Site mutualiste et indépendant, réalisé à domicile par des professeurs documentalistes, pour les professeurs documentalistes. Dernier ajout : 13 décembre.
Site à l’initiative de l’Association des Amis de l’Œuvre de l’Abbé Fouré, consacré à son oeuvre les rochers de Rotheneuf (Côtes d’Armor), classée dans l’art brut. Informations et liens sur ce courant artistique. Actions éducatives. Un constat, l’absence de représentation des oeuvres du site. Dommage. Renseignements sur le site par l’office de tourisme de Saint Malo
Ajouté le : 7 octobre 2015 - Mis à jour le 13 décembre 2017
Site officiel. Présentation du lieu, de l’association de sauvegarde du site. Biographie de Jean Linard (1931- 2010) cet artiste à la fois potier, sculpteur, peintre et bâtisseur, classé dans la mouvance de l’art brut.Ses sources d’inspiration. Galeries de photos. Informations pratiques sur le site.
Ajouté le : 7 octobre 2015 - Mis à jour le 13 décembre 2017
Biographie de cet artiste (1902-1983). Les différentes facettes de son oeuvre. Le musée de la Frénouse à Cossé-le-Vivien, près de Laval dans la Mayenne : présentation détaillée de cette étonnante réalisation. Action éducative. Informations pratiques. Plan du site En complément une animation visuelle de présentation
En 1987, quand elle est arrivée à l’hôpital psychiatrique de Rennes (Ille-et-Vilaine), débutant sa carrière d’infirmière en même temps qu’elle entrait dans la vingtaine, Gwenaëlle avait « beaucoup de plaisir à travailler ». Le 7 décembre, quand elle arrive au centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR), l’ancienne soignante de 50 ans sillonne le labyrinthique hôpital tête baissée et le pas vif, à la manière de ceux qui ne veulent pas être vus. Sous son bras, un maigre dossier regroupant le récit de son année 2016 : ses derniers mois en tant que « soignante de nuit », puis sa tentative de suicide, corollaire du burn-out qu’elle « faisait semblant de ne pas voir ».
Dans cet établissement employant plus de 2 000 personnes, « impossible de savoir le nombre de soignants en détresse », estime Jacques Meny, secrétaire de SUD-Santé pour l’hôpital. Un jour d’octobre comme un autre, alors qu’un énième soignant est venu faire part de ses idées noires, l’organisation syndicale a décidé d’« agir avant un drame, plutôt qu’après ». Le 6 novembre, plus d’une centaine de membres du personnel ont débuté une grève, qui a été reconduite mardi 12 décembre, marquant la sixième semaine d’un mouvement renouvelé quasiment chaque année.
Les praticiens hospitaliers qui ont exercé une activité libérale à l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) en 2016 se sont partagé près de 38,6 millions d'euros d'honoraires, soit 5,8 % de plus que l'année précédente, précise le dernier rapport annuel de la commission centrale de l'activité libérale de l'AP-HP, rendu public ce lundi.
« Le volume d'activité libérale a progressé en 2016 et cette progression s'est accompagnée d'une augmentation des honoraires perçus », constate la commission présidée par le Dr Alain Faye, chirurgien viscéral à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP).
Comment les caractères liés au développement du cerveau se sont-ils mis en place au cours de l’évolution des homininés, des australopithèques à homo sapiens ? Le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin s'attache aux problèmes posés par le grand cerveau de l’homme.
Quelle sont les contraintes anatomiques et énergétiques à la naissance des bébés humains par rapport aux primates? Comment intervient la plasticité du cerveau humain et quel est le rôle de la reproduction coopérative ? Comment sommes-nous programmés pour la pro-socialité, demande encore le chercheur ? Et que pouvons-nous apprendre sur notre longue évolution du développement dentaire, de l’analyse des micro-structures des dents et de leurs stries ?
Agnès Buzyn, à Paris, le 7 décembre. Photo Frédéric Stucin
La ministre des Solidarités et de la Santé fait le bilan de six premiers mois d’exercice. Où elle a pris la mesure des choix difficiles qui lui incomberont. Elle pointe notamment la proportion d’actes inutiles et les effets délétères des exigences de rentabilité.
