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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 4 juin 2015

Les salariés de Lidl annoncent une grève suite au suicide d'un collègue


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VIDÉO - Un employé de l'entreprise à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, a mis fin à ses jours le week-end dernier. La CGT dénonce les conditions de travail. La grève débutera ce jeudi 4 juin.
Jour noir pour les salariés de Lidl. Yannick, employé du groupe de distribution âgé de 33 ans, s'est suicidé dans la nuit de vendredi à samedi sur son lieu de travail, à Rousset dans les Bouches-du-Rhône, révèle La Provence.
«La CFDT Lidl se joint à la famille du salarié. Vous qui êtes salariés Lidl en souffrance, appelez n'importe quel délégué syndical, tous syndicats confondus, ne restez pas seul», a communiqué le syndicat sur son blogL'initiative Communiste-ouvrière a également adressé «ses plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux camarades de travail de ce salarié». Au lendemain des obsèques, et après une journée de deuil mardi, les salariés débuteront une grève ce jeudi 4 juin.

Ces scandaleux antidépresseurs

LE MONDE | 


Silhouette d'un homme derrière un écran blanc, Dresde, Allemagne, 1 février 2015.


Entre risques pour la santé et effets secondaires causant des comportements suicidaires et agressifs, certains antidépresseurs, toujours remboursés par la Sécurité sociale, présagent un scandale sanitaire qui ne dit pas encore son nom. Des antidépresseurs qui causeraient des comportements violents et agressifs ? L’information a de quoi surprendre, mais elle a été maintes fois démontrée.

En février 1998, l’Américain Tim Tobin, sous Deroxat, tue sa femme, sa fille et sa petite-fille. Le chercheur et psychiatre britannique David Healy révèle que le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) avait caché des essais cliniques prouvant que le Deroxat était responsable de comportements agressifs chez 25 % des patients testés. GSK a été condamné par la justice américaine à dédommager le gendre de Tim Tobin.

# CORPS BLESSÉ, CORPS MALADE, CORPS MENACÉ À L’ADOLESCENCE




Quel rôle pour la psychopathologie aujourd’hui ? Nécessité d’un travail interdisciplinaire


9 ET 10 OCTOBRE 2015 DIACONESSES PARISTélécharger le programme en PDF


mercredi 3 juin 2015

Il y a 40 ans elles étaient diplômées

02/06/2015

École d'infirmières



Gisèle Lascorz et Anne-Marie Ricaut devant l'hôpital Pasteur qui abritait l'école d'infirmières jusqu'en 1974./ Photo DDM, S. Lapeyrère
Gisèle Lascorz et Anne-Marie Ricaut devant l'hôpital Pasteur qui abritait l'école d'infirmières jusqu'en 1974./ Photo DDM, S. Lapeyrère

Un article paru dans «La Dépêche» en février 1975 a réveillé bien des souvenirs et surtout l'envie de se retrouver... 40 ans après. La promotion 1972-1975 de l'école d'infirmières d'Auch se réunira le 13 juin, à l'auberge «Le Cousteau» à Saint-Lary, pour fêter les 40 ans de diplôme infirmier.
«ça fait un moment que l'idée d'organiser cette journée me trottait dans la tête», confie Anne-Marie Ricaut, de Castéra-Verduzan qui a retrouvé cette coupure de journal chez sa mère. Alors, avec sa copine de promo Gisèle Lascorz, de Laguian-Mazous, elle a pris la peine de contacter celles perdues de vue depuis si longtemps. Il ne faudrait pas utiliser le féminin d'ailleurs car parmi les 33 diplômés de 1975 il y avait, rapporte Gisèle, «30 filles, deux religieuses et un garçon, le premier d'ailleurs à sortir avec le diplôme de l'école d'infirmières d'Auch». Ce pionnier, Jean Larrieu, de Condom, sera là le 13 juin, avec une vingtaine de ses collègues au féminin. «Une des religieuses est décédée mais elle avait 59 ans quand elle a passé le diplôme et il nous manque juste une infirmière qu'on n'a pas pu contacter.»

