Il ne faut pas prendre de Baclofène pour perdre du poids © MAXPPP
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 8 octobre 2015
4èmes journées nationales de l"information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie
Les présidents de CME de CHS veulent un cadre règlementaire pour les unités pour malades difficiles
« Comment piloter l’offre de soins, les activités et les ressources sur le territoire en psychiatrie ? »
Organisées par l'Association des Etablissements participant au service public de Santé Mentale et la Conférence Nationale des Présidents de Commissions Médicales d'Etablissement des Centres Hospitaliers Spécialisés.
Perturbateurs endocriniens : comment les lobbys ont gagné
Par Eric Favereau —
Menace majeure pour la santé, et notamment la fertilité, les agents hormonaux sont l’objet d’une âpre bataille à Bruxelles. Un livre décrit les méthodes des industriels qui ont obtenu de la Commission européenne qu’elle impose l’inaction.
Les données sont connues, brutales : la qualité du sperme s’est effondrée de moitié en cinquante ans, ou encore le nombre de diabètes a doublé en vingt ans dans les pays riches, et certains cancers explosent. Les causes ? Variées sûrement. Il n’empêche, pour la communauté scientifique, il ne fait guère de doute que ces perturbateurs endocriniens (PE) jouent un rôle essentiel.
mercredi 7 octobre 2015
Suzie Q., infirmière (psy) à toute heure
par Gwen Hight.
Il y a quelques semaines, nous vous faisions découvrir une chronique de Suzie Q., infirmière en psychiatrie. Auteure d'un blog dans lequel elle partage ses impressions et ses passions, elle nous livre sa vision de sa profession et de la « liberté ». Portrait.
Banquière autrefois, infirmière par choix
Comme beaucoup d'infirmiers, Suzie a décidé d'exercer ce métier afin de donner un autre sens à sa vie.
La jeune femme de 32 ans a opté pour une reconversion professionnelle alors qu'elle n'était plus en phase avec sa carrière commerciale.
Je travaillais dans une grande banque française et pendant des années je n'étais pas à l'aise dans mon métier. Mes rapports avec les clients ne tournaient qu'autour de l'argent. Il fallait le leur prendre et vite, qu'importe la manière : des crédits à des jeunes qui s’enfonceraient à coup sûr dans le surendettement, des plans d'épargne logement (PEL) à des « petites vieilles » qui n'en ont aucune utilité, des assurance-vie à tout le monde... J'étais très mal à l'aise avec ça, en conflit permanent avec mes propres valeurs. Puis j'ai compris que plus les années passeraient, plus j'allais m'enfoncer. Quand chaque jour tu vas au boulot en ayant honte de ce que tu fais, il faut y mettre un terme !C'est ce qu'elle a fait. Diplômée depuis 2012, elle se dit « fière d'être infirmière » désormais.
Elle considère ce virage professionnel comme une opportunité de se « racheter ».
Mon nouveau quotidien est pour moi une tentative de rédemption pour toutes ces années passées dans le secteur bancaire. Et comme elle l'affirme sur son blog, aujourd'hui elle se sent « infirmière à 100% ».
Que ce soit au travail ou en repos, je suis infirmière. Les dimanches ou les féries, je suis infirmière. A la maison ou en vacances, je suis infirmière. Je me lève infirmière, Je me couche infirmière. C'est ainsi tous les jours et ça recommence encore et encore...
mardi 6 octobre 2015
« Race » : l’ignorance conduit à la détestation
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche » : en revendiquant l’appartenance des Européens à une race et en sous-entendant la détestation de ceux qui seraient censés appartenir à une autre, Nadine Morano [députée européenne, Les Républicains] a, comme beaucoup, fait preuve d’ignorance de l’histoire de notre humanité.
La paléoanthropologie, l’hématologie géographique et, plus récemment, l’analyse génomique comparée des populations humaines ont maintenant établi qu’Homo sapiens constitue notre humanité et qu’il a progressivement migré depuis l’Afrique de l’Est où il est né il y a 200 000 ans. Il est plus que probable qu’il ait reçu quelques contributions génétiques d’Homoneanderthalensis, entre 50 000 et 100 000 ans au Proche-Orient, avant qu’il ne se répande à travers l’Europe, l’Asie, puis l’Océanie et l’Amérique.
