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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 18 juin 2015

Comment agir pour une meilleure qualité du travail dans le secteur de la psychiatrie ?

MiroirSocial 18 juin 2015

Dans le cadre de sa collection les guides Agir pour l’amélioration des conditions de travail, destinée à mieux appréhender les questions de santé et bien-être au travail, Secafi (société du groupe Alpha) élargit sa collection et ouvre une série sectorielle avec, comme premier opus, Agir en faveur de la qualité du travail dans le secteur de la psychiatrie. Revue de détail avec Sophie Rousseau, l’un des deux auteurs (avec Wilson Cordier) et consultante chez Secafi, spécialiste du secteur de la psychiatrie depuis quinze ans.
Guide Agir SECAFI QVT dans le secteur de la psychiatrie
Dans le premier numéro de sa collection sectorielle des guides Agir, Secafi s’attache à un secteur encore peu connu, la psychiatrie. Pourtant, avec le débat autour des 35 heures à l’hôpital, il prend une résonance particulière. Que constatez-vous dans le cadre de vos missions ?
Oui, d’autant plus que l’offre de soins psychiatriques est portée majoritairement par l’hôpital public. Or, aujourd’hui, au sein du monde hospitalier, le secteur de la psychiatrie est atypique. Il mérite un examen particulier du fait des pathologies traitées et des patients accueillis. C’est tout l’objet de notre guide car, à sa lecture, on voit bien que l’on ne peut y appliquer, telles quelles, les méthodes envisagées, au premier rang desquelles la tarification à l’activité et la recherche à tout-va d’économies budgétaires. 

18J18

Manifeste pour les sciences sociales

Les grands intellectuels ne seraient plus : pas un jour sans que le lamento ne soit entonné par quelques esprits chagrins. Dans un monde aux valeurs liquides, le savoir ne serait plus, l’enseignement mis à bas, pour preuve cette énième réforme des collèges. Il suffit pourtant de se tourner vers une grande institution qui fête cette semaine ses quarante ans : l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS). Loin de s’enfermer dans l’hermétisme de connaissances de plus en plus spécialisées, cette école prouve que la recherche est vivante, complexe, prolifique.

Pour une psychanalyse de l’agriculture moderne

OLIVIER ASSOULY PHILOSOPHE, SPÉCIALISTE DE L'ALIMENTATION ET DU GOÛT 

Etrangers venant se faire soigner en France : les associations dénoncent les conditions d’accès

17.06.2015

À quelques semaines du passage en commission du projet de loi relatif au droit des étrangers en France, plusieurs associations dont Act Up, Aides, Médecins du monde, le Mouvement français pour le Planning familial (MFPF), Sida Info Service ou encore SOS hépatites se sont élevées contre certaines dispositions du texte.

Plus précisément, les revendications portent sur les articles 10 et 11, concernant l’accès au soin des étrangers venant se faire soigner en France. Il est en effet précisé dans l’article 10 que les médecins devront se baser sur l’offre de soins ainsi que sur les caractéristiques du système de santé dans le pays dont l’étranger est originaire, pour déterminer si ce dernier y éprouve des difficultés d’accès aux soins. Comparée à la législation en vigueur, qui n’autorise l’accueil des étrangers malades que si le traitement nécessaire est totalement absent du pays d’origine, cette nouvelle disposition pourrait sembler plus généreuse, mais dans les faits, tout dépendra de celui qui se charge effectivement de l’évaluation. Or, il est également prévu dans l’article 10 que l’évaluation des besoins sanitaires d’un malade étranger ne sera plus dépendante des agences régionales de santé mais du ministère de l’Intérieur. « Nous appelons les parlementaires à refuser d’endosser la responsabilité d’un tel désastre », appellent les associations qui ont organisé hier plusieurs manifestations en France, pour protester contre le traitement inhumain réservé par l’État à des malades étrangers.

