Les antidépresseurs sérotoninergiques augmentent la disponibilité de ce neurotransmetteur au niveau de la synapse, en inhibant la recapture de la sérotonine. Cependant, on sait qu’il existe d’autres moyen de moduler le système sérotoninergique en agissant directement sur les récepteurs de la sérotonine. Ainsi, la fluoxétine qui est un inhibiteur du transporteur de la sérotonine agit également via un effet antagoniste des récepteurs 5HT2C.
La psilocybine est un alkaloïde présent dans les champignons du genre Psilocybe ayant des effets hallucinogènes et qui ne provoquerait pas d’addiction. Son effet psychotrope est médié par un effet agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2A. L’équipe du Pr Carhat-Harris, du centre de Neuropsychopharmacologie de l’Imperial College de Londres a publié une étude de faisabilité dans le Lancet sur l’utilisation de la Psilocybine dans la dépression résistante.
Any adult who has attempted to learn a foreign language can attest to how difficult and confusing it can be. So when a three-year-old growing up in a bilingual household inserts Spanish words into his English sentences, conventional wisdom assumes that he is confusing the two languages.
In fact, early childhood is the best possible time to learn a second language. Children who experience two languages from birth typically become native speakers of both, while adults often struggle with second language learning and rarely attain native-like fluency.
But the question remains: is it confusing for babies to learn two languages simultaneously?
When do babies learn language ?
Research shows babies begin to learn language sounds before they’re even born. In the womb, a mother’s voice is one of the most prominent sounds an unborn baby hears. By the time they’re born, newborns can not only tell the difference between their mother’s language and another language, but also show a capability of distinguishing between languages.
"Comment le souvenir traumatique des attentats du 13 novembre 2015 évolue-t-il dans les mémoires individuelles et la mémoire collective ?" C'est la question que se sont posés des chercheurs français du CNRS, de l'Inserm et de l'héSam (hautes études Sorbonne arts et métiers) après les derniers attentats de Paris. Après de récents travaux portant sur les victimes des attentats de janvier 2015, ces derniers ont annoncé lundi le lancement d'un vaste programme inédit, baptisé "13-Novembre", qui doit analyser les conséquences sur le plan individuel et collectif.
Ce programme, codirigé par l'historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, est fondé sur le recueil et l'analyse de témoignages de 1.000 personnes volontaires interrogées sur dix ans, expliquent-ils. Les 1.000 personnes, en cours de recrutement, auront soit vécu le drame directement (survivants, entourage, policiers, militaires, pompiers, médecins...), soit indirectement (habitants et usagers des quartiers touchés, personnes vivant aux abords de Paris). Enfin, des habitants de plusieurs villes de France, dont Caen et Metz, participeront à l'étude.
Le Monde organise, le samedi 17 septembre 2016 de 12h00 à 13h00 au Palais Garnier (Grand Foyer) un débat entre la psychanalyste Marie-Rose Moro, professeure de psychiatrie de l’enfance, et Marie-France Hirigoyen psychanalyste et victimologue. Animé par Catherine Vincent, journaliste au Monde. Réservations en ligne.
La Permanence d’Accès aux Soins (PASS) a pour vocation de réduire les inégalités de santé liées aux inégalités sociales, d’assurer un lien entre la ville et l’hôpital, d’échanger autour de situations complexes grâce à l’expertise médico-sociale de ses acteurs, et enfin de constituer un terrain de recherche clinique en santé publique ainsi qu’un observatoire des problématiques liées à la précarité.
C’est dans ce contexte qu’a été créée la PASS Odonto-Psy de la CHT pour la psychiatrie parisienne.
Ce dispositif médico-administratif, financé avec l’aide de crédits de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, s’adresse aux patients psychiatriques sans couverture sociale et en situation de renoncement aux soins dentaires. Il propose une prise en charge odontologique complète et un parcours structuré, en lien avec la PASS PSY existante au sein des établissements de la CHT. Pour mémoire, la carie dentaire est l’une des maladies infectieuses les plus répandues dans le monde : selon l’OMS elle concerne plus de 80 % de la population mondiale.