Le même patrimoine génétique
Au cours de notre longue préhistoire puis histoire, des groupes humains, ou populations, se sont ensuite constitués sur notre planète au hasard des migrations guidées par la géographie des lieux, les événements climatiques et plus tard les grands événements politiques et religieux.
Le séquençage du génome (6 milliards de paires de bases réparties sur nos 23 paires de chromosomes) de nombreux individus appartenant à différentes populations a permis de montrer définitivement que les 7 milliards d’humains que nous sommes aujourd’hui partagent essentiellement le même patrimoine génétique.
En finir avec les maux du monde
LE MONDE | | Par Antoine Flandrin
L’année 2015 est censée être celle des premiers bilans des Objectifs du millénaire pour le développement. Lancé par l’ONU en 2000, ce plan pour éliminer la pauvreté, approuvé par tous les pays du monde, n’a pas réussi à s’imposer en tête de l’agenda international. Les résultats sont mitigés, voir mauvais dès qu’on se penche sur les régions les plus déshéritées. Le nombre de pauvres a ainsi doublé en Afrique en vingt ans (210 millions en 1981, 420 millions en 2011).
Dans son dernier ouvrage, Bertrand Badie, professeur de relations internationales à Sciences Po, explique pourquoi les Etats répugnent à promouvoir le développement social dans le monde : peur d’y perdre leur souveraineté, crainte de devoir cotiser, enracinement dans une vision politico-militaire des relations internationales. Les acteurs continuent d’envisager la mondialisation avec une mémoire et un savoir d’un autre temps, celui du congrès de Vienne (1815), de la domination du monde par un petit nombre d’Etats occidentaux et des guerres régies par les rapports de puissance.
Maubeuge : la psychiatrie sort de ses murs pour mieux venir en aide aux Sambriens
06/10/2015
Pour déstigmatiser sa profession et mieux répondre
aux besoins spécifiques du territoire, le pôle psychiatrie de l’hôpital de
Maubeuge entame un partenariat avec l’Agglo.
Loin des clichés d’une profession obscure, le service
de psychiatrie de l’hôpital de Maubeuge entame sa mue. Première étape de cette
transformation, le partenariat acté depuis quelques mois entre l’Agglo et le
service hospitalier. Un Conseil local de santé mentale (CLSM) qui réunit autour
d’une même table, élus et professionnels de la santé.
Le Royaume-Uni champion du monde en soins palliatifs, la France 10ème
06.10.2015
L’OMS a fait du développement des soins palliatifs une de ses priorités. Dans ce domaine on part avec une longueur d’avance Outre-Manche. D’après une étude menée par The Economist Intelligence Unit dans 80 pays et intitulée « l'index 2015 de la qualité de la mort, classement des soins palliatifs à travers le monde », le Royaume-Uni propose en effet les meilleurs soins palliatifs au monde. Le pays obtient une note de 93,9% du fait « d'une large intégration des soins palliatifs au sein du système de santé publique (NHS) et grâce à un secteur des hospices très développé ». On retrouve ensuite l'Australie (91,6%), la Nouvelle-Zélande (87,6%) et l'Irlande (85,8%), les Etats-Unis (80,8%) prenant la neuvième place devant la France (79,4%).
« Les aidants », un statut en passe d’être reconnu
06.10.2015
La Journée des aidants de ce 6 octobre est l’occasion de décrire la réalité des personnes qui prennent en charge leurs proches. Des témoignages recueillis lors d’un colloque, organisé à Marseille par le conseil départemental des Bouches-du-Rhône et animé par le Dr Pascal Maurel, directeur des publications Décision Santé, sont venus rappeler que la question interpelle la société dans son ensemble.
Véronique Page n’aime pas franchement le mot d’aidant. Toute sa vie a pourtant été bouleversée par la naissance de ses deux jumeaux handicapés mais, dit-elle, « si ma vie s’est arrêtée le jour de la naissance de mes enfants, je ne me suis jamais posé la question en tant qu’aidant, j’étais maman avant tout. » Madame Belhadj se définit, elle, comme la fille de son papa, qui souffre depuis plusieurs années de démence à corps de Léwy (DCL). Sa vie a été chamboulée par l’arrivée de la maladie dans la famille, « mais il a fallu 6 ans pour avoir un diagnostic fiable et quelqu’un qui nous dise qu’on ne pouvait pas le garder à domicile. Je regrette de ne pas avoir trouvé le petit guide du routard de l’aidant pour nous donner des clés de compréhension du système ».