L’algopolitique

Par  le 20/05/15


Dans Les lois de l’imitation, un livre de 1890, le sociologue et criminologue Gabriel Tarde avait définit l’avenir des statistiques comme le “nouvel oeil des médias de masse”. Il écrivait : “Les [journaux] alors deviendront socialement ce que sont vitalement les organes des sens. Chaque bureau de rédaction ne sera plus qu’un confluent de divers bureaux de statistique, à peu près comme la rétine est un faisceau de nerfs spéciaux apportant chacun son impression caractéristique, ou comme le tympan est un faisceau de nerfs acoustiques. Pour le moment, la statistique est une sorte d’œil embryonnaire, pareil à celui de ces animaux inférieurs qui y voient juste assez pour reconnaître l’approche d’un ennemi ou d’une proie”. Pour le chercheur Matteo Pasquinelli (@mattpasquinelli), l’oeil des statistiques de Tarde annonce l’oeil algorithmique auquel nous sommes désormais confrontés, explique-t-il dans un récent article de recherche intitulé “La détection d’anomalies : la mathématisation de l’anormalité dans la société des métadonnées”.
Martian_face_viking
Image : un visage humain sur Mars, via Wikipedia, exemple d’interprétation erronée de motif.
Le but de ces algorithmes est de révéler un “nouveau sujet politique” : l’oeil des algorithmes tente désormais de distinguer l’individu “antisocial” de l’ensemble des individus, à l’image des travailleurs dont la productivité est mesurée par l’oeil des algorithmes comme le soulignait les travaux du groupe de recherche européen Forensic Architecture, qui dénonce les violences du développement de systèmes de contrôle sous forme de systèmes, d’”architectures”, véritables pathologies du monde moderne.

Le capitalisme du calcul : enfermé dans les datascapes

“L’oeil des algorithmes enregistre des modèles communs de comportement dans les médias sociaux, des mots clefs suspects dans les réseaux de surveillance, des tendances d’achats ou de ventes sur les marchés ou l’oscillation de la température dans certaines régions du monde. Ces procédures de calcul de masse sont assez universelles, répétitives, automatiques et inaugurent une nouvelle ère de complexité épistémique.”
Pour Pasquinelli, la gouvernance algorithmique repose sur la reconnaissance des formes et la détection d’anomalies, qui sont les deux faces d’une même pièce : une anomalie se détecte qu’au travers de la régularité d’un motif, et, inversement, une tendance se dégage que par l’égalisation de la diversité des celles-ci.
Pour Pasquinelli, le problème de la cartographie de l’internet est né avec lui, mais il a fallu attendre 1998 et la construction du premier centre de données de Google pour voir naître la société de métadonnées, capable de commencer à cartographier la topologie de l’internet. Si les réseaux étaient des flux d’information ouverts, comme le souligne Manuel Castells, les centres de données se sont construits sur l’accumulation de l’information sur l’information : les métadonnées. Les métadonnées divulguent “la dimension de l’intelligence sociale incarnée dans tout élément d’information”. Elles nous font passer d’une économie politique industrielle à la gouvernance algorithmique, ce “capitalisme du calcul”.
L’exploitation algorithmique des métadonnées permet de mesurer la production collective de la valeur et d’extraire la plus value des réseaux (ce que font les modèles d’affaires de Google ou Facebook), de suivre et prévoir les tendances et anomalies sociales (comme tente de le faire la science du climat ou les programmes de surveillance de la NSA), et d’améliorer l’intelligence machinique de gestion, de logistique et de conception des algorithmes eux-mêmes. Les centres de données ne sont pas seulement des espaces de stockage ou de calcul, mais des endroits d’où l’on ne cesse d’extraire du sens, rappelle le chercheur. En ce sens, ils sont des datascapes (despaysages de données), des représentations visuelles des forces quantifiables qui influencent le travail de celui chargé de les représenter, un moyen de rendre l’espace abstrait des machines perceptible comme le proposait William Gibson dans Neuromancien quand il représentait le cyberspace comme comme une ville de blocs de données entre lesquels circuler en 3 dimensions. Or, les structures algorithmiques représentent des modèles abstraits qui ne sont pas nécessairement associés avec l’expérience ou la perception. En ce sens, le processus algorithmique est un véhicule d’exploration qui s’étend au-delà des limites de la perception. Pour Pasquinelli, le datascape devient la carte qui permet de cartographier cet internet que l’on ne voit pas.

Peut-on vivre sans limite ?

