. Un moment grandiose de sincérité et de beauté, loin des clichés. 


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"Les Habilleuses", un documentaire engagé en salle le 31 octobre


mardi 30 octobre 2018

Le nouvel âge de l’identification par l’ADN

Le Monde Par Catherine Mary  30 octobre 2018

Tests d’ancestralité, bases génétiques en ligne, enquêtes judiciaires... les informations liées à l’ADN n’ont jamais été aussi partagées.

Ils avaient semé la psychose, et le souvenir de leurs crimes s’est ancré dans les esprits. En Californie, le « Golden State Killer », avait commis une douzaine de meurtres et une cinquantaine de viols dans les années 1970 et 1980. En France, en 2014, « le violeur du 8e » agressait la nuit à l’arme blanche des femmes jeunes dans cet arrondissement de Lyon. En Arizona dans les années 1990, « The Canal killer » avait tué deux jeunes femmes dont les têtes avaient été retrouvées dans un canal à Phoenix.

L’effroi n’est pas la seule raison pour laquelle ces affaires ont défrayé la chronique. Pour les résoudre, les enquêteurs ont poussé aux limites les possibilités d’exploitation de l’ADN retrouvé sur les scènes des crimes, relançant ainsi des enquêtes restées parfois bloquées durant des années.

Les avancées scientifiques et technologiques permettent un décryptage toujours plus approfondi de la composition des génomes, tandis que la démocratisation des tests génétiques se traduit par un partage inédit des informations liées à l’ADN, notamment par les banques de données généalogiques.

Jean-François Bonnefon trace sa route en toute autonomie

Le brillant chercheur en psychologie, invité pour un an au MIT (Massachusetts Institute of Technology), s’intéresse aux choix moraux posés par les véhicules sans chauffeur. Et à tout ce que les humains comptent de dilemmes.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Jean-François Bonnefon, le 18 octobre.
Jean-François Bonnefon, le 18 octobre. M. SCOTT BRAUER POUR LE MONDE
Portrait. Jean-François Bonnefon est proprement désarmant. Posez-lui n’importe quelle question, scientifique ou personnelle, complexe ou ridiculement naïve, et le psychologue vous répondra avec une franchise, une patience, une pédagogie, une douceur déconcertantes. Le tout accompagné d’une modestie rare. Ses amis vantent son savoir littéraire ? Il admet « une bonne connaissance des romans de science-fiction ». Ils notent sa culture musicale tous azimuts ? « Mon père jouait du jazz, ma mère était prof de musique. J’écoutais des opéras à l’école primaire. Mais j’ai arrêté à l’adolescence et je n’ai jamais été capable de jouer d’un instrument. » Ses collègues louent son brio scientifique, sa précocité, ce recrutement au CNRS en 2004, six mois après sa soutenance de thèse ? « Un concours de circonstances, jure-t-il. Le mouvement Sauvons la recherche avait abouti à multiplier par deux le nombre de postes cette année-là. J’étais en liste d’attente, je suis rentré. » Quant au « niveau impressionnant » qu’il afficherait en informatique, au dire même des spécialistes du domaine avec lesquels il collabore, il évacue : « Je suis né en 1973, j’ai grandi avec les premiers ordinateurs domestiques et j’étais un geek. »
ECRASER TROIS CHIENS OU PERCUTER UN MURET ET TUER UN PASSAGER ? PRIVILÉGIER LES ENFANTS OU DONNER LA MÊME VALEUR À TOUTE VIE HUMAINE ? ET QUID DU SEXE, DE L’ÉTAT DE SANTÉ, DE LA CONDITION SOCIALE, DU RESPECT DES FEUX PAR LES PIÉTONS ?
Tout semble simple, transparent. Prenez la voiture autonome, le sujet qui vaut à l’universitaire toulousain une célébrité mondiale, une invitation d’un an au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) et une récente publication dans la revueNature. Dans cet article (« The Moral Machine Experiment », L’Expérience de la machine morale, publié le 24 octobre), lui et ses collègues imaginent des dilemmes moraux imposés au véhicule sans chauffeur et demandent aux humains le choix qu’ils feraient. Ecraser trois chiens ou percuter un muret et tuer un passager ? Privilégier les enfants ou donner la même valeur à toute vie humaine ? Et quid du sexe, de l’état de santé, de la condition sociale, du respect des feux par les piétons ?

