Elle était une grande féministe et une femme extraordinaire. Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, maison de retraite pour femmes autogérée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est morte mardi à l’âge de 88 ans. Atteinte d’un cancer, elle «s’est éteinte paisiblement chez elle. Citoyenne et utopiste jusqu’au bout, inconditionnelle défenseure de la liberté, elle a su faire de sa vie un combat et une fête», a précisé sa biographe et amie Danielle Michel-Chiche. Thérèse Clerc avait aussi fondé, toujours à Montreuil, la Maison des femmes, ouverte aux victimes de violence, en insertion ou réinsertion, et rebaptisée à son nom - et en sa présence - en janvier.
Quels que soient vos symptômes, vous ne souffrez pas de burn out. Cette maladie n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»