Esteville. « Le génie des modestes », à découvrir jusqu’au 30 juin dans une exposition proposée au centre Abbé Pierre-Emmaüs.
Pour la cinquième année consécutive, le centre Abbé Pierre-Emmaüs propose une exposition d’art brut et singulier depuis le 1er avril et jusqu’au 30 juin, « Le génie des modestes ». Le but : faire passer le message de simplicité et de générosité de l’abbé Pierre et du Mouvement Emmaüs, par le biais de la création artistique.
Dans son film SIGNER, Nurith Aviv s’aventure dans un champ peu connu,
celui des langues des signes. Ces langues sont diverses, chacune a sa
propre grammaire, sa propre syntaxe, complexe et riche.
Le vieillissement de la population est un phénomène planétaire. Dans ce contexte, les stratégies mondiales de santé ont établi comme priorité un vieillissement « en bonne santé » et donc une meilleure prévention et un meilleur contrôle des maladies non transmissibles. La consommation d’alcool et de tabac, la sédentarité, l’hypertension artérielle, l’excès de consommation de sel, le diabète et l’obésité constituent les cibles essentielles de ces stratégies. Certains travaux récents ont aussi suggéré que l’amélioration de la santé des personnes âgées nécessitait que, parallèlement aux actions sur les facteurs de risque, soit menée aussi une lutte contre les mauvaises conditions socio-économiques.
Des professionnels de santé ont récemment dénoncé l’inefficacité des médecines non conventionnelles. Dans un entretien croisé, les médecins Bruno Falissard et Vincent Renard reviennent sur ce sujet explosif.
Une nouvelle fois, les médecines dites alternatives ou complémentaires, et en particulier l’homéopathie, reviennent dans le débat public. A l’origine de cet épisode, un texte signé par 124 professionnels de santé, publié dans le Figaro du 19 mars. Jugeant ces pratiques inefficaces, dangereuses et coûteuses pour les finances publiques, les signataires demandent au conseil de l’ordre des médecins et aux pouvoirs publics de « ne plus autoriser à faire état de leur titre les médecins ou professionnels de santé qui continuent à les promouvoir ». Ils appellent aussi à ne plus rembourser les soins et médicaments de ces disciplines, et à ne plus reconnaître comme qualifications médicales les diplômes d’homéopathie, de mésothérapie ou d’acupuncture.
La très grande précarité des conditions de vie des exilés présents dans le Calaisis affecte leur santé psychique, dont la prise en charge reste complexe.
« On pourrait en distribuer cent litres, tout partirait. » Il fait 5 °C ce jeudi du mois de mars, rue des Verrotières, dans la zone industrielle des Dunes, à Calais, et Christophe, ambulancier bénévole, constate que les thermos de thé sont déjà vides. Médecins du monde (MDM) a installé, comme trois après-midi par semaine, un chapiteau sous lequel les migrants peuvent patienter avant de rencontrer un médecin qui consulte dans une ambulance faisant office de clinique mobile, ou faire une pause avec des membres de l’équipe de coordination et des bénévoles dans un autre véhicule aménagé à cet effet.
Abris détruits, violences au quotidien, isolement, errance… les exilés de retour à Calais après le démantèlement de la « jungle » à la fin d’octobre 2016 – entre 300 et 600 personnes selon les sources – vivent dans une grande précarité. Ces conditions de vie affectent leur santé : associations et professionnels de santé font état de pathologies psychosomatiques (eczéma, insomnies, etc.), de troubles anxio-dépressifs, de stress traumatique et post-traumatique, ainsi que d’une augmentation des addictions. « Surtout l’alcool, par ennui, par manque de perspective », dit le docteur Philippe Legrand, psychiatre addictologue au centre hospitalier de Calais.
Les plaques amyloïdes sont considérées comme des lésions de maladie d’Alzheimer. Pourtant leur seule présence ne prédit pas forcément l’évolution vers une symptomatologie de type démence, du moins à moyen terme, comme en témoigne l’étude INSIGHT-preAD qui suggère l’existence de mécanismes de compensation.
Ce travail piloté par le Pr Bruno Dubois (directeur du centre des maladies cognitives et comportementales de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP) s’appuie sur le suivi longitudinal d’une cohorte de 318 patients âgés de plus de 70 ans, ayant une plainte de mémoire subjective mais des performances cognitives et mnésiques normales.
Sous cette appellation – on parle aussi, en termes savants, d’intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques – se cache une réalité aujourd’hui encore très mal reconnue. Celle des personnes souffrant d’affections diverses – troubles du sommeil et des rythmes circadiens (alternance entre la veille et le sommeil), fatigue, maux de tête, troubles de l’attention et de la mémoire, symptômes cutanés, hypersensibilité – qu’elles imputent à leur exposition aux ondes électromagnétiques.
L’auteur s’appuie sur l’étude de cas d’un suivi en psychothérapie analytique médiatisée auprès d’une jeune adulte handicapée, atteinte d’un syndrome d’alcoolisation fœtale associé à des traumatismes infantiles graves. Qu’en est-il du devenir des traumatismes relationnels précoces qui ne concordent pas nécessairement avec le modèle classique de l’après-coup ? Effectivement, la logique de l’après-coup, celle qui permet, sous l’effet du refoulement, des remodelages d’expériences traumatiques en fantasmes est inopérante.