La question des aidants est « une problématique qui concerne tout le monde, a souligné Serge Guérin, sociologue et professeur à l’INSEEC, car il s’agit de personnes qui accompagnent au quotidien d’autres personnes qui, sans elles, verraient leur vie se fragiliser encore plus ».
Le rapport bénéfice/risque favorable au vélo malgré les accidents ou la pollution
06.10.2015
Promouvoir la marche ou le vélo comme mode de déplacement est-il réellement bénéfique pour la santé ? S’ils permettent de répondre aux défis actuels en santé publique, tels que la lutte contre la sédentarité, la réduction de la pollution atmosphérique et le changement climatique, ces modes de transport actifs n’exposent-ils pas l’individu à un risque accru d’accident de la circulation ou d’inhalation de polluants ?
L’étude publiée dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire », entièrement consacré cette semaine aux bienfaits de l’activité physique, montre un rapport bénéfice/risque largement en faveur de la pratique de la marche et du vélo.
Fin de vie : les députés tranchent pour la sédation profonde et continue jusqu’au décès
Coline Garré
| 06.10.2015
« Je vous demande par cohérence, par souci d’efficacité, et par respect du travail conduit, de ne pas bouleverser les équilibres de ce texte », a déclaré Marisol Touraine aux députés, à l’ouverture de la deuxième lecture de la proposition de loi de Jean Leonetti (Les Républicains) et Alain Claeys (socialiste) ouvrant de nouveaux droits aux malades et personnes en fin de vie, le 5 octobre.
Message reçu par les députés, qui ont adopté, au terme de deux jours de débats, le compromis qu’ils avaient déjà voté en mars dernier, avant que le Sénat ne détricote la loi.
SUR UNE SCÈNE D'AUBERVILLIERS, L'EXIL JOUÉ PAR CEUX QUI LE VIVENT
Par Anne Diatkine — 5 octobre 2015
Après sa création en mai et sa sélection remarquée au Festival d'Avignon, «81 avenue Victor Hugo», la troisième pièce d'actualité commandée par Marie-Josée Malis, est de retour au théâtre de la Commune.
Ils sont huit face à nous. Huit habitants d’Aubervilliers qui, tour à tour, prennent la parole, elle s’imbrique et se dissémine, tandis qu’ils jouent des fragments de leur vie et celle de leurs camarades, et évoquent leur épopée pour arriver jusqu’à cette belle adresse: 81 avenue Victor-Hugo. A Aubervilliers, le 81 correspond à une antenne désaffectée de Pôle Emploi, que les 80 sans papiers ni logis ont décidé d’occuper, après avoir été expulsés, entre autres, du passage de l’Avenir. «Mais le logement, ce n’est pas le problème. Le problème, ce sont les papiers. Une fois que tu as les papiers, tu peux prétendre à un logement.»
Sur scène, quelques chaises sont derrière eux. Le décor est minimaliste, il évoque n’importe quel bureau abandonné. Eux viennent de Libye, de Côte-d'Ivoire, du Bangladesh, ou d’ailleurs. Ils sont énergiques et drôles, alors que ce qu’ils racontent, par épisode à la fois choral et personnel, ne l’est pas: la traversée du désert et celle de la mer sans boussole, l’ami qui supplie qu’on le laisse mourir dans le sable et qui offre son passeport si chèrement acheté, et l’abandon du passeur à 200 kilomètres de la frontière, «à deux pas», ment-t-il.
Inquiets, les psychothérapeutes se mobilisent
AN.H. Publié le
Sur papier, les psychothérapeutes avaient des raisons d’être satisfaits. La loi Muylle et consorts, votée le 4 avril 2014, donne un cadre légal à la profession de psychothérapeute qui protège à la fois le public et les professionnels. Les exigences de formation qui ont été mises en place sont solides : minimum Bac + 3 dans le domaine médico-psycho-social plus une mise à niveau auprès d’une institution universitaire ou d’une haute école aux notions de base de la psychologie, ainsi que quatre ans de formation à la psychothérapie. Soit un minimum de 8 ans de formation.
