Le taux de refus de prélèvement d'organe doit passer sous la barre de 25 % d'ici à 2021, estime l'Agence de la biomédecine (ABM), pour qu'il y ait une adéquation entre les besoins en greffe, de plus en plus nombreux (entre 2012 et 2016, le nombre de patients en attente d'une greffe a augmenté de 36 %, plus de 14 000 patients sont en attente au 1er janvier 2016) et l'offre (5 891 organes greffés en France en 2016, + 17% par rapport à 2012). Le plan 2017-2021 prévoit d'atteindre l'objectif de 7 800 greffes annuelles.
Moins de deux mois après le suicide d'un jeune neurologue du CHU de Grenoble, l'établissement fait une nouvelle fois parler de lui pour des nouveaux faits supposés de maltraitance et de harcèlement au travail.
Ce mardi, la lettre publiée dans « L'Humanité » de deux pédiatres du service endocrinologie-diabétologie pédiatriques du CHU, en arrêt maladie pour « épuisement professionnel » et « harcèlement économique » rappelle la pression qui pèse sur les épaules des professionnels de santé à l'heure où l'hôpital est soumis à une diète budgétaire stricte, régulièrement dénoncée par la Fédération hospitalière de France.
REPORTAGE – Condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis en première instance pour homicide involontaire, le médecin psychiatre Lekhraj Gujadhur comparaissait devant la Chambre des appels correctionnels de Grenoble ce mardi 19 décembre. Le médecin a dû de nouveau s’expliquer sur les circonstances qui ont conduit l’un de ses patients, schizophrène, à s’échapper de l’hôpital psychiatrique de Saint-Égrève avant de poignarder mortellement un étudiant. En jeu, la responsabilité pénale d’un psychiatre suite aux agissements d’un patient soumis à ses soins.
« Pourquoi avez-vous interjeté appel ? », questionne le président de la chambre des appels correctionnels de Grenoble.
« Je conteste ma culpabilité, je pense que je suis innocent », lui répond à la barre, ce mardi 19 décembre, Lekhraj Gujadhur, 72 ans, médecin psychiatre désormais à la retraite.
C’est le deuxième rendez-vous avec la justice que doit affronter l’ancien psychiatre, après sa comparution en première instance le 8 novembre 2016 devant le tribunal correctionnel de Grenoble. Ce dernier lui reprochait le « manque de discernement de la dangerosité » de Jean-Pierre Guillaud, un patient schizophrène dont il avait la charge, ainsi qu’un « défaut de surveillance ».
Consacrée au corps, la troisième édition des biennales de l’Art Brut (après Véhicules en 2013 et Architectures en 2015) présente des œuvres issues exclusivement de la Collection de l’Art Brut et liées par une thématique commune. L’exposition a été confiée au commissaire invité Gustavo Giacosa, également comédien, danseur et metteur en scène. Elle vise, grâce à ce nouveau fil rouge, à mettre en lumière toute la richesse des collections du musée lausannois, qui comptent aujourd’hui plus de 70 000 pièces.
Alliant l’intime à l’universel, le corps humain est l’un des thèmes majeurs de l’histoire de l’art occidental. À partir du mystère du Verbe fait Chair, le corps permet d’exprimer le divin, mais aussi les blessures subies à chaque instant de l’histoire humaine. La représentation du corps est une métaphore qui renvoie au contexte dans lequel l’œuvre a été conçue et aux émotions qu’elle éveille. Cependant, le corps est aussi cet objet sur lequel s’appuie la construction de mythologies collectives ou individuelles. Loin d’être un signe univoque, il est le reflet de la position des marges et des centres dans notre société.
L’exposition réunit environ 300 dessins, peintures, photographies et sculptures. Elle illustre les multiples représentations du corps dans les productions d’Art Brut, sans perdre de vue la dimension du dialogue intime que les auteurs entretiennent avec leurs créations.
