Dans la suite d'un appel à projets lancé en octobre dernier, la communauté hospitalière de territoire (CHT) pour la psychiatrie parisienne, qui prendra la forme cet été d'un groupement hospitalier de territoire (GHT, lire ci-contre), a retenu le 9 mars trois expérimentations pour améliorer les parcours des patients. Outre le CH Sainte-Anne, cette CHT englobe l'EPS Maison-Blanche, le groupement public de santé (GPS) Perray-Vaucluse, l'Association santé mentale du 13e arrondissement de Paris (ASM 13) et les hôpitaux de Saint-Maurice.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 16 mars 2016
Psychiatrie L'Adesm soutient la création de GHT à taille humaine à travers une série de propositions
En réaction au projet de décret sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui instaurerait un modèle "voué à l'échec", l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (Adesm) publie sept propositions de "bon sens". Par ailleurs, le Collectif des 39 appelle à se mobiliser en bloc contre ces futurs GHT.
GHT : les maires dans l'angoisse d'une restructuration hospitalière imposée
Anne Bayle-Iniguez 14.03.2016
La communauté hospitalière n'est pas la seule à s'inquiéter de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Cette « restructuration » de la carte hospitalière préoccupe au plus haut point les maires de France qui souhaitent être impliqués dans la réflexion sur le contenu de cette réforme territoriale (les établissements publics doivent adhérer à un GHT avant le 1er juillet 2016).
L'Association des maires de France (AMF) demande ainsi à être « étroitement associée à toutes les décisions prises dans le cadre du GHT », écrivent François Baroin (LR) et André Laignel (PS), président et vice-président de l'association, dans un courrier daté du 9 mars adressé à Manuel Valls.
mardi 15 mars 2016
Un hommage à tous les professionnels de la santé mentale
LA REUNION Jean Claude Comorassamy 14/03/16
La psychiatrie semble toujours nourrir les pires des fantasmes au monde extérieur. Parler sans tabou de cette souffrance psychique et de ses conséquences sur la vie de tous les jours, dont les préjugés négatifs restent encore très présents dans l’imaginaire collectif. Voilà le sens que les professionnels de santé tenteront de développer lors des semaines sur la santé mentale. Cette grande manifestation, avec toutes les animations prévues, sera une fois de plus, une belleopportunité et autant d’occasions pour les professionnels de la santé (la cheville ouvrière), à vous inviter à un voyage dans leur univers quotidien, où l’accueil serein qui est effectué à l’intérieur (du dedans) de l’hôpital, tranche avec ce que l’on peut imaginer du dehors.
Informer, parler, échanger, partager, faire connaître les spécificités de la psychiatrie au grand public. Sensibiliser l’opinion aux problèmes de santé mentale pour que les personnes qui en sont atteintes puissent trouver de l’aide, du soutien, de l’écoute, des soins thérapeutiques dont elles ont besoin. C’est ainsi, pour cette 27e édition des Semaines d’Information sur la Santé Mentale, plusieurs événements à thèmes sont prévus, avec de nombreux ateliers, conférences, expositions, spectacles… Semaines d’échanges et de débats, entre citoyens, élus, usagers, familles, professionnels de la psychiatrie, familles d’accueil, écoles, structures médico-sociales, etc., permettront de nourrir une réflexion florissante autour des questions de santé mentale et aussi du panel d’outils existants aussi bien à l’EPSMR qu’au CHU de Saint-Pierre. D’ailleurs, des témoignages, des éclairages sur leurs pratiques professionnelles, sur les diverses activités à visée thérapeutique, éducative, occupationnelle voire pédagogique, proposées viendront témoigner et ponctuer des temps forts de la semaine.
Autoriser l'aide médicale à mourir en santé mentale, une question complexe
CANADA 2016-03-07
L'une des questions les plus litigieuses soulevées par la future loi du Canada sur l'aide médicale à mourir est de savoir si les personnes atteintes de troubles de santé mentale devraient aussi avoir la permission de recourir aux services d'un médecin pour mettre un terme à leurs jours...
Le Madmusée invite quatre artistes d’art brut au Théâtre de Liège
BELGIQUE Philippe Bodeux 16 mars 2016
Ils viennent de Londres, Francfort, Courtrai et Liège.
L
e Madmusée a beau être jeté sur les chemins du vagabond depuis que la ministre Milquet (CDH) a gelé le projet de rénovation du « Trink-Hall » au parc d’Avroy, il continue vaille que vaille ses missions d’exposition en collaboration avec le Théâtre de Liège.
