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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 28 octobre 2016

Aux Pays-Bas, le gouvernement veut autoriser le suicide assisté des personnes âgées

Les médecins néerlandais peuvent depuis 2002 interrompre la vie d’un patient lorsqu’ils constatent une « souffrance insupportable et incurable ». Certains souhaitent intégrer à la loi la notion de « vie achevée ».
LE MONDE  | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

Un manifestant lors d’un mouvement de protestation contre l’euthanasie devant le Ridderzaal à La Haye, le 10 avril 2001.
Un manifestant lors d’un mouvement de protestation contre l’euthanasie devant le Ridderzaal à La Haye, le 10 avril 2001. ED OUDENAARDEN / AFP

Le gouvernement néerlandais a déposé il y a quelques jours un projet de loi visant à autoriser les personnes âgées – même si elles ne sont pas souffrantes – à mettre fin à leurs jours, avec une assistance extérieure. Le texte, qui devrait obtenir l’appui du Parlement, est, selon des enquêtes, approuvé par une majorité de la population.

À quoi tient la qualité de la vie chez les patients schizophrènes stabilisés ?

13/10/2016

L’amélioration de la qualité de vie constitue un objectif important dans le traitement de la schizophrénie. Réalisée par une équipe de l’université d’Innsbruck (Autriche), une étude vise à examiner dans quelle mesure la qualité de la vie du patient schizophrène (stabilisé) peut être rattachée à certains paramètres comme la résilience, l’estime de soi, la sensation de désespoir (hopelessness), ou d’autres traits psychopathologiques. À cette fin, les auteurs ont utilisé plusieurs échelles d’évaluation éprouvées : Berliner Lebensqualitätsprofil (version en langue allemande du Lancashire Quality of Life Profile)[1], échelle de résilience [2],Rosenberg Self-Esteem Scale [3] et Beck Hopelessness Scale (dite « échelle H ») [4], destinées à apprécier respectivement la qualité de la vie, la résilience, l’estime de soi et le sentiment de désespoir.

Prévenir les risques suicidaires à l’adolescence

14/10/2016


Selon l’OMS, le suicide représentait en 2014 « la seconde cause de mortalité entre 15 et 29 ans. » Et comme la dépression constitue un facteur de risque significatif dans le déterminisme d’un comportement suicidaire, on peut penser que les interventions pour traiter la dépression ont également une incidence favorable pour réduire la propension au suicide (la « suicidalité ») à l’adolescence ou peu après.

Pays-Bas: le suicide assisté étendu à ceux qui estiment avoir "assez vécu

Sébastien Leurquin,  


Alors que les Pays-Bas s'apprêtent à débattre de la possibilité pour les personnes âgées, mais pas en phase terminale, de décider du moment de leur mort, le débat sur la fin de vie reste très passionné en France. (illustration)
Alors que les Pays-Bas s'apprêtent à débattre de la possibilité pour les personnes âgées, mais pas en phase terminale, de décider du moment de leur mort, le débat sur la fin de vie reste très passionné en France. (illustration)
AFP PHOTO/Philippe Huguen

Le gouvernement néerlandais a déposé un projet de loi visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes âgées qui estiment que leur vie est "terminée". Sans être nécessairement en phase terminale.

Une liberté qui fait débat. Les Néerlandais qui ont le sentiment d'avoir fait le tour de la question pourraient bientôt être autorisés à décider du moment de leur mort. C'est le sens d'un projet de loi émis ce mercredi par le gouvernement des Pays-Bas. Le royaume avait déjà été le premier en 2002 à légaliser l'euthanasie pour les malades en phase terminale.  
La loi avait ensuite été étendue aux personnes sujettes à des "souffrances prolongées et insupportables". Le pays pourrait donc franchir un nouveau pas en ouvrant le suicide assisté aux néerlandais qui estiment "que leur vie est terminée". 
Critères rigoureux
Le projet de loi débattu au Parlement devra toutefois préciser les "critères stricts et rigoureux" d'application de la future loi, écrivent les ministres de la Santé et de la Justice dans une lettre au Parlement.  

Une femme se suicide à l'explosifs dans une entreprise de feux d'artifice

l'express   Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 

Le drame s'est déroulé mardi, aux alentours de 23h, à Villeneuve-sur-Lot. Agée de 40 ans, cette mère de famille s'est introduite dans un bunker de 4m2 avec 16 kilos de poudre noire, avant d'y mettre le feu.

