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samedi 11 mars 2017
Marseille : les infirmiers hospitaliers en grève
10/03/2017
Les infirmiers anesthésistes hospitaliers sont mobilisés
depuis jeudi, comme ici à l’hôpital de La Conception (5e).PHOTO DR
La récupération d’un corps unique des infirmiers hospitaliers (IADE), une revalorisation salariale à hauteur des autres masters de la fonction publique hospitalière et la pénibilité du travail reconnue pour tout le monde. C’est ce que revendiquent les infirmiers hospitaliers, qui ont lancé mardi un mouvement de grève avec l’ensemble des acteurs de la santé publique, et qui ont relancé jeudi un mouvement spécifique aux IADE.Lire la suite ...
« Sur Internet, nous travaillons tous, et la pénibilité de ce travail est invisible »
Le chercheur Antonio Casilli explique comment, derrière des services en apparence gratuits, Facebook, Amazon, Google… ont créé une « économie du clic ».
LE MONDE | | Par Grégoire Orain (propos recueillis par)
Quel est le point commun entre le moment ou vous remontez votre fil Facebook, celui où vous regardez des vidéos sur YouTube et lorsque vous cherchez des photos de chatons sur Google ? Dans les trois cas, vous l’ignorez sans doute, vous êtes en train de travailler. Sur Internet, les grandes plates-formes numériques américaines font tout pour capter notre attention et notre temps, nous offrant des services toujours plus sophistiqués pour communiquer, voyager, nous informer, ou tout simplement consommer.
Des outils gratuits, du moins en apparence. Car derrière nos loisirs numériques se cache un bouleversement majeur, mondial, de la façon dont nous produisons de la valeur. De manière plus ou moins invisible, plus ou moins insidieuse, la Silicon Valley nous a tous mis au travail.
Antonio Casilli est enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur, avec le sociologue Dominique Cardon, de Qu’est-ce que le Digital Labor ? (INA éditions, 2015).
Dans votre ouvrage, vous expliquez que dès l’instant où quelqu’un se connecte à Facebook, voire à Internet en général, il est mis au travail. De quelle manière ?
Antonio Casilli : C’est un concept que la communauté scientifique appelle le digital labor, c’est-à-dire un travail du clic, composé de plusieurs petites tâches, réalisé sur des plates-formes, qui ne demande pas de qualification et dont le principal intérêt est de produire des données. C’est un travail éminemment social. Sur les réseaux sociaux, par exemple, vous êtes toujours en train de coopérer avec quelqu’un – vous partagez son contenu, likez sa photo, et ainsi de suite –, mais également de travailler pour quelqu’un – le réseau social, qui exploite vos données. C’est ainsi que les grandes plates-formes numériques auxquelles nous avons accès produisent de la valeur.
Écrits d’Art Brut au Musée d’ethno
SUISSE Written by Lucienne Peiry 10 mars 2017
Adolf Wölfli, Collection de l'Art Brut, Lausanne
Adolf Wölfli, Collection de l'Art Brut, Lausanne
Lettres d’amour ou de rage, prières, inventions poétiques, journaux intimes, plaidoyers: les écrits d’Art Brut choisis pour cette lecture ont été créés dans l’enfermement et l’exclusion de l’univers asilaire, à huis clos: ils ont été tenus dans le secret et le silence. Jamais envoyées, les lettres n’ont jamais été reçues, parce que tout courrier jugé délirant était intercepté, séquestré par les services médicaux. D’autres textes sont privés d’adresse ou sont réservés à quelque
destinataire onirique ou spirituel. Grâce à leur écriture qui relève d’une haute nécessité, ces auteurs ont dépassé – sublimé – la tragédie qui leur était imposée.
Sans gluten mais avec de l’arsenic !
06/03/2017
Le régime sans gluten a énormément gagné en popularité dans certains pays industrialisés, notamment aux Etats-Unis. Si la prévalence de la maladie coeliaque est < 1 % dans ce pays, il apparaît que celle des adeptes d’un tel régime a atteint les 25 %, selon les statistiques de 2015, soit un saut quantitatif de 67 % par rapport à 2013. Cet engouement étrange et irrationnel pour ce régime semble tenir à un effet de mode où le maître mot est « sans », comme si la privation mettait à l’abri de certaines maladies induites par les excès alimentaires là où l’abondance est plus présente qu’ailleurs.
