L’artiste du Lot-et-Garonne Patrick Delpech, alias Pyropat a souhaité créer « une médiation, qui permette aux institutions et aux associations représentantes de publics qui font quotidiennement l'objet de préjugés (…) de communiquer leur point de vue, leur expertise afin de démonter les images toutes faites ». Cet outil, réalisé avec la collaboration d’associations nationales et locales, a pris la forme d’une boîte de sirop qui a fait son apparition sur les comptoirs des pharmacies de Villeneuve sur lot. Pas de principe actif dans « Prejugix 200 mg, le médicament anti-préjugé », mais des notices reprenant les standards de celles des laboratoires recensant au recto des a priori (« Handicapé physique ou mental c'est pareil », « Si tu es homosexuel, c'est que tu le veux », « Si elle reste, c'est qu'elle aime ça »…) et au verso des arguments pour les combattre.
Un encouragement à réfléchir, sans effets indésirables…
Six ans après la grande rétrospective au Musée d’art brut de la Halle Saint-Pierre à Paris, le château de Tours expose cinquante œuvres de cet artiste de la décroissance, imprécateur écologiste avant l’heure.
Un grand totem devant L’Église des pauvres construite par Chomo en grillage et poutres.
Elle est ornée de vitraux taillés dans des tessons de bouteilles.
PAUL ROUILLAC
Roger Chomeaux dit Chomo (1907-1999) avait pris conscience, avant tout le monde, de l’inexorable désastre dans lequel l’industrie moderne et productiviste allait plonger le monde. « Nous sommes à la fin d’un cycle, la fin d’une civilisation, et j’ai conscience que mon rôle est de remettre à jour les civilisations perdues. »
L’œuvre visionnaire de cet artiste inclassable et incandescent, qui a vécu pendant quarante ans en ermite dans la forêt de Fontainebleau, loin du Tout-Paris, est présentée au château de Tours.
La ville contemporaine est-elle valétudinaire à ce point qu’il faille dépêcher philosophes et psychiatres à son chevet pour qu’ils en sondent le cœur et les reins?
Le mardi, c’est philo! Ça tombe bien, les «Mardis de la Philo» ont placé «Le devenir urbain du monde et de la ville» – rien de moins – au cœur de leur nouveau programme de conférences à Paris, pour leur 19e saison. Dans le prolongement de la récente conférence mondiale sur le climat (COP 21), les «Mardis de la philo» inviteront ainsi d’éminents spécialistes – Michel Lussault, Thierry Paquot, Manola Antonioli – à débattre sur la ville du XXIe siècle considérée en tant que nouvel objet d’études philosophiques. «L’Homo urbanus, situationnel, relationnel et sensoriel», «L’habitation humaine» ou bien encore les «Temporalités et territorialités de l’existence» formeront autant de sujets propices pour s’interroger sur la place de la ville dans la pensée contemporaine en retraçant les grandes étapes de l’émergence d’une philosophie de l’urbain…
Chaque soirée aura lieu dans l'atelier d'Echelle Inconnue à 19h : 18, rue Sainte-Croix des Pelletiers, 76000 Rouen
A Ta Santé est un collectif de soutien aux psychiatrisés à des degrés divers. La psychologie et la psychiatrie sont l’exercice d’un pouvoir, particulièrement violent dans de nombreuses institutions psychiatriques, générant des normes et nommant des déviances à corriger ou à contenir. Il s’agit pour nous de comprendre les modalités locales de son exercice et d’accompagner quiconque le souhaite dans ses rapports de force avec l’institution. Cela passe par de l’information sur la langue et les pratiques psychiatriques et psychopathologiques (comment est fait un diagnostic selon les concepts utilisés par le psy ? Quel usage en est-il fait ? Etc.), mais également par des informations médicales ou encore juridiques. Dans l’absolu, le droit est loin d’être la solution, mais il offre parfois des possibilités que les patients ne connaissent pas toujours.
Nous organisons ce cycle de conférence dans le but de multiplier les perspectives depuis lesquelles nous pouvons analyser le pouvoir psychiatrique et y envisager des alternatives.