Les premiers éléments de l'enquête évoquent un acte désespéré. Une femme de 40 ans s'est suicidée avec plusieurs kilos d'explosifs dans une entreprise fabriquant des feux d'artifice àVilleneuve-sur-Lot, dans le département du Lot-et-Garonne, a indiqué la police mercredi. 

L’art, par hasard


     SUISSE     20.10.2016
Expositions. Les peintures d’August Strindberg au Musée des beaux-arts de Lausanne et, bientôt, celles d’Eugène Gabritschevsky à la Collection de l’art brut montrent deux artistes qui tiraient parti de l’imprévu et de l’aléatoire pour rejouer la création du monde.
C’est un hasard, précisément. Cet automne à Lausanne, deux expositions font découvrir des artistes qui ont mis au centre de leur travail le fortuit, l’accident, l’imprévu ou la sérendipité, pour utiliser un terme à la mode. Bien mieux, tous deux pensaient que leur utilisation féconde du hasard imitait les processus aléatoires de la nature. Des créations personnelles qui rejouaient la création du monde.

jeudi 27 octobre 2016

« Moi, Daniel Blake » : les humbles contre l’humiliation

La deuxième Palme d’or de Ken Loach est un réquisitoire rigoureux contre la dégradation de l’Etat-providence.
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LE MONDE  | Par Thomas Sotinel
Pour un cinéaste aussi respectueux de la primauté du collectif que Ken Loach, cette première personne du singulier détonne. Moi, Daniel Blake/I Daniel Blake : l’homme au prénom de prophète, au nom de visionnaire, crie seul, dans un désert jadis inimaginable. Là où s’élevaient des usines, des cités, peuplées de masses ouvrières qui agissaient de concert, il reste des coquilles qui abritent des individus à peine connectés par les liens ténus du voisinage, de la consommation, de la soumission à des institutions devenues incompréhensibles. Puisqu’il n’est plus possible de parler d’une seule voix, une voix seule se fera entendre.
Vingt-cinquième long-métrage de fiction réalisé pour le cinéma par Ken Loach (et sa deuxième Palme d’or), Moi, Daniel Blake n’est pas un titre de plus qu’on ajoutera à la filmographie d’un cinéaste désormais octogénaire. Comme le répète sans relâche son auteur, le film est né de l’urgente nécessité de faire entendre des cris dont seuls parvenaient des échos déformés. Ce qui donne une œuvre d’une rectitude singulière, qui évite la raideur par la vertu de sa profonde humanité, qui garde la violence d’un sermon vengeur ou d’un pamphlet tout en offrant le secours de l’empathie – l’un des plus beaux films de Ken Loach.
Lire la critique parue lors du Festival de Cannes :   L’Angleterre néo-victorienne selon Ken Loach
Daniel Blake (Dave Johns) passerait inaperçu dans une foule si Loach n’en avait pas fait le héros de ce film. Presque sexagénaire, le crâne dégarni, un sourire enfantin aux lèvres quand le monde qui l’entoure lui laisse un peu de répit, il déambule (bien sûr, il n’a pas de voiture) dans les rues de Newcastle, où se côtoient les vestiges de la splendeur industrielle britannique et les cicatrices des crises successives.

mercredi 26 octobre 2016

Brut Now – L’art brut au temps des technologies

Commissaire d'exposition : Christian Berst - Commissaire associé : BrutPop

Du 29 octobre 2016 au 16 janvier 2017
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L’exposition Brut Now, présentée par l’Espace multimédia gantner et les Musées de Belfort, réinscrit pour la première fois en France, l’art brut dans sa contemporanéité.Avec près de 60 oeuvres issues de collections particulières, de fondations privées ou de structures publiques françaises et étrangères, elle place ces nouvelles pratiques, ces nouveaux médias, sur le devant de la scène artistique. Les oeuvres présentées témoignent ainsi de « cosmogonies complexes, systèmes parascientifiques, mythologies individuelles, etc. » d’artistes dont le travail nourrit et enrichit le dialogue entre art brut et art contemporain.

Deux-Sèvres - Niort - La psychiatrie toujours en crise

23/10/2016 



Environ 70 personnes ont participé au rassemblement hier midi. - Environ 70 personnes ont participé au rassemblement hier midi.
Environ 70 personnes ont participé au rassemblement hier midi.
A l'appel du collectif de la psychiatrie du centre hospitalier de Niort (qui couvre les secteurs de Niort, Chef-Boutonne, Melle, Saint-Maixent-l'Ecole, Parthenay), environ 70 personnes (issues de toutes les catégories) se sont rassemblées samedi midi sur le site de l'hôpital.
" Au bord de l'exaspération "
Avec le soutien de l'intersyndicale CGT-FO-CFDT-Unsa, et l'appui de l'Unafam (1), les participants ont poussé un nouveau cri d'alarme pour sauver la psychiatrie à Niort, dont ils estiment qu'elle est la victime d'un manque cruel de moyens, notamment humains. Les participants ont ainsi fait le constat, révélateur, que « près de 200 demandes de consultations ne peuvent pas être honorées actuellement. Nous ne sommes plus en mesure de remplir notre mission de service public ».