Mais aujourd’hui, les psychothérapeutes, qui accompagnent les personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d’autres types d’interventions à visée thérapeutique (médicaments, etc.), sont inquiets. Depuis le vote d’avril 2014, rien n’a bougé, alertent un nombre important d’enseignants universitaires et tout ce qui compte comme associations (psychologues,psychothérapeutes analytiques, centrés sur la personne, familiaux, systémiques… ainsi que la Plate-forme des professions de la santé mentale).
Nanterre : moins de retraités et plus de psychiatrie pour sauver l’hôpital
Florence Hubin | 06 Oct. 2015
Ils auront tout fait pour sauver l’hôpital de Nanterre, et son centre d’hébergement pour les SDF. Patrick Jarry et Jacqueline Fraysse, maire et députée (Gauche citoyenne) de Nanterre, ont encore une fois mis toute leur énergie pour élaborer avec les médecins et la direction de l’hôpital un projet de développement du Cash (Centre d’accueil et de soins hospitaliers) à l’horizon 2030, voire plus.
«La psychiatrie ne permet jamais d’établir une vérité historique»
Par Emmanuel Borloz
Psychiatrie légalePaul Bensussan est l’une des «stars» de la psychiatrie légale en France. En Suisse, un peu moins. Rencontre.
Chevalier de la Légion d’honneur, expert agréé par la Cour de cassation de Paris et par la Cour pénale internationale, le psychiatre Paul Bensussan est l’expert des grandes affaires judiciaires françaises. Ses analyses à contre-courant, qui ont «osé» remettre en doute la parole d’un enfant, ont par exemple fait basculer l’affaire d’Outreau.
Dans notre pays, où il était de passage récemment, le docteur Bensussan a joué un rôle crucial dans l’affaire McDonald (du nom du directeur de l’Aiglon College acquitté de l’accusation d’agression sexuelle sur son fils). Quant à sa récente expertise de la victime du sadique de Romont, aujourd’hui abuseur d’enfants selon la justice, elle lui a valu les foudres de la Cour d’appel.
Mieux comprendre la dépression avec l’effet placebo
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Elise Magnin
Comment l’effet placebo peut-il intervenir dans le traitement de la dépression ? Une nouvelle étude publiée dans JAMA Psychiatry, le 30 septembre, montre que la sensibilité d’une personne dépressive à l’effet placebo déterminerait sa réponse au traitement par antidépresseurs.
Un placebo est une substance chimiquement inactive administrée comme un vrai traitement. L’effet placebo est le bénéfice tiré par un patient de ce « traitement ». Il fonctionne, entre autres, par le biais d’un système cérébral « antidouleur » appelé le système μ-opioïde. Des molécules aux propriétés analgésiques sont libérées dans certaines zones du cerveau, améliorant l’état du patient. Dans plusieurs pathologies, telles que Parkinson ou la schizophrénie, 40 % des réponses seraient dues à l’effet placebo.
lundi 5 octobre 2015
Autisme : une méthode prometteuse pour agir dès le plus jeune âge
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 05.10.2015 | Par Sandrine Cabut
Pong, pong. Dans une petite pièce au décor dépouillé, un enfant et une jeune femme se lancent un ballon de baudruche. Au bout de quelques passes, Jules (son prénom a été changé), 2 ans et demi, part dans un coin. « Fini », bredouille-t-il. Immédiatement, Carolina, l’adulte, range le ballon et lui propose un livre. Puis un puzzle. Sans succès. Alors elle embraye, se dissimule sous une couverture. Jules vient la chercher. D’une voix enjouée, la jeune femme l’incite à se cacher à son tour. Pas de réaction. Alliant le geste à la parole, elle tente « la petite bête qui monte ». Cette fois, l’enfant sourit, son regard s’éclaire. Elle recommence encore et encore. Jules éclate de rire, cherche le contact physique avec Carolina. Un joli moment de complicité, mais pas seulement. « C’est une RSS, une routine sociale sensorielle, et c’est exactement ce que nous cherchons à obtenir, explique la jeune femme. Dès qu’un enfant émet un comportement social, on le renforce. Et dans cette démarche, trouver son sourire est un élément essentiel. »
La santé a besoin de fondations solides
BELGIQUE VAN VYVE VALENTINE
Une opinion de Francis Martens, président de la Fédération nationale des psychologues praticiens d’orientation psychanalytique (APPPsy).