PROGRAMME DES 4 JEUDIS :
7 janvier : - Le collectif A ta santé commencera par une présentation de ses problématiques et de ses sources d’inspiration. - Florent Gabarron-Garcia, psychanalyste, membre de la revue Chimères, chercheur associé : Psychanalyse et révolution. "Contre le révisionnisme du psychanalysme contemporain, nous poursuivons ici notre investigation pour dégager les éléments d’une histoire populaire de la psychanalyse . Dans toute l’Europe d’après guerre plusieurs tentatives de reproblématisation de la folie et de mise en place de dispositifs pratiques nouveaux voient le jour. Ce fut d’abord le fait de psychiatres psychanalystes. Engagés dans la résistance, militants, voire marxistes, ils poursuivent dès la sortie de la guerre leurs combats et se donnent explicitement pour objectif de détruire les structures aliénantes de l’hôpital psychiatrique. Nous proposons ici de concentrer notre analyse sur le contexte psychiatrico-psychanalytique français des années 50 jusqu'à l'apport de Félix Guattari au début des années 60."
Plusieurs décrets et arrêtés qui finalisent la mise en place du controversé compte personnel de prévention de la pénibilité ont été publiés dans le dernier Journal officiel de 2015, après plusieurs mois d’hésitations et de modifications et malgré la forte opposition des syndicats patronaux.
Parmi les dix facteurs de pénibilité, quatre sont entrés en vigueur le 1er janvier 2015 dont des définitions ont été modifiées et la mise en place des six autres facteurs a été reportée au 1er juillet 2016 au lieu du 1er janvier prévu initialement. Sont concernés les postures pénibles, les manutentions manuelles de charges, les agents chimiques, les vibrations mécaniques, les températures extrêmes et le bruit.
Les textes publiés le 31 décembre précisent aussi les mesures de simplification prévues par la loi Rebsamen du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi. Quels changements pour les salariés faut-il attendre ?
Parmi les dix facteurs de pénibilité (dont le travail de nuit, le travail répétitif, le travail en milieu hyperbare et les horaires alternants sont entrés en vigueur), deux voient leur définition et leurs seuils de reconnaissance modifiés : le travail répétitif et le bruit.
Le système immunitaire est la clef de voûte de notre survie car notre organisme se défend avec beaucoup de succès contre les innombrables ennemis venus de l’extérieur (bactéries-virus) que ceux venus de l’intérieur (dérèglement des cellules qui peuvent devenir parfois cancéreuses). Anticorps, lymphocytes, cellules tueuses, systèmes de régulation, anticorps monoclonaux, peu à peu nos connaissances progressent si bien qu’une quarantaine de prix Nobel ont été décernés et ils nous ont permis de mieux connaître le système immunologique. Le thymus, la moelle épinière, le système lymphatique sont à l’origine de notre individualité. La mémoire immunitaire a permis de combattre grâce à la vaccination, de grandes épidémies (peste, variole, diphtérie) pour ne parler que des grands désastres du passé. Mais ces progrès liés à l’augmentation de la durée de vie, à la découverte des antibiotiques, alimentent les théories hygiénistes chères à notre invité le professeur Jean-François Bach, professeur d’immunologie, secrétaire de l’Académie des Sciences et membre de l’Académie de Médecine. Que nous dit-il ? La baisse des maladies infectieuses (en tout cas des grandes épidémies sous nos climats) s’accompagne d’une augmentation des maladies auto immunes tel le diabiète insulinodépendant, la sclérose en plaques, les maladies digestives et marque sans doute aussi une augmentation de la fréquence des cancers.
Les structures dédiées aux adultes handicapés font toujours défaut. Au 31 décembre 2010, 5 980 jeunes adultes résidaient dans des établissements pour enfants, à la faveur de l’amendement Creton de 1989, qui autorise ces accueils prolongés « dans l’attente d’une solution adaptée », indique une étude du ministère de la Santé.
Estimé à 5 000 personnes en 2006, le nombre de ces jeunes adultes a augmenté de 20 % en quatre ans, alors que les capacités d’accueil des structures stagnent. Ils représentent 5,6 % des usagers de ces établissements pour enfants, qui sont dans près de 8 cas sur 10 des instituts médico-éducatifs (IME).
La parution d’un décret au « Journal officiel » excluant les médecins experts judiciaires de la liste des collaborateurs occasionnels de service public (COSP) mécontente les cinq intersyndicales* de praticiens hospitaliers, qui dénoncent ce mercredi une « arnaque » dans un communiqué commun.