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Muriel Flis-Trèves


30.05.2015 - La Conversation scientifique


Peut-on vivre sans limite ?49 minutes Écouter l'émission


Pierre Dac disait : « Même les bornes ont des limites qu’on ne saurait franchir sans les dépasser ». Chacun d’entre vous peut méditer pour son propre compte la portée de ce truisme aux implications plus profondes qu’il n’y paraît au premier abord. En physique, il apparaît que certaines choses ont des limites bien établies. Par exemple, il est impossible de refroidir un corps à une ...

Beaucoup plus de risques d’être exposé à la violence pour les malades mentaux

Publié le 15/05/2015


Si le grand public associe volontiers certains faits divers à la violence et à la criminalité attachée à la maladie mentale, une enquête réalisée au Royaume-Uni montre (en colligeant des entretiens concernant 361 sujets avec des « troubles mentaux sévères » et 3 138 sujets-témoins) que l’inverse tend plutôt à se produire dans la réalité, c’est-à-dire que les personnes souffrant d’une maladie mentale sont plus souvent des victimes que des auteurs de tels crimes ou agressions, probablement en raison de leur plus grande vulnérabilité.
En comparant les données relatives à ces personnes avec une maladie mentale aux statistiques portant sur la population générale, les auteurs constatent en effet que 40 % des malades mentaux (contre 14 % des sujets-témoins) ont « subi l’expérience d’une telle situation » dans l’année précédent l’entretien (Odds Ratio ajustés = 2,8 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] 2,0–3,8). En particulier, les « agressions violentes » concernent 19 % des malades mentaux contre 3 % des sujets-contrôles (Odds Ratio ajustés = 5,3 ; IC 3,1–8,8). On observe sans grande surprise que cette vulnérabilité aux agressions concerne notamment les femmes atteintes d’une maladie mentale sévère, puisqu’elles sont « quatre fois plus souvent victimes d’une violence domestique » que les femmes sans affection psychiatrique, « quatre fois plus souvent victimes d’une agression sexuelle » et « dix fois plus souvent victimes de violences dans leur entourage » (perpétrées par des étrangers ou par des connaissances).

Armentières : les 400 ans de l’EPSM continuent, avec expo et ciné-débat

24/05/2015


C’est une ville dans la ville, un monde qui ne se veut pas à part, mais intégré à part entière à Armentières ?



L’EPSM propose cette année un programme culturel et festif pour témoigner de son évolution en 400 ans.


L’EPSM fête ses 400 ans cette année. Deux événements ont lieu cette semaine. Le premier au cinéma les Lumières, troisième volet du cycle Psychiatrie et cinéma. Le film San Clemente de Raymond Depardon sera diffusé au cinéma jeudi. Il s’agit d’une plongée en 1980 dans l’univers fermé de l’hôpital psychiatrique de San Clemente dans la lagune de Venise. Cette projection sera suivie d’une débat avec les docteurs Massimo Marsili et Jean-Luc Roelandt, psychiatres à l’EPSM Lille-métropole.

Trois plasticiens

Deuxième temps fort cette semaine, le vernissage, avec une présentation annoncée comme décalée, d’Aile 10, un projet artistique dans lequel un couloir et dix chambres de l’EPSM ont été investis.

La santé des médecins Est-ce une « chance » d’être médecin lorsque la maladie survient ? Plutôt non…

01.06.2015


Absence de dialogue, diagnostic jeté à la figure, minimisation ou à l’inverse surtraitement, absence de droit à l’oubli, tracasseries voire harcèlement professionnel, perte de confiance des patients… Les médecins atteints de pathologies graves qui ont été interrogés par « le Quotidien » ne semblent pas penser que leur métier les a aidés à être mieux pris en charge. Avec quelques nuances toutefois…

Pour la création d’une unité de liaison de psychiatrie au CHU de Constantine

ALGERIE 30 mai 2015
CONSTANTINE- La création d’une unité de liaison de psychiatrie au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine est devenue "une nécessité", a estimé samedi le Dr Fatima-Zohra Madoui, vice-présidente de l’association des psychiatres de la wilaya de Constantine.
S’exprimant en marge du 12ème colloque international de psychiatrie, organisé par cette association, Dr. Madoui, également chef de service à l’Etablissement hospitalier (EHS) Mahmoud-Belamri de Djebel Ouahch, a souligné qu’une telle unité, composée d’un psychiatre, d’un médecin généraliste, d’un psychologue et d’une assistante sociale, recevrait les patients atteints de différentes pathologies et pouvant également présenter des problèmes psychiatriques.
Au cours de ce 12ème congrès international de l’association des psychiatres de la wilaya de Constantine, organisé dans un hôtel d’Ali Mendjeli sous le thème "Psychiatrie, valeurs et conduites", la présidente de l’association, Thouria Nedjar, a souligné, dans une allocution d’ouverture, que la pratique de la psychiatrie "conduit constamment à rechercher des formes de dialogue entre cette discipline et les sciences humaines et sociales".