Non, la médecine n’est pas une science exacte
Paris, le samedi 11 mars 2017 – Notre monde moderne a-t-il tendance à oublier que la médecine n’est pas une science exacte ? La haute technicité de certaines pratiques alliée à un désir de transparence quasiment absolu sur le mécanisme décisionnel semblent quelque peu nier le fait que dans certains cas, toutes les réponses ne peuvent être données d’emblée ou encore que certains raisonnements relèvent plus de l’intuition que de la systématisation objective. Penser la médecine, c’est souvent penser ce qui résiste à la catégorisation, à la perfection de la rationalité, à l’implacabilité des preuves. C’est un exercice auquel s’attellent régulièrement certains blogueurs.
Dois-je prendre mon médicament docteur ?
Ainsi, le jeune chirurgien auteur du Blog de Stockholm s’est penché sur ce thème presque aussi vieux que la médecine dans une note récente. Cette digression est née d’une situation quotidienne : l’interrogation d’une patiente quant à la conduite à tenir vis-à-vis de son traitement habituel, le jour de l’intervention. Quand le chirurgien se retourne vers l’anesthésiste pour lui demander conseil, celui-ci n’hésite pas à avouer : « On n’est pas tous d’accord sur le sujet », avant de lâcher après quelques explications sur sa position personnelle « En médecine, y’a autant d’avis que de médecins ». Ainsi, énoncée, la proposition a de quoi faire trembler les patients les plus inquiets, notamment à quelque jour de passer au bloc. Pourtant, elle décèle une certaine vérité.
Les addictions nous concernent tous. Un entretien avec William Lowenstein
Paris, le samedi 11 mars 2017 – SOS Addictions organise le 23 mars le premier e-congrès national sur les addictions. En partenariat avec la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), le Réseau de prévention des addictions (RESPADD), la Fédération addiction et MG Addiction, SOS Addictions investit le champ des nouvelles formes de communication pour offrir le plus large accès possible à son congrès. Il s’agit en effet de toucher le plus grand nombre de professionnels de santé, ceux qui sont quotidiennement impliqués dans le dépistage et la prise en charge des addictions, mais qui par manque de temps, demeurent souvent à l’écart des conférences considérées comme spécialisées. Avec le e-congrès, plusieurs des obstacles à la participation d’une manifestation de ce type sont effacés, tandis que le contenu conserve la même exigence de qualité et le même désir d’interactivité que des assises classiques. Par ailleurs, les communications pourront continuer à être visibles en différé jusqu’au 9 avril 2017 offrant une possibilité de formation prolongée.
« Top Chirurgie », l'émission de téléréalité « Top chef » parodiée au bloc opératoire
Stéphane Long
| 11.03.2017
Crédit Photo : « Yes Vous aime »
« Qui aura le meilleur coup de scalpel ? » Vous le saurez en regardant « Top chirurgie » ! Ce sketch de moins de 7 minutes parodie la célèbre émission de téléréalité culinaire « Top Chef », diffusée depuis 2010 sur M6.
Point de cuisinier ici, mais deux chirurgiens qui s’affrontent dans l’épreuve finale du bloc opératoire, « dite à la française »,une opération à réaliser en moins de 20 minutes, sans personnel assistant et sans diagnostic (à cause de Solange, du secrétariat…). La finale oppose Alexis, chirurgien cardiologue (« qui n’a pas été foutu de devenir neurochirurgien ») à Prune, infirmière d’école primaire…
« Top Chirurgie » reprend tous les codes de l’émission de M6 et tourne en dérision quelques clichés du monde médical (notamment la rivalité entre spécialités).
« C'était amusant d'établir un parallèle entre le jeu télévisé qui met en compétition des candidats et le monde médical où la pression est aussi très forte, notamment pendant les études », raconte au « Quotidien » Bertrand Uclat, acteur et l'un des co-auteurs du sketch. La blague sur les généralistes ? « C'est un peu facile et très injuste, mais c'est pour ça que ça fonctionne » répond je jeune-homme.
Comment organiser le moment toilette en Ehpad ?
LE PROBLÈME
Quand on évoque la toilette, on parle d'un sujet plutôt intime. En Ehpad, la toilette des résidents se retrouve au cœur de certaines revendications des familles ou du personnel réclamant parfois plus de temps pour des soins dignes. Faire sa toilette sans aide est aussi une marque d'autonomie. C'est un acte d'hygiène et de soin.
