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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 juillet 2016

Des thérapies en réalité virtuelle pour surmonter ses phobies

Peur de l’avion, des hauteurs, des araignées… Plusieurs médecins recourent aux casques de réalité virtuelle pour soigner des phobies. Cette pratique pourrait se généraliser.
LE MONDE | Par Alexis Orsini
Mains crispées sur le volant, dos collé au siège, Christine attend le meilleur moment pour s’engager sur l’autoroute. De longues secondes s’écoulent avant qu’elle trouve le courage nécessaire pour s’insérer progressivement sur la file la moins fréquentée. Sa manœuvre est ponctuée de soupirs d’angoisse, et même d’un cri au moment où un camion la « colle de trop près ».
Le médecin peut suivre et influer directement sur la simulation automobile de sa patiente depuis son ordinateur.
Le médecin peut suivre et influer directement sur la simulation automobile de sa patiente depuis son ordinateur. Alexis Orsini / "Le Monde"
Quelques minutes seulement viennent de s’écouler depuis que Christine a enfilé son casque de réalité virtuelle, mais elle est déjà complètement immergée dans cette simulation automobile. De l’autre côté du cabinet tapissé d’affiches de films du studio Ghibli et du Hobbit,le docteur Eric Malbos profite de cette montée d’angoisse pour intervenir : « Quel est votre niveau d’anxiété de 0 à 100 ? » Une question que le médecin répète à longueur de journée aux patients venus traiter leurs phobies par réalité virtuelle à l’hôpital de la Conception de Marseille.
Christine, incapable d’emprunter l’autoroute depuis quatre ans par peur de provoquer un accident, évalue son appréhension à 55 avant de réciter l’une des techniques de relaxation apprises avec le docteur Malbos : « Je surfe sur la vague de l’anxiété… » La thérapie de la sexagénaire s’est en réalité achevée il y a trois mois, après neuf séances de réalité virtuelle, mais elle a préféré revenir pour une « révision » à cause d’une hésitation sur la route.

L’Assemblée adopte la démédicalisation du changement de sexe à l’état civil

LE MONDE  | Par Gaëlle Dupont
Chaque phrase, chaque mot, presque chaque virgule, a été pesé. L’Assemblée nationale a adopté, mardi 12 juillet, au cours de la discussion en deuxième lecture du projet de loi justice pour le XXIsiècle, une nouvelle procédure de changement de sexe à l’état civil pour les personnes transgenres. Sans correspondre totalement aux attentes des associations trans, elle s’en est rapprochée. « Le travail n’est pas fini, mais c’est une avancée car la procédure est totalement démédicalisée », commente Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l’Interassociative lesbienne, gay, bi et trans. Aujourd’hui, des certificats de psychiatres, des preuves d’opérations de changement de sexe, voire de stérilisation, sont demandés.
Le texte prévoit que « toute personne qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification ». Une liste indicative de ces faits est précisée, par exemple qu’elle est connue sous le sexe revendiqué par son entourage familial, amical ou professionnel. Le fait d’avoir engagé ou achevé plusieurs traitements médicaux a été retiré de la liste, ce qui constituait l’une des principales revendications des associations. Elles redoutaient que ce critère continue d’être exigé par les tribunaux. La procédure a également été ouverte aux mineurs émancipés.

Moins de déprimés parmi ceux qui ont été allaités !

05/07/2016

L’allaitement maternel est « associé négativement » à des problèmes de comportement, de stress psychologique et de symptomatologie anxiodépressive, rappelle Journal of Affective Disorders. Cependant, les études évaluant son incidence précise sur la psychopathologie ultérieure (à l’âge adulte) sont rares.
Conduite à l’Université de Pelotas sur près de 6 000 enfants (nés en 1982 dans les maternités de cette ville du sud du Brésil), une étude de cohorte a recueilli des informations sur leur mode d’allaitement et sur l’évolution de leur santé mentale, trente ans plus tard. Cette évaluation psychiatrique a été réalisée en 2012–2013 sur 3 657 sujets (de la cohorte initiale) alors âgés de 30 ans. Pour apprécier la présence et la sévérité des symptômes, les auteurs ont utilisé l’inventaire de dépression de Beck BDI-II (Beck Depression Inventory)[1], le SRQ-20 (Self-Reported Questionnaire, une grille d’autoévaluation en 20 questions promue par l’OMS)[2] et l’outil MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview)[3] d’aide au diagnostic de la dépression sévère, du trouble anxieux généralisé, de l’anxiété sociale...

