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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 9 février 2016

Psychiatrie : " Ne pas tirer sur l'ambulance "

10/02/2016

Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - (Photo archives NR)Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - (Photo archives NR)










Le service psychiatrie thouarsais du CHNDS connaît une situation délicate. Il est pourtant reconnu dans la région pour sa prise en charge atypique en tant que lieu ouvert. - (Photo archives NR)

La situation délicate du service psychiatrie, basé à Thouars, du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres a été dénoncée récemment par le syndicat FO et un ancien médecin (NR des dimanche 31 janvier et mardi 2 février).
Une polémique qui a interpellé l'un de nos lecteurs, salarié du CHNDS, qui a tenu à apporter son témoignage de l'intérieur…
" Situation regrettable "
« Chacun y va de son petit mot pour " alerter " sur la situation actuellement difficile au sein du service de psychiatrie du CHNDS, confie-t-il sous couvert d'anonymat. Cette situation est regrettable, on ne peut le nier. Mais cela suffit de tirer sur l'ambulance ! FO s'est adjugé le droit d'alerter le public. Est-ce parce que ce syndicat n'a pas la possibilité de s'exprimer dans les instances officielles de l'établissement, faute d'avoir obtenu au moins un siège lors des dernières élections professionnelles ? Dans un récent tract, en tout cas, la CGT l'insinue : " Le seul combat des agents, porté par la CGT, est celui de faire aboutir la revendication des salariés et non de vouloir attirer la lumière sur soi, en se servant d'une situation douloureuse… ". »

Cancers de l'enfant, la recherche débute tout juste

Par  — 8 février 2016 
A l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique de Lyon, en 2012.
A l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique de Lyon, en 2012. Photo Jean-Philippe Ksiazek. AFP

Alors que les traitements pour les adultes ne cessent de s’améliorer, notamment avec le développement des thérapies ciblées, les tumeurs des enfants sont encore méconnues et mal soignées.


La désorganisation à bas bruit des services de psychiatrie et de pédo-psychiatrie

  • 8 FÉVR. 2016
  •  
  • PAR AGNÈS PIERNIKARCH
  •  
  • ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE

  • Au prétexte d'économies budgétaires, qui seraient vertueuses, il se met en place une transformation profonde du système de santé. On peut craindre une éradication de tout un pan du dispositif de santé mentale, mis en place par la politique dite de secteur. Celle-ci a imposé le développement d'une pratique de consultation en ambulatoire, permettant un meilleur suivi des patients.
    L'absorption des services de secteur, qui ne sont plus reconnus comme entité dans l'administration hospitalière par des Groupements Hospitaliers de Territoire, mastodonte dont la gestion est éloignée des acteurs de terrain,  est  en cours.

lundi 8 février 2016

Le boom des naissances géméllaires, un problème de santé publique

09.02.2016

Le taux de naissances de jumeaux a presque doublé dans les pays développés en quarante ans en raison du retard des maternités et de l'assistance médicale à la procréation selon une étude publiée dans la revue américaine Population and Development.

Le Pr Gilles Pison, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'Institut national d'études démographiques (Ined) et ses collègues néerlandais Christiaan Monden (Oxford) et Jeroen Smits (Nimègue) ont passé en revue toutes les statistiques d'état civil des pays disposant de tableaux détaillés pour les accouchements distinguant les naissances simples des naissances multiples: jumeaux, triplés de 1970 à 2012/2013/2014.

Psychose maniaco-dépressive ou troubles bipolaires ?

Nous entendons parler à l'envi des "troubles bipolaires" : tant et si bien que personne ne sait ce que ce terme recouvre précisément. De quand date cette catégorie médicale ? Quelles formes, quelles manifestations, la dénomination embrasse-t-elle ? Quels en sont les enjeux cliniques, économiques et politiques ? Ce sont ces questions que le Journal Français de Psychiatrie n°42 soulève.
JFP n° 42 © éditions érès
JFP n° 42 © éditions érès

Dans son versant esthétique et romantique, la mélancolie est perçue comme la marque de"l'homme de génie", repérée par Aristote et consacrée par la mythologie en la figure d'Ajax. Il n'est pas jusqu'à Gérard de Nerval - que cette affection médicale a poussé au suicide - qui n'ait fasciné par son lyrisme triste, aspirant à exprimer et conjurer les déréglements qui le tenaillaient. Sous le soleil de Saturne, les manifestations littéraires et artisitiques de la mélancolie ouvrent au névrosé le champ des interrogations métaphysiques. Mais pour un mélancolique, il n'y a pas d'au-delà de son état à interroger : "c'est un truc qui ne passe pas l'horizon" (Marcel Czermak). Dans son versant médical et psychiatrique, la mélancolie n'est ni une posture ni un état d'âme. 