Jusque-là, les PH pratiquant des expertises étaient salariés de la justice et donc rattachés au régime général. Le décret supprimant ce rattachement, les PH se retrouvent inscrits mécaniquement au régime des indépendants, et doivent assumer une partie des charges (URSSAF, retraite).
Les deux contributions rassemblées dans ce dossier, rédigées par deux jeunes chercheuses en fin de thèse, attestent de la vitalité d’un champ de recherche longtemps boudé par les historiens français. Outre les psychiatres eux-mêmes1, l’histoire de la psychiatrie – entendue à la fois comme une spécialité médicale qui (…)
Sidérations. Une sociologie des attentats, de Gérôme Truc, PUF, « Le lien social ».
Comme l’a souvent rappelé le sociologue américain Howard Becker, les deux objections majeures que soulèvent les sciences sociales peuvent être formulées à l’aide de questions simples : comment expliquer le génie ? et comment expliquer le crime ? Pour le dire autrement, Mozart, ou un grand criminel, ne pourraient être compris que comme des individus singuliers. Leur talent – pour le bien de l’humanité ou pour le mal – n’obéirait à aucune loi. Chercher à l’expliquer serait vain et s’apparenterait finalement à une forme d’atteinte à la beauté, d’un côté, et à l’ordre social, de l’autre. Tous ceux qui font profession de sociologue le savent : s’ils doivent s’engager dans l’analyse du talent artistique ou de la déviance criminelle, ils s’exposent à leurs risques et périls au scepticisme et à l’ironie du grand public. Ils savent aussi qu’ils devront affronter la vindicte de ceux qui – parce qu’ils y ont intérêt – préféreront toujours expliquer le cours des choses en se référant au hasard de la naissance, au génie ou à la responsabilité de chacun face à la loi.
Pouvait-on s’attendre à ce que le contexte dramatique dans lequel les attentats de janvier et de novembre 2015 ont plongé la France ait des répercussions sur la façon dont la sociologie est perçue ? Face au crime le plus effrayant, le terrorisme, celle-ci est plus que jamais sommée de se justifier et de produire des preuves de son utilité.
On ne peut donc que se féliciter de l’ambition de Sidérations, que signe Gérôme Truc, une des premières tentatives de compréhension sociologique du phénomène de l’attentat islamiste. Le sociologue rappelle d’ailleurs utilement que les travaux qu’Emile Durkheim (1858-1917), l’un des fondateurs de la discipline, consacra aux grandes évolutions des formes de la régulation sociale, dans les années 1890, furent écrits en pleine vague d’attentats anarchistes en Europe. On peut n’y voir qu’une coïncidence mais elle est frappante : le vocabulaire dont disposent les sociologues pour décrire la régularité des comportements sociaux fut élaboré au moment même où des bombes explosaient aveuglément dans les capitales européennes en tuant des innocents.
Ce livre ne doit cependant qu’à un destin funeste de paraître au moment où sont commémorés les attentats des 7 et 9 janvier 2015 et alors que l’émotion provoquée par celui du 13 novembre s’estompe à peine. Le travail que Gérôme Truc a entrepris couvre en fait toute la période des attentats perpétrés en Occident par des terroristes islamistes depuis le 11 septembre 2001, incluant ceux de Madrid en mars 2004, de Londres en juillet 2005 et finalement de Paris.
Reprocher, c’est facile. Crier au scandale quand on n’est pas concerné, également. On a souvent l’impression que le monde médical est la cible préférée des « fouteurs de merde » et autres appellations sympathiques qu’ont la plupart de ceux qui se contentent de promouvoir un peu d’humanité dans le soin. On ne veut tellement pas voir le sacro-saint monde médical terni dans son image qu’on va jusqu’à nier toute faille et à refuser de se remettre une seule nano-seconde en question.
Je crache, je crache. C’est facile. Quand on veut repérer les fautes pour les dénoncer, il suffit de surveiller un moment et immanquablement une bévue va surgir. Parfois, on s’en veut. Parfois, on s’en veut même terriblement. D’autres fois, on ne s’en rend pas compte, contexte oblige (urgence, fatigue, manque de personnel, situation délicate…). Et parfois, certains s’en foutent.