Pour le coup, il a invité en résidence dans le bâtiment de L’Émulation quatre ateliers qui travaillent avec des personnes atteintes d’un handicap mental – le Créahm à Liège, De Zandberg à Courtrai, ActionSpace à Londres et Goldstein à Francfort- leur demandant d’investir la salle des pieds légers. Baptisée « Capharnaüm », l’exposition est accessible dès ce mercredi (lire ci-contre).
Quatre artistes ont installé un univers qui oscille entre la recréation de l’espace intime à l’instar d’une cabane ou d’un cocon fougueusement tissé et la pulsion libératrice qui fait littéralement exploser nos codes de représentation.
La question de l'emploi divise syndicats et direction au CHU de Rouen
Alors que le CHU de Rouen entre dans une phase de modernisation, il compte réorganiser ses activités et donc l'emploi. D'ici à trois ans, 130 équivalents temps plein devraient être supprimés. Un objectif dénoncé par l'intersyndicale de l'établissement qui pointe la surcharge de travail du personnel soignant et médical.
La direction générale (DG) du CHU de Rouen a présenté en comité technique d'établissement (CTE) le 2 mars dernier les actions qu'elle entend mener pour redresser la situation financière. Et ce en fonction des objectifs établis dans le cadre du plan triennal d'économies mais aussi des réorganisations internes que l'établissement va mener les prochaines années avec son plan de modernisation, a expliqué à Hospimedia le directeur général adjoint du CHU, Guillaume Laurent. Ces actions concernent la revalorisation des activités, l'amélioration des recettes et la maîtrise de la croissance de la masse salariale. Et c'est bien sur ce dernier point que l'intersyndicale* du CHU s'est mobilisée.
Un décret réforme la commission médicale d'établissement et les fonctions de chef de service
Les chefs de services seront désormais nommés sur proposition du président de la commission médicale d'établissement, après avis du chef de pôle, et non plus l'inverse. C'est l'un des changements instaurés par un décret publié le 11 mars au Journal officiel. Il revient aussi sur le règlement intérieur et le fonctionnement de la CME.
Gouvernance à l'hôpital : deux syndicats de PH saluent un décret renforçant le rôle des CME
Anne Bayle-Iniguez 14.03.2016
Un décret relatif aux missions de la commission médicale d'établissement (CME), au règlement intérieur de l'hôpital et aux fonctions de chefs de service, satisfait Avenir hospitalier et la CPH, qui réclamaient de longue date une réorganisation de la gouvernance hospitalière avec précisément un renforcement du rôle des CME.
Selon ce texte qui entre en vigueur ce lundi, la CME se prononcera désormais sur la cohérence médicale et la conformité au projet médical de l'organisation en pôles.
Le texte précise également les principes du règlement intérieur de l'établissement (que la CME définira librement). Les responsables de structures internes, services ou unités fonctionnelles seront maintenant nommés après avis du président de la CME et du chef de pôle.
Germanwings : la levée du secret médical prôné par le BEA ne fait pas l'unanimité chez les médecins
Coline Garré
| 14.03.2016
Le Bureau d'enquêtes d'analyses (BEA) a rendu public ce 13 mars son rapport final sur l'accident de la Germanwings, survenu le 24 mars 2015 dans les Alpes françaises. Les enquêteurs y confirment le scénario d'une « action volontaire et planifiée du copilote Andreas Lubitz, qui a décidé de se suicider lorsqu'il était seul dans le poste de pilotage ».
Le BEA revient dans ses recommandations sur le secret médical, déjà mis en cause après le drame. « Des renseignements personnels devraient être divulgués dans l'intérêt public, même sans le consentement du patient, si les avantages de cette divulgation pour un individu ou la société l'emportent sur l'intérêt du public et du patient au maintien confidentiel de ces informations », lit-on. Le BEA invite l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la commission européenne à aider les États membres à définir des obligations, pour les professionnels de santé, d'informer les autorités compétentes en cas de danger pour la sécurité publique, sans courir de risque juridique. Il invite dès aujourd'hui l'Ordre des médecins allemands à publier des lignes directrices rappelant la possibilité de rompre le secret médical en cas de risque pour la sécurité du public ou de danger imminent et à définir ces notions.
Dans la tête de Harald Helfgott, génie des maths
Le mathématicien franco-péruvien a résolu l'un des problèmes les plus ardus de la discipline. Quel genre d'esprit se cache derrière ces exploits mentaux? Portrait, en partenariat avec le magazine “BoOks”.
Publié le 06 mars 2016
Sur YouTube, au-dessous d’une vidéo qui lui est consacrée, une jeune femme écrit à Harald Helfgott, en criardes lettres majuscules: «Fais-moi un enfant mathématicieeeen !» Lui se charge de briser ses illusions: «Malheureusement, la génétique ne fonctionne pas ainsi.» «Oh, quel dommage !» Ces deux-là ne se connaissent pas. Ils n’auront jamais d’enfant mathématicien.