Saint-Jean-de-Monts Envie d’un bol d’art : l’art brut

rennes premiers dimanches

28 octobre 2016
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Saint-Jean-de-Monts Envie d’un bol d’art : l’art brut vendredi 28 octobre 2016, organisé par Communauté de communes Océan Marais de Monts, communication. Le terme, inventé en 1945 par Jean Dubuffet, désigne les productions d’artistes réalisant des oeuvres en dehors des circuits de création habituelle et vivant généralement en situation de claustration, comme les asiles psychiatriques ou les prisons… 
Vendredi 28 octobre, 19h, Médiathèque, Saint-Jean-de-Monts. Contact : 02 51 58 91 12, info@omdm.fr, www.omdm.fr   



Burn-out : les infirmiers s'expriment à l'Assemblée nationale

 par Aurélie TRENTESSE.


À l'occasion de la mission d'information relative au syndrome d'épuisement professionnel, l'Assemblée nationale a notamment questionné, lors d'une table ronde consacrée à l'hôpital public qui s'est déroulée le 20 octobre 2016, plusieurs représentants infirmiers. Explications.

Didier Borniche, président du Conseil national de l'Ordre des infirmiers, Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) et Florence Ambrosino (Association Nationale Française des Infirmières et Infirmiers Diplômés et Étudiants) ont abordé, lors d'une table ronde consacrée au syndrome de l'épuisement professionnel à l'hôpital qui s'est tenue le 20 octobre 2016 à l'Assemblée nationale, le mal-être infirmier. Comme le souligne le président de séance, Yves Censi, les infirmiers sont souvent présentés comme les premiers touchés par l'épuisement professionnel à l'hôpital. Les représentants infirmiers ont donc exprimé durant plus d'une heure leur point de vue sur la question L'organisation de l'hôpital est-elle devenue une source d'épuisement professionnel ?.
Didier Borniche estime ainsi que la profession infirmière ressent un malaise profond. La Fonction publique hospitalière est soumise à des contraintes extrêmement importantes (restructurations, retour à l'équilibre) et les infirmiers subissent un lourd tribu. La charge de travail ne cesse d'augmenter aujourd'hui. Le président de l'ONI a par ailleurs annoncé qu'il lancera prochainement une enquête sur la qualité de vie au travail.
Il faut abolir la polyvalence imposée. On peut avoir un exercice polyvalent mais il faut accompagner le professionnel

Deux mouvements de grève à l’hôpital le 8 novembre

24/10/2016





Comme nous l’avions annoncé, un vaste mouvement de grève des infirmier(e)s se prépare pour le 8 novembre après un appel commun à la mobilisation des principales organisations d’infirmier(e)s salarié(e)s. Un préavis de grève pour la même date a été déposé par la CGT, FO et SUD couvrant l’ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière du secteur sanitaire, social et médico-social.

17 organisations infirmières

Conditions déplorables de travail, d’études et de rémunérations, vague de suicides, agressions : ce sont maintenant 17 organisations représentatives de la profession infirmière et des étudiants en soins infirmiers* qui appellent à une mobilisation générale le 8 novembre pour crier leur malaise, les syndicats de libéraux et les étudiants s’étant joints au mouvement.
Les infirmier(e)s se donnent rendez-vous avec des revendications communes. « Pénibilité non reconnue, discrimination salariale, manque de personnel, manque de concertation et non-prise en compte de l’ensemble des compétences des infirmiers libéraux, défaut d’encadrement des étudiant.e.s, etc. : les raisons de la grogne sont nombreuses, et l'injustice sociale s’ajoute à un manque de considération criant de la part du gouvernement », soulignent les organisations dans un communiqué commun. Elles attendent encore le respect des engagements pris par le Premier ministre lors de la Grande Conférence de la Santé du 11 février 2016. Il s’était prononcé en faveur de plusieurs mesures visant à l’amélioration des conditions d’études, au développement des compétences des infirmier(e)s ainsi qu’à leur reconnaissance.