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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 9 février 2017

Dire(s). Chemins de traverse cliniques


Présentation de l'ouvrage : Cet ouvrage est un recueil de textes choisis, qui, depuis presque vingt ans, ont été, chacun à leur époque, des Dires ; à chaque fois, un propos dans un contexte particulier du champ clinique. En effet, l'immense majorité de ces travaux sont des conférences dont le cadre varie : universitaire, confidentiel, associatif, local, régional ou international. Cela signifie que la forme orale est privilégiée dans l'écriture, et que le souci didactique y est toujours présent. Les publics auxquels se sont adressés ces Dires étaient souvent hétéroclites. La plupart du temps, l’adresse est ce que l'on appelle « grand public », autrement dit, pas spécialement initiés au discours et à la culture psy, notamment la psychanalyse. 

mercredi 8 février 2017

Quelles réponses éthiques à l'accélération des sciences ?

02.02.2017 Nicolas Martin    La Méthode scientifique


Qu’est ce que l’éthique appliquée aux sciences, à la médecine et la santé ? Quels sont les sujets portant à controverse et nécessitant une éthique ? Comment l’éthique répond-elle aux enjeux posés par le progrès et l’innovation ?

Science et éthique

Jusqu’où peut-on pousser la recherche sur les cellules souches sur des embryons humains ? Faut-il ouvrir la procréation assistée à tous les couples, ainsi qu’aux femmes célibataires ? Quelles sont les limites au diagnostic préimplantatoire de l’embryon ? Est-il possible de cloner des êtres vivants à des fins de recherche ? Autant de questions, parmi tant d’autres, sur lesquelles le Comité Consultatif National d’Ethique a été amené à se prononcer et le sera de nouveau dans les mois à venir, avec à sa tête un nouveau président, qui va nous livrer, au cours de l’heure qui vient, les grandes orientations qu’il souhaite donner au Comité Consultatif National d'Ethique.
Jean-François Delfraissy, le nouveau président du Comité Consultatif National d’Ethique est l’invité de La Méthode scientifique.



           



La saturation des hôpitaux anglais vue par la BBC

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Contraception : Taïaut les spermatos

Par Sofia Fischer — 





L’Américaine Elaine Lissner se bat pour mettre sur le marché un gel destiné aux hommes via une injection dans l’urètre.

[...] Le constat de base est simple. En ce qui concerne les méthodes de contraception réversibles, les femmes ont le choix : pilule, anneau, stérilet, patch, implant… Pour les hommes, c’est plus rudimentaire, hormis le retrait (un rien désuet et peu efficace), reste le préservatif. «L’absence de pilule pour les hommes n’a rien à voir avec la science, on sait exactement comment la développer, expliquait Carl Djerassi aux journalistes au printemps 2014, quelques mois avant de mourir. Mais il n’existe pas une seule boîte pharmaceutique qui accepterait d’y toucher, pour des raisons économiques et sociales, mais pas scientifiques.» Cet intellectuel - écrivain, chimiste, et collectionneur d’art - martelait sans cesse que les risques juridiques liés aux plaintes aux Etats-Unis rendraient impossible le développement de tout contraceptif masculin. Il avait même parié qu’il finirait ses jours avant d’avoir vu se développer une vraie méthode de contraception masculine : «C’est sûr que si cette pilule existait aujourd’hui, il y aurait des millions d’hommes qui la prendraient, assurait-il à la BBC. Mais qui va prendre le risque de la lancer alors qu’il y a de plus en plus d’hommes vieillissants qui commencent à avoir des problèmes d’érection et pourraient incriminer cette pilule ?» Impossible de savoir s’il avait raison sur le pourquoi du comment, il est mort en janvier 2015 en remportant tristement son pari.


La justice ordonne le maintien des soins pour une fillette d'un an, contre l'avis de l'hôpital

Coline Garré
| 09.02.2017


Le tribunal administratif de Marseille a ordonné en référé la poursuite des soins de Marwa, un an, réclamée par les parents, contre l'avis du corps médical de l'hôpital de la Timone, où le bébé est hospitalisé, et plongé dans un coma artificiel. L'AP-HM a décidé de saisir le Conseil d'État.
Décision médicale « prématurée »
Le tribunal juge que la décision d'arrêt des soins, prise début novembre alors que l'enfant avait été admis à la Timone fin septembre, pour une infection virale grave, a été « prématurée car prise au terme d'un délai qui n'était pas suffisamment long pour évaluer, de manière certaine, l'inefficacité des thérapeutiques en cours et la consolidation de l'état de santé de l'enfant ».

