blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 12 octobre 2016

Les troubles mentaux ne sont pas des fictions !

On sait peu de choses sur la manière dont sont compris, vécus, ressentis, les troubles mentaux dans la population.

10/10/2016
Dépression, anxiété, hyperactivité, schizophrénie, autisme, addiction, stress post-traumatique, hypocondrie, anorexie, pyromanie, trouble explosif intermittent, paraphilie... Les termes utilisés pour désigner les troubles mentaux sont nombreux. Selon les classifications utilisées, on peut en dénombrer plusieurs centaines bien que concrètement on peut les regrouper en un nombre limité de grandes catégories (troubles de l'humeur, de l'anxiété, du développement, des apprentissages, de la personnalité, de la sexualité, de l'alimentation...).
Au delà des débats d'experts sur la catégorisation plus ou moins fine de ces troubles, le consensus reste qu'un nombre important de personnes en souffre. Selon les chiffres communément admis, 1 personne sur 4 présentera l'un de ces troubles au cours de sa vie, durant une période plus ou moins longue, de quelques semaines à de nombreuses années, avec d'importantes conséquences. Les troubles mentaux sont, dans les pays industrialisés, la deuxième cause d'années de vie passée avec un handicap et ils sont l'un des principaux facteurs de risque de suicide (en France plus de 10.000 morts par an, et 200.000 tentatives).
Souffrir d'une dépression sévère, c'est être incapable de penser, ne pas pouvoir planifier quelques minutes en avance, penser à la mort ou à se tuer plusieurs heures par jour, ne plus éprouver aucun plaisir, perdre son attachement à ses enfants...
Les troubles mentaux ne sont pas des fictions. Souffrir d'une dépression sévère, c'est être incapable de penser, ne pas pouvoir planifier quelques minutes en avance, penser à la mort ou à se tuer plusieurs heures par jour, ne plus éprouver aucun plaisir, perdre son attachement à ses enfants, ses amis, ne plus dormir... Avoir un trouble anxieux généralisé grave, c'est être terrorisé en permanence, penser que ses proches ont eu un accident mortel parce qu'ils sont en retard, craindre en permanence le pire, subir les affres physiques de l'angoisse extrême. Avoir un trouble psychotique, c'est sentir son corps se fragmenter, sa perception se désintégrer, entendre des voix imaginaires proférer des insultes, sentir sa volonté et ses désirs se déliter. Être hypocondriaque, c'est vivre dans la terreur permanente d'avoir une maladie grave, consulter pour la découvrir des dizaines de médecins, faire des centaines d'examens, interpréter chacun de ses signes corporels comme une preuve de la maladie non découverte, avoir la totalité de sa conscience envahie par l'obsession médicale au point de ne plus pouvoir vivre.

Traiter l’anorexie mentale : la recherche reste sur sa faim…

 06/10/2016

Passant en revue les thérapeutiques d’avenir pour la prise en charge de l’anorexie mentale, Janet Treasure mentionne d’abord la cyclosérine qui, à la dose de 250 mg a montré dans des études préliminaires qu’elle augmente l’impact de la psychothérapie et du traitement cognitivo-comportemental. L’ocytocine est une autre option possible car on sait qu’elle joue un rôle complexe dans les habitudes nutritionnelles. Cependant, administrée par voie intranasale, elle ne modifie pas les apports alimentaires et n’exerce aucun impact sur l’anxiété. Mais elle réduit les taux élevés de cortisol et peut être considérée comme un neuromodulateur des troubles de la nutrition. Les cannabinoïdes et la Lis-dexamphétamine ont également été expérimentés, sans réel succès. Ainsi, aujourd’hui, c’est encore la neuromodulation par la stimulation médullaire dorsale (DCS), la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS), ou la stimulation intracérébrale (DBS) qui donnent les meilleurs résultats.
Dr Dominique-Jean Bouilliez
RÉFÉRENCES
Treasure J : Novel brain-directed treatment strategies for eating disorders. 29th ECNP congress (Vienne) : 17-20 septembre 2016. 

lundi 10 octobre 2016

Antidépresseurs et risque suicidaire : remettre l’église au milieu du village…

07/10/2016

Malgré une augmentation constante des traitements antidépresseurs, l’incidence du suicide et des conduites suicidaires n’a pas été réduite au cours des dernières années. Les études épidémiologiques ayant montré que le risque suicidaire est le plus élevé au cours des premières semaines de traitement, les experts se sont penchés sur les facteurs de risque possibles d’un tel geste.

