Une instruction interministérielle santé-justice, adressée en particulier aux ARS et mise en ligne le 5 décembre, vise à renforcer l'articulation de l'intervention des cellules d'urgence médico-psychologique (Cump) et les associations d'aide aux victimes (AAV). Elle vient compléter une précédente instruction, publiée en novembre (lire notre article), qui précisait les modalités de la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme et celle de l’urgence médico-psychologique. Le texte dont il est ici question présente "les bonnes pratiques pouvant permettre une meilleure coordination" des interventions des Cump et des AAV. Il s'agit ainsi de "favoriser la prise en charge, dans la durée, des victimes d’actes de terrorisme, de catastrophes ou accidents collectifs", ainsi que de rappeler le panel des mesures et des réseaux d’intervenants existants, généraux ou spécifiques. Les pouvoirs publics insistent sur la qualité des échanges d’informations relatives aux situations individuelles, dont "dépend la bonne articulation des prises en charge" des personnes concernées.
Tout récemment le quotidien Ouest-France nous apprenait que le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, elles étaient une quarantaine à se rassembler dans un dojo de Plougoumelen, en Bretagne, pour participer à un stage de krav maga. De fait, cette technique de combat permet d’acquérir quelques gestes utiles si l’on veut prendre au sérieux, et à la lettre, le mot d’ordre « balance ton porc » : il s’agit de bien placer son genou pour que celui du monsieur touche terre… L’objectif est évidemment d’apprendre à se battre mais aussi, et surtout, de désapprendre à ne pas se battre. De se forger une autre conscience de soi, et de s’inscrire dans la longue lignée de ces corps longtemps habitués à être des proies, qui soudain se cabrent et contre-attaquent.