Davantage de récidives dépressives pour les femmes ?

11/07/2016

Pour une femme, le risque de souffrir d’une dépression importante (major depression) au cours de toute son existence s’avère « presque deux fois plus élevé » que pour un homme, rappelle une équipe de l’Hôpital de l’Université de Strasbourg, dans une publication sur l’influence éventuelle du sexe du patient sur le risque de récidive en matière de dépression sévère.

Troubles psychiatriques du post-partum, des conséquences bien au delà

08/07/2016

On sait que les suites d’un accouchement sont associées à un risque accru de troubles psychiatriques. Ce constat classique est précisé par une étude prospective, réalisée au Danemark, et visant à comparer les taux de mortalité (toutes causes réunies) chez des femmes avec une problématique psychiatrique sévère, initiée dans le post-partum, aux taux de mortalité constatés dans la population (féminine) générale, et pour d’autres catégories de femmes (notamment celles sans enfant).
La cohorte concernée comprend près de 1,6 millions de femmes, nées avant le 1er janvier 1960 et suivies après leur 15ème anniversaire (ou depuis le 1er janvier 1970), jusqu’à leur date de décès, celle où elles ont émigré du Danemark, ou jusqu’au 31 décembre 2011, soit pendant 42 ans au maximum ou jusqu’à leur 62ème anniversaire.

Les mots pour le dire

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Pierre Barthélémy
C’est lumineux, ça fait des bulles ! C’est rouge ! C’est bleu ! C’est vert ! C’est Broadway ! »,hurlait, dans une planche de Reiser, une femme en plein orgasme. S’il avait été réel, ce personnage aurait pu enrichir une étude que vient de publier, le 27 juin, la revue Metaphor and Symbol. Anita Yen Chiang et Wen-yu Chiang, deux spécialistes de linguistique de l’université nationale de Taïwan, se sont intéressées à la manière dont, de par le vaste monde, les membres de l’espèce humaine conceptualisaient l’orgasme. Quels mots, quelles ­figures de style décrivaient la chose… et l’annonçaient dans le feu de l’action ? Selon les langues, à quelles sources lexicales puise-t-on les métaphores orgasmiques ? Y a-t-il, pour « le » dire, des expressions que l’on retrouve partout, une universalité sur le théâtre du plaisir, ou bien chaque culture a-t-elle son « Broadway » bien à elle ?
Afin de le savoir, les deux chercheuses ont passé plusieurs mois, dans une variante très chaste du sexe oral, à interviewer des dizaines d’hommes et de femmes afin de collecter les termes les plus communément utilisés dans leurs langues respectives. Au ­total, 27 d’entre elles, maîtrisées par 3,2 milliards de personnes – soit près de la moitié de l’humanité – ont été examinées. Pour un sujet aussi important que l’orgasme, 27 langues, ce n’est pas de trop.

DR DAVID TRAVERS, PSYCHIATRE AU CHU DE RENNES "Les cellules d'urgence médico-psychologique ont besoin d'une harmonisation au niveau national"

Le Dr David Travers, psychiatre au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine)
Alors que les interventions des professionnels au sein des cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) semblent s'intensifier en fréquence, le Dr David Travers, psychiatre au CHU de Rennes, explique pour Hospimedia les missions, le fonctionnement et les enjeux de ces dispositifs, qui nécessitent, selon lui, une harmonisation au niveau national.

Hospimedia : "Il y a une quinzaine de jours s'est tenue la première journée des cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) de la zone de défense Ouest au CH Guillaume-Régnier, établissement spécialisé en psychiatrie à Rennes (Ille-et-Vilaine). Pouvez-vous rappeler les enjeux de l'existence des CUMP ?

