Lors d'une audition au Sénat, le président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), installé par la ministre de la Santé en octobre dernier, a évoqué les premières orientations de travail de l'instance. Celles-ci seront arrêtées en juin prochain.
Auditionné au Sénat par la mission d'information sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France du Sénat, le Pr Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et président du Conseil national de la santé mentale (CNSM), a précisé les axes de travail du conseil, installé depuis octobre dernier (lire notre article). Il a rappelé que le CNSM est à la fois une instance de concertation, regroupant à peu près l'ensemble des acteurs concernés, professionnels, usagers et familles — environ soixante-quinze personnes —, et une instance d'expertise et de stratégie pour l'action publique, avec un rôle "purement consultatif". Depuis la création du conseil, "nous avons élaboré le projet stratégique et constitué nos commissions. Notre programme, pour les deux prochaines années de mandature, devrait être finalisé en juin prochain", a-t-il annoncé.