La psychiatrie française vit-elle des heures sombres ? Samuel Luret et Jean-Thomas Ceccaldi ont mené l'enquête durant plusieurs mois, essayant de mesurer l'impact des restrictions budgétaires. Ils ont également tenté de répondre à quelques questions : quelles sont les missions des services psychiatriques aujourd'hui ? A quelles logiques économique et politique la psychiatrie répond-elle ? Samuel Luret et Jean-Thomas Ceccaldi ont filmé des malades, recueilli des témoignages de médecins et de psychologues, et dressé un état des lieux alarmant : ne compte visiblement plus la prise en charge des malades, mais l'allégement de la charge qu'ils induisent.
Dans trois semaines, le 1er juillet exactement, l'ARS Île-de-France scellera par arrêté le périmètre de ses quatorze GHT. Si de vives crispations perdurent avec cinq hôpitaux psychiatriques, aucune dérogation ne se dessine à ce jour pour ces établissements. Les Quinze-Vingts à Paris et Fresnes devraient être les seuls à bénéficier d'un passe-droit.
En Île-de-France, les dérogations accordées pour ne pas adhérer à un groupement hospitalier de territoire (GHT) devraient se limiter au CH ophtalmologique des Quinze-Vingts à Paris (12e arrondissement) et, peut-être également, à l'établissement public de santé national de Fresnes (Val-de-Marne). En revanche, à moins d'un mois de la date butoir du 1er juillet, l'ARS Île-de-France n'envisagerait aucun passe-droit de ce type pour des établissements psychiatriques*. Et ceci, alors que la fronde ne faiblit pas dans la région contre le périmètre de certains GHT envisagés par l'ARS francilienne (lire ci-contre) s'agissant des hôpitaux de Saint-Maurice et du CH Les Murets de La Queue-en-Brie (Val-de-Marne), de l'établissement public de santé (EPS) Ville-Évrard à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), de l'EPS Roger-Prévot de Moisselles (Val-d'Oise) ou encore de l'EPS Barthélemy-Durand à Étampes (Essonne). Si ce n'est Saint-Maurice et les Murets qui aspirent à nouer tous deux leur propre groupement, les autres appellent effectivement à déroger à la réglementation censée s'appliquer dans trois semaines en raison de leur spécificité, de leur taille et de leur situation géographique. Dernier en date à agir, l'EPS Barthélemy-Durand au sein duquel la commission médicale d'établissement (CME) a voté à l'unanimité ce 6 juin, un fait "inhabituel et historique" annonce sa CME par communiqué, une grève de toutes les instances : directoire, CME, conseil de surveillance, comité technique d'établissement, comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail... et de toutes les sous-commissions médicales.
Après seulement six mois d'existence, le premier centre ressource des métiers et compétences en psychiatrie de France regroupe déjà 21 adhérents. Il se trouve dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et a été ouvert dans le cadre d'un travail collaboratif et pluriprofessionnel. L'objectif ? Développer les compétences et métiers de cette spécialité.
Alors que les moyens mis en œuvre pour répondre aux objectifs du dernier plan psychiatrie santé mentale ont été insuffisants, juge l'Unafam, l'association attend une prise en compte de la psychiatrie dans les projets médicaux des GHT, à la hauteur des enjeux. Notamment en matière de réponse aux urgences et d'accès au diagnostic et aux soins.
C'est la dernière trouvaille de cet iconoclaste. L'écrivain Michel Houellebecq a présenté vendredi à Zurich son bulletin de santé dans le cadre de la biennale d'art contemporain Manifesta, en pied de nez aux commentaires réguliers sur son aspect physique. "Il est étonnamment en bonne santé. Tout le monde sait qu'il ne mène pas une vie très saine. Et pourtant, oui, il va bien", a avancé le Dr Henry Perschak, qui dirige une célèbre clinique zurichoise et a réalisé les examens de ce patient hors norme, qui reconnaît fumer deux à trois paquets de cigarettes par jour... Le trublion de la littérature française a procédé à un examen minutieux de son corps avec l'aide du médecin, suisse. L'auteur de "Soumission", un titre qui avait déclenché une vaste polémique lors des attentats contre Charlie Hebdo, a fourni un ECG, une IRM et des analyses de sang.
