La conscience se réduit-elle à un processus neuronal ? Telle est la question massive qu’affronte le philosophe des sciences Michel Bitbol en mettant la philosophie et la neurobiologie face à face, dans un ambitieux voyage.
Le centre hospitalier la Chartreuse et l’université de Bourgognecollaborent ensemble et présentent “l’espace psychothérapique”. Ce pôle clinique, de formation et de recherche est présent dans les bâtiments du centre hospitalier.
“L’ Espace Psychothérapique est destiné aux étudiants psychologues et aux psychiatres : il constitue un lieu spécifique d’expertise et de suivi clinique, de formation clinique et a pour objectif de développer des recherches dans le domaine des psychothérapies tout en favorisant les échanges sur les pratiques professionnelles entre les cliniciens”, précise le communiqué.
A lire ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse :
Un partenariat inédit entre le CH La Chartreuse et l’université de Bourgogne
Impact sur la qualité de vie, la situation professionnelle, le lien social... Malgré des progrès, deux ans après un diagnostic, le poids du cancer sur le quotidien des malades reste un gros point noir de la prise en charge et de l’accompagnement, conclut une nouvelle enquête menée par l’INCa et l’Inserm, dont les résultats ont été présentés ce matin à Paris, à l’occasion d’un colloque organisé à la bibliothèque nationale de France.
Prévue dans le cadre du plan cancer II (2009-2013), cette étude « VICAN 2 » a été menée en 2012 auprès de 4349 personnes atteintes de cancer deux ans après leur diagnostic selon une méthodologie un peu différente de celle employée au cours du premier volet de l’enquête conduite en 2004.
Dans une ordonnance, le tribunal administratif de Melun ordonne ce 5 juin à l'intersyndicale CFDT, CGT, FO et Sud de "libérer sans délai" les locaux administratifs et la cour d'honneur qu'elle occupe depuis le 2 juin au GH Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne) et ce, dans le cadre d'une mobilisation contre un projet de refonte de la durée quotidienne du travail. Celle-ci doit passer le 1er août de 8 heures à 7 heures 36, engendrant une baisse du nombre de jours de RTT de 27 à 23,5 jours cette année, puis à 18 jours en 2015 (lire ci-contre). Pour le juge, cette évacuation présente "un caractère d'urgence et d'utilité eu égard à la circonstance que cette occupation empêche le fonctionnement régulier du service public hospitalier". Il pointe un risque sur la confidentialité de certains dossiers (qualité et gestion des risques, finances et contentieux) et la sécurité (accès rendu difficile pour les services de secours), une direction "susceptible d'être paralysée" et des dégâts matériels. À défaut d'évacuation spontanée, le tribunal ne retient pas d'astreinte financière mais autorise l'établissement à recourir à la force publique.
Les personnels de l'Ehpad Clos Les Muriers du groupe Korian et la direction ont signé un protocole de fin de grève mercredi dernier. Les personnels réclamaient, entre autres, 13e mois et postes supplémentaires.
Après 5 journées de grève, l'Ehpad du groupe Korian, Clos des Muriers (Fondettes, Indre-et-Loire), a signé mercredi 4 juin un protocole de sortie de conflit avec les quelque 25 salariés qui manifestaient depuis samedi pour l'amélioration de leurs conditions de travail. Une partie de l'équipe de cet établissement de 85 lits, qui associe une unité d'hébergement pour personnes âgées désorientées (Uhpad), un accueil de jour et une unité de gérontopsychiatrie, avait en effet cessé son activité depuis samedi matin 30 mai, suite à l'annonce d'une modification du planning, l'une des aides-soignantes (ASD) étant assignée à l'accompagnement d'une professionnelle en remplacement.