La maman de cet adolescent de 16 ans désespère depuis presque deux ans de lui trouver un nouvel institut médico-éducatif.
Il y a peu de temps, un accès de colère lui a fait balancer le sapin de la maison par terre. Pourtant, Romain « ne faisait plus de crise depuis un moment » constate tristement sa maman, Elisabeth, à deux doigts d’attaquer l’Etat pour dénoncer la situation de son fils.
Illustration d'un homme prenant des cachets. — Pixabay
La contraception masculine n'est souvent résumée qu'au préservatif.
Mais aujourd’hui, sous la poussée d’hommes désireux de mieux maîtriser leur fertilité et des femmes qui souhaitent plus d’égalité, la recherche s’intéresse à la contraception masculine.
Slip chauffant, pilule, injection… « 20 Minutes » détaille les mécanismes et risques de trois grandes techniques proposées ou à l’étude.
La contraception, une affaire de femmes ? Peut-être plus pour longtemps. La contraception masculine est bien souvent résumée au seul préservatif mais elle fait l’objet de nombre d’études et de pistes intéressantes. Alors qu’on fête ce mardi 19 décembre les cinquante ans de la loi Neuwirth, qui autorisait en 1967 la contraception, 20 Minutes se penche sur trois de ces méthodes pour hommes.
Le gouvernement prépare un projet de loi qui prévoira cette présomption de non-consentement. Mais c’est le débat parlementaire qui devra fixer l’âge au-dessous duquel elle s’appliquera. Qu’en disent les spécialistes sur le terrain ?
Y a-t-il un âge au-dessous duquel un mineur ayant une relation sexuelle avec une personne majeure serait par nature non consentant ? Si oui, quel est cet âge, 13 ans, 14 ans ou 15 ans ?
Le gouvernement a choisi de répondre à la première question, et déposera au printemps un projet de loi pour inscrire dans le code pénal cette présomption de non-consentement. Mais la seconde, plus délicate et lourde de conséquences, c’est au Parlement qu’il reviendra de la trancher. Le débat s’annonce inflammable tant le thème est propice aux émotions.
Des élus, des associations et des personnalités de la société civile n’ont pas attendu pour s’emparer du sujet, face à une opinion profondément choquée par deux décisions de justice. A Pontoise, en septembre, le parquet a ainsi décidé de poursuivre pour « atteinte sexuelle » et non pour « viol » un homme de 28 ans qui a eu une relation sexuelle avec une fille de 11 ans, estimant qu’il y avait eu consentement de la victime. En novembre, la cour d’assises de Seine-et-Marne a acquitté un homme de 30 ans qui était accusé d’avoir violé en 2009 une enfant de 11 ans, jugeant que le viol n’était pas caractérisé alors que la relation sexuelle n’était pas contestée.
Assimilé par l’islam à un blasphème, le renoncement à toute croyance religieuse expose les personnes de culture musulmane à un rejet, voire à des violences. Du Maghreb au Pakistan, en passant par l’Arabie saoudite, les athées sont, malgré tout, de plus en plus nombreux.
Bahous aimerait bien ne plus entendre parler de l’islam. Et même ne plus en parler du tout. Mais quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, cet homme de 33 ans, vendeur à Voiron (Isère), y est toujours ramené.
Son athéisme intrigue, ou dérange, c’est selon. Lorsque l’on est issu, comme lui, d’une famille et d’une culture musulmanes, le fait de ne pas croire en Dieu – et, surtout, de le dire – ouvre la voie à une vie d’incompréhensions, de renoncements, de ruptures. « Je subis un double regard, explique Bahous. Pour les gens, de par mon apparence, mon nom, la couleur de ma peau, je suis de facto musulman. On ne peut pas concevoir que je sois juste Français. Mais, pour ma famille, je suis le vilain petit canard.Ils me considèrent comme un “francisé” : être athée, c’est trahir ses origines, comme si être musulman était une origine. Du coup, je me sens obligé de toujours me justifier, sur tous les fronts. »
Bahous avait écrit au Monde en février, en répondant à un appel à témoignages sur les musulmans ayant perdu la foi. Quand nous l’avons à nouveau sollicité, en novembre, rien n’avait changé pour lui : il avait toujours le sentiment de vivre dans cet « étrange entre-deux », où il se sent contraint de préciser sans cesse qu’il n’est « ni islamophobe ni islamophile ».
