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"Mascarade", "pressions hiérarchiques", "malhonnêteté"... les mots de Thierry Dietrich ne sont pas tendres envers l'administration et le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Démissionnaire, le responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) règle ses comptes pour sauver la démocratie sanitaire.
Dans le rapport Démocratie en santé : les illusions perdues daté du 19 février, contribution au travail de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le pilotage de la démocratie sanitaire au sein du ministère des Affaires sociales et de la Santé (à télécharger ci-contre), le ton est peu orthodoxe. Son auteur, Thierry Dietrich, responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS), y consent lui-même. Et d'y annoncer par la même occasion avoir remis sa démission.
Thierry Dietrich n'y va pas par quatre chemin. Selon lui, "la démocratie en santé n'est qu'une vaste mascarade montée par les hommes et les femmes politiques pour faire croire à une certaine horizontalité de la décision publique en santé — alors qu'elle n'a jamais été aussi verticale. Et tout ceci au détriment des citoyens [...]."