Parce qu'un patient agité et délirant, une personne âgée aux pensées suicidaires ou une adolescente mutique et prostrée ne relèvent pas nécessairement de la psychiatrie, un atelier au congrès de la SFMU a permis d'échanger autour de cas cliniques concrets sur les "pièges" que peuvent représenter les troubles du comportement aux urgences.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| Propos recueillis par Pascale Santi
Un an après la publication de la cinquième édition du DSM-5 par l'Association américaine de psychiatrie, ce manuel, qui classe les troubles mentaux, continue de susciter des controverses. Aux Etats-Unis, les instituts américain pour la santé mentale (National Institute of Mental Health) se sont ainsi désolidarisés du DSM-5.Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1952, avec une liste de moins de cent pathologies. Depuis 1980, il a évolué vers une approche de plus en plus catégorielle des maladies mentales, pour devenir un outil incontournable dans le monde de la santé mentale (supplément « Science & Médecine » du 15 mai 2013). Cette classification est utilisée pour les recherches cliniques, les études épidémiologiques ou l’évaluation des molécules (antidépresseurs, anxiolytiques et autres neuroleptiques). David Kupfer, directeur du comité d’élaboration du DSM-5, professeur de psychiatrie à l’université de Pittsburgh, président du conseil scientifique de la fondation FondaMental, revient sur cet outil diagnostique, qui sera traduitprochainement en français.
Le « DSM-5 » n’encourage-t-il pas une inflation de pathologies ?
D’abord, il n’y a pas 350 pathologies, comme je l'ai souvent lu, mais 157, contre 297 en 1994, classées par grandes catégories. Qu'il s'agisse de l'autisme, des troubles de l'attention, de la dépression, de la schizophrénie ou des troubles bipolaires, il est très important de détecter les symptômes de ces maladies le plus tôt possible. Or, bien souvent, ce n’est pas le cas. Par exemple, nous avons étudié un grand nombre de personnes entre 15 et 25 ans présentant des troubles bipolaires. Nous nous sommes aperçus que ces personnes attendaient en moyenne sept à dix ans avant d'avoir un bon diagnostic aux Etats-Unis, dix ans en France. C'est beaucoup trop long, et cela engendre des traitements inadaptés, voire pas de traitement du tout.
Avec le DSM-5, nous mettons en avant ce que nous pensons être les signes cliniques des troubles bipolaires en se concentrant sur la dépression et les accès maniaques. Avant cela, nous cherchons à identifier les premiers changements d'humeur ou de niveau d'activité et d’énergie, qui sont, selon le DSM-5, les premiers signes de la maladie. La détection des maladies mentales doit être précoce. Car, comme pour toutes les maladies chroniques, on a alors plus de chances d'avoir un traitement adapté. Pour traiter les maladies mentales, il faut une prise en charge globale : traitement médicamenteux, psychothérapie, hygiène de vie...
Janssen-Cilag International NV a annoncé aujourd’hui que la Commission européenne a approuvé l’extension de l’antipsychotique atypique INVEGA® (palipéridone ER), indication orale contre la schizophrénie, pour inclure les adolescents âgés de 15 ans et plus.1 La décision de la Commission européenne fait suite à un avis positif du comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne des médicaments en avril 2014.2
« Cette décision signifie qu’INVEGA® représente désormais une option de traitement supplémentaire disponible pour les médecins et pour les jeunes qui souffrent de schizophrénie », a déclaré Andreas Schreiner, Chef de l’European Therapy Area, Neuroscience and Pain. « Nous nous réjouissons donc que la Commission européenne ait approuvé INVEGA® pour le traitement de la schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus. »
L’approbation est basée sur les résultats de trois études pivots de phase 3 portant sur INVEGA® chez les adolescents. Ces résultats ont démontré qu’INVEGA® dispose d’un profil d’innocuité et d’efficacité chez les adolescents similaire à celui observé chez les adultes souffrant de schizophrénie.3,4,5 Dans la première étude, une étude de six semaines randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, des posologies de 3 mg, 6 mg et 12 mg d’INVEGA® une fois par jour ont amélioré les symptômes de la schizophrénie chez les adolescents.3
C’est un beau soufflet qui retombe ! En 2012, l’agence européenne du médicament (EMA) avait annoncé vouloir assouplir les règles d’accès aux données cliniques fournies à l’agence par les laboratoires pharmaceutiques, et changer le système actuel d’autorisation au cas par cas suivant des critères non définis. Cette position a d’ailleurs été appuyée le 2 avril dernier par le Clinical Trials Regulation, un règlement européen (n° 1049/2001) votée par le Parlement qui exige que toute personne qui en fait la demande doit pouvoir accéder à ces données. De nombreux acteurs de la recherche (et notamment plusieurs directeurs de centres Cochrane et les comités éditoriaux du BMJ et de PLOS one) s’étaient enthousiasmés face à cette évolution, mais l’engouement est retombé à mesure que les premiers éléments de ces nouvelles « règles du jeu » ont été communiqués.
