- HOSPIMEDIA
Lors de son congrès, l'Union syndicale de la psychiatrie (USP) a regretté que la psychiatrie soit réduite "à portion congrue" dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Le syndicat a aussi rappelé son combat contre les dérives des soins sans consentement.
En congrès du 27 au 29 mars dernier, l'Union syndicale de la psychiatrie (USP) a fait part de ses craintes pour le secteur, suscitées par le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Il y a un an pourtant lerapport du député Denys Robiliard (SRC, Loi-et-Cher) sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie semblait "amorcer un nouveau printemps pour la psychiatrie", a rappelé Philippe Gasser, président de l'USP dans son discours de présentation du rapport moral de l'organisation dont Hospimedia a eu copie. Mais l'espoir d'une loi spécifique pour le secteur est de nouveau resté déçu, alors que les professionnels continuent à la demander, comme l'indique une motion votée en ce sens. Philippe Gasser a ensuite regretté que dans le projet de loi de Santé, la psychiatrie soit "réduite à portion congrue" et que ses principes directeurs soient "économie et (re)centralisation". Une autre motion est d'ailleurs venue rappeler l'opposition "globale" du syndicat "à la logique" de ce texte, tout en réaffirmant "son soutien à la notion de tiers-payant généralisé".