L'artiste Aloïse Corbaz revit en musique

Matthieu Chenal   11.07.2016

Créé en 2014 par Brigitte Ravenel, l’opéra «La Cantatrice» met en valeur l’œuvre de l’auteure d’Art brut. Il est redonné pour les dix ans des concerts Pleine Lune de Nyon.
Brigitte Ravenel interprète le personnage d’Aloïse. Le spectacle fait aussi la part belle aux projections vidéo des œuvres de la créatrice d’Art brut. ?
Brigitte Ravenel interprète le personnage d’Aloïse. Le spectacle fait aussi la part belle aux projections vidéo des œuvres de la créatrice d’Art brut. ? Image: MARIO DEL CURTO
A l’asile de la Rosière, on l’appelait «La Cantatrice» car elle adorait chanter. Aujourd’hui, Aloïse Corbaz (1886-1964) est avant tout une figure emblématique de l’Art brut, mais son penchant musical a été révélé depuis 2014 par Brigitte Ravenel, qui interprète le personnage d’Aloïse dans un opéra qu’elle a commandé au compositeur Thüring Bräm, et qui s’intitule évidemment La Cantatrice. Basé sur des textes et des dessins tirés du cahier titré Le premier amour de Franz Schubert, cet opéra de chambre est rejoué deux soirs de suite au château de Nyon, à l’occasion des dix ans de l’Association Pleine Lune.
«On a empêché cette femme dans tout ce qu’elle a entrepris, souligne Brigitte Ravenel à propos d’Aloïse, et à un moment, quand la soupape a été trop pleine et qu’elle a basculé dans la schizophrénie, on lui a fichu la paix et elle a pu faire ce qu’elle voulait, chanter, jouer de la musique, dessiner. Et dans cette création constante, dans cet hymne à la joie et à l’amour, elle a retrouvé un équilibre.»
La mezzo-soprano peut parler des heures de l’héroïne qu’elle incarne sur scène. Cela fait d’ailleurs des années qu’elle et Thüring Bräm explorent ensemble l’œuvre d’Aloïse, avec déjà plusieurs partitions inspirées de sa folie et de son œuvre. Mais La Cantatrice a trouvé la forme idéale pour rendre justice à cette créatrice insolite, et «pour rentrer dans l’énergie de son trait».

lundi 11 juillet 2016

LE CERVEAU A-T-IL UN SEXE ?

Comment se construisent nos identités d’hommes et de femmes ? Grâce à ses formidables propriétés de “plasticité”, le cerveau fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Cette découverte des neurosciences bouleverse les visions passéistes du déterminisme cérébral, concernant notamment l'identité sexuelle.

CC the_despised / Flickr  
  • Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’institut Pasteur
  • Françoise Héritier, anthropologue au Collège de France.

Nailloux - Les employés de l’Esat du Razès sont en grève

07/07/2016  par Florian Moutafian

Les employés de l'Esat Le Razès sont en grève.
Les employés de l'Esat du Razès sont en grève.
Deuxième jour consécutif de grève, cinquième au total depuis la fin du mois de juin. Les employés de l’Établissement de services et d’aide par le travail (Esat) du Razès à Nailloux ne sont pas contents.
Après les 22, 23 et 24 juin, le centre pour la réadaptation professionnelle et sociale de personnes adultes, handicapées par la maladie mentale est en grève depuis hier, mercredi 6 juillet.
Les raisons ? “Nos conditions de travail et la rémunération salariale”, explique Sandra Vidal. La déléguée du personnel de l’Esat du Razès et déléguée syndicale CGT demande notamment une augmentation qui s’est trop fait attendre pour certains employés.
 
Nous demandons à ce que chaque poste ait le statut et la rémunération d’un moniteur d’atelier,ajoute-t-elle. Ici, il y a trois moniteurs d’atelier et les autres sont ouvriers des services logistiques alors qu’ils ont la même mission. Il y a 400 euros de différence entre les deux postes.
 
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Le CH Guillaume-Régnier se lance dans l'habitat regroupé avec un dispositif de "famille gouvernante"

Depuis septembre 2015, huit résidents souffrant de troubles psychiques bénéficient du nouveau dispositif d'habitat regroupé mis en place par le CH Guillaume-Régnier de Rennes. Cette alternative à l'hospitalisation temps plein en santé mentale fait aussi office de lieu de vie en garantissant aux résidents un droit au logement et à la dignité.
En lien avec l'union départementale des associations familiales d'Ille-et-Vilaine (Udaf 35), le CH Guillaume-Régnier de Rennes a inauguré le 5 juillet un nouveau dispositif d'habitat regroupé, dénommé "la famille gouvernante" et qui se veut une "alternative à l'hospitalisation temps plein en santé mentale en Bretagne", soulignent les deux partenaires dans un communiqué commun. Situé dans le centre du bourg de Pacé en périphérie nord-ouest de Rennes, avec un accès facilité aux services notamment aux transports collectifs, il accueille huit résidents depuis septembre 2015. "Le concept est de favoriser les conditions d'insertion des personnes atteintes de troubles psychiques en créant un lieu de vie qui permet le droit au logement et, plus largement, le droit à la dignité pour chacun des résidents."
Le plan des huit logements proposés à Pacé par le CH Guillaume-Régnier.
Le plan des huit logements proposés à Pacé par le CH Guillaume-Régnier.