Des informations protégées par un copyright
Selon la dernière version des règles d’accès aux données cliniques fournies par l’EMA, qui doivent être définitivement adoptées le 12 juin par son conseil d’administration, la consultation des données se ferra en mode « view-on-screen-only ». Cela signifie que les rapports seront visibles sur un site dédié mais ne pourront être ni téléchargés, ni imprimés. En outre, cet accès ne sera accordé qu’aux utilisateurs qui accepteront les conditions d’accès, elles aussi très critiquées. Tous les utilisateurs devront en effet reconnaître que les informations consultées sont protégées par un copyright et doivent être considérées comme ayant une importance commerciale. Les utilisateurs devront d’ailleurs reconnaître qu’ils pourraient être poursuivis devant un tribunal britannique. Ce sera notamment le cas des analyses statistiques et des méthodes de calcul qui ne font pas partie des données nécessaires à l’autorisation de mise sur le marché. Les chercheurs indépendants devront dont y réfléchir à deux fois avant de publier des conclusions issues de ces données qui seraient contraires à des résultats positifs déjà parus.
En juillet 2013, Joris Beton, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmier Croix-Rouge Française de Valence (promotion 2010-2013) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « L’humour dans la relation de soin ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Joris débute ainsi son travail de recherche : « Un Mémoire en Beton - L’humour dans la relation de soin » est un travail d’initiation à la démarche de recherche en soins infirmiers. Bien que le titre soit d’une extrême arrogance, il représente, pour l’élève infirmier que je suis, une forme de transition entre l’étudiant et le futur professionnel de santé. La construction de ce travail de fin d’études est d’ailleurs le reflet du contenu de la formation infirmière puisqu’il se découpe principalement en une partie théorique et en une partie pratique, dite « de terrain ». Tout l’enjeu et l’intérêt de cette initiation à la recherche est de confronter ces deux champs qui, l’un sans l’autre, n’auraient pas de sens.
Si l'hôpital est un terrain favorable au burn out, les urgences en sont un coefficient multiplicateur avec un très fort risque suicidaire et addictif. Comme évoqué au congrès de la SFMU, ce sujet bien que connu de tous reste pourtant tabou. Et les urgentistes semblent ne pouvoir compter que sur eux-mêmes pour se protéger les uns les autres.
Si 75% des urgentistes avouent aimer leur métier, 60% se disent en burn out et 20% veulent arrêter – un taux qui culmine à 85% chez ceux affichant moins de cinq ans d'ancienneté, selon une récente enquête de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf, lire ci-contre). Ce constat, fourni ce 4 juin lors du congrès de la Société française de médecine d'urgence (SFMU) par le Dr Maurice Raphaël, chef des urgences de l'hôpital Bicêtre (AP-HP), confirme que si l'hôpital est un terrain favorable au burn out, les urgences en sont à elles seules un coefficient multiplicateur. Pressions du soin, du flux et de l'efficience, les spécificités de ces services sont connues avec des soignants qui changent de lieu toutes les 2-3 minutes et les médecins toutes les 4-5 minutes.
MILIEU CARCÉRAL- Les infirmiers et les gardiens de prison s’inquiètent des réductions des services de soins de santé dans les prisons fédérales.
Depuis le 1er avril, l’ordre a été donné dans de nombreux établissements carcéraux fédéraux à travers le Canada de revoir le nombre d’heures où les infirmiers sont présents. C’est le cas dans la majorité des 12 prisons fédérales au Québec, selon le Syndicat des agents correctionnels du Canada (SACC). Dans plusieurs prisons, cette présence d’infirmiers passera de 16h à 12h par jour. « Les infirmiers, qui étaient présents jusqu’à 23h, vont maintenant partir dès 19h », a rapporté Éric Thibault, président du SACC au Québec.
Une enquête nationale permet désormais de mieux connaître le ressenti et la satisfaction des patientes traitées par chimiothérapie pour un cancer du sein en hôpital de jour et des infirmiers de ce service.
3812 patientes et 630 infirmiers interrogés, dans 105 établissement répartis sur tout le territoire français, dont l’Institut Curie : cette large enquête visait à améliorer les connaissances sur le vécu et le ressenti des patientes traitées par chimiothérapie en hôpital de jour et des infirmiers qui les prennent en charge. Commandée par le laboratoire Roche, l’étude TemporELLES a été pilotée par un conseil scientifique multidisciplinaire constitué de professionnels, dont le Dr Florence Lerebours, de l’hôpital René-Huguenin à l’Institut Curie, et de représentants d’associations de patients.