Première garde en gynécologie. Je pourrais vous raconter les choses que j’ai vue, qui m’ont choqué, blessé, dégouté. Pourtant, ça n’aurait aucun intérêt. Je vais vous parler de comment je me suis comporté comme une grosse merde, incapable de défendre des valeurs et des principes qui me tiennent particulièrement à cœur. Moi qui ai cru avoir l’audace et l’assurance nécessaires pour pouvoir m’y opposer, je me suis terriblement déçu.
La garde commence. Je débarque dans le service. C’est à peine si je connais les différents secteurs à chaque étage. Je n’ai pas encore commencé la gynécologie à la fac, et il va falloir que je prétende connaître, que j’affiche une certaine forme de certitude face aux patientes que je vais être amené à rencontrer tout au long de la nuit. Je n’en mène pas large du tout. Premier objectif, rencontrer les collègues et établir, si possible un bon contact. S’entendre avec les AS, les infirmières, les sages-femmes et les internes, c’est quand même vachement plus agréable. Le temps que l’interne arrive, je me présente, repère un peu les lieux, donne autant que je peux un petit coup de main aux paramédicaux, passe des coups de fils pour elles, etc.
L’interne débarque. Speed, dynamique, directive « ne mets pas tes mains dans le dos, ça m’énerve ! ». Mais sympathique malgré tout. Ce genre de caractère, la nuit, aide quand même à rester éveillé. Et puis, quelque part, moi qui était complètement perdu, une personne qui prend les devants, c’est plutôt bien. Je la suis, lui explique que c’est ma première garde, et nous allons ensemble voir une première patiente.
Nous l’avons récemment évoqué : l’année 2015 a été marquée par plusieurs débats au cours desquels la question du respect du consentement du patient était centrale. Le sujet, on le sait, est sensible, notamment parce que la façon dont certaines critiques ont été émises n’étaient pas exemptes d’un certain dénigrement du corps médical. Surtout, le consensus apparaît difficile parce que les acceptions des notions sont très différentes. Qu’est-ce qu’un consentement ? Jusqu’ou faut-il considérer que les désirs (qui sont parfois exprimés comme des impératifs) des patients doivent être entendus, respectés, voire assouvis ? Sur ces questions, l’étudiant en médecine auteur du blog Litthérapie présente une opinion, probablement assez isolée et qui sans doute suscitera quelques commentaires.
Echoir dans un CHU n’est pas toujours un choix
De nombreux événements ont ces derniers mois mis en évidence les points de confrontation possibles entre les aspirations des patients (notamment des patientes) et la pratique médicale quotidienne, notamment dans un hôpital. Tout en rappelant le nécessaire respect des patients (qui passe par le recueil du consentement), beaucoup ont cependant fait remarquer que le fait de consulter un Centre hospitalier universitaire (CHU) impliquait l’acceptation de certains faits (présence d’étudiants notamment, difficulté de "choisir" son médecin, etc). « Il y a quelques patientes qui vont refuser de se faire examiner par un homme. Dans ce cas-là messieurs, ne perdez pas votre temps à discuter, vous venez nous chercher tout de suite et on remettra les pendules à l’heure. Nous partons du principe qu’elles sont dans un CHU, et qu’elles n’ont pas le choix : ou elles se font examiner, ou elles sortent voir ailleurs » ont ainsi expliqué les chefs aux nouveaux externes, dans un service fréquenté par l’auteur de Litthérapie. Une telle analyse est cependant loin d’être unanimement approuvée. D’abord, parce qu’être admis dans un CHU n’est pas toujours un choix. « Que suis-je bête, quand on se retrouve en pleine nuit à saigner, souffrir, vomir ou j’en passe, on pense tout de suite à vérifier que l’hôpital juste à côté de chez soi est bien un centre hospitalier non universitaire. Les ambulanciers, s’ils viennent vous chercher, vous demanderont immédiatement si vous souhaitez aller dans un CHU, c’est d’ailleurs leur première priorité. La maison de retraite qui envoie un pensionnaire aux urgences fait particulièrement attention à savoir si cette dernière souhaite ou non aller dans un CHU. Evidemment » ironise le jeune auteur du blog.
