14 juillet, un an après. Soucieux de voir des difficultés réapparaître chez son personnel, le CHU de Nice s'interroge sur l'impact réel des attentats sur la communauté hospitalière. Après avoir choisi de relancer sa plateforme d'écoute pour la période, l'établissement lance également une grande enquête de santé publique.
12/07/17 La direction du travail estime dans son rapport que la direction du centre Total de Pau n'a pas géré les situations de souffrances au travail concernant deux de ses employés qui ont mis fin à leurs jours sur leur lieu de travail...
Après les suicides de deux salariés du Centre Jean-Féger du groupe Total à Pau,en 2015 puis en 2017 sur le site, la Direction du travail (DIRECTTE) a mis en demeure le responsable du Centre « d'évaluer les risques psychosociaux », a-t-on appris mercredi.
Depuis plusieurs années, se sont multipliés dans la presse les témoignages de patients, convaincus d’être atteints d’une forme chronique de la maladie de Lyme. Si les symptômes décrits sont divers, l’histoire est souvent similaire quant à l’errance diagnostique subie par les malades. Ces patients sont soutenus par quelques médecins, qui dénoncent l’obsolescence des tests diagnostics et des traitements aujourd’hui officiellement recommandés. La controverse scientifique est vive comme en avait témoigné l’année dernière une séance houleuse à l’Académie de médecine. Si les autorités ont accepté de se pencher sur certaines critiques émises par les patients désormais constitués en associations (et tandis qu’une poignée a décidé de dénoncer la faiblesse des tests diagnostic devant la justice), les représentants des malades se montrent déçus de leur réponse.
NOVGOROD, le 9 juillet. /TASS/. La pratique de l’expulsion des démons, qui s’appliquent à l’église orthodoxe Russe (ROC), peuvent soulager les souffrances des personnes qui sont incapables d’aider les psychiatres. Ce sujet a déclaré dimanche le Patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille.
Dans l’orthodoxie, il y a la notion de « rage » – de l’extrême-les manifestations de l’impact obscur de la force sur la conscience humaine, où l’homme peut se comporter comme un fou. Selon le patriarche, il lui fallait souvent d’entendre des experts dans le domaine de la psychiatrie, qu’ils se heurtent parfois à des phénomènes mentaux, qui ne peut s’expliquer par la maladie ».
La SFMPP a mis en place un groupe de travail pour élaborer des recommandations de bonnes pratiques sur l’information donnée aux personnes lors de découvertes génétiques non sollicitées touchant des gènes prédisposant au cancer.
Le séquençage du génome complet est amené à avoir une diffusion élargie en pratique clinique sous l’effet combiné des progrès médicaux en matière de prise en charge (prédispositions, thérapies ciblées, diagnostic), des évolutions technologiques et des plans gouvernementaux (cf. plan France Génomique).
Suite au dépôt du projet de loi sur la santé mentale au parlement, le Dr Hachem Tyal, psychiatre et membre du premier collectif de réflexion sur ce projet nous a donné son point de vue.
« La psychiatrie a été depuis l’indépendance le parent pauvre de la médecine et les malades mentaux les éternels oubliés des politiques publiques.
Le Maroc a connu récemment des mutations profondes, avec notamment l’adoption de la nouvelle constitution qui vise à promouvoir les libertés et les droits de l’individu. Il était donc évident de créer un cadre législatif qui garantirait la protection des patients atteints de troubles mentaux des abus et de certaines mesures liberticides qui devrait protéger également les psychiatres dans l’exercice périlleux, à bien des titres, de leur métier. Le projet de loi n°71-13 relatif à la lutte contre les troubles mentaux et à la protection des personnes atteintes de ces troubles est censé en être l’expression. Il a été adopté en juin 2015 par le conseil de gouvernement sans consultation préalable des professionnels de la santé, hormis d’anciennes réflexions qui n’étaient plus d’actualité.
Peut-on démontrer rationnellement l'existence de Dieu? Et si cela était possible, parlerait-on encore de foi, qui existe justement sans preuve ? Aujourd'hui, Anthony Feneuil et Yann Schmitt nous exposent ce que nous réserve cette question vieille comme le monde.
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Entretien avec Agnès Grivaux qui fait sa thèse sous la direction Marc Crépon, Axel Honneth et Gérard Relais, sur le rapport entre psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer, deux penseurs allemands de la première moitié du XXe siècle, rattachés à ce qu’on appelle l’École de Francfort.