Action praticiens hôpital craint que les GHT ne transforment les médecins hospitaliers "en nomades"

Le projet médical partagé au sein des groupements hospitaliers de territoire doit être impulsé par les praticiens, rappelle Action praticiens hospitalier ce 5 février. Son communiqué réagit à une ébauche de décret qui, bien qu'ayant été présentée comme déjà dépassée, exclue les praticiens du processus de rédaction de ces projets. APH s'inquiète.
"Les groupements hospitaliers de territoire (GHT) ne doivent pas transformer les praticiens hospitaliers en nomades." C'est le message qu'a voulu faire passer l'intersyndicale Action praticiens hôpital* (APH) dans un communiqué daté du 5 février. Elle explique avoir pris connaissance "avec inquiétude" des projets ministériels pour les futures organisations médicales hospitalières prévues par la loi de modernisation de notre système de santé et les groupements hospitaliers de territoire (GHT). "Dans l'esprit, nous ne sommes pas opposés à une rationalisation des moyens hospitaliers au niveau du territoire, incluant la fermeture des plateaux techniques fonctionnant dans des conditions difficiles voire peu sécuritaires", rappelle APH. Mais c'est un projet de décret qui a fuité et qui a alerté les syndicats, au sujet notamment des modalités de réalisation du projet médical partagé, souvent présenté comme point central des GHT. "Nous répétons depuis des mois que ces projets territoriaux doivent reposer sur des projets médicaux concertés entre les équipes médicales et pharmaceutiques. Mais nous mesurons aujourd'hui le hiatus entre nos exigences et la réalité brutale inscrite dans un projet de décret sur les GHT", détaille le communiqué d'APH.

Les scientologues chassent à la gare

07-02-16  

SUISSE

CROYANCES
  
Sous couvert de lutte contre les «abus» de la psychiatrie, l’organisation drague les pendulaires en Suisse romande. Les CFF n’ont pas vraiment leur mot à dire…


De loin, la distribution de tracts s’apparentait à un événement commercial comme un autre. Mais jeudi soir c’est un message bien particulier qu’ont reçu les usagers des CFF, à Lausanne: émis par une certaine Commission des citoyens pour les droits de l’homme (CCDH), ce flyer proposait de témoigner en cas d’internement abusif, d’administration forcée de psychotropes ou de relations sexuelles avec un psy. Tout un programme.
Pas le choix
Sauf que quelques recherches sur le Net suffisent à démasquer ces preux chevaliers de l’antipsychiatrie. Derrière leur logo propret se cache l’Eglise de scientologie, cofondatrice de l’organisation, mais dont le nom n’apparaît pas sur le tract. Les CFF ont-ils accordé à la CCDH le droit de diffuser son message en toute connaissance de cause? Oui.

Kechaïri Noura, thérapeute de famille : « le métier de psychologue n’est pas reconnu à sa juste valeur dans notre pays»

07.02.16


Kechaïri Noura, thérapeute de famille : « le métier de psychologue n’est pas reconnu à sa juste valeur dans notre pays»


Kechaïri Noura est psychologue au sein du centre intermédiaire de santé mentale (CISM) à l’EPSP de Bouzaréah. Nous l’avons rencontrée au salon de l’information sur le cancer qui s’est tenu du 4 au 5 février, au stand du groupe de parole.

Dans cet entretien accordé à ElWatan.com, la psychologue souligne que "malgré la demande, le métier de psychologue n’est pas valorisé, car les formations dispensées restent brèves et généralistes".