Le comble pour un athée : « Après les attentats, on m’a demandé de me désolidariser… » Sa famille, elle, en particulier son frère aîné, n’a jamais accepté son renoncement à l’islam. Depuis, les deux hommes ne se fréquentent plus. Bahous peut cependant s’estimer chanceux : sa mère, auprès de laquelle il s’est ouvert de ses doutes sur l’existence de Dieu dès l’adolescence, n’approuve pas ce choix mais le tolère.
Pour la majorité des femmes, le plaisir est avant tout clitoridien. Pourtant la sexualité reste dominée par la pratique de la pénétration. Face à ce déni généralisé, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde », Maïa Mazaurette, appelle à un grand mouvement de libération de la parole.
LE MONDE|
Votre libido joue-t-elle l’autruche en cette fin d’année ? Tout est normal. Entre le mouvement #balancetonporc, la charge mentale, les révélations sur les viols de masse en Syrie, la pornification du quotidien ou le fossé salarial qui ne se résorbe pas : non seulement l’actualité sexuelle/sexuée est conflictuelle en elle-même, mais nous atteignons un point d’exaspération qui nous rapproche collectivement du point Lysistrata. Le sexe ? Sans nous. Stop. On a trop donné.
Est-ce que c’est fini, se demandent certains en s’arrachant les petites peaux autour des ongles ? Non. Qu’on parle d’abus sexuels ou de sexualisation du ménage, cette histoire-là a commencé il y a trop longtemps pour être classée comme « effet de mode ». Et puisque nous parlons tendance, puisque les femmes manifestement vident leur sac, laissez-moi vous proposer une prédiction : le prochain déferlement va tomber sur nos pratiques sexuelles concrètes – celles du couple, celles qui se déroulent dans le consentement mais pas forcément dans l’égalité.
La grande majorité des femmes sont clitoridiennes. Vous le savez. Vous l’avez lu, entendu à la radio, je vous ai moi-même assommé de chiffres cette année. Plus nous avançons sur les sentiers pas toujours commodes de la connaissance, plus nous constatons que la très artificielle division entre plaisir clitoridien et plaisir vaginal se déplace en direction du clitoris – ou plutôt en direction d’une combinaison des plaisirs. La science recolle les morceaux des femmes. En l’occurrence, plus vous êtes ambidextre, mieux c’est – mais en attendant qu’on vous greffe quelques bras supplémentaires façon Shiva, les femmes sont clitoridiennes. Certains scientifiques nient carrément l’existence de l’orgasme vaginal.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié ce jour les résultats 2017d'une vaste enquête sur la "satisfaction des patients hospitalisés - qualité et sécurité des soins dans les hôpitaux et cliniques en France".
Sur la question de la qualité des prises en charge, la HAS a choisi d'évaluer quatre domaines en utilisant des indicateurs spécifiques. Ces derniers ont été mis en perspective avec les recommandations de bonnes pratiques. D'autres paramètres ont été pris en compte portant sur la qualité du dossier patient, la liaison à la sortie... Les résultats sont publiés établissement par établissement, sur le site www.scopesante.fr.
La Mutualité française (FNMF) formule plusieurs « pistes de réflexion »dans la perspective de la réforme sur le reste à charge zéro dans les secteurs de l'optique, du dentaire et de l'audioprothèse. PourThierry Baudet, président de la Mutualité, l'objectif de cette réforme est réalisable « à condition d'agir à la fois sur les remboursements mais aussi sur les tarifs des dispositifs médicaux ».
