01/10/13 Lors du 66e Congrès de l'Unccas, Michèle Delaunay a rappelé que la loi Autonomie est prête mais qu'elle doit encore passer par la phase d'arbitrages. L'un de ses conseillers a d'ailleurs appelé à un soutien, également en dehors de la sphère médico-sociale, pour porter la loi.
Michèle Delaunay l'a rappelé lors du 66e congrès de l'Unccas*, la loi autonomie est prête, mais elle doit selon les dires de la ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie, passer l'épreuve des arbitrages."Aujourd'hui nous n'entendons pas beaucoup la demande de la loi autonomie, a lancé Rodolphe Dumoulin, conseiller en charge de l'accompagnement de la perte d'autonomie. La demande existe dans le secteur médico-social mais elle n'est pas assez présente en dehors. Il faut faire monter la demande, les arbitrages se feront aussi grâce à ça." Un constat partagé par Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Selon lui,"dans une démocratie on donne plus à ceux qui demandent qu'à ceux qui ont raison et nous ne demandons pas avec assez de force."
Lors de son intervention, la ministre a également rassuré les participants sur le rôle des CCAS, lorsqu'elle a évoqué les priorités de la loi. "Le besoin de proximité et de quartier est le premier identifié, le rôle des CCAS ne risque donc pas d'être amoindri mais plus que jamais d'être consolidé, a-t-elle déclaré.Dans le projet de loi, le schéma de gouvernance va effectivement conforter le Conseil général en tant que chef de file mais ce n'est pas du tout pour réduire le rôle des autres acteurs."