Harald Helfgott, l’une des stars des mathématiques, est fils d’un professeur de géométrie et d’une statisticienne. Il ne voit pas là l’effet de la génétique: aucun de ses deux frères n’est mathématicien. Né en 1977, cet expert en théorie des nombres affirme n’avoir aucun chiffre favori. «Tu ne rencontreras aucun mathématicien, que je sache, qui croie à la numérologie, répond-il très sérieusement à notre question en forme de boutade. C’est de la superstition (ou pseudoscience) fondée sur les coïncidences qui se produisent quand on observe une certaine quantité de nombres et qu’on cherche à les corréler avec une certaine quantité de choses.»
lundi 14 mars 2016
dimanche 13 mars 2016
Avec des infirmiers surchargés de travail, la mortalité augmente
Par Anne Prigent - le 09/03/2016
Si on fait passer de dix à six le nombre de patients à gérer, la mortalité diminue au contraire de 20 %.
À l'heure des contraintes budgétaires et des personnels soignants au bord du burn-out, une étude vient nous rappeler que la pression sur le personnel soignant dans les établissements de santé est surtout néfaste pour les patients. En effet, selon une étude publiée sur le site duBritish Medical Journal, dans les hôpitaux où les infirmières s'occupent de six patients, le taux de mortalité est inférieur de 20 % à celui des hôpitaux où elles sont en charge de dix patients.
Ces résultats confortent ceux de travaux antérieurs. En 2014, une vaste étude publiée dansThe Lancet montrait que dans les hôpitaux où chaque infirmière est chargée de six patients en moyenne et où la majorité de l'équipe a le niveau licence, le risque de décès d'un patient dans les 30 jours est pratiquement inférieur d'un tiers à celui des établissements où chaque infirmière a à sa charge huit patients et où seulement 30 % d'entre elles possèdent ce degré d'éducation. Cette étude révélait notamment que chaque patient supplémentaire par infirmier augmentait le risque de mortalité de 7 %.
PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE EN QUESTION
Depuis septembre 2015, Grenouille s’est engagée dans un projet d’expression et de diffusion radiophonique qui implique des usagers de la psychiatrie et des soignants en centre ville : Quelle en est la raison ?
Du 14 au 27 mars ont lieu les Semaines d’Information de la Santé Mentale. Radio Grenouille vient donc y mettre son grain de sel (ou de folie). On vous propose de se retrouver du 21 au 25 mars, chaque jour à 13h30 pour une série d’émissions : rencontres avec des psychiatres, des usagers, des cinéastes… en studio, dans la rue et à l’hôpital.
UN PSY DANS LA VILLE
Ce blog se veut une vitrine d’une psychanalyse contemporaine, actuelle, vivante et en mouvement.
La psychanalyse est née au tournant du XIX° et du XX° siècle du fait d’un homme, Freud, qui a su entendre combien le monde conservateur dans lequel lui-même et ses patients vivaient, pouvait les affecter. La psychanalyse est toujours de son temps, elle n’a pas vocation à s’immobiliser dans une doctrine établie.
Le monde actuel connaît une évolution rapide et brutale, ce qui n’exclut pas de pouvoir le penser sans le rejeter ni prôner un retour en arrière. Notre époque est marquée par des évolutions technologiques et scientifiques sans précédent, mais qui ne remettent pas en cause l’existence de l’inconscient et de ses manifestations. Les découvertes de la psychanalyse il y a cent ans, font partie de notre savoir commun au XXI° siècle.
Nous sommes psychanalystes et prenons en considération la manière dont nos patients, comme nous-mêmes, sommes affectés par notre époque, de même que l’étaient Freud, ses patients et ses disciples en leur temps.
REVUE VST T.125; L'AVENIR DE LA PSYCHOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE
ex libris
Après le décès de Jean Oury, la psychothérapie institutionnelle a-t elle un avenir ? Ce numéro nous donne l'occasion de revenir sur les origines de cette pratique révolutionnaire, de s'interroger sur son fonctionnement, d'analyser les articulations avec ses proches cousins comme la pédagogie institutionnelle.
