L’hôpital géant enfin achevé
1 017 lits, 20 blocs opératoires, 130 salles de consultation…il aura fallu quatre ans pour construire le nouveau Centre hospitalier Sud francilien, dont le chantier vient de s’achever.
BENJAMIN JÉRÔME
Publié le 22.01.2011
Les murs sont là : il ne manque plus que les lits, les malades dessus et les médecins autour. Après quatre années d’efforts — jusqu’à 1700 ouvriers ont travaillé sur le site —, le chantier du Centre hospitalier Sud francilien s’est achevé cette semaine, conformément au calendrier fixé. La direction de l’hôpital a symboliquement récupéré les clés des lieux jeudi.
Ouverture prévue en mai.
Installé entre Corbeil-Essonnes et Evry, ce centre regroupera les actuels hôpitaux de Corbeil-Essonnes, Evry-Courcouronnes et Yerres. Avec ses façades jaunes et orangées visibles de la Francilienne, c’est un mastodonte de la santé qui est en train de naître. Il réunira médecine générale, psychiatrie et rééducation et comptera 1017 lits, 4000 naissances par an, 20 salles de bloc opératoire, 130 salles de consultations… Ce sera une petite ville dans la ville. Au même instant, 4000 personnes, patients et personnels se croiseront sur ces 110000 m2.
Mais pour l’instant, seuls les pas des rares visiteurs résonnent dans les couloirs déserts. Il n’y a rien, ou presque, dans les murs du nouvel hôpital. Pas de lits dans les chambres ni même… de papier aux toilettes. Il y a bien un distributeur de barres chocolatées et de canettes à côté de l’ascenseur, mais il n’est pas branché. En fait, le centre hospitalier se donne quatre mois pour préparer l’arrivée du personnel et des patients. Il faut vérifier la conformité sanitaire des locaux, commander du nouveau matériel…
Un « bras multimédia » pour chaque lit
On sait cependant déjà à quoi ressembleront les chambres. Il y a un an, l’hôpital avait installé dans un préfabriqué une « chambre témoin ». Élus, administratifs et cadres hospitaliers avaient pu découvrir le futur aménagement de l’hôpital. « Les couleurs sont lumineuses, c’est important », réagissait à l’époque Pascale, encadrante de personnel soignant. L’occasion aussi de découvrir la grande nouveauté : un écran tactile accroché à un bras pivotant et déployé au-dessus du lit. Ce « bras multimédia » permet au patient de regarder la télé, écouter la radio, téléphoner ou même se faire livrer un croissant en provenance de la cafétéria. Ce gadget électronique devrait équiper chacun des mille lits de l’hôpital.
« Ce beau bâtiment va devenir un bel hôpital », promettait hier Alain Verret, le directeur général du centre. Quand tout sera prêt, les services déménageront les uns après les autres sur le nouveau site : d’abord la réanimation, les urgences et la chirurgie, puis la médecine, la rééducation et, enfin, les services psychiatriques. Le début des transferts est programmé le 17 mai, l’opération devant s’étaler sur sept semaines. En cas de retard, le déménagement pourrait être décalé à septembre-octobre.
1 017 lits, 20 blocs opératoires, 130 salles de consultation…il aura fallu quatre ans pour construire le nouveau Centre hospitalier Sud francilien, dont le chantier vient de s’achever.
BENJAMIN JÉRÔME
Publié le 22.01.2011
Les murs sont là : il ne manque plus que les lits, les malades dessus et les médecins autour. Après quatre années d’efforts — jusqu’à 1700 ouvriers ont travaillé sur le site —, le chantier du Centre hospitalier Sud francilien s’est achevé cette semaine, conformément au calendrier fixé. La direction de l’hôpital a symboliquement récupéré les clés des lieux jeudi.
Ouverture prévue en mai.
Installé entre Corbeil-Essonnes et Evry, ce centre regroupera les actuels hôpitaux de Corbeil-Essonnes, Evry-Courcouronnes et Yerres. Avec ses façades jaunes et orangées visibles de la Francilienne, c’est un mastodonte de la santé qui est en train de naître. Il réunira médecine générale, psychiatrie et rééducation et comptera 1017 lits, 4000 naissances par an, 20 salles de bloc opératoire, 130 salles de consultations… Ce sera une petite ville dans la ville. Au même instant, 4000 personnes, patients et personnels se croiseront sur ces 110000 m2.
Mais pour l’instant, seuls les pas des rares visiteurs résonnent dans les couloirs déserts. Il n’y a rien, ou presque, dans les murs du nouvel hôpital. Pas de lits dans les chambres ni même… de papier aux toilettes. Il y a bien un distributeur de barres chocolatées et de canettes à côté de l’ascenseur, mais il n’est pas branché. En fait, le centre hospitalier se donne quatre mois pour préparer l’arrivée du personnel et des patients. Il faut vérifier la conformité sanitaire des locaux, commander du nouveau matériel…
Un « bras multimédia » pour chaque lit
On sait cependant déjà à quoi ressembleront les chambres. Il y a un an, l’hôpital avait installé dans un préfabriqué une « chambre témoin ». Élus, administratifs et cadres hospitaliers avaient pu découvrir le futur aménagement de l’hôpital. « Les couleurs sont lumineuses, c’est important », réagissait à l’époque Pascale, encadrante de personnel soignant. L’occasion aussi de découvrir la grande nouveauté : un écran tactile accroché à un bras pivotant et déployé au-dessus du lit. Ce « bras multimédia » permet au patient de regarder la télé, écouter la radio, téléphoner ou même se faire livrer un croissant en provenance de la cafétéria. Ce gadget électronique devrait équiper chacun des mille lits de l’hôpital.
« Ce beau bâtiment va devenir un bel hôpital », promettait hier Alain Verret, le directeur général du centre. Quand tout sera prêt, les services déménageront les uns après les autres sur le nouveau site : d’abord la réanimation, les urgences et la chirurgie, puis la médecine, la rééducation et, enfin, les services psychiatriques. Le début des transferts est programmé le 17 mai, l’opération devant s’étaler sur sept semaines. En cas de retard, le déménagement pourrait être décalé à septembre-octobre.