La kétamine : une thérapie préventive contre les troubles de stress post-traumatique

Roxane Curtet
| 09.02.2017




kéta

Une seule dose de kétamine, donnée une semaine avant que ne survienne un évènement générateur de stress peut limiter une réaction de peur démesurée. C’est ce que des chercheurs du centre médical de l’université de Columbia ont découvert en menant des expériences sur des souris. Leurs résultats publiés dans Neuropsychopharmacologymontrent qu’une administration prophylactique de kétamines pourrait prévenir les symptômes de troubles de stress post-traumatique (PTSD) chez les soldats et d’autres personnes qui risquent de devoir faire face à des évènements traumatisants.

mardi 7 février 2017

L'impact de la classe sociale sur l'incidence des cancers se précise en France

Roxane Curtet
| 07.02.2017


Plus l’environnement socio-économique est défavorable, plus l’incidence de certains cancers augmente. C’est ce que révèle une étude dirigée par Joséphine Bryère, de l’Inserm, et publiée dans le dernier BEH. Si, sans surprise, c’est le cas pour ceux des voies aérodigestives hautes, d’autres cancers sont également concernés. A l’inverse, un contexte socialement favorable peut aussi s’avérer un élément péjoratif sur l’incidence d’autres types de cancers ! Reste qu'au total, les auteurs estiment que 15 000 cas de cancers seraient évitables en France via l’amélioration des conditions de vie et la promotion de la santé des plus défavorisés.

Beaucoup de britanniques, insomniaques et anxieux depuis le Brexit

07.02.2017

Les Britanniques ne vont pas bien. Selon une étude publiée mardi par la Fondation pour la santé mentale (MHF), beaucoup souffriraient d'anxiété, de problèmes de concentration, ou ont un sommeil perturbé. Huit mois après le référendum, la perspective du Brexit les tracasse : elle est une source d'inquiétude pour 43% des Britanniques, indique un sondage en ligne réalisé par l'institut YouGov, pour le compte de MHF, auprès de 1.714 adultes. Dans le détail, 20% des personnes interrogées confient avoir souffert d'une anxiété d'intensité moyenne ou sérieuse, 23% faisant état d'une anxiété de niveau faible.

Dangers des antidépresseurs au cours de la grossesse, plus de controverse ?

06/02/2017


Les risques associés à la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse ont déjà fait l’objet de nombreux travaux. Plusieurs malformations ont été associées à ces traitements, malformations cardiaques, musculo-squelettiques, respiratoires, anomalies du massif cranio-facial. Les résultats des études sont toutefois contradictoires, parfois par manque de puissance statistique ou par la non prise en compte des facteurs confondants que constituent la dépression maternelle ou la classe de l’antidépresseur.

Inspecteur du travail, un boulot d’étranglement

Par Amandine Cailhol — 

Manifestation des inspecteurs du travail contre la réforme Sapin, en octobre 2013, à Paris.
Manifestation des inspecteurs du travail contre 
la réforme Sapin, en octobre 2013, à Paris. 
Photo Xavier Popy. REA . 
    

Menaces, insultes, pressions récurrentes lors des contrôles… La profession déplore un manque d’appui du ministère et craint pour son indépendance. Deux affaires examinées ce mardi par la justice illustrent les difficultés des agents à exercer leur mission.





Un infirmier se défénestre à l’hôpital Pompidou

 — 

C'est le deuxième suicide dans l’établissement après celui d'un cardiologue en décembre 2015.

Y aurait-il, comme une malédiction ? Un infirmier s’est suicidé «par défenestration» dans la nuit de dimanche à lundi à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, plus d’un an après qu’un cardiologue de l’établissement s’est donné la mort de la même manière.


Les anti-dépresseurs trop souvent utilisés

SuisseLes médecins ont trop tendance à privilégier les médicaments plutôt que la psychothérapie en cas de dépression.



En Suisse, une personne sur cinq est susceptible de souffrir au moins une fois dans sa vie de dépression légère ou sévère, selon l'Observatoire de la santé (Obsan) qui a sorti en décembre dernier le monitorage 2016 de la santé psychique en Suisse. Et près de 30% de la population faisait état de symptômes dépressifs en 2012. Hic: la moitié des patients ne sont pas traités correctement, en particulier, ceux souffrant d'une légère dépression. Les médecins privilégient en effet les psychotropes, alors que ceux-ci sont recommandés uniquement dans le cas de dépression sévère.
«En Suisse, 60% des patients sont soignés uniquement avec des médicaments», remarque Birgit Watzke, professeur à l'Institut de psychologie clinique de l'Uni de Zurich. Ceci alors qu'une psychothérapie serait bien plus appropriée. Un phénomène que l'on retrouve dans la plupart des pays, selon la spécialiste interrogée par le Tages-Anzeiger.