Le phénomène "Karoshi"Un Japonais au travail sur cinq risque la mort par surmenage

09.10.2016
Infarctus, AVC, suicide... Des centaines de décès liés au surmenage sont enregistrés chaque année au Japon, ainsi que de nombreux problèmes de santé graves. Selon un récent rapport gouvernemental, un cinquième des Japonais qui travaillent risquent de mourir de surmenage. 
Ce document, qui porte sur un phénomène caractéristique de la société nippone fait partie du premier livre blanc sur le "karoshi", la mort par épuisement au travail, un document approuvé vendredi par le cabinet du Premier ministre, Shinzo Abe.

Faut-il être heureux ?

07.10.2016
Conférences Université de Strasbourg

La question a de quoi surprendre. Qui ne souhaite l'être ? Mais aujourd'hui chacun semble sommé d'être heureux : une injonction au bonheur retentit de toutes parts, sans que la définition du bonheur soit devenue plus claire...

Faut-il être heureux ?
Faut-il être heureux ? Crédits : Hsing Wei / Flickr

Une conférence enregistrée en avril 2016.
Daniel Frey, Maître de conférences en philosophie de la religion et anthropologie à la Faculté de Théologie Protestante de l’Université de Strasbourg
Franck Fischbach, Professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg
Sarah Schimchowitch, Docteur en neurosciences au Cnrs
Élian Cuvillier, Directeur des études à l’Institut Protestant de Théologie de l'Univerité de Montpellier 3.


Toxicomanie : la première salle d’injection ouvre à Paris

LE MONDE  | Par François Béguin et Laetitia Clavreul
Une seringue.
Une seringue. DENIS BALIBOUSE / REUTERS
La mesure était réclamée depuis des années par les associations d’aide aux toxicomanes les plus précaires, qui s’injectent leur dose à la va-vite dans les toilettes publiques, les parkings, les halls d’immeuble ou directement sur les trottoirs de certains quartiers, comme celui de la gare du Nord, à Paris.
Alors que longtemps le pays n’en a pas voulu, une salle de consommation à moindre risque, qualifiée de « salle de shoot » par ses opposants, va ouvrir pour la première fois ses portes en France. Inaugurée mardi 11 octobre par la ministre de la santé, Marisol Touraine, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, elle sera accessible quelques jours plus tard.

Le cancer pousse à réclamer l'aide au suicide

Suisse En 2014, on a enregistré en Suisse 742 cas de suicide assisté, soit 26% de plus que l'année précédente.


Photo d'illustration.
Photo d'illustration. Image: Keystone
En 2014, près de deux suicides assistés sur cinq (42%) ont eu pour origine un cancer. Le suicide «classique» touche lui en premier lieu des personnes dépressives.
En 2014, on a enregistré en Suisse 742 cas de suicide assisté, soit 26% de plus que l'année précédente et 2,5 fois plus qu'en 2009, a rappelé mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS), qui publie pour la deuxième fois un rapport sur la question. Près de 94% des personnes concernées avaient plus de 55 ans.
Elles souffraient, dans la très grande majorité des cas, d'une maladie grave à l'issue fatale. Après le cancer, les maladies neurodégénératives (14%), cardiovasculaires (11%) et de l'appareil locomoteur (10%) sont le plus souvent inscrites sur le certificat de décès.
Sur l'ensemble des personnes domiciliées en Suisse et décédées en 2014, 1,2% ont recouru au suicide assisté. Le suicide assisté touche à peu près également les hommes et les femmes. Rapporté à la population résidente (taux standardisé selon l'âge), cela représente 10 hommes sur 100'000 et 9 femmes sur 100'000.
En termes absolus, le rapport entre les hommes et les femmes est de 10 à 13 (320 hommes et 422 femmes). Cela reflète la proportion de femmes dans la population suisse, qui augmente avec l'âge.

Le lycanthrope de l’art brut

Philippe Godin 
Le lycanthrope de l’art brut
sans titre, 2016. feutre sur impression photographique, 28 x 22 cm.
Avec des hordes de djihadistes et de "Bersekr" toujours tentées de se métamorphoser pour massacrer leurs propres familles, la culture du loup-garou a encore de beaux jours ! Rarement des images d’art brut n’avaient eu un tel pouvoir d’aversion, par la seule puissance d’un stylo à bille et d’un fluo. Urgent.
L’exposition Lycanthropos, à la galerie Christian Berst, présente l’artiste espagnol José Manuel Egea. Comme souvent chez les créateurs d’art brut, on retrouve avec Egea le caractère obsessionnel d’une thématique déclinée, ici, dans une quarantaine d’œuvres.
A ceux qui éprouverait une forme de lassitude envers une œuvre aussi répétitive, il faut rappeler que l’intérêt d’une création ne se limite pas à sa seule puissance de renouvellement formel. L’art contemporain comme l’art brut sont inséparables de l’invention de matériaux et de protocoles qui confèrent à l’œuvre sa singularité et sa valeur.
De ce point de vue le dispositif créateur de José Manuel Egea est d’une efficacité redoutable !