Le code de déontologie des infirmiers sera publié "au plus tard" en septembre 2016

Le texte est attendu par la profession depuis plus de cinq ans. Le Haut Conseil des professions paramédicales a rendu un avis favorable, ce 4 février, sur le projet de décret portant sur le code de déontologie des infirmiers. Un projet remanié par la DGOS en concertation avec l'Ordre infirmier. Sa publication est prévue pour cet été.

dimanche 7 février 2016

"Vacuité psychique" : de sa prison, Carlos fait condamner un psychiatre pour violation du secret médical

29.01.2016


Le Conseil d'Etat ne badine pas avec le secret médical. Il vient de donner raison cette semaine au Venezuelien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, qui, depuis sa prison, attaquait un expert psychiatre. Le célèbre détenu, emprisonné en France depuis 1994, a obtenu cette semaine la confirmation d'une interdiction d'exercer la médecine pendant un mois prononcée contre le Dr Michel Dubec. 

samedi 6 février 2016

La France, mauvais élève des droits de l’enfant

Le Monde.fr  | Par Julia Pascual

Dans le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, le 20 janvier 2016.
Dans le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque, le 20 janvier 2016. PHILIPPE HUGUEN / AFP

Mineurs étrangers isolés, enfants roms ou handicapés, châtiments corporels, justice pénale… C’est un inventaire à la Prévert peu flatteur que le comité sur les droits de l’enfant de l’ONU (CRC) a publié, jeudi 4 février, sur la France. Vingt pages de recommandations à l’attention du gouvernement, rédigées à l’issue d’un examen auquel se soumettent périodiquement tous les Etats signataires de la convention internationale des droits de l’enfant. Aucun pays ne sort de l’exercice avec les félicitations du jury.
Mais il est à noter que plusieurs sujets déjà pointés du doigt en 2009, lors de la dernière audition de la France, reviennent sur la table. « Le comité tance de nouveau la France », remarque Nathalie Serruques, de l’Unicef France. Notamment sur la situation des enfants migrants. Là où la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance, Laurence Rossignol, parle pudiquement d’« axes d’amélioration » dans un communiqué, Mme Serruques laisse poindre son exaspération :
« C’est la préoccupation majeure, à Calais et à Grande-Synthe en particulier. Il n’y a pas d’accès aux droits fondamentaux, pas de mise à l’abri, pas d’accès à l’éducation ni à la santé. Jusqu’à quand ? Les condamnations pleuvent, on est montrés du doigt, ça suffit. Il n’y a pas de fatalité, c’est une question de volonté politique. »
Mercredi 3 février, le Secours catholique et Médecins du monde ont décidé d’intervenir en soutien à plusieurs référés-libertés déposés par des mineurs isolés étrangers au tribunal administratif de Lille afin que des mesures de protection soient prises en faveur des mineurs isolés étrangers.

Les médiateurs de santé mentale, de la rémission à la mission

LA CROIX Par Antoine Peillon, le 05/02/2016

En hôpital psychiatrique, d’anciens patients sont embauchés pour assister les équipes de soignants dans le soin aux malades. Dans des conditions difficiles, ils aident ces derniers à trouver la voie du rétablissement.

Réunion dans un hôpital psychiatrique.ZOOM 
Réunion dans un hôpital psychiatrique. / Louise Oligny/BSIP
Sortant à l’instant de l’hôpital parisien Sainte-Anne, spécialisé en psychiatrie, neurologie et addictologie, elle est paisible et souriante. Et pourtant, les difficultés, la souffrance, le désarroi, les drames…, Bérénice Staedel s’y confronte depuis qu’elle a 20 ans, âge de son activité bénévole dans l’association Sol en si (Solidarité enfants sida), alors qu’elle était encore étudiante en littérature et civilisation anglaises, puis en sciences de l’éducation.
Depuis 2013, elle est l’animatrice (chargée de mission) sur le programme « médiateurs de santé/pairs » conduit par le Centre collaborateur français de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS).

Courtil en lignes Numéro 19

février 2016

Développement de la psychanalyse en institution

La psychanalyse a franchi le seuil de l’institution, flanquée du terme “appliquée” qui indexait celui de “thérapeutique”. La psychanalyse dite “appliquée à la thérapeutique” venait ainsi se différencier de la psychanalyse “pure”, celle-ci visant à un au-delà du soin qui concerne la vérité et les choix propres du sujet.

Il est vrai que la pratique en institution ne suit pas toujours les caractéristiques que tout un chacun attribue au colloque singulier avec le psychanalyste : il est en effet rare de n’être que deux et les conditions du transfert ne sont pas données d'emblée mais nécessitent stratégie et anticipation. A ces distinctions liées au dispositif, d’autres sont venues s’ajouter : en institution, la pratique viserait l’allègement du symptôme alors que la psychanalyse pure chercherait à toucher l’assise fantasmatique à l’origine de ce qui fait souffrir le sujet, c'est-à-dire son rapport au réel. 
Bref, la rupture était consommée. Et des concepts pour marquer cette distinction se sont affirmés - la “pratique à plusieurs” - ou des pratiques différentes, à l'endroit du paiement par exemple, ont été observées.


