Et si l’utilisation que vous faites de votre smartphone pouvait déceler un comportement dépressif avant même que vous ne vous en rendiez compte ?
L’utilisation de votre smartphone révèle votre santé mentale
D’après l’Organisation mondiale de la santé, les maladies mentales touchent une personne sur quatre, dont près de 45 millions d’américains. Inutile de dire que les problèmes psychologiques et la dépression sont devenus courants et peuvent rapidement toucher n’importe qui. Une start-up (encore) nommée Mindstrong Health de Palo Alto (encore) et montée par trois médecins, dont l’ex-directeur de l’Institut national de la santé mentale des États-Unis, a eu l’idée de développer une application pour détecter les comportements dépressifs.
Qu’est-ce qui différencie encore l’homme de la machine ? Si elle est loin de la richesse du cerveau humain, l’intelligence artificielle cherche aujourd’hui de nouvelles idées du côté des neurosciences.
Le cinéaste s’est attaché à six personnages, filmés dans leur quotidien.
LE MONDE| | . Par Mathieu Macheret
L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
A la fin des années 1960, Alain Cavalier tournait des fictions « classiques » (Mise à sac, La Chamade), avec des stars et des moyens, avant qu’une violente crise artistique et existentielle ne l’entraîne sur la voie d’un dépouillement radical. Depuis Ce répondeur ne prend pas de message (1979), le cinéaste s’est rabattu sur l’outil vidéo, avec ses caméras de plus en plus petites, et s’est mis à filmer seul, son œuvre prenant le tour d’un journal intime. Dès lors, sa pratique du cinéma s’apparente autant à un artisanat qu’à une écriture : prendre la caméra comme on se saisit d’un stylo, pour consigner ses observations sur la beauté immédiate des choses. Filmer, oui, mais comme l’on respire.
Depuis le printemps 2018, l'inquiétude était palpable autour du centre hospitalier Buëch-Durance (CHBD) pour la localisation de 25 lits d’admission de psychiatrie. Ce mercredi 17 octobre, l'Agence régionale de santé a finalement "confirmé" le maintien à Laragne-Montéglin.
Devenue dans les sociétés modernes un véritable défi en matière de politiques publiques de santé, la prise en charge de la santé mentale au Maroc fait toujours face à la pénurie de spécialistes ainsi qu’à des défauts de fonctionnement.
La santé mentale, priorité de l'OMS. Ph/DR
C’est un chiffre qui laisse entrevoir l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir : 40% des Marocains souffrent d’un trouble mental, selon Al Ahdat Al Maghribia, qui relaie les propos tenus par le ministre de la Santé, Anas Doukkali, qui répondait lundi à une question orale au Parlement. C’est peu dire que la santé mentale reste une priorité au Maroc. En témoigne la rencontre, fin septembre à New York, entre Anas Doukkali et Svetlana Akselrod, sous-directrice générale chargée du groupe maladies non transmissibles et santé mentale à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en marge de la troisième réunion de haut niveau consacrée aux maladies non transmissibles.
Le terme psychopathie, ou son synonyme la sociopathie, est fréquemment utilisé par la Justice et répercuté dans les médias, alors qu’il ne s’agit pas d’un diagnostic au sens strict selon le DSM ou l’ICD (International Classification of Disease) qui utilisent plus volontiers le terme de Trouble de la Personnalité Antisociale dont la caractéristique essentielle est un mode général de mépris et de transgression des droits d'autrui et qui se définit par la présence au moins de 3 des manifestations suivantes :
Les liens entre psychopathologie et créativité sont évoqués depuis l’Antiquité, rappellent des psychiatres exerçant en Inde qui citent cet aphorisme attribué à Aristote : « aucune grande idée n’a pu survenir sans un brin de folie. » Le thème de « l’artiste perturbé » ou du « savant fou » illustre cette proximité présumée entre problématiques psychiatriques et intuitions géniales dans les domaines artistiques ou scientifiques.
Avec une moyenne de 200 malades reçus par mois, le service des urgences psychiatriques de l’hôpital Frantz Fanon de Béjaïa, le seul dans la wilaya assurant une prise en charge psychiatrique des patients aux prises avec des troubles mentaux, est tout le temps saturé. C’est ce qu’indique la direction de cette structure sanitaire rattachée au centre hospitalo-universitaire de Béjaïa. «Les services des urgences psychiatriques de l’hôpital Frantz Fanon reçoivent une moyenne de 200 patients par mois, ce qui est énorme.
Dans quinze pays, ce sont plus de 40% des naissances qui ont lieu par césarienne. L'étude du Lancet constate un lien avec le niveau de revenu et d'éducation des femmes.
En 2016 aux États-Unis, le suicide était la dixième cause de décès tous âges confondus et la septième cause « d'événements indésirables » en cours d’hospitalisation. Nombreux sont ceux qui se présentent aux Urgences avec des idées suicidaires. L'utilisation d'échelles de dépistage du suicide y est préconisée, sans toutefois, pouvoir garantir que les patients classés à faible risque sur ces échelles peuvent quitter le service des Urgences en toute sécurité. Une étude observationnelle prospective a évalué l'utilité de trois outils de dépistage du suicide couramment utilisés aux Urgences afin de prédire leur fiabilité tout particulièrement chez les patients dits à faible risque, parmi un échantillon de patients qui ont répondu " oui " à une question d'idéation suicidaire de triage.
Médecins du monde a publié cette semaine son 18e rapport annuel sur l’accès aux droits et aux soins des plus démunis en France. En 2017, l’organisation comptait 61 programmes, dans une trentaine de villes, dont l’objectif est de promouvoir ou de faciliter l’accès aux droits et aux soins des personnes en situation de grande précarité et d’exclusion. Le bilan de ces activités permet à MdM de tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur « des obstacles et des dysfonctionnements croissants dans l’accès aux soins et aux droits ».
Plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde sont atteintes de troubles neurologiques. Or, ces troubles sont très variés. De plus, les symptômes varient de manière importante d’un patient à l’autre. D'où l'importance de parvenir à concevoir des outils d'évaluation objective de la santé cérébrale.
L’association SKIN aide à la reconstruction des femmes touchées par le cancer du sein, au moyen de défis artistiques et sportifs. Dans le cadre d’Octobre Rose, SKIN a investi l’Apollo Théâtre, le 15 octobre dernier. La troupe composée de patientes, de comédien(ne)s et d’humoristes, a proposé un spectacle mêlant chant, danse et humour pour nous faire rire ou guérir du cancer. Nous y étions, en voici la preuve !
Mon cancer de la rate me donne droit à un transat (…) Pour un cancer de la peau, tu peux avoir un pédalo (…) Les rayons, c’est terminé, il y a le soleil pour nous griller, ça y est les poils sont tombés, plus besoin de s’épiler ! En maillot, tu seras canon, même si t’as plus qu’un nichon !. Le metteur en scène Cyril Garnier (acteur dans la série Demain nous appartient sur TF1) en duo avec l’extravagante Frédérique Bel, actrice et marraine de l’évènement, donnent le ton de la soirée, en chanson, en énumérant les avantages du cancer. Un spectacle de deux heures, haut en couleur et en vacances sous le tropique du cancer. Treize femmes et une pléiade de comédien(nes) et d’humoristes tels que Olivier de Benoist, Booder ou encore Gil Alma, ont orchestré la deuxième édition de Skin Sketch. Des sketchs co-écrits et interprétés par des binômes patients-artistes. SKIN a été créée pour dépasser le cancer blues, ce moment fatal où quand vous avez dépassé les traitements, vous rentrez chez vous. C’est le moment où vous vous retrouvez toute seule, explique sur scène Cécile Reboul, fondatrice de l’association.