« Vice-Versa » : le freudisme réinterprété par des « toons » déjantés

LE MONDE |  | Par 

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Critique et présentation à écouter ici ...


Il faut bien reconnaître qu’on commençait à perdre espoir en Pixar, célèbre studio californien qui a transformé le visage de l’animation en troquant les crayons contre des ordinateurs, et a jalonné les années 2000 d’une moisson de chefs-d’œuvre (Toy StoryMonstres & Cie, Le Monde de NemoRatatouille).

Si l’on avait d’abord pu croire que son rachat par Disney, en 2006, sous ses allures de pacte faustien, n’entamerait en rien l’indépendance du capitaine John Lasseter et de son équipage (les splendides WALL-E et Là-haut avaient prouvé le contraire), l’enchaînement récent de suites insipides (Monstres AcademyCars 2) et de productions sous influence (Rebelle) laissaient craindre bien plus qu’une crise passagère d’inspiration. L’esprit singulier, la fluidité narrative, l’inventivité, la profondeur et l’universalité des productions Pixar allaient-ils être complètement digérés par la rationalité commerciale de l’hydre disneyienne ?

C’est donc avec un certain scepticisme qu’on aborde Vice-Versa et, dès son ouverture, l’installation d’un principe narratif consistant à mettre en parallèle la vie naissante d’une petite fille, Riley, avec les émotions qui se bousculent dans sa tête. Celles-ci sont personnifiées sous les traits d’une équipe de « toons » déjantés, dont chacun représente une humeur (Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût), aux commandes d’une tour de contrôle connectée à la vision de l’enfant. Le procédé fait d’abord craindre un gimmick simpliste, montrant l’intériorité de l’enfant comme une sorte de régie télé, mais surtout un régime distancié qui carburerait en permanence à l’autocommentaire.

Fin de vie : les craintes des unités de soins palliatifs

LE MONDE |  | Par 

Une infirmière s'occupe d'une patiente dans le service de soins palliatifs de l'hôpital des Diaconesses, à Paris, le 12 juin.


Du temps, des moyens et de la pédagogie. C’est en substance ce qu’il faudra encore à la proposition de loi sur la fin de vie, qui doit être débattue mardi 16 et mercredi 17 juin au Sénat, pour emporter la complète adhésion des membres de l’unité des soins palliatifs de l’hôpital des Diaconesses (groupe hospitalier Diaconesses - Croix-Saint-Simon), dans le 12e arrondissement de Paris.

Car, pour l’heure, les médecins et infirmières de ce service de 15 lits (l’un des 132 existant en France), qui accompagnent chaque jour des patients en fin de vie, affichent tous leurs réserves, voire leurs inquiétudes, sur certaines dispositions prévues par le texte. La proposition de loi des députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (Les Républicains) a été adoptée en première lecture le 17 mars à l’Assemblée par une large majorité de députés de gauche comme de droite, après avoir reçu le soutien du chef de l’Etat.

Où et comment les ex-résidents de Bouya Omar seront-ils hébergés ?

logo aujourd'hui le Maroc
Par Sara El Majhad 16-06-2015

MAROC

Lhoussaine Louardi casse les prix
A A A
Louardi l’a fait. L’évacuation du mausolée Bouya Omar restera comme l’un des exploits du mandat de l’actuel ministre de la santé. Aussi courageuse soit-elle, cette décision soulève, néanmoins, une question primordiale: Les centres psychiatriques du Royaume ont-ils la capacité d’accueillir ces nouveaux malades ? Détails.
En avril dernier, le ministère avait mené une étude de terrain sur les personnes internées dans le mausolée. Il en avait dénombré près de 800, dont la plupart souffrent de troubles mentaux et portent des signes de maltraitance. Parmi elles, 177 ont aujourd’hui été évacuées: deux ont été accueillies par leurs familles tandis que le reste est réparti sur les différents centres psychiatriques du Royaume.
Pour placer ces malades, le ministère se base sur une règle de proximité, selon la ville d’origine de chacun d’eux. La région de Marrakech-Tensift-El Haouz se retrouve, ainsi, en tête de liste. Où sont passés ces ex-résidents du mausolée ? Le service de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech étant saturé, ces patients ont tous été transférés à l’hôpital psychiatrique régional Essaâda, dans la même ville.