LA SOLUTION
Dans ses recommandations de bonnes pratiques, l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) souligne que l'Ehpad est un lieu "dont la finalité est la qualité de vie de chaque résident tout au long du séjour, quelles que soient ses difficultés". Dans ce cadre, la toilette ou hygiène corporelle n'est pas anodine. Réalisée avec l'aide d'un personnel formé, elle obéit à des règles qui ne doivent pas toutefois gommer les choix des séniors concernés.
UN BRACELET QUI PERMET AUX FUTURS PAPAS DE SENTIR LES MOUVEMENTS DU BÉBÉ DANS LE VENTRE DE LA MAMAN : QUAND LA TECHNOLOGIE SE MET AU SERVICE DE LA TENDRESSE
Blandine 8 Mar 2017
C’est une société danoise, First Bond Wearable (littéralement : Premiers Liens Portatifs), qui a mis au point une nouvelle sorte de bracelet high-tech, Fibo, qui permet aux futurs papas (et aux futurs co-parents de façon générale, si l’on pense aux couples non hétérosexuels) de ressentir en temps réel les mouvements du fœtus en temps réel, alors qu’il est encore dans le ventre de la maman.
Concrètement, le bracelet a un look à mi-chemin entre les bracelets de sport et les montres connectées, mais il a un tout autre but : grâce à des petites sphères mouvantes, le porteur de la montre peut ainsi voir, en temps réel, tous les mouvements que le fœtus fait dans le ventre de sa maman.
CETTE APPLICATION VEUT COMPTER LE NOMBRE DE FOIS OÙ LES FEMMES SONT INTERROMPUES PAR LES HOMMES
8 Mar 2017
Pour célébrer la Journée Internationale des Femmes - c'est aujourd'hui, d'ailleurs ! -, l'agence de publicité BETC Sao Paulo a créé l'applicationWoman Interrupted, laquelle écoute les conversations pour comptabiliser le nombre de fois où les femmes sont interrompues par les hommes.
vendredi 10 mars 2017
Empathie, une passion qui tue
6 février 2017
D’habitude, on n’a pour elle que des éloges. Mais cette inclination nous mène rarement au meilleur de nous-mêmes et souvent au pire, selon le psychologue Paul Bloom
«L’empathie? Je suis contre», clame Paul Bloom, psychologue canadien installé à l’université de Yale et auteur d’un livre au titre ahurissant: Against Empathy, justement, «Contre l’empathie». Définie comme la tendance à se mettre spontanément dans la peau d’autrui, l’empathie est célébrée quasi universellement comme étant l’un des traits les plus aimables de notre esprit. Selon le chercheur, elle fait en réalité plus de mal que de bien, car elle nous focalise sur les souffrances d’une personne particulière en nous laissant indifférents (ou même en nous rendant hostiles) à toutes les autres. L’empathie serait partiale, bornée, capricieuse, aveugle aux conséquences de nos actes, facile à manipuler pour attiser la haine…
Le Temps: Pourquoi avez-vous appelé votre livre «contre l’empathie» plutôt qu’«au-delà de l’empathie»?
Paul Bloom: Parce qu’on se porterait mieux si on pouvait s’en débarrasser. L’empathie conduit à des jugements biaisés, elle pousse à prendre des mauvaises décisions, elle peut même nous entraîner dans des formes de cruauté. Il y a de nombreux exemples d’atrocités qui ont été fomentées en faisant levier sur l’empathie. Dans l’Allemagne des années 1930, les attaques antisémites étaient encouragées par des récits selon lesquels des Juifs avaient agressé sexuellement des enfants aryens. Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, Donald Trump et d’autres attisent l’hostilité contre les réfugiés en disant: je vais vous raconter une histoire… Et ils vous présentent un récit dans lequel une victime innocente a été tuée par un réfugié.