Une loi sur la psychothérapie et la santé mentale - en chantier - paraissait prometteuse. Dans la plus totale opacité, l’actuel ministère de la Santé semble la mettre à mal. Il est bon dès lors de faire quelque lumière sur les réalités du terrain en y pointant des repères objectifs. D’autant plus que si l’ignorance politique semble ici la règle, c’est dû au faible impact de ce domaine sur le budget de la santé. Or, promouvoir une politique réaliste en matière de santé mentale constituerait sans doute la forme de prévention la plus efficace et la moins coûteuse en matière de santé tout court.
Médecin, infirmier ou ambulancier débutants, ils racontent leur métier
Le Monde.fr | | Par Eric Nunès
Dossier spécial Etudes de santé. Ils sont médecins, infirmiers, kinésithérapeutes ou ambulanciers. Ils ont fait le choix, comme environ un million de personnes en France, d’exercer un métier au service de la santé. Malgré la répartition très inégale de ces professionnels sur le territoire, le vieillissement de la population assure pour les prochaines années de nombreuses embauches et une activité. Pour la plupart débutants, ils témoignent, sur Lemonde.fr, de leur enthousiasme d’être au service des autres ou des déceptions que leur apporte l’évolution de leur métier.
- « Je ne le recommanderai pas à ma fille » par Loïc D, 29 ans, médecin généraliste remplaçant dans le Nord :
« Je suis devenu enfin médecin généraliste il y a 18 mois. L’arrivée d’un long parcours de neuf années d’études, mais pas désagréable puisque la pratique occupe une place importante dans la formation. De plus, l’internat qui suit les six premières années est rémunéré. J’exerce donc mon métier en libéral, je remplace les médecins installés pendant leur absence. Le rythme est agréable : je travaille une semaine sur deux en moyenne et gagne assez pour vivre décemment. Moins d’argent, plus de vacances ! Et je peux remplacer n’importe où en France, sans crainte du chômage. Les vieux médecins ont souvent des rythmes intenables et sont parfois au bord du burn-out.
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Quand les suffragettes réclamaient le droit de vote à coup de prises de jiu-jitsu
Par Juliette Deborde — 5 octobre 2015
A l'occasion de la sortie du film «les Suffragettes», la BBC raconte comment, à la veille de la Première Guerre mondiale, les militantes britanniques utilisaient les arts martiaux dans leur combat politique.
dimanche 4 octobre 2015
Michel Onfray ou la philosophie Nutella
Par Thomas Clerc —
En régime libéral, la camelote triomphe : Michel Onfray est un mélange de populisme et de ressentiment aux antipodes de l’hédonisme dont il se réclame.
On apprenait récemment que la pâte à tartiner Nutella est concurrencée par des marques rivales qui n’ont pas plus de capacités nutritives et n’arrivent pas même à produire le fameux goût agréablement artificiel dont raffolent les enfants. Le succès du produit phare s’est construit grâce une certaine qualité dans l’infect qui écrase toute velléité d’imitation. En régime libéral, la camelote triomphe, et puisqu’entre le Nutella et la merde il n’y a qu’une différence d’âge du consommateur, on peut en déduire qu’en matière de goût, il ne faut jamais faire confiance aux enfants. Ces derniers sont pourtant de véritables prescripteurs. Il en va de même dans le domaine culturel.
Fin de vie : les députés reprennent la main sur fond de manifs et contre manifs
04.10.2015
Le débat sur la fin de vie va reprendre lundi à l'Assemblée nationale. Ce texte élaboré par les députés d'Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (Les Républicains) et soutenu par le gouvernement, introduit en particulier un droit à une "sédation profonde et continue" jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale et pour ceux qui font l'objet de traitements qui les maintiennent artificiellement en vie. Il a été rejeté par le Sénat, mais l’Assemblée se fait fort de rétablir la version initiale.
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