Le maire de Mbour annonce la construction d’un pavillon psychiatrique

Le maire de Mbour annonce la construction d’un pavillon psychiatrique    
SENEGAL 22/05/2015 


Mbour, 22 mai (APS). Le maire de Mbour, El Hadji Fallou Sylla, a annoncé vendredi la construction, au sein de l'hôpital de la ville, d'un pavillon psychiatrique d'un coût global de 56 millions de francs CFA.
La construction de ce pavillon dédié à la prise en charge des cas de troubles psychiatriques sera entièrement financée par la commune de Limoges (France), à travers l'hôpital Esquirol et l'association Prévention, réinsertion, information et santé mentale (PRISM), dans le cadre d'une convention de partenariat.

Cette convention comprendra aussi des volets formation et assainissement, selon Ibrahima Camara, un adjoint du maire de Mbour, chargé de l'environnement, de l'assainissement et du cadre de vie. 
Lire la suite ...

mardi 2 juin 2015

L'Etat condamné après le suicide d'un détenu atteint de troubles psychiatriques

Le Monde.fr avec AFP | 


Des employés de la maison d'arrêt de Loos devant l'établissement pénitencier, en octobre 2008.


La cour administrative d'appel de Douai a condamné l'Etat à verser 78 000 euros à la famille d'un détenu atteint de troubles psychiatriques, qui s'était suicidé en 2006 à la prison de Loos, dans le Nord, a rapporté l'Observatoire international des prisons (OIP) mardi 2 juin.

« Dans son arrêt, la cour administrative d'appel de Douai sanctionne l'absence de surveillance particulière mise en place pour cet homme, dont  la gravité de l'état psychiatrique était pourtant connue de l'administration », indique l'OIP dans un communiqué, précisant que l'arrêt avait été rendu le 7 mai.

Zinédine H. souffrait depuis 1982 de troubles psychiatriques, ayant donné lieu à plusieurs séjours en hôpital. En 2002, il est condamné à sept ans d'emprisonnement et incarcéré. En prison, son état mental se dégrade et en 2006 le directeur de l’établissement de Loos signale que le détenu « n'a plus sa place en milieu carcéral ».

La pauvreté se concentre dans les « villes-centres » plus que dans les périphéries

Le Monde.fr Par 



Une famille aidée par l'association Jamais sans toit à Lyon en novembre 2014.


C’est dans les villes-centres des grands pôles urbains que se concentre la pauvreté en France, bien plus que dans les banlieues et les couronnes périurbaines. L’Insee livre, dans une étude publiée mardi 2 juin, une image détaillée et actualisée de la pauvreté, déjà esquissée dans son « Portrait social de la France » en novembre 2014. Et confirme qu’à rebours des thèses défendues par le géographe Christophe Guilluy en septembre 2014 dans son ouvrage La France périphérique (Flammarion, 18 euros), « la pauvreté est dans l’ensemble la plus forte dans les villes-centres des grandes aires urbaines ».

11 juin : grève nationale dans les hôpitaux

MiroirSocial 02/06/15 

Le syndicat national des professionnels infirmiers constate qu’après des années de plan d’économies, les directions des hôpitaux remettent en cause les accords sur la réduction du temps de travail signés en 2002.
Dans un premier temps, des hôpitaux sont passés de journées de 8h00 à du 7h36 ou 7h30, pour réduire le nombre de RTT.
Aujourd’hui, c’est le tour de l’AP-HP (qui constitue 10% de la  fonction publique hospitalière) avec ses 75 000 agents dans 38 hôpitaux. Si demain les agents de l’AP-HP cèdent, c’est tous les hospitaliers de France qui risqueront le même sort :
  • les soignants passant de 7h36 à 7h20,
  • et les administratifs, techniques et ouvriers en 7h00, sans aucun jour de RTT
Le point d’indice est gelé depuis 2010, tandis que les charges sociales des fonctionnaires augmentent chaque année, ce qui fait que le salaire baisse d’année en année. Alors pas question de travailler demain 10 à 20 jours de plus pour un salaire en peau de chagrin !