La sexualité en psychiatrie
En 2016, Patrick Colsy, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers du CHU de SUD (promotion 2013-2016) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « La sexualité en psychiatrie ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Patrick débute ainsi son travail de recherche : « La sexualité des patients au sein des établissements de santé a toujours été un sujet délicat. Il l’est d’autant plus dans des unités où les patients peuvent présenter une vulnérabilité, que celle-ci soit due à l’âge, la maladie, où l’altération des facultés de discernement. Devant cela, les infirmiers s’interrogent souvent sur la capacité des patients à effectuer un choix libre et éclairé. Ce questionnement est d’autant plus complexe dès lors que s’ajoutent des difficultés supplémentaires telles que la démence, la déficience mentale… Ajoutons à cela des statuts juridiques particuliers comme la curatelle, la tutelle, l’incapacité juridique de jouissance ou d’exercice. L’infirmier se retrouve ainsi dans une situation des plus inconfortables, entre protection du patient vulnérable et respect de sa liberté individuelle. De son positionnement, l’infirmier peut voir sa responsabilité civile et pénale mise en jeu.
EHPAD intergénérationnel : la Maison de l’Arc accueille des vidéastes en herbe
Actus du Réseau APA
Ce lundi 20 février, 12 élèves du collège Wolf de Mulhouse se sont retrouvés à l’EHPAD de la Maison de l’Arc avec le célèbre acteur Patrick PREJEAN, l’acteur mulhousien Valentino SYLVA, la société de production Synovie et l’association Art’soc, pour tourner les scènes de leur court-métrage « Des étoiles plein les yeux ». Un projet qu’ils ont conçu sous la houlette de leur professeur du Ciné Club, Olivier ARNOLD.
Ils ont entre 11 et 15 ans et ont décidé de suivre volontairement les ateliers vidéos de leur collège pour découvrir le monde du cinéma. « En montant de A à Z un court-métrage, les élèves touchent du doigt chaque étape de la réalisation d’un film. C’est une belle entrée en matière pour appréhender les métiers du cinéma, et apprendre à travailler en équipe ! » explique Olivier ARNOLD, professeur d’histoire au collège Wolf de Mulhouse. Ce spécialiste de l’histoire du cinéma a en effet décidé de partager sa passion en montant en 2013 le ciné club de l’établissement. Les élèves se réunissent 2 heures, toutes les semaines le vendredi à 16h, durant l’année scolaire, pour monter un projet annuel de court-métrage, qui concourra lors de différents festivals. La promotion 2016/2017 a choisi de mettre en scène Samir, qui a annoncé à ses amis avoir un papi cosmonaute. Il va devoir assumer, car ils veulent tous le voir ! C’est à la maison de retraite dans laquelle travaille sa mère que le jeune garçon va trouver un pensionnaire, ancien comédien, qui avait un jour tenu le rôle de cosmonaute…
Le "permis de vote" imposé aux âgés et handicapés sous tutelle essuie de nouvelles attaques
LE FAIT
En France, 2% du corps électoral doit attendre l'aval du juge des tutelles pour exercer son pouvoir électoral. Déjà questionnée par le passé, la législation française en matière de droit de vote des personnes âgées et handicapées est à nouveau mise à mal par la Commission nationale consultative des droits de l'homme, qui appelle à la réforme.
La validation scientifique des thérapies non médicamenteuses pour Alzheimer reste incomplète
- HOSPIMEDIA
Compréhension de la pathologie ou traitement curatif, la maladie d'Alzheimer fait l'objet de nombreuses recherches. Mais le domaine des sciences humaines et sociales reste encore trop peu exploité. De même, des preuves scientifiques de l'efficacité des thérapies non médicamenteuses manquent encore, afin de valider ces accompagnements innovants.
Les recherches consacrées à la maladie d'Alzheimer sont nombreuses, à la fois en France, eu Europe et à l'international. La plupart d'entre elles "se focalisent sur la compréhension de la maladie", indique le Pr Philippe Amouyel, lors de son intervention, ce 7 mars, au point presse organisé en amont des assises de la recherche et de l'innovation sociale, portées par la Fondation Médéric Alzheimer. Quant aux pistes thérapeutiques, elles sont majoritairement menées sur des animaux et mettront dix ou quinze ans pour être potentiellement accessibles, précise le directeur général de la Fondation de coopération scientifique pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Alors "que faire en attendant ?", s'interroge Philippe Amouyel. Le professeur plaide pour une recherche davantage orientée vers les sciences humaines et sociales. Les chercheurs dans ce domaine sont nombreux mais seul "un nombre limité s'intéresse à cette problématique".
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