MARGARET DRABBLE : «L’ÂGE EST UNE GRANDE AVENTURE»
Par Sonia Delesalle-Stolper — 11 mars 2016 à 17:51
On arrive à l’heure du thé, forcément. C’est une grande maison au nord du quartier de Notting Hill. Margaret Drabble, 76 ans, y vit avec son mari, le biographe Michael Holroyd. Mais elle s’échappe aussi souvent pour la verdure et l’isolement du Somerset, dans le sud-ouest de l’Angleterre, où elle préfère écrire. Cette grande dame de la littérature anglaise, dont Doris Lessing fut l’amie intime, a le regard bleu profond. Elégante et vive, sa tasse entre les doigts, elle pèse chacun de ses mots, réfléchit à chaque question. Aux murs, les livres sont soigneusement classés par ordre alphabétique. On repère Iris Murdoch, que Margaret Drabble a également bien connue, et puis Joyce Carol Oates, Sir Walter Scott, Ernest Hemingway et même Jean-Paul Sartre. On ne relèvera pas d’ouvrage de sa sœur aînée, A. S. Byatt, auteur, entre autres, de Possession. Les deux écrivains ne sont pas proches et le sujet ne sera pas franchement abordé.
Toutes deux sont des auteurs renommés. Au contraire de son aînée, de trois ans plus âgée, Margaret Drabble ne se destinait pas à l’écriture. Elle a commencé au théâtre, à la Royal Shakespeare Company, comme doublure de Vanessa Redgrave et Judy Dench notamment. Née en 1939 à Sheffield, dans le Yorkshire, deuxième fille d’une fratrie de quatre (elle a aussi une plus jeune sœur, célèbre historienne d’art puis un beaucoup plus jeune frère, avocat comme leur père), Margaret Drabble a été élevée dans le culte de la culture, de l’éducation. Tous les enfants ont étudié, brillamment, à Cambridge. Margaret Drabble a été la première à publier, avec un succès d’estime dès le début. Elle a, depuis, écrit dix-sept romans, dont plusieurs primés.
Sa peinture délicate mais aussi acérée du quotidien, son empathie pour les émois de femmes qui pourraient être toutes les femmes, l’ont placée au panthéon des plus belles plumes de la littérature anglo-saxonne des cinquante dernières années.
Le doyen des Français décède à 109 ans
11.03.2016
Robert Bourdon, doyen des Français, est décédé à l'âge de 109 ans, à Nice, où il résidait, a annoncé jeudi le département des Alpes-Maritimes.
samedi 12 mars 2016
La déshumanisation des étudiants permet-elle de former de bons médecins ?
Paris, le samedi 12 mars 2016 – Si l’on ignore tout des circonstances qui ont pu entraîner le suicide d’un interne en chirurgie de 27 ans à Marseille à la fin du mois de février, ce drame a soulevé une importante vague d’émotions dans la communauté médicale. Il a en effet rappelé combien la souffrance psychique est tout à la fois très présente dans ce monde et encore largement tue. Le mal être des internes ne serait ainsi pas un phénomène marginal. Dans un texte publié en décembre sur le site de l’Observateur, deux internes du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP), Leslie Grichy et Nicolas Delanoy avançaient quelques chiffres. Ils rappelaient tout d’abord les résultats d’une méta analyse (reposant sur des études conduites dans plusieurs pays) publiée récemment dans le JAMA estimant que près de 30 % des internes présenteraient des signes de dépression. Les deux étudiants remarquaient encore que « Si la France ne faisait pas partie de cette étude, un chiffre permet d’affirmer qu’il en est très probablement de même dans notre pays : chaque année, c’est au moins cinq internes qui mettent fin à leurs jours en Ile-de-France (selon l’ARS et l’AP-HP). Nous connaissons tous un interne qui s’est suicidé ou a tenté de mettre fin à ses jours ».
Pour expliquer ce phénomène les deux internes évoquaient le passage important constitué par l’internat « du monde sécurisé des livres et des exercices théoriques à une réalité plus complexe, plus incertaine ». Cependant, d’autres observent que les conditions dans lesquelles se déroulent les études de médecine et ce dès l’externat pourraient favoriser la vulnérabilité de certains. Un externe évoque ainsi pour le JIM la "déshumanisation des étudiants" et la tendance de plus en plus marquée des structures hospitalières à les utiliser comme une main d’œuvre bon marché, reléguant l’exigence pédagogique et humaine au second plan. En se basant sur sa propre expérience, il nous livre une réflexion sur les dérives d’un système, qui une nouvelle fois susciteront probablement de nombreux commentaires et un témoignage dérangeant.
Par Antoine X (Etudiant en médecine)
Le placebo est-il "légal" ?
Paris le samedi 12 mars 2016 - L’efficacité du « sérum américain » dans le traitement de douleurs d’origine inconnue n’est plus à démontrer. Mais en dépit de son succès et de son efficacité, force est de constater que le fameux sérum ne fait l’objet d’aucune autorisation de mise sur le marché, aussi bien par l’ANSES que par la FDA…
Peut-on alors le prescrire ? L’effet placebo peut-il être utilisé par le médecin lorsque celui-ci souhaite (ou pense) éviter au patient une prescription inutile ? Question proche, le médecin peut-il faire preuve d’un optimisme débordant pour rassurer un patient ?
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