En psychiatrie, les soins sans consentement peuvent être déclenchés lorsqu’une personne présente des troubles mentaux, est dans l’impossibilité de consentir aux soins et nécessite une prise en charge et une surveillance médicale constante ou régulière. La loi qui les encadre a été révisée le 5 juillet 2011. Elle maintient le devoir d’information des personnes concernées et leur association dans la prise de décision, et introduit de nouvelles mesures : le contrôle systématique du juge des libertés sur la décision, la possibilité de sortie de longue durée avec mise en place d’un programme de soins et l’admission en « soins pour péril imminent » (absence de tiers mobilisable face à une atteinte grave ou imminente pour la santé et/ou la vie de la personne). Des chercheurs de l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Économie de la santé) ont souhaité évaluer l’évolution du recours aux soins sans consentement depuis 2012, date à laquelle un premier bilan avait déjà été dressé.
Le 25 août 1988, la psychanalyste et pédiatre Françoise Dolto disparaissait. L'émission "Rétro" lui rendait hommage un an après. Un montage d'archives intitulé "Rétro - Allo Dolto bobo" diffusé pour la première fois le 22/10/1989.
L'émission Rétro rendait hommage à Françoise Dolto un an après sa disparition, le 25 août 1988.
Cette émission à base d'archives donnait à entendre Françoise Dolto qui développait sa pensée sur l'éducation, l'écoute et le respect dû aux enfants. Ce montage d'archives permettait de réentendre la voix de Dolto évoquant le mythe du Père Noël, sa rencontre avec Lacan, l'éducation sexuelle des enfants, la notion de "vilain petit canard" et le cas Dominique...
En juin 1970, un médecin appelé au chevet d’une jeune fille de 17 ans dans une petite ville de La Réunion constate qu’elle est victime d’un avortement. Il prévient les gendarmes, une enquête est lancée qui confirme ce que des journaux réunionnais avaient signalé : des milliers de femmes sont avortées et stérilisées sans consentement. La clinique du docteur Moreau à Saint-Benoît et ses médecins, tous des hommes blancs et français, sauf l’un d’entre eux d’origine marocaine, le docteur Lajdajd, sont au cœur d’un large dispositif de contrôle des naissances encouragé par les autorités. Clinique et médecins se sont considérablement enrichis en se faisant rembourser ces actes par la Sécurité sociale. Le scandale a un retentissement national. Au procès, qui a lieu en février 1971, aucune peine de prison pour les médecins blancs, sauf pour le docteur Lajdajd mais la fraude à la Sécurité sociale ne sera jamais punie. Lire la suite ...
«Fourchette & Bikini est le premier magazine on-line traitant de tous les sujets gravitant autour de la minceur: psycho, actu, beauté, bien-être, santé, maman….», nous apprend un communiqué de presse. Définition que l’on pourrait accoler à l’ensemble de la presse féminine. Laquelle, dès la mi-mars délaisse peu à peu les sujets «actu» et «psycho» pour se concentrer sur la taille de nos culs et nos indices de masse corporelle. Car quand les beaux jours arrivent, les magazines féminins, papier ou en ligne, concentrent tous leurs efforts pour nous démontrer à nous, êtres utérins, que nous ne serons pas décentes sur la plage cet été à moins de perdre du poids. Oh pas beaucoup hein. Cette année, 3 petits kilos en moins feront l’affaire, nous précise, dans sa grande mansuétude, Constance Benqué, CEO de Elle,
Un mouvement de grève débute ce mercredi à l'Institut Gustave-Roussy (IGR) de Villejuif, spécialisé en cancérologie. Selon le Parisien, cette mobilisation des personnels fait suite à celle de la semaine dernière à l'hôpital de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), rattaché à Gustave-Roussy.
La ministre de la santé a pris un arrêté pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance.
LE MONDE |
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a pris un arrêté, mercredi 12 juillet, pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance, afin de « mettre un terme à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles » liées à l’usage détourné de ces produits.
Jusqu’à présent, ces médicaments (des antalgiques et des sirops pour la toux) pouvaient être délivrés sans ordonnance s’ils contenaient une quantité de principe actif inférieure à un certain seuil.
La consommation de médicaments codéinés seuls ou en association tend à augmenter ces dix dernières années dans diverses classes d’âges. Dès 2013, des demandes suspectes de délivrance de ces produits ainsi que des cas d’abus voire de dépendance chez des adolescents et jeunes adultes sans antécédents connus d’addiction ont fait l’objet de plusieurs signalements au Centre d'Évaluation et d'Information sur les Pharmacodépendances (CEIP) avec une nette hausse en 2015. Récemment, l’ANSM a émis différents messages d’informations et de prévention de ces comportements à destination des professionnels de santé impliqués. Or, les dernières observations du dispositif Tendances Récentes et Nouvelles Drogues (TREND) de l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) publiées ce mardi confirment l’ampleur du phénomène, notant que ces utilisations sont surtout constatées sur la façade atlantique du pays (Nouvelles Aquitaine).
Dans son dernierBulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), Santé publique France se penche sur les questions de vieillissement et de fragilité et interroge les approches de santé publique. Sur la sellette notamment, la consommation des médicaments.