Néanmoins, à l’instar du Nom du père, l’essentialisation de la psychanalyse dans sa forme pure se trouve remise en question au fil de l’élucidation du dernier enseignement de Lacan. “Dans la psychanalyse hors-sens, écrit Jacques-Alain Miller, la différence de psychanalyse pure et psychanalyse appliquée à la thérapeutique est une différence inessentielle.” La distinction entre le symptôme et le fantasme sur laquelle se fonde la précédente opposition tend à se résorber avec la promotion du terme de sinthome.


“ON TRANSFORME LES ENFANTS TURBULENTS EN ENFANTS HANDICAPÉS”




vendredi 5 février 2016

Trois fois rien

Paris, le samedi 6 février 2016 




Non ce n’était pas une «expérience sociologique en prime time ». Aucun animateur au sourire ultra brillant n’a débarqué dans sa chambre pour lui annoncer qu’elle était la vedette (la victime ?) d’une émission télévisée d’un genre nouveau. Non, ce n’était pas une mauvaise blague. Pourtant, à chaque fois qu’elle repense à cet instant, c’est ce sentiment de supercherie qui lui revient. Même si depuis, la souffrance qui l’a envahit (ou qu’elle a essayé de tenir à distance) lui apparaît sous un jour « différent ».

Recherches internet en salle de naissance

"Différent", c’est ce que l’on dit des enfants comme Louise. Non, d’ailleurs pour Louise c’est immédiatement un autre mot qui vient aux lèvres, presque sans fausse pudeur : trisomique. Et c’est pratiquement le premier mot qui est venu à l’esprit de Caroline Boudet quand elle a donné naissance à son deuxième enfant. C’était un nouveau-né à la tignasse brune, qui comme tous les nouveau-nés a cherché le sein de sa mère. Mais Caroline s’inquiétait. « Pardon de le dire… mais on dirait qu’elle est trisomique ? » lance-t-elle.
La sage-femme et l’infirmière sourient. Elles ont l’habitude des inquiétudes des femmes qui viennent d’accoucher. Louise est une petite fille magnifique. Pourtant, une fois seul, le couple entame des recherches frénétiques sur internet grâce à leur smartphone. Tente d’éliminer un par un les signes distinctifs de la trisomie. Quelques heures plus tard, c’est la pédiatre qui les exclura également, un à un. Louise n’est pas hypotonique, elle ne présente pas d’implantation basse de ses oreilles, ses plis palmaires ne sont nullement caractéristiques. Demeure la forme particulière de ses yeux. Souhaitant rassurer celle qui à l’instar de nombreuses autres mères doute, la pédiatre propose un caryotype. Vingt-quatre heures plus tard, l’annonce est une secousse sismique.

Le CH Gérard-Marchant travaille à pallier les tensions sur ses lits d'hospitalisation en psychiatrie

 - HOSPIMEDIA
La directrice du CH Gérard-Marchant à Toulouse a évoqué, à l'occasion de ses vœux, des réflexions menées sur la gestion des urgences et les séjours longs en psychiatrie, afin d'apaiser la pression sur l'occupation des lits dans un contexte de forte hausse d'activité. L'année 2015 a en outre été marquée par l'aboutissement de nombreux projets.

Psychiatrie gérée par les Centres Hospitaliers Généraux, et effets pervers de la T2A

  • 5 FÉVR. 2016
  •  
  • PAR AGNÈS PIERNIKARCH
  •  
  • BLOG : PSYCHIATRIE ET POLITIQUE

  • L'évidence de l'incompatibilité des deux systèmes  de gestion, celle d'une dotation annuelle et  celle d'une tarification à l'activité pose des questions incontournables: alors que ce système démontre quotidiennement une inadéquation aussi bien la tarification à l'activité dite T2A pour les services de mèdecine; chirurgie et obstétrique , et la calamiteuse conséquence pour les services de psychiatrie d''une gestion unique, les propositions issues de la dernière réforme de la Loi santé avec les GHT portent ces défauts à une puissance exponentielle.
    Comment ce système peut-il perdurer alors qu'il conduit le système de soins droit dans le mur? Comment la politique de la santé peut-elle cèder le pas à une vision d'"économiste de la santé"? Comment cette discipline a-t-elle pu s'infiltrer à tous les stades de la réflexion des décideurs de la politique? Certes, dans l'air du temps, nous sommes abreuvés des sentences de journalistes "économistes" qui donnent un avis sur tout d'un air docte et suffisant et se contredisent d'un mois sur l'autre avec le même aplomb? Il s'agit d'instaurer le primat de l'"économie" sur la pensée. La moindre mise en cause de ce concept devient une quasi-obscénité, ou à la rigueur des propos qui sont déconnectés de la réalité.