DSM : l'addiction aux jeux aussi grave que celle à l'héroïne !

 17/06/2015


Comme à chaque nouvelle édition, la "bible" américaine de la psychiatrie publiée en France va susciter bien des réactions. Interview.


Toutes les addictions font intervenir les mêmes mécanismes cérébraux !
Toutes les addictions font intervenir les mêmes mécanismes cérébraux ! © BEBERT BRUNO/SIPA BEBERT BRUNO/SIPA

Environ deux ans après sa publication aux États-Unis, le DSM 5 (Diagnostic and Statistical Manual) arrive aujourd'hui en France. Il risque de susciter bien des controverses, comme à chaque réactualisation de ce fameux DSM - la "bible" des psychiatres américains depuis plus de soixante ans. Dans chaque domaine de la psychiatrie, de très nombreux spécialistes, réunis en groupes de travail, "planchent" sur les thèmes qu'ils connaissent le mieux. Le Pr Marc Auriacombe, psychiatre, addictologue à l'université de Bordeaux, fait partie des rares médecins étrangers (15 à 20 % du total) à avoir été sollicités, en raison des multiples publications de son équipe de recherche. Il raconte son expérience.

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De si jeunes donneurs d’organes

12/06/2015

L’histoire médiatisée d’un don de reins par un nouveau-né anencéphale en Angleterre, ne doit pas occulter que, jusqu’à récemment, les nouveau-nés étaient généralement écartés du don d’organes et de tissus pour plusieurs raisons, dont l’incapacité d’affirmer un état de mort cérébrale avant 2 mois. L’autorisation de faire des prélèvements aussitôt après un arrêt circulatoire a changé la donne aux USA et dans plusieurs pays européens, dont la France depuis fin 2014. Désormais, les nouveau-nés pour lesquels est envisagé un arrêt des traitements actifs deviennent des donneurs potentiels. Des Unités de Soins Intensifs Néonatales [USIN] ont tenté d’évaluer la portée de ce changement.
Les dossiers de 136 patients décédés dans une USIN des USA entre 1 jour et 1 an, de 2010 à 2013, ont été revus. Soixante patients (44 % des décès), porteurs principalement de lésions cérébrales/ d’encéphalopathie ou de malformations multiples, remplissaient les conditions minimum pour être prélevés, à savoir un poids > 2kg, une dépendance de la ventilation assistée, et une décision d’arrêt des traitements actifs.

Données troublantes de la tractographie dans les troubles de la gestion des émotions

15/06/2015


Il est souvent difficile, en pédopsychiatrie, de différencier certains troubles affectant le comportement ou la gestion des émotions[1]. Pour mieux les départager, on pourrait s’appuyer sur d’autres caractères que le seul tableau clinique, si possible sur des traits physiopathologiques sous-jacents. Désormais esquissée grâce aux nouvelles techniques de neuro-imagerie, en particulier la tractographie[2] (informant sur l’état de la matière blanche et de la connectivité), cette approche a suscité une étude réalisée aux États-Unis chez 90 jeunes (âgés en moyenne de 13,8 ans ± 2,1 ans) avec troubles du comportement ou de la gestion des émotions, et chez 30 sujets-contrôles appariés pour l’âge et le sexe. Objet de cette recherche : déterminer si l’imagerie du tenseur de diffusion appliquée à la tractographie peut identifier des corrélations entre des structures neurologiques et des troubles de la gestion des émotions.

mercredi 17 juin 2015

Une nouvelle structure médico-sociale pour les enfants

17/06/2015

Construit pour héberger le service de psychiatrie infanto-juvénile et pour que les enfants bénéficient des meilleurs soins, l’hôpital de jour de La Rochette sera inauguré le lundi 22 juin à 14 h.