Il y a un écart entre le rôle joué par la psychiatrie et la psychanalyse dans l’accompagnement des personnes autistes, en réalité très partiel, et la représentation dominatrice qu’en donnent certains de leurs partisans ou leurs adversaires. Aussi, ces deux disciplines, bien qu’elles soient distinctes et traversées chacune par divers courants, entretiennent chez des parents la crainte d’une emprise corporatiste au détriment des parcours de vie de leurs enfants.
En France, c’est pourtant la pédopsychiatrie qui a joué le rôle d’initiateur anti-asilaire entre 1955 et 1975. Elle était alors inspirée par les idéaux de la psychanalyse pour « la réhabilitation du sujet ». Ensuite, c’est aux parents qu’est revenu le maintien d’une radicalité anti-asilaire, retournée contre ces disciplines.
Car depuis les années 80, tantôt en duo, tantôt séparées (voire opposées), elles n’ont pas toujours accompagné avec discernement les évolutions et les exigences familiales et sociales d’une modernisation. Celle-ci a élargi le plateau technique utile, bien au delà du « soin » et du médicament, et bien au delà d’accompagnements institutionnels fragmentés, de l’enfance à l’âge adulte, entrecoupés d’abandons et de rejets sociaux.
Tant que des discours venus de la psychiatrie ou de la psychanalyse prétendront à une suprématie sur les causes de l’autisme ou sur les parcours de vie des personnes, ces professions susciteront de l’hostilité. Elles devraient maintenant délimiter leur exercice nécessaire à leur juste place.
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Comment dépassionner un débat sur ce sujet ? Pour y contribuer, j’ai retracé lors du colloque des 28 et 29 mars 2014 « La psychanalyse dans les institutions psychiatriques et sociales » organisé par l’Université Paris VII-Paris Diderot et l’Association l’Elan Retrouvé, des éléments sur l’évolution de l’accompagnement des personnes autistes de tous âges, une histoire dans laquelle je suis immergé depuis trente ans.
INFO LE FIGARO- Une enquête d'un syndicat étudiant brise le mythe du plein-emploi dans cette profession.
Des infirmiers qui pointent au chômage. C'est le constat surprenant que dresse la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi). Une enquête réalisée par le syndicat étudiant entre janvier et mars 2014, auprès de 3221 jeunes diplômés depuis 2009, révèle en effet que 14% des sondés étaient à la recherche d'un emploi lorsqu'ils ont été interrogés. Un choc pour une profession considérée jusqu'alors comme un eldorado, où diplôme était censé rimer avec embauche immédiate.
SNPI Syndicat National des Personnels infirmiers 2 juin 2014
Que l’on soit en catégorie A ou B, dans le public ou dans le privé, les conditions de travail sont les mêmes. Le SNPI CFE-CGC, syndicat des infirmières salariées, estime qu’il est aberrant que pour un même métier coexistent des âges de départ à la retraite différents. D’autant plus que les jeunes infirmiers passent régulièrement d’un exercice à l’autre.
Aussi, qu’ils exercent dans le secteur public ou dans le secteur privé, nous réclamons pour les soignants : une majoration de durée d’assurance d’un an pour dix ans, au travers d’un départ anticipé à la retraite, qui reconnait la pénibilité du métier, le bénéfice du « compte personnel de prévention de la pénibilité », car la pénibilité individuelle a aussi sa logique : la pénibilité n’est pas la même pour une infirmière de nuit que pour une infirmière de jour
Nous vous invitons à faire reconnaitre la pénibilité du travail infirmier, que l’on soit dans le secteur privé ou dans la fonction publique : signez et faites signer la pétition en téléchargement !
Pour cela, vous téléchargez la pétition (ci-dessous) pour l’envoyer en pièce-jointe, ou bien vous faites un copier/coller.
Le mail indiqué est celui du Cabinet de la Ministre de la Santé : l’objectif est que des mails de toute la France saturent leur adresse, pour qu’ils sentent la pression. 500.000 infirmières : combien de mails arriveront ?