En finir avec la stigmatisation à outrance des maladies psychiques

05/10/2016

En regardant ma page Facebook, je suis tombée sur une pétition qui dénonçait le clip de Cyril Hanouna annonçant sa prochaine émission "touche pas à mon poste". J'ai regardé le clip en question, j'ai été choquée, atterrée par la vision donnée d'un hôpital psychiatrique selon Monsieur Hanouna.
Comment peut-on décrire un hôpital psychiatrique rempli de dingues qui se marrent et font n'importe quoi, façon asile de fous? Comment une équipe de jeunes chroniqueurs peut-elle encore se moquer de la psychiatrie à ce point en niant la réalité des malades psychiques? Ignorance ou déni de la réalité?
Qui dans notre société, notre entourage ou nos familles, n'a jamais connu une personne touchée par des troubles psychiques?
Pourquoi un service psychiatrique et surtout, comment penser que les malades psychiques ne souffrent pas, et voir en eux des êtres à peine humains dont on peut se moquer? Je me demande ce qu'en pensent les professionnels de santé qui auront vu ce clip... Qui ne les épargne pas non plus!
Rappel de chiffres : selon l'OMS, on estime à 400 millions le nombre de personnes aujourd'hui atteintes de troubles mentaux dans le monde et en 2020, la maladie mentale sera la deuxième cause de mortalité. En France, 3% de jeunes souffrent de troubles psychotiques plus ou moins sévères, 75% des maladies mentales se déclarent avant 25 ans et plus précisément 80% de troubles psychotiques se révèlent entre 15 et 25 ans. 50% des personnes vivant avec des troubles de schizophrénies font une tentative de suicide. Et pour finir, savez-vous que 55% des jeunes ont été gênés dans leur vie quotidienne par des symptômes psychiques?

DR JOSEPH INGRASSIA, URGENTISTE À L'HÔPITAL EUROPÉEN DE MARSEILLE "La moitié des patients non hospitalisés n'a rien à faire aux urgences, c'est du vol à l'étalage !"


 

"La moitié des patients non hospitalisés n'a rien à faire aux urgences, c'est du vol à l'étalage !"


Dr Joseph Ingrassia
C'est un livre coup de sang que s'apprête à publier le Dr Joseph Ingrassia, urgentiste à l'Hôpital européen de Marseille. Dans sa ligne de mire : le patient. Du moins celui qui n'a rien à faire aux urgences et "encombre" la salle d'attente. Comme il l'explique à Hospimedia, cette surconsommation du soin concernerait sept millions de passages.

Hospimedia : "Dans votre essai Ce que vous devez absolument savoir sur les urgences à paraître courant novembre*, vous poussez un coup de gueule contre l'attitude des usagers qui se rendent pour un rien aux urgences. Pourquoi ce parti pris ?

Joseph Ingrassia Effectivement, ce n'est pas politiquement correct mais je ne brigue aucune élection.

Un festival de cinéma à Nîmes pour changer le regard sur le handicap

Par Hervé SallafranqueFrance Bleu Gard LozèreVendredi 7 octobre 2016 Les travailleurs d'Elisa 30 ont entièrement conçu le projet dans les ateliers avec l'aide d'Aurélie et Aude
Les travailleurs d'Elisa 30 ont entièrement conçu le projet dans les ateliers avec l'aide d'Aurélie et Aude © Radio France - Hervé Sallafranque

Le festival "regards croisés" a débuté ce jeudi à Nîmes. Il se poursuit tout ce vendredi en en est à sa 8e édition. Au programme : plus de 50 courts-métrages, tous consacrés au handicap, diffusés dans les salles de l'Hôtel Atria dans le centre-ville.
Des portraits, des témoignages pour changer la vision des valides face aux personnes en situation de handicap.

Psychothérapie : les séances matinales plus efficaces ?

Le 04 octobre - par Mathilde Ledieu


Les phobies et l'anxiété se traitent par psychothérapie. Des chercheurs ont montré que le cortisol, une hormone potentialise les effets de cette thérapie. Or il est plus élevé dans le corps le matin, ce qui plaide en faveur de séances matinales.