Schizophrénie : les psychotropes ont des effets variables sur la mortalité

04/07/2016

Malgré leur grand apport en psychiatrie, les traitements psychotropes peuvent présenter des effets indésirables, parfois d’ordre létal et se manifestant « après une exposition chronique et à long terme. » Afin de comparer l’incidence sur la  mortalité des schizophrènes  de « l’exposition cumulée » aux traitements psychotropes (neuroleptiques, antidépresseurs et anxiolytiques, résumés dans cette enquête aux seules benzodiazépines), par rapport à l’absence de traitement psychotrope, des chercheurs du célèbre Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) où sont décernés les Prix Nobel de physiologie ou médecine et de Kuopio et Helsinki (Finlande) ont réalisé une étude prospective évaluant la mortalité des schizophrènes âgés de 16 à 65 ans en Suède, entre 2006 et 2010 (environ 21 000 sujets).

SCHIZOPHRÉNIE : Un calculateur du risque de troubles psychotique

6 juillet 2016     American Journal of Psychiatry

Un calculateur clinique capable de prédire le risque de troubles psychotiques d’un patient, aussi précis qu’un calculateur de risque cardiaque, c’est le développement présenté par cette équipe du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC), dans l’American Journal of Psychiatry. Une recherche multisites, qui va contribuer au développement et au test de traitements visant à prévenir le développement des psychoses.
Ce nouveau calculateur évalue le risque de développer une psychose -caractérisée entre autres symptômes par des hallucinations et des délires- dès les premiers signes précoces de la maladie. On sait en effet, que parmi les patients ayant éprouvé ces premiers signes d’alerte, 15 à 25% vont développer un trouble plus sévère, mais, jusqu'à maintenant, les cliniciens avaient peu d’outil de pronostic et ne pouvaient apporter qu’une réponse d’expérience, aux patients. Le Dr Larry J. Seidman, psychologue au BIDMC et professeur de psychologie à Harvard explique que le nouveau calculateur de risque va permettre d’apporter aux patients une évaluation individuelle et personnalisée de leur risque. Des informations plus précises qui vont également permettre de réduire l'anxiété des patients.
Quoi de neuf ? En plus des événements stressants de la vie, des traumatismes et des antécédents familiaux de schizophrénie, le « nouveau » calculateur prend en compte 5 autres facteurs de risque :
l'âge d'apparition des symptômes ;
la fréquence et le type de pensée inhabituelle et préoccupante ;
le fonctionnement social ;
les capacités d'apprentissage verbales ;
la vitesse de traitement cognitif.

dimanche 10 juillet 2016

Jean Macé, professeur de république

"Celui qui détient le savoir accède à la liberté."
Jean Macé
Premiere
Le 22 août 1815 naissait Jean Macé. Cette figure majeure du XIXe siècle, connue de tous en son temps, est aujourd’hui passablement oubliée. Ce livre se donne pour tâche d’y remédier et de faire revivre les grands débats d’idées dont Jean Macé a été le témoin et la cheville ouvrière.

Thonon : les personnels du service psychiatrique en grève lundi

08/07/2016

Les personnels du service de psychiatrie adulte des Hôpitaux du Léman seront en grève à compter de ce lundi 11 juillet. En difficultés depuis plusieurs mois, ils manifesteront à 14h30 devant le centre hospitalier.
Parmi leurs revendications ? Ils exigent des réponses au manque de personnel, à la vétusté des locaux ou encore à la mise en sécurité du site des Morillons. Selon le syndicat CGT, « les soignants subissent de plus en plus de violences physiques et verbales de patients et de familles ».

samedi 9 juillet 2016

Sentiment partagé d’impasse thérapeutique en institution psychiatrique

Clémence Renonciat : Psychologue

2e secteur de psychiatrie générale adulte du Val-de-Marne, centre hospitalier Les Murets, 17, rue du Général-Leclerc, 94510 La Queue-en-Brie, France 

Résumé


L’impasse thérapeutique en psychiatrie se distingue des autres disciplines médicales : le sentiment d’impasse est inhérent aux soins psychiatriques auprès de patients chroniques.
Il se décline sous différentes formes dans la vie institutionnelle où il est souvent partagé.