Un calendrier "hors norme(s)". Afin de récolter des fonds pour la recherche médicale, des papas membres de l'Association française du syndrome de Rett ont accepté de poser nus. Matériel médical, dossiers administratifs, activités à adapter… Douze clichés pour mettre en scène les obstacles quotidiens de ces aidants face au polyhandicap, "tout en réaffirmant l'implication du père au sein de la cellule familiale".
Le détail de l'initiative sur le site de l'Association française du syndrome de Rett
La technique du « gene drive », qui pourrait permettre d’éradiquer les moustiques et autres nuisibles en modifiant leur génome, crée la polémique : la Fondation Gates et la défense américaine (Darpa) veulent l’étudier, des ONG réclament un moratoire.
Montréal est le siège du secrétariat de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CBD). Tout comme pour la Convention sur le climat, il réunit régulièrement les parties signataires, pour débattre des enjeux de protection de la nature et des réglementations internationales permettant de la mettre en œuvre. L’un des sujets les plus chauds du moment, le gene drive, ou « forçage génétique », était au cœur d’une réunion d’experts qui s’est tenue dans la ville canadienne, du 5 au 8 décembre, et qui avait pour objet de préparer la prochaine grand-messe (Conférence des parties ou COP) prévue fin 2018. Mais ce qui ne devait être qu’un échange très technique a débuté dans une atmosphère de scandale.
Plusieurs personnalités ayant travaillé pour Facebook, comme son ancien président Sean Parker, ont fait part de leurs inquiétudes concernant l’influence grandissante du réseau social.
LE MONDE|
« Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier. Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, dont la vidéo a été repérée lundi 11 décembre par le site spécialisé The Verge, Chamath Palihapitiya, qui fut chez Facebook vice-président chargé de la croissance de l’audience, exprime ses regrets d’avoir participé au succès de l’entreprise. « Je crois que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social », avance-t-il, confiant se sentir « immensément coupable » d’avoir contribué au succès de Facebook.
Chamath Palihapitiya rejoignit l’entreprise en 2007, trois ans après sa création, et la quitta en 2011 pour créer le fonds Social Capital. Lors de cette conférence, il ne s’en est pas seulement pris à Facebook, mais plus largement aux réseaux sociaux et à la place qu’ils occupent dans la vie des internautes. Il s’en prend aux « cœurs, “j’aime” et pouces en l’air » réducteurs, aux « boucles de réactions basées sur la dopamine », qui « détruisent le fonctionnement de la société ».
L’ancien salarié ne s’arrête pas là, estimant qu’« il n’y a pas de discours citoyen, pas d’entraide, il y a de la désinformation ». Et interpelle l’auditoire : « Vous ne le comprenez pas, mais vous êtes programmés… Et maintenant c’est à vous de décider ce que vous voulez abandonner, à quel point vous êtes prêts à renoncer à votre indépendance intellectuelle. »
« Dieu sait ce que ça fait au cerveau de nos enfants »
Chamath Palihapitiya n’est pas le seul ancien de Facebook à critiquer publiquement ces dernières semaines ce qu’est devenu le réseau social. Sean Parker, qui n’est rien de moins que l’ancien président de Facebook, avait tenu des propos similaires au début de novembre. Il décrivait alors Facebook comme « une boucle infinie de validation sociale… Exactement le genre de chose qu’un hackeur comme moi inventerait, parce que vous exploitez une vulnérabilité de la psychologie humaine ». Il citait, lui aussi, la « dopamine » provoquée par les interactions sur Facebook.
« Dieu sait ce que ça fait au cerveau de nos enfants », confiait-il.
Pour une mise en dialogue dans les domaines de la santé mentale, du handicap et de la dépendance
A la suite du succès de la Confcap « Garantir les capacités des personnes en situation de vulnérabilité » en 2015, le Collectif Contrast, en lien avec le Conseil français des personnes handicapées pour les questions européennes (CFHE) et les programmes Capdroits, Regulcap et Acsedroits, propose de prolonger la réflexion sur les conditions d’exercice des droits et de l’accompagnement à la décision quand les capacités des personnes sont fragilisées.
