- HOSPIMEDIA
Le 19 janvier à l'occasion des vœux du CH Guillaume-Régnier à Rennes (Ille-et-Vilaine), les difficultés financières rencontrées par l'établissement et, plus globalement, par l'ensemble de la filière psychiatrique bretonne pour ne pas dire nationale était dans tous les discours. Certes, la contrainte budgétaire ambiante n'a pas empêché l'hôpital de se "rapprocher" de l'équilibre financier en 2016, a fait savoir son directeur, Bernard Garin, saluant le soutien financier de l'ARS Bretagne. Dans son discours — dont Hospimedia a obtenu copie —, il s'est ainsi félicité d'être parvenu à achever le projet d'établissement 2012-2016 (développement des alternatives à l'hospitalisation temps plein, renforcement du partenariat avec le secteur médico-social et social, structuration des filières) tout en préservant les moyens de fonctionnement ainsi que la qualité et la sécurité des soins. L'établissement a, il est vrai, bénéficié d'"un contexte social plus apaisé", n'a pas caché son directeur, amenant "un fonctionnement plus fluide des instances". Et de citer la diminution effective du nombre de jours de réduction du temps de travail (RTT) et la révision menée à bien du dispositif d'évaluation et des déroulements de carrière : autant de sujets qui avaient crispé le dialogue social les années précédentes (lire notre article). "Dans un cadre budgétaire national et régional contraint [...], la pérennité de notre action dépend pour l'essentiel de notre capacité à s'adapter à la réalité économique", a insisté le Bernard Garin.