Il est difficile de savoir si Barack Obama parviendra au cours des dix prochains mois à réaliser l’une de ses promesses de sa première campagne : la fermeture du camp de Guantanamo. Si le Président Américain s’est récemment déclaré toujours déterminer à aboutir à fermer ce site « qui n’est pas cohérent avec les intérêts de la Nation et affaiblit notre réputation dans le monde », les obstacles politiques pourraient être très nombreux. Le maintien de ce camp suppose pourtant la persistance de pratiques de détention, que beaucoup, y compris aux Etats-Unis, assimilent à des actes de torture, telle la nutrition forcée des prisonniers en grève de la faim. En mai 2013, Barack Obama lui-même s’était élevé contre ces techniques de gavage. Pourtant, sur le terrain, les détenus y sont toujours exposés et les procédures judiciaires qu’ont tenté d’entamer d’anciens prisonniers ont toutes été bloquées, comme nous le signale le docteur Nathalie Berger, membre d’Amnesty International. Au premier septembre 2015, 116 "combattants illégaux" seraient encore détenus dans le camp de Guantanamo, dont un grand nombre devraient rester enfermés définitivement selon le secrétaire à la défense américain.
« Après le vote en décembre dernier de la loi de modernisation du système de santé qui a sacrifié sur l’autel de l’économie la loi Evin dans son volet traitant de la publicité en faveur des boissons alcooliques, c’est aujourd’hui le projet de loi "Pour une République numérique" qui constitue une nouvelle menace pour la santé publique », s’inquiète aujourd’hui l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et addiction).
Apocalypse ou pas ? Notre époque n’a jamais été aussi schizophrénique. Si les prophètes d’un grand déclin, voire d’une catastrophe écologique, ne manquent pas, tout aussi remuants sont ceux qui (du moins dans la sphère anglo-saxonne) nous prédisent un avenir radieux et libéré de la pauvreté grâce à l’impact des nouvelles technologies… Alors que les uns se plaignent de la domination d’une idéologie “solutionniste” qui contaminerait l’ensemble de la pensée, les autres pointent au contraire l’emprise d’un pessimisme intellectuel interdisant toute réflexion issue des sphères scientifiques et techniques. Bref, deux visions incompatibles de la même situation !
On ne présente plus Stewart Brand : ancien compagnon de route du “Magic Bus” de Ken Kesey, inventeur de l’expression “Personal Computer”, coorganisateur de la “Mère de toutes les démos” avec Douglas Engelbart, éditeur duWhole Earth Catalog, qui accompagna la naissance du mouvement écologiste, fondateur duGlobal Business Network aux sources de la cyberculture et d’un des premiers services en ligne, le “Well“. Les positions de Brand, très technophiles (comme sa défense du nucléaire), suscitent souvent la polémique dans les milieux écologistes – l’homme passe bien souvent pour un “traître” au sein du mouvement qu’il a contribué à créer.
Aristote, le premier, a parlé de l’épigénèse mais c’est surtout le généticien anglais Conrad Waddington, en 1942, qui évoque l’étude des changements d’expression des gènes qui n’impliquent pas de mutation génétique. Concrètement chez les abeilles, les ouvrières et la reine possèdent le même patrimoine génétique mais l’une est nourrie de gelée royale et les autres pas et de fait, la taille et la fonction de la reine est bien plus grande que celles des ouvrières. Le chat cloné n’a pas le même pelage bien qu’ayant strictement le même patrimoine génétique que son clone. Pour les jumeaux monozygotes, on est surpris de constater que l’un peut avoir une maladie de l’empreinte et l’autre pas. Ainsi le tout génétique des années 80 se module avec les découvertes plus récentes.
Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a été créé mercredi auprès de la ministre de la Santé avec pour mission essentielle de mieux informer les patients. "Ce centre aura notamment pour mission de contribuer à une meilleure connaissance des soins palliatifs et de l'accompagnement en fin de vie", indique le ministère de la santé dans un communiqué.
Avec l’aide du metteur en scène Joël Pommerat, un détenu a écrit et monté une pièce dans la maison d’arrêt ultra sécurisée d’Arles. Deux représentations y ont été données par des prisonniers devenus acteurs.
(Article repéré dans Ouest France le 27 Novembre 2015)
Recueilli par Patrick GUYOMARD. Entretien avec Serge Portelli, président de la cour d’Appel de Versailles, conseiller auprès du président de l’Assemblée nationale.
« Moins punir par la prison pour mieux reconstruire », tel est le thème de la conférence-débat de ce vendredi. La démarche est une évidence pour le magistrat Serge Portelli, intervenant.
Pour écouter et lire l’entretien, voyez le lien suivant :