Le Festival du film psy est bien vivant et le fait savoir à Lorquin. Concentré sur la journée du 15 juin, il rassemblera 120 futurs professionnels de la santé mentale pour visionner douze films et décerner la Clé d’or.
Après un temps trop long de silence, le Festival psy renaît de ses cendres à Lorquin. 120 élèves infirmiers et éducateurs spécialisés de Metz, Sarreguemines, Sarrebourg visionneront douze films, le 15 juin à la salle des fêtes du centre hospitalier de Lorquin.
Ils formeront le jury et décerneront la Clé d’or en fin de journée. Un deuxième prix sera attribué par le comité de visionnage.
Les films ont été choisis parmi 120 fictions, documentaires et témoignages envoyés par des réalisateurs français et étrangers. La petite équipe de l’association du Festival psy a visionné les films pendant six mois. La sélection aborde différents thèmes de la santé mentale, de l’enfance à l’âge adulte : la fin de vie, la schizophrénie, l’autisme, les violences conjugales, la psychiatrie humaniste. Libération.fr et la TV belge ont notamment fourni des films.
« Nous avons sélectionné ces films en nous basant sur plusieurs critères : l’intérêt par rapport à la santé mentale, l’aspect pédagogique, la qualité de la production, l’intérêt professionnel », détaille Tristan Gernez, psychologue en périnatalité, qui a œuvré avec Véronique Konanz, cadre en pédiatrie, Geneviève Wolf, Evelyne Kaiser, infirmières retraitées, Jean-Marie Felenzer, infirmier, sous la houlette d’Alain Bouvarel, pédopsychiatre à la retraite et directeur scientifique du Centre national audiovisuel en santé mentale.
L’objectif du festival reste le même depuis sa création en 1977 et 36 éditions depuis : assurer la formation d’élèves qui vont rentrer dans les métiers de la santé mentale. « C’est montrer l’actualité par le film sur la santé mentale », insiste Alain Bouvarel.
Au regard de l’état dépressif du centre hospitalier de Lorquin relatif aux restructurations des services de psychiatrie, l’association du Festival a hésité à réitérer l’événement à Lorquin.
Paris, le samedi 11 juin 2016 – Le docteur Luc Perino tient un blog hébergé par le Monde baptisé Pour raisons de santé. Il propose un regard décalé et souvent incisif sur les tendances actuelles de la médecine. Plusieurs de ses posts récents invitent à la réflexion en se penchant sur des phénomènes unanimement acceptés et qui pourtant ont de quoi heurter la raison.
L’IRM est formelle : c’est une tendinite !
Il apparaît ainsi aujourd’hui que l’objectif premier du diagnostic s’estompe quelque peu. Celui-ci n’est pas « d’arriver nécessairement à la caractérisation biomédicale la plus parfaite, mais de parvenir au degré de précision réellement utile pour le bien du soigné» constate le médecin et anthropologue Alain Froment cité par Luc Perino. Pourtant, aujourd’hui, cette "utilité" semble parfois passer au second plan. Plusieurs exemples l’illustrent, comme le recours désormais quasiment systématique à l’IRM pour confirmer un diagnostic de tendinite. « Le diagnostic de tendinite fait partie des diagnostics les plus faciles, même pour un clinicien peu expérimenté. (…) Pourtant aujourd’hui, aucun médecin ne peut porter ce diagnostic sans faire pratiquer une IRM et aucun patient ne comprendrait que son médecin ne lui prescrive pas cet examen. (…) Dans le cas des tendinites, l’IRM n’a aucune utilité puisqu’elle ne change rien, ni au diagnostic ni au traitement. Nous pourrions dire la même chose de la maladie d’Alzheimer au risque de choquer les spécialistes qui ont pris l’habitude de confondre rigueur diagnostique et utilité pratique », observe Luc Perino qui ajoute que « Le sommet de cette gabegie est l’incidentalome : image sans signification pathologique connue, mais considérée comme "anormale" qui provoque une "gerbe" d’examens parfois dangereux chez des patients/victimes que les anglophones ont surnommées "VOMIT" (victims of modern imaging technology). Explicite ! ».