Le lien entre l’excitation (ou « l’enthousiasme euphorique ») lors d’un état de manie (ou d’hypomanie) et une créativité accrue est bien connu, en particulier dans les biographies de certains artistes dont la problématique serait considérée aujourd’hui comme proche des « troubles bipolaires. » Pourtant, les mécanismes sous-jacents de cette association demeurent encore énigmatiques.
Une équipe de Séoul (Corée du Sud) a fait l’hypothèse que ce lien entre (hypo)manie et créativité exacerbée réside probablement dans une « sensibilité élevée du système d’activation comportementale. » Il faut rappeler qu’on admet que deux systèmes de motivation principaux sous-tendent nos comportements : un système incitateur (facilitant l’approche vers un objet désiré) et un système inhibiteur (poussant au contraire à l’évitement d’une situation désagréable).
Dans les démocraties, il est d’usage que la justice reconnaisse la non-responsabilité pénale du malade mental, du moins en cas d’état de « démence » lors des faits reprochés, « démence » au sens juridique (différent de sa signification médicale) et dûment reconnue par un expert-psychiatre mandaté par le juge. Le Canada ne fait pas exception, en écartant de la sanction pénale le criminel considéré comme « non responsable » par la justice, éclairée par des rapports d’expertise psychologique et psychiatrique. Mais The Canadian Journal of Psyhiatry aborde un problème de société revenant de façon récurrente dans le débat public, à chaque fois qu’un jugement décharge un malade mental de toute responsabilité pénale : l’incompréhension de cette législation dans le grand public. Une incompréhension profonde qui tend aussi « à se refléter dans les médias. »
Charles Roy - Président, Association des psychologues du Québec 13 décembre 2017 |
La sortie récente du ministre Barrette nous a désagréablement surpris. Non pas dans son intention, mais dans son contenu. Il est pourtant hautement souhaitable qu’un programme d’accès à la psychothérapie soit offert à la population, comme le préconisait le commissaire à la santé et au bien-être déjà en 2012.
Cependant, le service qui est actuellement présenté à la population est extrêmement décevant, voire trompeur. On laisse croire qu’un nouveau service miracle de six rencontres viendra dorénavant définir ce qu’est la psychothérapie. Pire, au vu des données annoncées par le ministre, ce n’est que 145,83 $ qui sera alloué annuellement à chaque personne, pour un total de 2,5 rencontres, soit à peine le temps de présenter la situation à traiter.
Encore une fois, la santé mentale se retrouve le parent pauvre de la santé. Pourquoi lésiner sur le budget alors que la démonstration a été faite dans d’autres pays que l’accès à la psychothérapie est économiquement rentable pour la société, dégageant au moins 100 % de profit pour chaque dollar investi ?
Paris, le lundi 11 décembre 2017 – Ces dernières semaines, la psychiatrie hospitalière française est apparue en crise. Ainsi, des grèves ont émaillé la vie de ces établissements et des praticiens ont écrit une lettre ouverte à l’adresse des pouvoirs publics pour mettre en lumière les difficultés du secteur. Ces différents événements ont amené la représentation nationale à porter son regard sur un monde souvent maintenu dans l’ombre.
« Des morts vivants parqués »
La première a avoir alerté sur la question est la députée LREM, Barbara Pompili, qui après une visite de l’hôpital psychiatrique Pinel d’Amiens a conclu qu’ « entre savoir que la psychiatrie rencontre des difficultés et voir des morts-vivants parqués, il y a un pas (…) Ce que j’ai vu n’est pas digne du XXIe siècle, ni du pays des droits de l’homme (…) et c’est loin d’être un cas isolé ». Elle a été invitée, mardi dernier, à débattre de ce sujet avec le premier ministre.
Où commence la folie ? Où s’arrête-t-elle ? En médecine, dans les arts ou en politique, les défaillances de notre psychisme fascinent et dérangent. Voici une sélection d’émissions à écouter en podcast, qui donnent la parole aux mieux placés pour nous faire comprendre la souffrance psychiatrique : les médecins et les patients.