Premiers financeurs dans ces trois secteurs, les complémentaires assument aujourd'hui 72 % de la dépense de santé en optique (4 % sont pris en charge par la Sécu, 24 % de reste à charge pour le patient), 45 % de la dépense sur les prothèses dentaires (20 % Sécu, 35 % par le patient) et 29 % pour les audioprothèses (14 % Sécu, 57 % par le patient).
Les accidents de la vie courante (AcVC*) ne fléchissent pas. Près de 5 % (4,8 %) des personnes de tous âges ont eu un accident de la vie courante en 2012 au cours des trois derniers mois, révèle l'Enquête santé et protection sociale (ESPS), dont les résultats sont publiés dans « le bulletin épidémiologique hebdomadaire » du 19 décembre.
Sur une année, le taux d'incidence s'élève à 17,8 % ; ce sont donc 11,3 millions de Français qui ont été accidentés, dont la moitié (5,5 millions) a dû recourir à un professionnel de santé. Les auteurs Louis-Marie Paget et Bertrand Thélot, de Santé publique France, soulignent la stabilité de ces chiffres, depuis les précédentes enquêtes santé et protection sociale de 2004 et 2002. Selon la littérature, 21 000 personnes décèdent chaque année des suites d'un accident de la vie courante, ce qui en fait un enjeu de santé publique.
Invitée de Sud Radio ce mardi matin, Agnès Buzyn a exclu de réduire le nombre de personnels soignants à l'hôpital public pour faire des économies.
« La masse salariale a augmenté de façon mécanique ces dernières années puisqu’on a revalorisé le point d’indice de la fonction publique hospitalière tout en faisant ce qu’on appelle le PPCR [parcours professionnels, carrières et rémunérations, NDLR], une réforme impliquant une augmentation mécanique de la part qu’on verse au salaire, a expliqué la ministre de la Santé. La masse salariale augmente donc alors que l’activité des hôpitaux baisse. Il y a un effet ciseau qui fait que nos hôpitaux sont aujourd’hui dans le rouge. Pour autant, je pense qu’on ne peut pas baisser les effectifs de soignants. Ces équipes sont sous une énorme tension, et on ne peut pas leur imposer un rythme d’activité encore plus élevé. »
Jeux au sol, temps en poussette limité, pas d’écran : les tout-petits doivent avoir une activité physique adaptée à leur âge, recommandent des experts canadiens. Ces conseils détaillés visent à lutter contre les mauvaises habitudes prises dès le plus jeune âge.
Dix mille pas et plus. Gare aux séjours prolongés dans les transats, vive les tapis d’éveil ! Au Canada, la lutte contre les méfaits de l’inactivité physique et de la sédentarité commence désormais dès les premiers mois de vie. La société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) vient de publier des directives pour les 0-4 ans. Elles complètent celles déjà disponibles pour les 5-17 ans, 18-64 ans, 65 ans et plus.
Qui n’a jamais eu un « fouteur de m. » dans sa classe ? J’étais en train de réviser le latin quand, soudain, cette question s’est transformée en celle-ci : quel est le « rôle » de cet élève au sein d’un cours ?
Je relisais alors le passage de ma leçon qui portait sur les Decii, une famille romaine, et leur rite de la « devotio » qui consistait à aller se ruer dans les troupes ennemies lors d’une bataille et à frapper comme un bourrin jusqu’à la mort (façon kamikaze de l’Antiquité) pour donner la victoire à son camp en offrant son âme aux dieux infernaux. C’est alors que je me suis dit que le rôle du « fouteur de m. » n’était pas si différent de ce rite car, du point de vue de certains élèves, c’est un héros.