Zurich : la psychothérapie modifie le cerveau

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Zurich: la psychothérapie modifie le cerveau
Photo : Keystone
Le traitement de phobies sociales par la psychothérapie produit des effets concrets sur le cerveau, selon une étude zurichoise. Une thérapie de dix semaines a normalisé des structures cérébrales responsables de la gestion des émotions.

Gilbert PEYRE L’électromécanomaniaque

HALLE SAINT PIERRE  

Gilbert PEYRE
L’électromécanomaniaque

Halle Saint Pierre

PROLONGATION DE L’EXPOSITION
jusqu’au 23 AVRIL 2017

affiche-gilbert-peyre-sans-logo
Halle Saint Pierre
Quinze ans après sa première monographie, Gilbert Peyre répond de nouveau à l’invitation de la Halle Saint Pierre. En résulte une proposition artistique originale sous forme de spectacle-performance, entre esthétique foraine et technologie de pointe. Cet artiste qui se définit volontiers comme un « électromécanomaniaque », nous présente ses sculpturesmachines, automates farfelus et poétiques conçus à partir d’objets récupérés qui, d’un coup d’électricité, de mécanique, de pneumatique et d’électronique vont être amenés à la vie et devenir les protagonistes d’un conte cruel et enchanteur. Dans ce jeu aux combinaisons ambivalentes, dramatiques et burlesques, Gilbert Peyre réconcilie le bricolage et le progrès technologique. Il récupère, détourne, recycle ce que la technologie a d’abord condamné comme obsolète pour, contre toute attente, concourir ensuite à sa réhabilitation.

lundi 6 février 2017

EPSP Akbou Réouverture du service de psychiatrie

La Dépêche de Kabylie
 7 février 2017

ALGERIE

Les consultations de psychiatrie ont repris à l’unité de base d’Akbou, relevant de l’établissement de santé de proximité de Tazmalt

«Le service a mis les clefs sous le paillasson il y a plusieurs années, suite au départ de l’unique psychiatre dont disposait l’EPSP. Et ce n’est que tout récemment que le service a rouvert ses portes, à la faveur de l’engagement d’une nouvelle recrue dans la spécialité», fait savoir un responsable officiant au niveau de l’ancien hôpital, sis en haute ville. «Les patients pris en charge par ce service, explique-t-il, accèdent à titre gracieux à toutes les prestations, à savoir consultation, prise en charge médicamenteuse et suivi régulier du dossier». Désormais, de nombreux malades, souffrant de pathologies mentales, peuvent de nouveau respirer en renouant avec l’accessibilité aux soins spécialisés. 


Décès d'un schizophrène après une fugue : l'hôpital d'Armentières condamné

04.02.2017


Le centre hospitalier d'Armentières (Nord) a été condamné par le tribunal administratif de Lille pour défaut de surveillance d'un schizophrène qui s'était échappé de ses services et avait été retrouvé mort quelques jours plus tard. L'hôpital a ainsi été condamné à verser aux parents, aux deux frères et à l'épouse de la victime la somme de 68.000 euros en réparation de leur préjudice moral.

samedi 4 février 2017

Henriette Zéphir est venue avec ses «guides» à l’Art brut

ExpositionAccrochée en solo pour la première fois à Lausanne, la Toulousaine (1920-2012) dit avoir dessiné ses énergies diffuses sous l’influence d’une présence.

Henriette Zéphir (1920-2012)dit avoir travaillé sous influence depuis le 3 mai 1961.
Henriette Zéphir (1920-2012)dit avoir travaillé sous influence depuis le 3 mai 1961.Image: Claudine Garcia/COLLECTION DE L'ART BRUTElle nie tout en bloc! Ces réseaux de complexités linéaires, cette maîtrise des flux colorés, tous ces dessins mêlant et renouvelant les formes d’une énergie à la fois vitale et spirituelle ne sont pas de sa main. Elle est là, à sa table de travail pendant de longues heures – parfois jusqu’à dix d’affilée –, c’est elle qui trace, c’est elle qui colore mais la créatrice se défile au moment de parler d’œuvres, d’auteur et dans la foulée d’appartenance. Il y a elle et, il y a eux, ses «guides», cette présence ressentie depuis un jour de mai 1961. L’énigmatique Henriette Zéphir, que la Collection de l’Art Brut à Lausanne sort de sa réserve pour une première exposition monographique dans une institution, avait alors 41 ans et son monde aux vertus curatives, son nouvel univers s’est fait… en sept jours! Mais rien à voir avec la religion, la créatrice ne se dit pas pieuse comme elle nie tous liens avec les spirites.
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