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Le service de psychiatrie infanto-juvénile de l’hôpital de Melun était hébergé par l’unité de psychiatrie Constance-Pascal où se côtoyaient jeunes et moins jeunes. Un système qui n’était plus adapté ! Depuis, le 22 avril, les enfants atteints d’un trouble de psychologie pathologique, disposent d’une structure intérieure bâtie pour eux, neuve, claire, adaptée aux activités qu’ils peuvent pratiquer et également aux soins qu’ils doivent recevoir. Entouré d’un grand jardin extérieur, le bâtiment comprend également de multiples lieux de plein air où ils vont pouvoir jouer où jardiner.
Un havre de paix, proche des rives verdoyantes de la Seine, éloigné du bruit de la ville et où on peut se reconstruire et penser à l’avenir.

Le virtuel peut-il soigner les enfants ?

02/06/2015

G. PICHEROT,
CHU de Nantes
Le virtuel est de plus en plus présent dans le monde de l’enfance et le terme « réalité virtuelle » utilisé sans discernement. Quelle est sa définition et dans quelle mesure peut-il être utile pour les soins de l’enfant ? Avantages et écueils, vraisemblablement relationnels, d’une technologie qui a investi les foyers.

Une définition à préciser

Une première approche du terme « réalité virtuelle » fait référence à la relation entre le réel et le virtuel dans les techniques d’information et de communication.
L’interprétation se focalise sur le virtuel. On évoque alors le « potentiel », le « non actuel » (en principe non visible), le « différent de la présence corporelle » (S. Tisseron). Une autre approche correspond à une définition issue de l’interprétation de l’anglais « virtual reality », mieux traduite par le terme « presque réalité ». Dans ce deuxième axe de définition, la réalité virtuelle est conçue comme une simulation interactive visuelle et sonore avec un objectif – dans le domaine médical – de soins ou d’enseignement. Elle permet une amélioration sensorimotrice et cognitive par l’immersion, l’interaction et l’analyse de ses propres actions. Pour éviter les confusions entre ces deux axes de définition, certains proposent de traduire le terme « virtual reality » par « virtualité réaliste ». On parle aussi de réalité augmentée lorsqu’on superpose avec l’aide des techniques d’information et de communication (TIC) le virtuel au réel. Pour les soins, le modèle de réalité augmentée est représenté par les jeux informatiques utilisés, par exemple en éducation thérapeutique.

SACY-LE-GRAND La psychiatrie repart à l’hôpital

Courrier picard DENIS GIRETTE 16/06/2015

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On oubliait notre pathologie. On était bien.  » Ce mardi 16 juin, dans la matinée, Roselyne a tiré des larmes à l’assemblée. Celle-ci a été réunie par Jean-Philippe Catonné, le directeur du Relais de l’Aulne, pour son départ à la retraite.Roselyne ne fut pas seule à offrir un tel témoignage affectueux à ce philosophe et psychanalyste qui a conduit pendant 14 ans ce site thérapeutique (50 chambres, 60 couverts). Selon Michelle Morin-Bompart, psychiatre, le Relais, qui a fêté ses 20 ans l’an dernier, est une «  expérience unique en France  ».

Une quinzaine de patients, comme Roselyne, travaillent – ce qui est déjà exceptionnel – en cuisine, en salle, en hôtellerie au Relais. Ils sont les voisins d’une ferme thérapeutique de 7 hectares, qui accueille 60 patients. Ces deux sites, à Sacy-le-Grand à l’est de Clermont, appartiennent au Centre hospitalier interdépartemental (CHI) de Clermont. Or, en raison de besoins d’argent, l’établissement veut vendre ces terrains et leurs immeubles.

