L’ordonnance de l’Académie de pharmacie contre les ruptures de stocks de médicaments
« 100 % des officines sont concernées par le phénomène des ruptures de stocks », constate PhilippeLibermann, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques. Et tous les médicaments y sont exposés : anticancéreux, anticoagulants, vaccins,psychotropes, en formes génériques ou princeps.
Chaque jour, 5 % des références commandées en ville ne sont pas livrées et la moitié de ces interruptions se prolongent jusqu’à quatre jours. Les pharmacies hospitalières ne sont pas épargnées : ce sont même « 10 % des médicaments qui ont subi des ruptures d’approvisionnement en 2012, pour le groupe Henri-Mondor, note le PrAlain Astier, qui dénombre 65 médicaments touchés pour des périodes plus ou moins prolongées. Dans certains cas, ajoute-t-il, les substitutions ne sont pas possibles, entraînant des pertes de chance chez certains patients. »