L’AUTRE PILULE, UN COMBAT POUR LES FEMMES

mardi 02 juin à 22h20 (81 min)




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Révolutionnaire, la pilule RU-486 a permis d'avorter sans chirurgie, mais déchaîne des passions virulentes depuis près de trente ans. Avec son inventeur, le professeur Baulieu, retour sur un combat jamais achevé.


lundi 1 juin 2015

Equateur : la grève des infirmiers se généralise

Radio Okapi 1er juin, 2015 

Des élèves infirmièrs dansent ce 12/05/2011 à Kinshasa, lors du défilé marquant la journée internationale des infirmiers. Radio Okapi/ John BompengoDes élèves infirmièrs dansent ce 12/05/2011 à Kinshasa, lors du défilé marquant la journée internationale des infirmiers. Radio Okapi/ John Bompengo
Après ceux de l’hôpital général de Gemena, ces infirmiers de la province sanitaire de la Tshuapa et la zone de santé de Karawa dans le Nord-Ubangi ont aussi déclenché leur mouvement de grève. Tous menacent de durcir le ton, si les autorités provinciales et nationales n’harmonisent pas les listings de paie. Pour le ministre provincial de la Santé, les autorités nationales doivent prendre en compte les listings révisés par la province pour que tout le monde se retrouve.
Le malaise persiste dans le secteur de la santé dans la province de l’Equateur, à cause de la prime de risque non payée à plusieurs infirmiers en service.

Tiers payant : les médecins défendent plus leurs intérêts que la santé, selon Capital

01.06.2015

Tracasseries administratives, déresponsabilisation des patients, étatisation de la médecine… Pour « Capital », aucun des arguments avancés par les médecins pour dénoncer la généralisation du tiers payant ne tient la route. Dans un article publié en ligne, le magazine démonte une à une les objections des syndicats et conclut que cette fronde des praticiens cache en réalité « le sentiment d’être mal aimés » et « pour beaucoup d’entre eux », de « ne pas être rémunérés à leur juste prix ».

Pourquoi pas des alicaments en psychiatrie ?

01/06/2015


« Et si des aliments pouvaient contribuer au traitement de certaines maladies mentales ? » s’interroge The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry. On sait en effet que la frontière entre médicament et aliment tend parfois à s’estomper (comme pour les vitamines, dans la prévention du scorbut et du rachitisme), au point qu’on évoque parfois la notion d’« alicaments » pour désigner ces produits au confluent de l’alimentaire et du thérapeutique.
Si cette idée de « l’aliment qui soigne » n’est pas nouvelle (puisqu’elle remonte « au moins à l’époque d’Hippocrate » et que Soranus d’Ephèse vantait déjà les mérites des eaux alcalines dont on dira plus tard qu’elles peuvent contenir, avec le lithium, « un psychotrope naturel »), des études se sont récemment multipliées pour évaluer l’effet de certains régimes alimentaires sur divers troubles psychiatriques, comparativement à des placebos, et « plus de vingt essais contrôlés présentent le bénéfice de plusieurs aliments contre le stress, l’anxiété, l’agressivité chez les prisonniers, les troubles de l’humeur, l’autisme et les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité » (TDAH).

Malades d’ennui au travail: après le burn-out, le «bore-out

LE MONDE ECONOMIE |  | Par 

Tout comme l’excès de travail, l’ennui peut être la source d’un vrai mal-être chez le salarié.


Thomas (encore en poste, qui a souhaité garder l’anonymat et dont le prénom a été changé) a un job que beaucoup lui envieraient : il est responsable en CDI de la rédaction d’un titre de presse professionnelle. Pourtant, Thomas s’ennuie. « Je passe mes journées à faire des mails, relire des articles et gérer des problèmes informatiques, explique-t-il. Mon travail est usant et répétitif ; je me sens sous-employé. » Sa lassitude est telle que le professionnel s’est mis à la recherche d’un autre emploi. « J’ai répondu à quelques annonces, sans succès, indique-t-il. Je songe désormais à me reconvertir. »

La situation de Thomas n’est pas forcément comprise par son entourage. « A cause du chômage, dire que l’on s’ennuie dans son job est perçu négativement », constate Emmanuelle Rogier, psychologue du travail.