Journée de la Prévention du Suicide : 4 questions à la psychologue toulousaine Fabienne Faure

Midi-Pyrénées
  • Par Anissa Harraou 04/02/2016
  •  
  • Vendredi 5 février se déroule la Journée Nationale de Prévention du Suicide (JNPS) sur le thème : "la prévention à l'épreuve du suicide". L'occasion de s'entretenir avec Fabienne Faure, organisatrice de l'événement et présidente de l'association Prévention du Suicide en Midi-Pyrénées. 

    Quel est le but précis de cette journée de prévention du suicide ? 

    L'objectif premier de cet événement est d'informer le grand public, mais aussi les travailleurs sociaux et autre professionnels qu'une prévention du suicide efficace est possible. Nous voulons montrer qu'il y a des signes avant-coureurs qui peuvent permettre de déceler des comportements suicidaires.

    En effet, une personne qui tente de mettre fin à ses jours ou qui y parvient, met 6 à 8 semaines pour passer à l'acte. Autant de temps qui nous ai laissé pour tenter de détecter le mal-être et empêcher le suicide. 


L'Igas pointe "trois manquements majeurs" chez Biotrial après l'accident thérapeutique

Les causes exactes de l'accident clinique survenu à Rennes demeurent encore inconnues. Mais l'Igas ne cache pas ce 4 février dans sa note d'étape que "trois manquements majeurs" sont du ressort direct de Biotrial. Quand bien même, la réglementation a été respectée et la prise en charge des volontaires touchés ne souffre d'aucune contestation.

jeudi 4 février 2016

Les orthophonistes en grève à l'hôpital

04.02.2016

L'ensemble des orthophonistes, hospitaliers, libéraux et étudiants, étaient appelés à la grève jeudi par une intersyndicale pour réclamer une revalorisation des salaires à l'hôpital. Des rassemblements étaient également prévus à Paris et en région, comme à Toulouse ou Besançon, à l'appel de neuf organisations, dont la Fédération nationale des orthophonistes (FNO), la CGT, FO, Sud, ou encore la CFTC.

Bon Sauveur : aux urgences psychiatriques, ils soignent les têtes par l'écoute

04/02/2016


Carole et Chantal, secrétaires, Karine, infirmière de liaison, Gilles, cadre de proximité, Hafid Belhadj-Tahar et Maxime, infirmier constituent l'équipe  des urgences psychiatriques du Bon Sauveur./Photo DDM,R.R
Carole et Chantal, secrétaires, Karine, infirmière de liaison, Gilles, cadre de proximité, Hafid Belhadj-Tahar et Maxime, infirmier constituent l'équipe des urgences psychiatriques du Bon Sauveur./Photo DDM,R.R
Au sein de la vaste institution qu'est le Bon Sauveur à Albi, une poignée de professionnels de santé affectés au service des urgences psychiatriques, désormais baptisé Centre d'accueil permanent spécialisé (CAPS), accueillent et soignent les patients atteints de troubles psychologiques. Et ce 24 heures sur 24, tous les jours de l'année. Le docteur Marc Passamar a créé cette Unité d'orientation d'accueil et de crise (UOAC) en 1989, laquelle est compétente pour tout le Nord du département. En 2014, le service a accueilli 4 620 personnes adultes, un peu plus de femmes que d'hommes (la pédopsychiatrie est plus l'affaire du centre hospitalier). 1 564 ont été hospitalisées dont 310 sous la contrainte à la demande des familles, d'un maire ou du préfet, car considérées comme «dangereuses pour elles et pour autrui», précise le Dr Hafid Belhadj-Tahar, médecin hospitalier.

Inégalités : petites humiliations et grandes hontes de la Franc

Par  — 4 février 2016 
Un migrant à Calais, le 29 octobre.
Un migrant à Calais, le 29 octobre. Photo Philippe Huguen.AFP

Le rapport du défenseur des droits recense les manquements de l'Etat, les situations de «rupture d'égalité» et les dérives des forces de sécurité. Avec la crise des migrants et l'état d'urgence, 2015 a été une année sombre.