Voici une étude qui a nécessité assez peu d’investissement technique, mais qui a valu à ses auteurs une publication dans une revue très prestigieuse, à savoir Scientific Reports(1). Il est vrai que ce travail de recherche porte sur un sujet clinique assez universel (qui peut même être transposé en dehors du champ de la psychiatrie), et il a été aidé par un design ingénieux. L’article instaure un nouveau syndrome dans la nosographie médical, doté d’un nom poétique, voire onirique : le syndrome du pyjama bleu. Il postule que la gravité de l’état des patients est surestimée lorsqu’ils sont évalués en pyjama plutôt que dans leurs vêtements habituels. Ce paradigme est ici testé dans une pathologie psychiatrique très fréquente, en milieu hospitalier : l’épisode dépressif majeur.
Les réveils nocturnes représentent, avec les difficultés d’endormissement, les troubles du sommeil les plus courants chez les jeunes enfants. Quand ils sont fréquents, c’est-à dire quand ils surviennent une nuit sur deux ou plus souvent, ils réduisent la durée du sommeil et son effet réparateur, et ils pourraient entraîner, à la longue, des troubles du comportement. C’est ce que suggère une étude longitudinale par questionnaires, portant sur 1 143 enfants d’âge préscolaire (1).
Emilie, Christine et Chantal, trois femmes d’une même famille, témoignent de leur expérience de la contraception. AÏ BARREYRE POUR LE MONDE
Elles ont 74, 50, et 21 ans. Christine, la grand-mère (qui préfère taire son nom de famille), Chantal Pirot, sa fille, et Emilie Pirot, sa petite-fille. Trois femmes d’une même famille, trois générations réunies dans le salon d’une petite maison de la proche banlieue de Paris, à l’occasion d’un anniversaire. Le 19 décembre 1967, l’Assemblée nationale adoptait la loi Neuwirth autorisant l’usage de la contraception, en particulier de la pilule à base d’hormones de synthèse, déjà utilisée dans les pays anglo-saxons.
Avec franchise, avec sérieux et avec humour, elles ont accepté de raconter leur expérience du petit comprimé rond devenu si familier des Françaises. Il reste aujourd’hui leur premier mode de contraception, malgré une désaffection depuis quelques années (un peu plus d’un tiers des femmes en âge de procréer prend la pilule aujourd’hui, contre 40 % en 2010).
A travers leur récit, c’est la métamorphose d’une société qui apparaît. Car les trois femmes ont beau bien s’entendre, leurs vies ne se ressemblent pas. Christine était femme au foyer. Elle a eu pour unique amant son mari, Daniel – qui, de temps en temps, passe une tête dans le salon mais ne s’attarde pas. Elle n’a pas de regrets.
L’étude de l’Observatoire des drogues et des toxicomanies rendue publique mardi pointe notamment une progression de l’herbe «made in France» et de l’accessibilité à la cocaïne.
La cocaïne est plus pure, l’héroïne poursuit son retour et touche quasiment tout le territoire français, l’herbe prend le pas sur la résine de cannabis. A la lecture de la nouvelle étude Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues) menée sur l’année 2016 et les premiers mois de 2017 par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), les drogues illicites ne se sont jamais aussi bien portées.
Patricia Blanc, présidente de l’association Imagine for Margo, appelle dans une tribune au « Monde » à revoir la réglementation pour contraindre l’industrie pharmaceutique à agir.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| |Par Patricia Blanc (présidente fondatrice de l’association Imagine for Margo)
Tribune.Notre fille Margo nous a quittés à 14 ans, à la suite d’une tumeur au cerveau qui n’a pas pu être soignée. Lorsque son cancer a été découvert, les médecins nous ont dit « le pronostic est très sombre, nous ne savons pas la guérir, il ne lui reste que quelques mois à vivre ». Comment accepter, en tant que parents, que le cancer frappe votre enfant, et que, en plus de cela, les médecins n’aient pas les moyens de le guérir ? Lorsqu’un adulte est atteint d’un cancer, de nombreux traitements existent, adaptés à chaque type de cancer. Pourquoi alors n’existe-il pas de traitements spécifiques pour les enfants ?
Pourtant, le cancer est la première cause de décès des enfants par maladie : un enfant sur 440 développe un cancer avant l’âge de 15 ans.