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Théâtre: fin d'une expérience originale dans un hôpital psychiatrique

GILLES RENAULT 


Le communiqué est tombé lundi. Laconique, il dit: «L’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, à Neuilly-sur-Marne, met fin à la fabrique artistique créée et animée par l’auteur et metteur en scène Frédéric Ferrer. L’établissement public de santé a décidé de ne pas renouveler sa convention avec la compagnie de théâtre Vertical Détour qui a créé et anime depuis dix ans la fabrique des Anciennes Cuisines, un lieu de création et de résidences, soutenu par la région Ile-de-France et le ministère de la Culture – Drac Ile-de-France notamment –, qui a accueilli de nombreux artistes émergents en théâtre, danse et arts de la rue et organise des activités avec les malades et personnels de l’établissement.»
La nouvelle est d’autant plus mauvaise que la culture en général, et ce lieu de Seine-Saint-Denis en particulier, ne pouvait que se féliciter d’une telle initiative, dont Libération avait d’ailleurs rendu compte à diverses occasions, louant la sérénité du cadre, propice à un travail fouillé et sérieux.
Dans une longue lettre ouverte, Frédéric Ferrer ne fait pas mystère de sa consternation face à une telle décision, à l’évidence consécutive à une relation distendue avec la structure qui l’hébergeait. «Cette décision, écrit-il, signifie la fin d’une expérience originale et singulière, dans le paysage théâtral français […] La fin de l’utopie d’un espace artistique de création, de liberté, de rencontre et d’échange. Un "asile" culturel, tout près des chambres et des couloirs, pour questionner le monde ou prendre un café […] La fin d’un lieu qui permettait de porter un autre regard sur l’hôpital, sur ces espaces souvent considérés, et de plus en plus aujourd’hui, comme des lieux de l’enfermement, de la relégation, de l’étrangeté.»

Violences faites aux femmes



Le rapport de l’Assemblée générale des Nations Unies, 1993, définit comme violence faite aux femmes : “[…] tout acte de violence basé sur l’appartenance au sexe féminin, qui a ou peut avoir comme conséquence un dommage ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique pour la femme, ainsi que les menaces de violence, le harcèlement ou la privation arbitraire de liberté, qui se produisent aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée.” (article 2-ONU,1993).

Des chiffres qui interpellent

Suivant les données statistiques, certainement sous estimées, moins de 10% des femmes déposant plainte, une sur cinq a été victime de violences et un viol se produirait toutes les 2 heures, dont 3 000 par an sur le lieu de travail (enquête INSEE 2007 1).
Une femme décède tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint (ONDRP 2011 2). 20% des victimes de violences physiques et 1/3 des victimes de violences physiques intraconjugales ne portent pas plainte et n’en parlent pas à leur médecin, ni à une association, ni à leurs amis1.
En France en 2011, 122 femmes sont décédées au sein du couple, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (3).
Les violences touchent toutes les couches sociales mais elles sont plus fréquentes chez les moins de 30 ans, essentiellement lors d’une grossesse ou d’une séparation.

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mardi 16 juin 2015

"Fous et alors?" : les malades mentaux défilent contre la discrimination

TV5MONDE 14 JUIN 2015

Défilé à Paris lors de la deuxième Mad Pride, une marche pour dénoncer la stigmatisation et les préjugés sur les personnes atteintes de troubles mentaux, le 13 juin 2015

Quelque 400 personnes ont défilé samedi à Paris et une centaine à Marseille lors de la deuxième Mad Pride, une marche pour dénoncer la stigmatisation et les préjugés dont sont victimes les personnes atteintes de troubles psychiatriques, a constaté un journaliste de l'AFP.
A Paris, au rythme de percussions ou de fanfares, vêtus de ponchos aux couleurs vives, de tenues d'Arlequin, de pyjamas, de chapeaux de fous du roi ou grimpés sur des échasses, les manifestants ont marché dans une ambiance festive de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul dans le XIVe arrondissement jusqu'à la place de la Bastille. Le cortège, accompagné par des chars richement décorés, rassemblait des patients, des proches de malades et des représentants d'associations.