En plein débat sur les infirmières en pratiques avancées (IPA), le syndicat MG France a réaffirmé ce mercredi sa préférence pour la création de deux nouveaux métiers permettant de « libérer le médecin des tâches médico administratives ». Plutôt que de créer un cadre réglementaire à ces infirmières cliniciennes « qui existent déjà au travers du dispositif Asalee », le syndicat préférerait la création de « secrétaire de pratiques avancée ». En plus de ses tâches d'accueil et de prise de rendez-vous, la secrétaire se verrait confier la prise de rendez-vous auprès de spécialistes, la gestion des dossiers patients et la coordination des professionnels de santé dans les parcours de soins.
Le secteur de la santé dans la wilaya de Sétif est secoué par un grave scandale. L’acteur principal est un infirmier occupant le poste de chef de service réanimation au niveau de l’hôpital Saroub El Khatir d’El Eulma. Poursuivi en justice, ce dernier est accusé d’avoir commis une grave erreur professionnelle ayant causé le décès d’un patient.
Il s’agit d’un patient originaire de la région Beïda Bordj (57 km au sud de la wilaya de Sétif), admis à l’hôpital suite à un traumatisme crânien. Il a été maintenu au service réanimation de l’hôpital pendant un mois. Après l’amélioration de son état, le chef de service en question, sans prendre l’avis du médecin traitant, a autorisé, pendant le week-end, le patient à quitter l’hôpital pour rentrer chez lui.
Les hôpitaux de moins en moins capables d'accueillir les enfants en détresse psychologique. Les services de pédopsychiatrie sont débordés. Des proches d'une jeune fille de 12 ans qui avait tenté de se suicider nous ont contactés via notre bouton orange alertez nous: "Nous sommes aux urgences avec une ado de 12 ans qui ne se gère plus, veut se suicider et a fait une tentative sérieuse il y a deux semaines suite à quoi elle a passé deux jours en soins intensifs. L’ hôpital ne peut pas la prendre en charge... Nous demandons désespérément de l'aide. Aucun lit en pédopsychiatrie ... Vers qui faut-il se tourner ? Dans quel système vit-on pour en arriver là ?"
L'hôpital n'aurait pas pu la prendre en charge faute de place.
Son grand-père confirme, la gravité de la situation: "Nous sommes ici avec une bombe. Tout le monde est sur le pied de guerre. Tout le monde a les nerfs à vif. Les parents sontsur les genoux, fatigués, épuisés. La jeune fille pète les plombs tout le temps".
Une étude menée par trois neurochirurgiens français sur la lobotomie au XXe siècle révèle des chiffres glaçants.
84% des personnes lobotomisées en France, Belgique ou Suisse entre 1935 et 1985 étaient des femmes. Le résultat d’une politique de discrimination et de préjugés lié au genre.
UNE RÉVÉLATION SURPRISE
Ils sont trois neurochirurgiens français dans des grands hôpitaux du pays. Ils ont décidé d’enquêter sur la lobotomie en France. L’objectif ? Comprendre comment une pratique “aussi décriée et barbare avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un “prix Nobel.” Mais leur enquête a émergé une autre révélation relayée par nos confrères de TV5Monde. Sur les 1340 cas de lobotomie qu’ils analysent entre 1935 et 1985, en France, Belgique et Suisse, 84% des sujets étaient des femmes.
S’inscrivant dans une série noire de violences meurtrières frappant de nombreux pays, tout nouvel attentat repose la question de la part d’un déterminisme psychiatrique chez le terroriste, et donc du rôle possible des psychiatres dans le repérage et la prévention de tels comportements antisociaux. Preuve de cette triste et récurrente actualité : la convergence d’écrits sur ce thème, dans des revues pourtant très différentes, comme le Bulletin d’Information des Psychiatres Privés (BIPP) qui consacre un dossier au problème « radicalité et psychiatrie», et European Psychiatry qui délivre un point de vue (à titre exceptionnel, anonyme, mais écrit « pour le compte du groupe de travail de l’Association Européenne de Psychiatrie ») sur le terrorisme et la violence de masse.
Associer la schizophrénie à ce type de comportement est loin de la réalité d’un trouble neuronal, subi.
Monsieur le ministre de l'intérieur,
Au lendemain des attentats de Barcelone, le 18 août 2017, au micro de RTL vous avez annoncé vouloir "mobiliser l'ensemble des hôpitaux psychiatriques et des psychiatres libéraux" pour identifier les terroristes potentiels.
La quasi totalité de la communauté médicale dont les plus grands experts psychiatriques et les associations se sont insurgés contre votre appel.
Vous ne pouvez ignorer aujourd'hui que seulement 0,2% des crimes sont commis par des personnes avec une schizophrénie. Et que toutes les études internationales montrent qu'il y a une très faible proportion de malades psychiques parmi les personnes ayant commis des attentats, entre 4% et 7%.
Malgré le tollé médiatique que vous avez provoqué en août dernier. Malgré le message de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, destiné à rassurer les professionnels et les associations en réaffirmant sa volonté de poursuivre la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec des troubles psychiques, vous avez récidivé.
Ce mercredi 28 mars, jour de la cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat dans l'Aude, vous avez encore une fois lourdement stigmatisé les maladies psychiques en déclarant au micro de France Inter "il y a une schizophrénie tout à fait improbable" pour expliquer le passage à l'acte du meurtrier qui est allé déposer sa petite soeur à l'école une heure avant de commettre son premier crime.
La Galerie Singulière a ouvert ses portes, au 11 rue de la Loppe, au cœur de Rully, dans une très belle cave voûtée, typiquement bourguignonne.
Ses propriétaires, Delphine et Renaud Simon sont passionnés d’art brut et singulier depuis de nombreuses années. Ils présentent leurs œuvres ainsi que celles de nombreux artistes confirmés.