Quelques individus inquiet ont envoyé des lettres à Norman, l’intelligence artificielle créée par le MIT, pour le supplier d’adopter une attitude plus positive.
Image: MIT
Des chercheurs du MIT ont créé une intelligence artificielle « psychopathe » pour souligner les préjugés inhérents à la recherche en matière d’IA. Lorsqu’on demande à « Norman » — c'est son nom — d’interpréter les tâches d’encre du test de Rorschach, il voit presque toujours la mort. Voici ses conclusions de Norman, comparées à celles d'une IA « standard » :
Norman est un nouveau venu important dans notre cheptel toujours grandissant d’intelligences artificielles hyperspécifiques. Cependant, certains se demandent quelle sorte d’infamie les chercheurs lui ont fait subir pour qu'il devienne aussi d4rk.
12 millions de Français sont concernées par une maladie psychiatrique. C'est pour changer le regard sur ces maladies que la Fondation de France et l'Institut Montaigne s'associent.
Pendant trois jours (du 3 au 5 juillet), l’Université d’été de la e-santé, à Castres, a permis de s'immerger dans le monde foisonnant de la santé connectée. Professionnels de santé, industriels offreurs de solutions, chercheurs, réseaux de patients : plus de 900 participants, acteurs et décideurs du secteur santé/social et de l’innovation technologique étaient attendus cette année.
Parmi les innovations retenues par « le Quotidien », un robot d'accueil et de service du patient et du visiteur en établissement, un casque de réalité virtuelle pour réduire la douleur et l'anxiété du patient hospitalisé ou encore un outil d'échographie à distance...
Une nouvelle étude suggère que les inquiétudes selon lesquelles les tatouages pourraient compromettre le professionnalisme perçu ou la satisfaction des patients concernant les soins seraient sans fondement.
Les recherches antérieures concernant l’attitude des patients envers le code vestimentaire des médecins ont démontré une préférence pour les tenues vestimentaires plus traditionnelles. Cependant, avec la généralisation des tatouages et des piercings, les personnes qui font aujourd’hui leur entrée dans le domaine médical sont plus susceptibles d’arborer de l’art corporel que les professionnels de santé par le passé.
En ces temps où de plus en plus de drogues font figure de médicaments potentiels pour traiter des troubles psychiatriques, un candidat de marque fait son apparition sur cette scène colorée : le LSD. Lui et d’autres de ses cousins psychédéliques comme les amphétamines ou le DMT contenu dans l’ayahuasca (un breuvage à base de lianes consommé par les Indiens d’Amazonie) auraient des vertus antidépressives puissantes.
Un engrais pour neurones
Des chercheurs de l’université de Californie viennent de découvrir son mode d’action : le LSD fait pousser les neurones. Un enrichissement neuronal dont les dépressifs, mais aussi les toxicomanes ou les traumatisés, ont le plus grand besoin.
Le placement d’un enfant représente non seulement un important problème de société, mais aussi un facteur aggravant pour la stabilité familiale (déjà compromise par les dysfonctionnements ayant précisément entraîné ce placement), et en particulier pour la santé mentale des mères concernées.
La réforme de l'hôpital annoncée par le gouvernement sera finalement présentée « au tout début du mois de septembre » et non en juillet, a indiqué Agnès Buzyn ce mercredi dans une interview au journal « Libération ».
C'est Emmanuel Macron en personne qui avait provoqué la fébrilité du monde hospitalier en évoquant il y a près de trois mois un « rendez-vous de l’hôpital aussi important que celui de 1957 » (la création des CHU). Depuis, la ministre de la Santé, qui enchaîne les interventions médiatiques, a attiré l'attention du secteur en épinglant le manque de réformes de ses prédécesseurs – tout en repoussant la date de présentation de son vaste plan d'action hospitalier.