Injonction de soin
Plusieurs causes expliquent cette évolution, énumérées par Luc Perino : la prise en charge des examens qui invite peu à s’interroger sur leur coût, la prégnance du principe de précaution, la technicisation (qui est un leurre estime Luc Perino) et la judiciarisation. Le marché joue également un rôle certain dans cette tendance de la médecine à parfois s’éloigner du "bon sens", de la "raison" qui donne son titre au blog du praticien.
A quelques jours de l’ouverture des 41èmes Journées Nationales d’Etudes des infirmières puéricultrices, du 15 au 17 juin 2016 à Poitiers, organisées par l’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices (-teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants), Sébastien Colson, président de l’association, nous présente cette nouvelle édition et partage sa vision sur le futur de la profession.
Les 41èmes journées d'études des infirmières puéricultrices vont bientôt s'ouvrir. Combien de personnes attendez-vous et que pourront-elles découvrir lors de ce congrès ?
Sébastien Colson - Pour la première fois, les Journées Nationales d'Etudes des puéricultrices se dérouleront, trois jours durant, dans un lieu particulier : le Futuroscope de Poitiers. Cet endroit « extraordinaire » a toujours été vecteur d'innovations, nous ne pouvions donc pas faire l'impasse sur les nouvelles technologies développées au travers de la e-santé à destination des enfants, de leur famille et des professionnels de santé. Environ 700 participants sont attendus et pour ceux qui n'auront pas la chance d'assister au congrès 2016, l'ANPDE proposera des séances de e-learning à partir des vidéos des conférences plénières. Quant aux réseaux sociaux, ils permettront aux internautes de poser les questions aux orateurs. Parmi les thèmes abordés en séances plénières, soulignons-en quelques-uns : la santé de l'adolescent, la création d'un établissement d'accueil de jeunes enfants, la douleur de l'enfant, la parentalité… Notons également – et c'est une première ! - l'organisation d'un forum de clôture qui permettra à des représentants d'usagers d'exprimer leurs besoins et attentes face au système de santé actuel et d'échanger avec des représentants de professions de l'enfance ; l'occasion pour chacun de s'exprimer, de s'écouter et d'envisager des perspectives non pas individuelles, mais collectives. Beaucoup de nouveautés et d'interactivité donc pour cette nouvelle édition 2016.
Stéphane s’habille, sort, joue et reste "cohérent", malgré la maladie, grâce à la relation qu’il a nouée avec les chiennes de l’infirmier "cynothérapeute" de son hôpital psychiatrique.
Des bouffées délirantes, parfois violentes, et une paranoïa aiguë ont longtemps anéanti le quotidien de Stéphane, schizophrène interné dans un hôpital psychiatrique à Amiens. Sa chambre était vide, mais depuis qu’il a expérimenté la "médiation animale", il y a accroché des photos, des dessins, qui représentent Luna, Zoé, Fatou ou Evy, les chiennes de William Lambiotte, l’infirmier "cynothérapeute" de l’hôpital.
| 10.06.2016 Hippocrate, Sydenham, etc., sont des modèles de candeur qu’il ne faut pas imiter : n’avouez jamais vos fautes, sous quelque prétexte que ce soit ; mille choses serviront à les couvrir, entre autres ce qui a été fait avant qu’on vous ait appelé.
1° Ainsi la lenteur à appeler le médecin.
2° La gravité des symptômes.
3° La malignité des malades est une bonne batterie. Laissez Boehrave la traiter de fable imaginée par l’ignorance des médecins. Si ce grand mot est étayé de l’expérience et de la gravité, c’est un piège auquel tout le monde se laisserait enfiler.
Mercredi, l’espace jeunesse et loisirs a accueilli, dans le cadre de la semaine de l’égalité des chances et de la citoyenneté, des patients du centre de psychothérapie de l’hôpital de Saint-Quentin. La directrice du centre de loisirs, Christine Baudouin, avait, pour l’occasion, organisé une rencontre musicale de djembé entre « ses » jeunes et les patients du centre de psychothérapie. « Nous organisons régulièrement ce genre de rencontre avec ces centres afin de sensibiliser, soulignait-elle.