« Comment fait-on quand on n’a pas d’ordinateur ? » : reportage avec les oubliés de la « start-up nation »

La dématérialisation des démarches administratives, un des piliers de la « révolution numérique » du gouvernement, est potentiellement excluante.
LE MONDE  | Par 

L'antenne d'Emmaüs Connect de Bordeaux dispense des formations au numérique adaptées à chacun.
L'antenne d'Emmaüs Connect de Bordeaux dispense des formations au numérique adaptées à chacun. CONSTANCE DECORDE / HANS LUCAS

« Le statut n’est pas un obstacle à la modernisation de la fonction publique »

Plutôt que d’introduire la rémunération à la performance, le gouvernement devrait valoriser l’implication des agents par un intéressement collectif, estiment un DRH et une syndicaliste dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE ECONOMIE Par 

Manifestation à Paris, le 22 mai, contre la réduction des effectifs de fonctionnaires.
Manifestation à Paris, le 22 mai, contre la réduction des effectifs de fonctionnaires. BERTRAND GUAY / AFP
Tribune. On parle à nouveau de réformer la fonction publique. Mais que veut-on y réformer et pourquoi doit-on la réformer ? S’agit-il de la moderniser pour qu’elle réponde aux nouveaux enjeux de notre société, ou s’agit-il de l’affaiblir au profit d’un nouveau modèle ?
Loin des postures caricaturales, nombre de fonctionnaires sont conscients des enjeux de transformation de leur univers professionnel et du besoin de les accompagner par une fonction publique moins lourde, peut-être moins bureaucratique, à coup sûr plus attentionnée.

EHS en psychiatrie de Oued Aïssi : Des malades abandonnés par leur famille

30 OCTOBRE 2018
L‘Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en psychiatrie Fernane Hanafi de Oued Aïssi revêt un caractère régional puisqu’il assure la couverture médicale au profit d’une population provenant de quatre wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira et Béjaïa.
Il a une capacité d’accueil de 380 lits répartis en système pavillonnaire, dont 4 pour les hommes (3 pour des cures libres et une unité dédiée aux placements d’office). Outre les soins relevant de la psychiatrie générale, cette structure sanitaire a élargi ses prestations aux toxicomanes par la mise en service d’un centre intermédiaire de soins en addictologie et un service de pédopsychiatrie recevant «des milliers d’enfants souffrant d’autisme, de troubles du langage, des infirmités motrices cérébrales, et du retard mental», apprend-on du directeur de l’EHS, Lounès Bounous, qui signale par ailleurs que des malades hospitalisés sont confrontés au rejet familial. «Il s’agit d’un véritable problème auquel l’EHS est confronté. Cette attitude des familles est compréhensible à plus d’un titre. On incrimine des mauvaises conditions socioéconomiques des parents de malades issus de couches sociales défavorisées, la lourdeur des pathologies psychiatriques qui rend difficile l’insertion sociale des patients.

Les réseaux, une force pour la recherche clinique en pédiatrie

Deux structures, l’une européenne et l’autre française, se sont lancées cette année pour accélérer la recherche contre les maladies touchant les enfants, encore trop peu étudiées.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Les enfants sont les parents pauvres de la recherche en médecine.
Les enfants sont les parents pauvres de la recherche en médecine. SIGRID GOMBERT/MITO / PHOTONONSTOP

Le secteur de la psychiatrie atteint de "souffrance éthique chronique"

29.10.18


"Yes, we camp !" pourrait s'exclamer les grévistes de l'hôpital psychiatrique Pinel à Amiens. Et cela fait 4 mois que ça dure ! Les soignants se relaient depuis le 15 juin devant les locaux de l'établissement pour dénoncer les conditions de travail inacceptables, et ce dans l'indifférence des tutelles. Le mouvement prend d'autant plus d'ampleur, qu'ils ne sont pas les seuls dans le secteur de la psychiatrie à réclamer davantage de moyens pour exercer décemment. Le Rouvray, Le Havre, Caen, Niort, Auch, tous se sont mobilisés pour des raisons similaires.