Les promesses des scientifiques ne se réalisent pas toujours. Le chirurgien Laurent Alexandre estime qu’à l’instar de l’intelligence artificielle, qui a connu plusieurs hivers avant de renaître, les biotechnologies pourrait être à l’aube d’une éclipse.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| | Par Laurent Alexandre (Chirurgien urologue, président de DNAVision)
Carte blanche. Lors de la première conférence sur l’intelligence artificielle qui s’est tenue au Dartmouth College pendant l’été 1956, les scientifiques avaient promis que l’avènement de cerveaux électroniques, disposant de conscience artificielle et égalant l’homme, était imminent. La désillusion fut terrible : la course aux subventions avait conduit les chercheurs à faire des promesses totalement insensées à leurs sponsors, qui s’en aperçurent à partir de 1965.
Après avoir suscité des espoirs irréalistes, les échecs de l’intelligence artificielle ont provoqué un effondrement des financements. Une deuxième vague de recherche dans les années 1980 s’est à nouveau fracassée sur la complexité du cerveau humain.
A l’occasion des Rencontres de Pétrarque, du 9 au 13 juillet à Montpellier, la militante féministe revient sur l’impact du mouvement #metoo sur le monde arabe et la place de la femme dans ces sociétés traditionnelles.
Avocate et ancienne directrice des droits des femmes à l’Unesco, née en Algérie, Wassyla Tamzali prononcera, lundi 9 juillet, à Montpellier, la leçon inaugurale des Rencontres de Pétrarque, organisées par France Culture et Le Monde, dans le cadre du Festival de Radio France, sur le thème « #hommes-femmes : des lendemains qui changent ? ».
Cela fait plusieurs décennies que vous travaillez sur les droits des femmes. Avec cette mémoire et cette pratique qui sont les vôtres, quel regard avez-vous porté sur le surgissement du mouvement #metoo ?
Ce qui a été très frappant, c’est le raz-de-marée des révélations. C’est la question même du surgissement qui mérite d’être posée. Car les obsessions et les violences des maîtres prédateurs étaient plus ou moins connues. Inutile de rappeler ici le travail d’analyse effectué par les féministes sur le harcèlement sexuel, la place centrale qu’occupe ce problème, depuis des années, dans le débat militant et intellectuel, sans beaucoup de résultat. Alors, pourquoi maintenant, et pourquoi à partir de l’affaire Weinstein ? Cela tient sans doute à la qualité de ces actrices mondialement connues qui renvoyaient une image de femmes libres et maîtrisant leur destin.
Au centre hospitalier psychiatrique du Rouvray, à Rouen, le 7 juin.Photo Martin Colombert. Hans Lucas
Grèves, conflits, personnel à bout, suicides… Alors que les établissements s’epuisent dans la crise, médecins, infirmiers et aides-soignants perdent patience face à une réforme qui tarde à être annoncée.
Marc Loriol : «Il faudrait une évaluation plus qualitative»DR
Pour Marc Loriol, sociologue spécialiste de l’hôpital, le nouveau management public, fondé sur la rationalisation à tout prix des dépenses, porte une vision du soin à l’opposé de celle du monde médical.
A la tête de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux prône une refonte totale du système.
Vous y croyez, à une réforme de l’hôpital ?
Je n’ai aucune info, je ne sais pas, le ministère travaille dans son coin. Il y a eu cinq groupes de travail, avec des auditions très techniques, mais on ignore les résultats. Au niveau du ministère, sur la réforme elle-même, c’est ni son ni images. Pourquoi pas ? Mais cela crée une attente énorme.
Le Havre (AFP) - Le député LFI François Ruffin a prôné mardi un "relèvement immédiat de 30%" du budget de la psychiatrie en France pour mettre fin à la "maltraitance" selon lui des malades, lors d'une visite d'un hôpital en grève au Havre.
"En psychiatrie, on est dans le cadre d'un gel du budget depuis des années. Le minimum ce serait de demander un relèvement immédiat de 30% du budget de la psychiatrie", a dit M. Ruffin devant environ 300 personnes selon un correspondant de l'AFP.
"Ca constituerait juste un rattrapage de ce qui n'a pas été effectué pendant des années", a ajouté le député dénonçant "une maltraitance" des malades et du personnel soignant.
Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France
La Fondation FALRET organisait son désormais traditionnel Forum CAP SUR LA SANTE MENTALE sur le Parvis de La Défense du 14 au 16 mai 2018. Le thème de la première journée était : PARCOURS DE SANTE, le virage ambulatoire, sujet approfondi dès la 1ère Table Ronde du forum : « Le virage ambulatoire : Où en est la France ? Quelles dispositions prises ou à prendre ? » (publié en intégralité sur YouTube)
Interventions résumées du Dr Roger SALBREUX (1) et de Mme Claude HOVHANESSIAN-GANDILLON (2) (invités au titre du Conseil national handicap & du Collectif 100.000 handicapés psychiatriques à l’abandon)
Cela se passe ce soir, à 20h30, sur la chaîne parlementaire (LCP). L'émission Droit de suite s'intéresse aux infirmier(e)s au travers d'un documentaire intitulé « Infirmières à coeur ouvert », même si l'un de ses six portraits présentés est celui d'un infirmier… Réalisé par Pascal Créségut, l'immersion se veut au plus près des réalités d'un métier qui se conjugue au pluriel des terrains d'exercice, de compétences et de ressentis. Nous serons attentifs à ce qui nous est livré et nous attendrons avec intérêt vos réactions.
Dans l’univers des soins, inutile de le rappeler (quoi que !), l’infirmier(e) est le maillon indispensable de notre système de santé. En France, cette communauté soignante représente 520 000 emplois dans le secteur public et le privé et quelque 110 000 en secteur libéral. Cela constitue la plus grosse communauté de professionnels de santé. Soumis chaque jour à une charge de travail considérable, l'unique objectif de ces « paramédicaux » engagés dans leur mission est de répondre avec professionnalisme aux exigences du système de santé pour soigner leurs patients en usant de leurs compétences et expertises dans grand nombre de domaines. Ce documentaire de 52 minutes intitulé « Infirmières à coeur ouvert » nous entraîne à la rencontre de six professionnels sur leur terrain d'exercice afin de mieux comprendre et partager leur quotidien, mais aussi valoriser leurs qualités humaines, si importantes dans ce qui constitue le prendre soin aujourd'hui.
Soigner les gens dans un couloir, aujourd'hui en 2018, ce n'est pas entendable ! Mon métier c'est de m'occuper des gens le mieux possible, aux têtes pensantes, là-haut, de me permettre de le faire dans les meilleures conditions.
La situation peut sembler paradoxale. Les jeunes psychiatres, malgré leur spécialité médicale, ne jouissent pas d’une meilleure santé mentale que leurs confrères. Ils seraient même sujets à une plus grande fragilité psychologique. C’est ce que laisse entendre une étude parue dans la revue médicale Journal of affective disorders. Cette étude a recueilli les réponses de 11 000 internes, toutes spécialités confondues et issus des 35 universités françaises, à un questionnaire portant sur leur santé et leur qualité de vie.
Plus de suivis psychiatriques et de psychotropes, moins d’énergie
L’équipe de chercheurs savait déjà que les étudiants en médecine étaient une population à risque. "Une de nos précédentes études avait montré qu’un tiers des étudiants consommaient des psychotropes au sens large, même s'il s’agissait de produits en vente libre. Et 7 % d’entre eux avaient recours à des psychostimulants sur prescription, comme la Ritaline ou le Modiodal (un psychostimulant utilisé dans la narcolepsie, ndlr), explique le Dr Guillaume Fond, psychiatre à l’Hôpital de la Conception et chercheur à la faculté de la Timone (Marseille). Avec ce nouveau travail, de plus grande ampleur, nous avons voulu savoir si certaines spécialités médicales étaient plus à risque, en terme d’anxiété ou de dépression, ou de suivi psychologique ou psychiatrique."
Le ministère de la Santé a officialisé lundi le lancement de l'observatoire national pour la qualité de vie au travail des professionnels de santé, alors qu'une nouvelle étude de l'assureur Sham dresse un état des lieux* accablant des conditions d'exercice des agents dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux.