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Sans amygdale, le cerveau humain n'a plus peur
Une nouvelle étude publie que l'amygdale, petite zone du cerveau, serait responsable de nos peurs. Pour preuve, une femme qui en est dépourvue décrète ne plus avoir peur de rien.
Certains scientifiques de l'Iowa cherchant à déterminer quelle partie du cerveau est responsable de nos angoisses et de nos craintes auraient démontré qu'il s'agit de l'amygdale, zone du cerveau située dans la région antéro-interne du lobe temporal. L'étude publiée jeudi dans la revue américaine Current Biology se base sur une femme de 40 ans, dont l'amygdale a été détruite par une maladie rare.
Cette femme affirme ne plus ressentir aucune peur et ne lit plus la peur sur le visage des autres personnes.
Jusqu'ici, seules des études menées sur des rats et des singes avaient montré que l'amygdale tenait un rôle central dans les réactions de peur.
Cette découverte est extrêmement importante, si l'on note que plus de 7 millions d'américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique selon l'Institut national de la santé mentale. Ce syndrome est un trouble de l'anxiété qui survient après une dure expérience, notamment quand la survie de l'individu est en jeu. En 2008, une étude de la Rand Corporation estimait que plus de 300 000 soldats revenaient des combats en Irak en souffrant de ce syndrome.
Cette étude va donc ouvrir la voie sur de nouveaux traitements, en témoigne le professeur de neurologie et de psychologie Danien Tranel, principal auteur de l'étude. Ce dernier explique à l'AFP : "Les travaux publiés jeudi montrent que des zones spécifiques du cerveau pourraient bien être responsables du syndrome de stress post-traumatique. La psychothérapie et les médicaments sont les options actuelles pour le traiter et ces traitements pourraient ainsi être ajustés ou de nouveaux développés en ciblant l'amygdale".
Caroline Ovary
Sans amygdale, le cerveau humain n'a plus peur
Une nouvelle étude publie que l'amygdale, petite zone du cerveau, serait responsable de nos peurs. Pour preuve, une femme qui en est dépourvue décrète ne plus avoir peur de rien.
Certains scientifiques de l'Iowa cherchant à déterminer quelle partie du cerveau est responsable de nos angoisses et de nos craintes auraient démontré qu'il s'agit de l'amygdale, zone du cerveau située dans la région antéro-interne du lobe temporal. L'étude publiée jeudi dans la revue américaine Current Biology se base sur une femme de 40 ans, dont l'amygdale a été détruite par une maladie rare.
Cette femme affirme ne plus ressentir aucune peur et ne lit plus la peur sur le visage des autres personnes.
Jusqu'ici, seules des études menées sur des rats et des singes avaient montré que l'amygdale tenait un rôle central dans les réactions de peur.
Cette découverte est extrêmement importante, si l'on note que plus de 7 millions d'américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique selon l'Institut national de la santé mentale. Ce syndrome est un trouble de l'anxiété qui survient après une dure expérience, notamment quand la survie de l'individu est en jeu. En 2008, une étude de la Rand Corporation estimait que plus de 300 000 soldats revenaient des combats en Irak en souffrant de ce syndrome.
Cette étude va donc ouvrir la voie sur de nouveaux traitements, en témoigne le professeur de neurologie et de psychologie Danien Tranel, principal auteur de l'étude. Ce dernier explique à l'AFP : "Les travaux publiés jeudi montrent que des zones spécifiques du cerveau pourraient bien être responsables du syndrome de stress post-traumatique. La psychothérapie et les médicaments sont les options actuelles pour le traiter et ces traitements pourraient ainsi être ajustés ou de nouveaux développés en ciblant l'amygdale".
Caroline Ovary
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