Scandale ou pas ? Question d'époque- Pratiquer la lobotomie

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Cinq épisodes pour comprendre que, dans le domaine scientifique comme ailleurs, ce qui nous paraît scandaleux aujourd'hui ne le fut pas à toutes les époques. Que ce soit par ignorance, manque de scrupules ou différence culturelle,  scientifiques et inventeurs ont eu recours à certaines pratiques qui n'ont guère fait sourciller leurs contemporains alors qu'elles nous font dresser les cheveux sur la tête.
Dans ce numéro, on s'intéresse à la lobotomie, une technique pratiquée sur les malades mentaux, qui consistait à enlever une partie de leur cerveau...

L’impuissance du soin : l’analyse des pratiques comme issue


Stéphane Trégouet : Cadre de santé

Hôpital de nuit An-Tremen Sociothérapie, EPSM Morbihan, 22, rue de l’Hôpital, 56890 Saint-Avé, France 

Résumé

Certaines situations cliniques, particulièrement en lien avec la psychose, poussent les équipes dans leurs retranchements.
Ici, l’idéal professionnel du soignant est attaqué de toutes parts face à la résistance et au déni du patient, jusqu’au sentiment d’impasse thérapeutique.

À l’hôpital psychiatrique de Tambov, une radio pas comme les autres

Le Courrier de Russie

« En Russie, très peu de gens connaissent les maladies psychiques, sont au courant de la situation et des possibilités de la psychiatrie moderne, savent que de nombreux malades mentaux sont capables de communiquer, de travailler et de créer. »
Sur l’antenne de la station de radio de l’hôpital psychiatrique de Tambov, les patients sont DJ, auteurs et animateurs.
À la radio de l'hôpital psychiatrique de Tambov, comme à la table du Chapelier fou, beaucoup de sujets intéressants sont abordés. John Tenniel.
À la radio de l’hôpital psychiatrique de Tambov, comme à la table du Chapelier fou, beaucoup de sujets intéressants sont abordés. Crédits : John Tenniel 
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Châtiments corporels et fessées : l'Assemblée nationale fait un pas vers l'abolition

Coline Garré
 À l'occasion de l'examen du projet de loi « égalité et citoyenneté », dans la nuit du 1er au 2 juillet, l'Assemblée nationale a adopté un amendement proscrivant toute violence corporelle, verbale, et psychologique, exercée par les parents sur les enfants.

JE ME TUE À LE DIRE

ALLOCINE 

Michel Peneud va mourir. Comme vous, comme moi, et comme sa mère, sauf que sa mère, c'est son médecin qui le lui a dit. Alors elle a décidé de vivre. Et vivre pour la maman de Michel Peneud, ça veut dire nourrir ses chats, boire du mousseux comme si c'était du champagne, et aimer Michel. Mais cet amour, Michel le trouve parfois un peu encombrant. A tel point qu'il semble soudain développer des symptômes très proches de ceux de sa mère. Et si Michel avait lui aussi un cancer du sein ?

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Humeur Liquide / être(s) bipolaires

Film documentaire de 52' (Ère Productions) - HD - 1.78 - stéréo





RÉSUMÉ

Le réalisateur et sa femme, Laurence, sont tous deux bipolaires (maniaco-dépressifs). Ils livrent ensemble une véritable bataille contre la maladie.
Aujourd’hui Rodolphe Viémont filme Laurence : un portrait et sûrement aussi un autoportrait, sans jamais tomber dans la vulgarité ou le voyeurisme, gommant tout  caractère anxiogène du sujet. Un film intimiste et esthétique.
Rodolphe et Laurence voudrait un enfant. Mais la bipolarité étant une maladie en partie génétique, il y a un risque de 30% à transmettre la pathologie...


 

dessin B. Blanqué