Alcootests : une circulaire rappelle les nouvelles règles pour les débits de boissons

Damien Coulomb
| 04.10.2016



Une circulaire signée par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine ont signé le 27 septembre une instruction diffusée ce lundi 3 octobre relative à l'obligation de mettre à disposition de la clientèle des débits de boissons ouvrant entre 2 et 7 heures des dispositifs de dépistage de l'imprégnation alcoolique.

« Plus de stress et moins de temps » : le blues des élèves infirmiers

LE MONDE  | Par Séverin Graveleau

Au CHU d’Angers, en 2013.
Au CHU d’Angers, en 2013. JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Pas encore « en responsabilité », les élèves infirmiers n’en sont pas moins confrontés aux réalités et difficultés de leur futur métier. Eux aussi se sont mobilisés lors de la grève nationale du 14 septembre, qui dénonçait, dans la foulée d’une série de suicides, la dégradation desconditions de travailIci, des étudiants d’un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) posaient, brassard noir au bras, derrière un panneau « nos souffrances valent plus que leur silence »Là-bas, certains séchaient les cours pour participer à une minute de silence à la mémoire des cinq « collègues » disparus depuis le mois de juin. Et des centaines d’autres ont publié sur leur mur Facebook des vidéos ou témoignages de soignants racontant leur quotidien…

Quand Le Monde. fr lance, peu après cette mobilisation, un appel à témoignages sur le quotidien des élèves infirmiers (ils sont 90 000 en France), à l’école et sur le terrain, c’est l’inquiétude et les conditions de travail dégradées qui s’imposent dans les dizaines de réponses reçues.

dimanche 9 octobre 2016

VIVRE ENSEMBLE EN CE MONDE



Avec Antoine-Joseph Assaf, philosophe, et les participants de l’atelier philo du CATTP 


Un échange animé par Patrick Touzet, de l’association Vivre en ville. Entrée libre. 

Bibliothèque Cavanna

36, boulevard Gallieni
94130 Nogent-sur-Marne 
01 48 73 14 62 
bibliotheque-nogentsurmarne.fr 


samedi 8 octobre 2016

Les droits des patients exposés

Le Télégramme  07 octobre 2016

La conférence a réuni de nombreux participants.
La conférence a réuni de nombreux participants.
La prise en compte des droits des patients au centre hospitalier de Plouguernével, à l'unité de soins de longue durée (USLD) Résidence Keramour, de Rostrenen, et centre de soins de suite et de réadaptation addictologique (CSSRA) L'Avancée, de Saint-Brieuc, suscitent des interrogations juridiques chez les professionnels. Afin de sensibiliser le personnel de l'Association hospitalière de Bretagne (AHB) sur le sujet, le service formation a organisé, jeudi dernier, une conférence sur le thème « Droits des patients ».

Insécurité aux urgences : l'appel d'un infirmier

Pascal Thomeret
| 07.10.2016   07.10.2016

Un infirmier et une aide-soignante ont été agressés avec une arme à feu ce jeudi matin, dans un service d'urgences, dans le sud de la Corse.
L'agression a eu lieu vers 5 heures du matin. L'infirmier et l'aide-soignante sont seuls à cette heure dans le petit service d'urgences. Deux jeunes hommes, sous l'emprise de l'alcool, « pénètrent dans le sas de l'établissement et tentent de forcer la porte d'accès du secrétariat extérieur », indique l'infirmier. « L'un d'eux, blessé aux doigts, réclame des soins. L'autre est très véhément. »

Soignants en Ehpad : le travail sous tension de personnels engagés

 par Aurélie TRENTESSE.

Dans un rapport paru en septembre 2016, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) souligne l'engagement des soignants en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) malgré des conditions de travail difficiles. Explications.


VIDEO - Epuisement professionnel des soignants : ce que l'on peut en dire

29.09.16

Pour traiter du sujet de l'épuisement professionnel des soignants, l'Appel Médical dans le cadre de ses « Exclusifs » a fait confiance à infirmiers.com  Hélène Lehongre, Psychologue Clinicienne, répond donc à nos questions sur ce sujet sensible, brûlant d'actualité, et ce sur deux axes : le comprendre et le prévenir. 

Lever les idées reçues et mieux connaître le phénomène d’épuisement professionnel des soignants, comprendre les mécanismes favorisant l’apparition de ce syndrome bien particulier, identifier les leviers pour prévenir la souffrance au travail des soignants… sont les thèmes de cet interview.
Hélène Lehongre a rappelé d'emblée qu'il n'existait pas « précisément » de définition « officielle » de ce syndrome mais plus de 120 qui bien que connexes peuvent induire des difficultés de compréhension du processus. Pour la psychologue clinienne qu'elle est, la mouche qui se tape inlassablement contre la vitre pour tenter de sortir de son emprisonnement semble être l'image la plus parlante de l'épuisement professionnel.
L'épuisement professionnel, c'est l'épuisement des ressources psychologiques et physiques d'un individu qui se retrouve confronté à atteindre un but souvent irréalisable mais qui s'acharne à vouloir y parvenir…
Lire la suite et voir la vidéo ...

