26/01/2018
Pour lutter contre les déserts médicaux, le gouvernement veut déléguer certaines compétences des médecins aux infirmiers.
Magny-en-Vexin, petite commune de 5700 habitants dans le Val-d’Oise, est un désert médical. Les 4 praticiens du centre de santé de la ville voient entre 20 et 30 patients par jour. "On est très sollicité puisque beaucoup de médecins sont partis à la retraite, constate le Dr Chrystelle Cabres. Les gens cherchent un médecin traitant. C’est difficile. On est sur des délais de consultation qui s’allongent."
Les médecins ont recruté Aurélie Donnaint, une infirmière qui appartient au dispositif Asalee. Il permet à des infirmiers de suivre, en partenariat avec des généralistes, des patients atteints de maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires… Ils font ainsi gagner du temps aux médecins. Pour Aurélie Donnaint, infirmière Asalee, les infirmiers libéraux font "des soins, tout ce qui est pansement, prises de sang… Ce n’est pas dans les fonctions de l’infirmier Asalee. Nous, c’est plus de l’éducation thérapeutique avec un suivi global de la personne".