Contre cette démence neurodégénérative, une nouvelle voie est à l’étude, encore jamais explorée.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| |ParFlorence Rosier
Une nouvelle cible vient d’être identifiée contre la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une voie originale, jamais explorée jusqu’ici : elle se niche dans nos mitochondries, ces minuscules structures enfouies dans nos cellules. En forme de haricots, ces organites atypiques sont les « usines à énergie » de nos cellules. Chaque jour, ces stakhanovistes fabriquent l’équivalent de notre propre poids en molécules d’adénosine triphosphate ou ATP, ce précieux carburant cellulaire.
Le psychologue Xavier Alas Luquetas analyse, dans un entretien au « Monde », les mécanismes du suicide en entreprise, et donne des pistes pour prévenir ces drames.
LE MONDE ECONOMIE| |Propos recueillis par Anne Rodier
Le 14 décembre, se tiendra à Paris le procès contre une ancienne directrice de magasin Tati poursuivie pour harcèlement moral ayant mené au suicide d’une salariée. Ce drame, intervenu après deux ans de mal-être, est l’expression extrême de la souffrance au travail, dont le risque augmente avec le chômage. Une progression de 10 % du taux de chômage se traduit par une hausse de 1,5 % du taux de suicide, indique l’Institut de veille sanitaire. Comment protéger les salariés ? Xavier Alas Luquetas, président fondateur d’Eléas, cabinet de conseils spécialisé en management et en prévention des risques psychosociaux, analyse pour Le Monde les mécanismes du suicide en entreprise.
Connaît-on les caractéristiques du suicide au travail ?
Le suicide est une décision complexe subordonnée à de multiples facteurs. On ne se suicide jamais uniquement à cause du travail. Un individu a une histoire, des fragilités et une capacité (ou pas) à aller chercher des ressources. Cette capacité à demander de l’aide, le salarié l’a développée avant d’être en entreprise. L’individu n’est pas vierge quand il arrive dans le milieu du travail. Il a expérimenté le rapport aux autres dans la famille d’abord, puis à l’école, puis au travail.
Les personnes qui se suicident veulent faire cesser une souffrance. Elles se sont trouvées dans une logique d’isolement, et en incapacité d’en sortir. La problématique repose sur la croyance de l’individu. Le salarié à un moment est convaincu qu’il n’y a plus d’issue à sa souffrance au travail.
L’hommage rendu à Johnny Hallyday par le président de la République annonce une conversion à « l’institutionnalisation du show-biz », analyse l’écrivain dans une tribune au « Monde ».
LE MONDE| |Par Régis Debray (Ecrivain et philosophe)
Tribune.Rendons grâce à la République : les manifestations de la secte littéraire, quoique furtives, sont encore tolérées. Nous étions une petite centaine à commémorer, toutes portes closes, ce samedi 9 décembre, au lycée Henri-IV, à Paris, le dixième anniversaire de la mort du plus grand écrivain français contemporain, Julien Gracq.
Ce même jour, à la même heure, près d’un million de fans, président de la République en tête, rendaient les honneurs devant la Madeleine à la dépouille du plus grand rocker français. Sans céder à la logorrhée des grandes circonstances, tâchons de préciser, le choc des deux cultures aidant, pourquoi cette journée marquera nos annales, tel un point d’inflexion dans la courbe longue d’un changement de civilisation. Elle devrait mériter le manuel d’histoire pour trois raisons majeures.
au 1er étage du café-restaurant Les grandes marches 6 place de la Bastille, 75012 Paris
La moitié des œuvres de Freud interroge l’anthropologie, notamment la Psychologie des foules, Totem et Tabou, Moïse et le monothéisme. Ces œuvres permettent d’avoir un point de vue inédit sur le déroulement de l’histoire, et sur les formes politiques qu’il prend. Comment comprendre – par exemple – le « populisme » sans la Vatersehnsucht, cet amour du père qui divise le « peuple » et peut le ramener au pire, alors qu’il n’a rien à perdre ?
Pendant les derniers mois d’effervescence politique, bien des psychanalystes se sont engagés. Leur conscience de citoyen les y amena. Mais leur titre de « psychanalyste » pouvait-il leur servir d’argument ? Il est vrai que certains excès verbaux ou des prises de positions publiques n’ont pas aidé, mais plutôt obscurci, l’apport de la psychanalyse dans la Cité. Mais sur le fond, n’est-il pas juste de penser que la psychanalyse est à même d’apporter un point de vue unique sur la politique ?