Infirmier scolaire : « Nous ne voulons pas nous retrouver au tribunal ! »

 par Aurélie TRENTESSE

Le jeudi 29 septembre 2016, environ 800 infirmiers de l'Éducation nationale se sont mobilisés à Paris à l'appel du Syndicat National des Infirmiers Conseillers de Santé (SNICS) afin de défendre leurs missions.
800 infirmiers de l'Éducation nationale se sont donné rendez-vous à Paris pour défendre leurs missions.
Environ 800 infirmiers de l'Éducation nationale, sur les quelques 7 500 en exercice selon le ministère, se sont rassemblés et ont manifesté le jeudi 29 septembre 2016 à Parispour protester contre l'externalisation des IDE scolaires dans un corps à gestion interministérielle mais aussi pour que les textes de loi parus en novembre 2015 soient strictement appliqués par les Recteurs. Dans un communiqué de presse daté du 30 septembre, le SNICS affirme que nous ne manifestions pas pour obtenir de l’argent en plus, nous ne manifestions pas pour obtenir des moyens supplémentaires, nous ne manifestions pas pour des préoccupations matérielles. Non, nous manifestions pour la Santé des élèves ! Nous demandions à la Ministre d’assumer sa Responsabilité. Nous demandions à la Ministre de faire appliquer dans les académies, les circulaires et arrêtés, qu’elle a publié l’année dernière.

Mémoire post-traumatique, histoires de vie et résilience

06.10.2016

Conférences     

Maison de la Recherche en Sciences Humaines   

"Il est formateur de pouvoir faire le récit de soi lorsque l'on a vécu une situation douloureuse ou extrême."

La première Medusa, Michelangelo Merisi da Caravaggio
La première Medusa, Michelangelo Merisi da Caravaggio Crédits : Wikimedia Commons

Cette conférence à été donnée dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine de la Mémoire qui s'est déroulée à Caen du 19 au 23 septembre 2016.

Corinne Chaput-Le Bars est directrice du département Recherche et relation universitaires de l'IRTS Normandie-Caen.


vendredi 7 octobre 2016

Les neurones de la lecture

Conférences    École normale supérieure   05.10.2016

Comment notre cerveau de primate apprend-il à lire ? Comment cette invention culturelle, trop récente pour avoir influencé notre évolution, trouve-t-elle sa place dans notre cortex ?

Les neurones de la lecture
Les neurones de la lecture Crédits : Christopher Cotrell / Flickr
Une conférence enregistrée en 2013.
Stanislas Dehaene, psychologue cognitif et neuroscientifique, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des Sciences .

SOIGNER SOUS HYPNOSE

VOSGES  06/10/2016
matin

Infirmier à l’Institut de cancérologie de Lorraine, Rémi Étienne cosigne un ouvrage sur les techniques permettant de réaliserdes interventions sur des patients en « état de conscience modifié ».

Rémi Étienne : « L’hypnose est un état de conscience modifié. C’est un état naturel. Cette capacité qu’a l’esprit à être ici et un peu ailleurs ».  Photo Cédric JACQUOT

Rémi Étienne : « L’hypnose est un état de conscience modifié. C’est un état naturel. Cette capacité qu’a l’esprit à être ici et un peu ailleurs ». Photo Cédric JACQUOT

Loin, très loin de l’hypnose de spectacle, l’hypnose thérapeutique est une technique en plein essor : « Nous avons quadruplé nos formations en 5 ans », explique Rémi Étienne, formateur à l’Institut français d’hypnose, réservé aux professionnels de santé.
Infirmier à l’Institut de cancérologie de Lorraine (ICL) à Vandoeuvre-lès-Nancy, le jeune homme y a proposé dès 2011 des séances d’hypnose, couplées à l’anesthésie locale lors de l’implantation de cathéters pour une chimiothérapie. Au fil du temps, cet « outil supplémentaire » a été utilisé au sein de l’établissement dans d’autres prises en charge. Notamment celle de la douleur chronique, qui donne lieu à des consultations menées par Rémi Étienne, sur « indication médicale ». Elles sont passées de 206 en 2012 à 243 en 2015.