Les troubles psychiques de la grossesse englobent un large spectre de différents symptômes psychologiques et émotionnels pouvant se manifester à tous les stades, de la grossesse au post partum en passant par l’accouchement. Il s’agit de difficultés émotionnelles, psychologiques, d’anxiété, de dépression, de craintes, tout un éventail de souffrances pouvant perturber la fonction psychosociale. Ces troubles peuvent être liés à un précédent accouchement traumatique, une PMA, une fausse couche, des problèmes de santé mentale, des événements stressants, une faible estime de soi, ou un environnement social inadapté.
Le taux de troubles psychiques pendant la grossesse se situe aux alentours de 10 %. Ils peuvent avoirs des conséquences obstétricales immédiates, et affecter le développement et le comportement des enfants.
Afin de réduire les conséquences des troubles psychiques de la grossesse, il est nécessaire de pouvoir les dépister. Pour améliorer les compétences des sages-femmes dans ce domaine, il faut au préalable savoir à quel point elles sont désireuses de tenir un rôle dans la santé mentale de leurs patientes et la réduction des troubles psychique de la grossesse. Les ambitions des sages-femmes concernant la prise en charge des pathologies mentales et les facteurs pouvant modifier ces motivations sont mal connues.
Les trois hôpitaux pédiatriques parisiens, Necker, Robert-Debré et Armand-Trousseau vont installer des cellules de prévention de la maltraitance sur les enfants.
Depuis le mois de février, 12 des 35 employés du service de santé mentale et dépendance de l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme ont été congédiés, suspendus ou ont dû prendre un congé de maladie.
Une situation inacceptable, selon le syndicat des infirmières, qui estime que la situation témoigne du climat malsain qui règne encore dans cette aile de l'établissement. Déjà, en 2011, un rapport conjoint du Collège des médecins et de l'Ordre des infirmières du Québec avait critiqué sévèrement la mauvaise gestion du département de psychiatrie de l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. «On est en 2014, et rien n'a changé», dénonce le vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Daniel Gilbert.
A partir de jeudi, patients et infirmiers du CHS de la Sarthe jouent une satire tirée des magazines féminins. Au-delà du théâtre et de la thérapie, une aventure humaine.
Nicole et Joëlle. C'est le titre de la pièce jouée par les infirmiers et les patients du centre hospitalier spécialisé de la Sarthe, qui soigne des personnes souffrant de problèmes psychiatriques.
La police néo-zélandaise fait face à une constante augmentation du nombre d’appels de personnes en détresse psychologique ou suicidaires. Des coups de fil difficiles à gérer, qui nécessitent à la fois du temps et une analyse particulière.
Le centre de tri des appels d’urgence du 111, basé à Wellington, doit gérer, depuis plusieurs années, une augmentation des appels liés à une détresse psychologique.
En tant que forces de l’ordre, les policiers se voient affectés à des missions de toutes sortes. En voici une qui demande patience, analyse et diplomatie. Comment gérer l’appel de détresse d’une personne suicidaire ? De quelle manière conseiller cet homme ou cette femme en proie à une maladie mentale ? Voici un aperçu des questions que se posent les officiers en charge de la ligne du 111, le numéro d’urgence à composer en Nouvelle-Zélande.
Temps. C’est une responsabilité devenue quotidienne pour les officiers néo-zélandais, selon Dave Cliff, commissaire adjoint du pays. « Ce type d’appel est en hausse depuis ces dix dernières années.
Angers 2014 ! Les 8èmes journées de RéH@b’ reviennent à Angers , les 5 et 6 Juin 2014 sur le thème de l’Expérience.
16 ans après notre première rencontre à Angers, le mouvement de la Réhabilitation Psychosociale en France a largement diffusé. Il a revitalisé les pratiques dans le champ sanitaire contribuant largement à construire une psychiatrie de progrès et des dispositifs orientés vers le rétablissement des personnes.
Partie d’un modèle qui s’adressait à des patients installés dans la chronicité des institutions, avec ce que cela suppose d’interventions encore trop inspirées des soins de psychiatrie générale, de références éducatives parfois trop « normalisantes » et de trajectoires standardisées, la Réhabilitation Psychosociale n’a cessé de progresser vers des interventions plus précoces, plus écologiques dans le milieu de vie, plus « utiles " à la qualité de vie immédiate, plus articulées avec les autres intervenants et s’adressant à des publics plus jeunes et présentant des troubles psychiques ne se limitant pas aux troubles psychotiques.