#HôpitalEnSousFrance - Le secteur de la psychiatrie, parent (très) pauvre de la médecine, demande des moyens et exige d'être entendu.
Le compteur a franchi la barre des 107 nuits ! 107 nuits que les professionnels de santé ont débuté leur mouvement de grève, ou 136 jours : La 107ème nuit est encore sous le signe du mépris. On ne veut plus de blabla mais du résultat peut-on lire sur le twitter de Pinel en lutte. La situation s'enlise, près de 4 mois que les membres du personnel de l'hôpital psychiatrique d'Amiens campent à tour de rôle devant le bâtiment sans qu'aucune solution ne soit trouvée. Voici ce que dit une famille d’un patient pris en charge régulièrement à Pinel : c’est terrible ce que ça devient ici. L’évolution des choses. C’est intolérable pour vos patients, intolérable pour vous, intolérable pour nous. Et ceux qui donnent les moyens s’en foutent. Terrible... 
" La psy qu'on veut, c'est celle qui soigne ! Trop peu de personnels pour beaucoup trop de patients ! " 

Antipsychotiques : l'ANSM rappelle les règles du suivi cardio-métabolique des patients

29.10.2018

Suite aux données d’un travail de thèse de psychiatrie réalisé à partir des bases de données de l’Assurance-maladie des Pays de la Loire, sur une population de près de 20 000 individus et soutenue le 11 octobre à l’université de Nantes, l’ANSM rappelle les recommandations de suivi cardio-métabolique des patients sous antipsychotiques émises en 2010.

Rappel des règles de changement ou d’arrêt des antidépresseurs

Univadis

  • Caroline Guignot
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Pour les 60% de patients ne répondant pas ou insuffisamment à un traitement antidépresseur de première ligne, l’augmentation de la posologie ou le switch vers une nouvelle molécule peuvent être envisagés. La revue Encéphale propose un tour d’horizon des bonnes pratiques dans le domaine, issues des recommandations internationales.


Avis de spécialistes: les Algériens sujets à la schizophrénie et aux troubles bipolaires

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29 OCTOBRE 2018



Les médecins sont unanimes : la schizophrénie et les troubles bipolaires touchent de plus en plus d’Algériens, notamment les jeunes.

Selon le professeur Mohand Tayeb Ben Athmane, chef de service psychiatrie au CHU Mustapha Bacha d’Alger, sur les 60 patients reçus par semaine 10 à 15 personnes sont atteintes de schizophrénie.
Intervenant à l’occasion d’un séminaire international organisé à la fin de la semaine dernière par l’association algérienne de l’épidémiologie des maladies mentales et l’association française de la psychiatrie, le professeur affirme que « la schizophrénie est la maladie la plus répandue en Algérie ».

lundi 29 octobre 2018

Les experts en santé mentale recommandent de ne jamais dire ces mots

Selon les experts en santé mentale, les mots ont un pouvoir énorme – et il y en a certains que nous devrions bannir de notre langage habituel.

À mesure que notre compréhension des troubles mentaux s’élargit, les experts nous incitent à reconsidérer la manière dont nous en parlons.
Dans cet optique, une nouvelle charte a été lancée par l’organisation caritative australienne Everymind. Elle vise à stopper l’usage d’un langage qui dramatise la , et contribue à renforcer la stigmatisation. Ce guide s’adresse aux entreprises, aux médias, au gouvernement et à la communauté.
Selon Jaelea Skehan, directrice d’Everymind, des termes de langage courant tels que « fou », « psychopathe », « schizo », « cinglé », « lunatique, « dérangé », « fou » et « malade mental » devraient être évités, même s’ils sont ne sont pas utilisés à des fins malveillantes.

L’utilisation du mot « schizophrénie » afin de désigner une dualité – comme une « économie schizophrène » – est aussi potentiellement dommageable. Idem pour des expressions familières comme « psy » ou « pilules du bonheur ».

Psychiatrie à Québec: un psychiatre réclame «l’équivalent d’une commission d’enquête»

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ÉLISABETH FLEURY   31 octobre 2018

Un psychiatre retraité à la longue feuille de route, le Dr Guy Pomerleau, estime que le moment est venu de créer «l’équivalent d’une commission d’enquête» pour évaluer la situation de la psychiatrie à Québec.

Une psychiatrie sans vision et sans leadership

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31 octobre 2018

Le Québec a connu dans les années 1960 un mouvement de contestation de l’univers asilaire alors qu’il y avait jusqu’à 5000 malades dans les hôpitaux psychiatriques comme Saint-Michel-Archange à Québec et Saint-Jean-de-Dieu à Montréal. Cette contestation faisait suite à la parution d’un livre de J.C. Pagé dont le titre «Les fous crient au secours» était parfaitement révélateur; il était postfacé par le Dr Camille Laurin.