Contrairement à une idée largement répandue, l’anorexie mentale, maladie à forte prédominance féminine, affecte également les hommes. Les formes masculines sont rares mais bien réelles. Des cliniciens français rapportent dans le numéro de décembre 2017 de la revue Annales Médico-psychologiques quatre observations détaillées sur les douze cas masculins qu’ils ont suivis depuis 2014. Deux hommes étaient âgés de 18 et 19 ans, six avaient entre 20 et 30 ans, trois autres entre 40 et 45 ans et un patient avait 60 ans. L’originalité de cette publication tient au fait que les cas rapportés sont des adultes alors que les études publiées dans la littérature médicale concernent la plupart du temps des adolescents.
Sur les douze cas rapportés, le trouble des conduites alimentaires avait débuté dans la petite enfance chez trois patients. Le plus souvent, il était apparu entre 13 et 19 ans.
Un cas clinique, exemplaire, a retenu mon attention. Elle concerne un étudiant de 26 ans, célibataire et vivant seul. Diplômé d’une école d’ingénieurs en robotique, il se décide à consulter dans l’unité dédiée aux troubles des conduites alimentaires du service de médecine interne du centre hospitalier Pellegrin (CHU de Bordeaux). Ce jeune homme est adressé par la médecine universitaire pour « dénutrition, troubles du comportement alimentaire et addiction au sport ».
En juin 2017, Aline Coffin, alors étudiante en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers d'Argenteuil - promotion 2014-2017 – soutenait avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Soignant adulescent/patient adolescent : quand l’âge s’en mêle ! ». Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Voilà comment Aline nous explique le choix de sa question de recherche. « Etudiante infirmière au quatrième semestre de ma formation, j’effectue mon dernier stage de cinq semaines dans une Clinique Médico Psychologique. Dans ce service, nous ne portons pas de blouse, mais nos habits « civils ». Les patients sont des adolescents de 15 à 23 ans en contrat soins-études. J’arrive sur mon lieu de stage un peu inquiète. Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre, puisque je n’ai jamais fait de stage en psychiatrie. J’entame mon premier jour de stage. Je suis accueillie par une infirmière expérimentée, présente dans le service depuis 5 ans, qui sera une de mes tutrices, et par la cadre de santé du service. Elles me demandent de ne pas consulter les dossiers des patients pendant un peu plus d’une semaine afin de pouvoir apprendre à les connaître sans appréhension et sans préjugés. Je dois également les vouvoyer.
La liste de ce que l'on peut faire avec son smartphone ne cesse de s'agrandir.
Un couple dont la séparation était particulièrement conflictuelle a accepté d'adopter le Projet Anthea. Les mots de passe et les codes d'accès sont partagés avec les juges et les assistantes sociales qui contrôleront ainsi les échanges des ex-conjoints. Archivés, ils pourront être retrouvés si besoin en cas de litiges ultérieurs.
C'est justement pour éviter ces derniers que l'application a été mise au point il y a moins d'un an. Elle est pour la première fois utilisée par la justice pour réduire le taux de conflictualité dans le cadre des divorces. Les deux ayant connu une forte augmentation ces dernières années en Italie.
« Aux alentours de 9000 avant J-C, nous avons inventé l’agriculture parce que nous puissions pouvoir nous soûler régulièrement », nous apprend Mark Forsyth dans A short history of drunkenness. Cet auteur britannique, connu pour ses ouvrages consacrés à l’étymologie, s’intéresse dans son dernier livre à l’histoire de l’ivresse à travers les âges et les civilisations, du néolithique jusqu’à la prohibition.
Selon Mark Forsyth, les Grecs méprisaient les buveurs de bière et préféraient le vin, tandis que les Russes étaient tellement attachés à la vodka, que la décision du tsar Nicholas II de l’interdire entre 1914 et 1917 précipita sa chute. Le cœur de la théorie de Forsyth, c’est que « l’ivresse n’a pas été poursuivie par l’humanité seulement pour le plaisir ou l’évasion, mais aussi dans une authentique visée spirituelle », analyse Christopher Hart dansThe Sunday Times.