Quelques jours seulement après l'annonce par Emmanuel Macron devant le Congrès d'une réforme du Conseil économique, social et environnement (Cese) pour en faire la "chambre du futur" (lire notrearticle), le chef du Gouvernement a creusé le sillon dessiné par le président de la République. À l'occasion de la toute première conférence annuelle de l'assemblée, tenue ces 11 et 12 juillet, Édouard Philippe a ainsi appelé les parlementaires à "prendre un peu d'avance sur le futur".
"Préparons ensemble les grandes transformations dont notre pays a besoin", a-t-il ainsi lancé à la tribune en saluant "une France aux atouts immenses, à l'énergie intacte, mais qui souffre d'inquiétantes fragilités". Trois grands thèmes ont ainsi fait l'objet de saisines gouvernementales pour y palier : le travail indépendant, la transition écologique et l'accompagnement des personnes les plus fragiles.
Malgré une scolarisation en hausse, le médiateur de l’éducation nationale estime que trop d’obstacles persistent.
LE MONDE| |Par Aurélie Collas
Un élève handicapé qui attend cinq ans pour obtenir une place dans un établissement spécialisé ; des familles en lutte pour obtenir un auxiliaire de vie scolaire (AVS) ; un refus d’épreuves aménagées au bac… Malgré des progrès indéniables, la scolarisation des élèves handicapés reste un « sujet de tension ». Pour certaines familles, elle relève même du « parcours du combattant ».
C’est, tout du moins, ce qui remonte aux oreilles du médiateur de l’éducation nationale, Claude Bisson-Vaivre. Recevant, chaque année, plusieurs centaines de réclamations de parents d’élèves handicapés, il a décidé d’en faire l’un des principaux axes de son rapport annuel, présenté jeudi 29 juin.
Celui qui est chargé d’arrondir les angles, en cas de litiges, entre l’école et ses usagers, le rappelle d’emblée : « Depuis la loi de 2005 qui a instauré un droit à la scolarisation pour tout jeune en situation de handicap, des progrès considérables ont été faits pour tendre vers l’objectif d’une école inclusive. » Un chiffre en atteste : ces dix dernières années, les effectifs d’élèves handicapés scolarisés en « milieu ordinaire » ont augmenté de 80 %, soit 123 600 élèves de plus dans les écoles, collèges et lycées. « La révolution est faite, mais des améliorations sont encore attendues par les parents »,rapporte M. Bisson-Vaivre.
Le programme d'éducation thérapeutique (ETP) du patient dénommé Déclic (pour douleur chronique liée au cancer) de l'Institut Curie à Paris est sorti de sa phase d'essai. Il vient en effet de s'ajouter aux aides proposées par le centre de lutte contre le cancer (CLCC) pour la gestion de la douleur, informe l'établissement sur son site. Ce parcours pédagogique, individualisé, s'adresse à des patients adultes qui souffrent de douleurs depuis au moins trois mois, en lien avec le cancer ou ses traitements.
Afin de revendiquer l'équivalence de leurs diplômes, un collectif d'infirmiers a déclaré prévoir deux dates de grèves nationales en juillet et août en parallèle avec des manifestations qui s'étaleront sur plusieurs jours.
Les experts auprès des CHSCT dénoncent le risque d’exposer les salariés à « de grands dangers » si les conditions d’hygiène et de sécurité sont négociées au niveau de l’entreprise.
LE MONDE ECONOMIE| |Par Annabelle Chassagnieux et Nicolas Bouhdjar (Coprésidents de l’Association des experts agréés et intervenants auprès des CHSCT)
TRIBUNE. Les informations sur les futures ordonnances réformant le droit du travail semblent déjà suffisamment préoccupantes pour que nous rappelions dès aujourd’hui quelques principes qui fondent la prévention des risques professionnels et l’organisation de la discussion à leur propos.
L’accord d’entreprise se substituerait dans nombre de domaines à l’accord de branche comme à la loi. Il pourrait prévoir des mesures moins favorables que les règles du code du travail, lesquelles ne s’appliqueraient plus qu’en l’absence d’accord. Parmi les domaines concernés pourraient figurer la santé et la sécurité. A l’exception des seuils d’exposition aux matières dangereuses, tout le reste pourrait faire l’objet d’une négociation au niveau de l’entreprise.
Tout le reste ? Faudrait-il envisager une telle négociation sur des sujets comme la formation des travailleurs, l’âge d’admission aux travaux dangereux, les équipements sanitaires et de protection, les limites de charge de manutention, le droit de retrait… et, coiffant tout cela, sur le principe fondamental de la prévention, affirmé dans l’actuel article L. 4121-1 du code du travail : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » ?
A Neuilly-sur-Marne, en banlieue parisienne, dans un vaste parc caché des regards, l'hôpital psychiatrique de Ville Evrard offre un véritable voyage dans le temps.