La photographe Sylvie Legoupi montre, une fois encore, ce qui nous est rarement donné à voir avec autant de justesse, de dignité et force de détails : la confrontation à la mort de l'autre et l'engagement des équipes soignantes de soins palliatifs à l'accompagner. Sans pathos ni voyeurisme ses diaporamas audio-photographiques nous touchent au plus profond. Un travail tout en finesse à redécouvrir à l'occasion de la Journée Mondiale des Soins Palliatifs le 13 octobre.
Dans les soins palliatifs, il n'y a plus le thérapeutique, il ne reste que le presque rien, mais qui est le presque tout du prendre soin.
Du mouvement #MeToo à l’affaire Jacqueline Sauvage, comment réfléchir sur les violences spécifiques, et de natures différentes, dont les femmes sont l’objet, sur leur émancipation inachevée ?
Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, affirme, dans une tribune au « Monde », vouloir « donner aux utilisateurs le choix et les moyens de se déconnecter ».
LE MONDE ECONOMIE | | Par Sébastien Misoffe (directeur général de Google France)
Tribune. L’heure du « temps de cerveau disponible » est révolue. L’attention est une ressource rare et précieuse. Elle ne peut, elle ne doit, être assaillie au quotidien par un trop-plein d’informations et de sollicitations en ligne.
Au commencement, Internet était un foisonnement d’informations. Une manne incroyable de données qu’il était difficile d’appréhender, car éparpillées en différentes listes de catégories fermées. C’est de ce constat qu’est née l’idée, il y a vingt ans, du moteur de recherche Google. Organiser l’information, la classer en fonction de critères d’utilité et de pertinence, c’est finalement la rendre intelligible pour le cerveau humain. Nous avons toujours suivi ce principe cardinal : proposer à l’utilisateur du contenu pertinent et non intrusif.
En juin 2018, Théo Flamand, étudiant en soins infirmiers à l'Institut de formation en soins infirmiers de l'hôpital Tenon, AP-HP (promotion 2015-2018) soutenait avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : "Quand les valeurs de l’infirmier rencontrent la criminalité". Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous le remercions.
Voilà comment cet étudiant nous explique le choix de sa question de recherche. "La situation se déroule lors de mon stage en psychiatrie au cours du semestre trois. Il s’agit de mon premier stage en santé mentale. Je découvre ce service en région parisienne qui accueille des patients atteints de différents troubles mentaux. Il est composé d’une trentaine de lits. Deux infirmiers, deux aides-soignants et un agent des services hospitaliers sont présents en permanence dans le service. Un médecin et un interne complètent l’équipe.
« Faites un mouvement en huit, c’est plus efficace pour nettoyer » : la directrice de la polyclinique de Limoges suit docilement les consignes de Christelle Manus, agent de service hospitalier, et apprend à passer la serpillière dans la chambre d’un patient.
Ensuite, Cécile Blanc ira servir le repas aux malades. Cette stagiaire d'un jour, qui a un millier de salariés sous ses ordres, participe à l'opération « Vis ma vie », organisée chaque année au sein de la clinique pour que chacun comprenne mieux le métier de l'autre. La polyclinique a ainsi proposé à l'ensemble de son personnel de changer de travail pour quelques heures.
Le peintre (sculpteur, écrivain, architecte, inventeur, botaniste, etc, etc) Léonard de Vinci souffrait d'une exotropie intermittente, c’est-à-dire d'un strabisme où l'un des yeux est orienté vers l'extérieur, selon des « éléments concordants » rassemblés par le Dr Christopher Tyler, spécialiste en optométrie et science de la vision de l'université de Londres et passionné d'histoire de l'art.
On n’a pas fait la psychiatrie qu’on avait imaginé mettre en place voici quelques années. Tel est le constat ce mercredi matin, dressé dans le cadre de l’assemblée générale du pôle psychiatrique de l’hôpital de Niort.