21 janvier 2017
Finalement dans la loi HPST tout n’était pas à jeter ! Elle a rendu possible la création de cette offre de soins publique au cœur du 16e arrondissement, entre Saint-André au Sud et les cités la Castellane et la Bricarde au Nord. Le Dr Françoise Eynaud, médecin généraliste et référente, résume les trois ans de travail avec ses collègues, les docteurs Chemla, Guillard et Wagneur : « Au départ on a monté le projet avec l’association de la médecine sociale. Nous cherchions des locaux. Parallèlement, le directeur d’edouard-Toulouse, Gilles Moullec, voulait rapprocher la médecine générale de la prise en charge psychiatrique. On a rencontré l’ARS, puis on lui a envoyé notre projet. » Il leur a proposé de porter le centre de santé dans un objectif d’accès aux soins et de réponse médicale pluridisciplinaire.
Une réponse globale de premier recours via le centre médico-psychologique du parc (CMP au 1er étage) avec les généralistes et spécialistes au rez-de-chaussée. « On n’a pas réfléchi plus de 5 minutes ! », se rappelle-t-elle. Au CMP, inutile de préciser le confort que représente cette relocalisation après plus de deux ans d’implantation temporaire dans l’hôpital edouard-Toulouse, chargé de la prise en charge dans les quartiers Nord. « On a eu une chute de 40% de notre activité, maintenant notre file active est de 2 500 patients et on a une hausse de 37% sur l’activité infirmier », explique Isabelle Lecomte, cadre de santé. La zone du CMP comprend une partie du 15e et le 16e arrondissements, les Crottes, les Cadeneaux et les Pennes-Mirabeau, soit 80 000 personnes. Les besoins sont énormes.